Alain Crozier

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LC73 journal  > archives > octobre à décembre 2007



Octobre 2007


02 octobre 21:35
Entre chien et loup
Chaque début de mois est l'occasion de prendre des résolutions : faire une heure de sport par jour, moins aller au café et sur Internet, boire beaucoup (de l'eau), arrêter de manger des choses pire que les cigarettes... lister les travaux et les faire.
Je serais dans la théorie de l'écœurement pour arrêter. En ce moment, ce sont les glaces. Voilà. J'espère que c'est vraiment fini.

Je regardais un film où les héros se demandaient s'ils allaient vraiment faire un braquage, et moi je me demandais si j'allais regarder le film jusqu'à la fin. La raison du plus faible, n'est décidément pas la meilleure… J'ai à moitié regardé le film, je ne suis pas allé acheter des fruits au marché, et eux ils ont foiré leur braquage...

J'habite dans le quartier de Lakeside, j'avais la chance d'aller à Lakeside School. Soleil levant sur le lac, par les grandes fenêtres de la classe... Quel bonheur, quel paradis !
Le soleil couchant est diffèrent, les sensations sont différentes. On passe de l'innocence aux mystique.
Nous nous promenons entre chiens et loups.
Nous aimerions… Jouer au chat et à la souris. Sans que le froid nous attrape

Ce journal a cinq ans ce soir. Beaucoup pensé aux 40 ans de Sylvie. Toujours pas rappelé M...




04 octobre 16:31
So far away from LC
Dans une journée où j'aurai dû en faire beaucoup plus, j'ai découvert ce matin, un jardin extraordinaire... de grandes visions d'Amérique, la chaleur des intérieurs bois... dépaysant.

Refait mes listes de diffusions endommagées par la migration de ma messagerie. Quelques heures substituées à ce que j'avais prévu pour la mise à jour de mes cours d'Excel. Un gros travail de concentration encore reporté... C'est dommage, je crois que c'est le chaînon manquant, la condition sine qua non pour que ça dépote, pour expédier le reste de ce que j'ai à faire, d'un point de vu alimentaire, ces affaires courantes qui tournent beaucoup autour de la prospection. Je tiens à faire les choses les unes après les autres, dans un certain ordre.
Retrouvé au fin fond de l'ordinateur des play-list pop datant de l'an dernier. Une bonne compagnie du travail.

Certes la journée n'est pas finie, mais quand même bien entamée. Encore une heure de boulot, puis jogging...

La personne que j'ai croisée en VTT hier soir alors qu'elle faisait son jogging et qui a fait mine de me faire peur en faisant "Ouhh !!!" ... était Christian... Je ne l'avais pas reconnu, tout de noir vêtue, avec un bonnet.
Drôle de journée avec un peu de surprise...
Des fois, je suis loin d'ici en y étant...

If you're going to San Francisco
Be sure to wear some flowers in your hair
If you're going to San Francisco
You're gonna meet some gentle people there

For those who come to San Francisco
Summertime will be a love-in there
In the streets of San Francisco
Gentle people with flowers in their hair

All across the nation such a strange vibration
People in motion
There's a whole generation with a new explanation
People in motion people in motion

For those who come to San Francisco
Be sure to wear some flowers in your hair
If you come to San Francisco
Summertime will be a love-in there

If you come to San Francisco
Summertime will be a love-in there

( Scott McKenzie - San Francisco )



08 octobre 23:03
Un chat parmi les pigeons
Début de semaine plutôt bof bof. Rêve de chats escargots cette nuit (le genre à vous inciter à encore moins vous lever qu'un autre lundi matin). En arrivant au lycée, j'ai entendu les miaulements d'un chat. Me suis aperçu que c'était un gros chaton perdu dans un arbre... son appel à l'aide m'a un peu mis la tête sous l'eau...

Le monde de l'art est une partie du milieu des bien-pensant. Ca manque de crossover. J'arrive toujours à me réconcilier avec quand je parade à un vernissage à Pikinasso. Hier, c'était la première fois que je m'y rendais alors que je suis en pleine phase de création.



mon inspiration ne peut être soumise à des règles. Pour ce qui est de la création pure, je ne peux pas créer sur commande ou programmer un instant, destiner une plage horaire pour cela...

Inter girl se trouve peut-être derrière Basquiat ..?

quoi





Conscience du moi.  
???  


$

Les soirées ambiance boulogène semblent bien loin... avec tout ce qui va avec...




09 octobre 20:57
Le marginal
Nihilisme qui ne veut pas dire son nom ? C'est pas que je deviendrais marginal, c'est que j'essaye de m'enfuir dans une autre dimension. Une terra-mitica...
J'aimerais parfois tant revenir en arrière, partir en l'air…

Avancée vers le passé plutôt que retour vers le futur...



Je suis un peu comme Eric, incertain... et Cat pourrait plaindre...

Le Pacifique est pour moi
Comme tes états d'âme Eric
De vague à l'âme, en lame de fond
Tu sais affronter ces récifs
Mais le courant te ramène
Vers le macadam, Eric
De vague à l'âme, en terrain vague

Tu divagues...

 

 

 

 

Tes états d'âmes sont des lassos
Qui tournoient et s'entrelacent
Autour de moi, qui suis lasse
Des rodéos du Texas
OK Corral, c'est le KO
KO moral...

Vague à l'âme ou bien lame de fond
Chaque fois je fonds quand tout s'enflamme
Tes états d'âme sont pour moi, Eric
Comme les États d'Amérique
Je les visite un par un, Eric
Dans leur ordre alphabétique
Tes états d'âme sont pour moi, Eric
Comme les États d'Amérique
Je les visite un par un, Eric
Dans un état d'amnésie...

 

X...X..X.
Le dictionnaire de mes souvenirs
N'a qu'une page, une seule rubrique
Il commence par ton absence
Et dans l'ordre alphabétique
Se termine par l'état d'amnésie...
Tes états d'âme sont un leurre
Et tes larmes sont des armes dont tu te sers
Mais ce piège ne tromperai qu'un amateur,
Ton âme soeur et tes meilleurs adversaires...
 

Tes états d'âme sont pour moi, Eric
Comme les États d'Amérique
Je les visite un par un, Eric
Dans leur ordre alphabétique
Tes états d'âme sont pour moi, Eric
Comme les États d'Amérique
Je les visite un par un, Eric
Dans un état d'amnésie...

Tes états d'âme sont pour moi, Eric
Comme les États d'Amérique
Je les visite un par un, Eric
Dans leur ordre alphabétique
Tes états d'âme sont pour moi, Eric
Comme les États d'Amérique
Je les visite un par un, Eric
Dans un état d'amnésie...
Tes états d'âme... Eric / Luna Parker ( Eric Tabuchi, 1986)  


10 octobre 20:03
Le cri du cormoran le soir au-dessus des jonques
LC73 est-il en train de devenir le journal d'un fou ? Pas encore gogol (aimerai être l'écrivain, pas la "qualité")… Réveillé à 2h15 en pensant qu'il était 6h00, l'heure de se réveiller… Plus sommeil, bien dormi...
Etat psyché, entre rêve et réalité, je ne savais plus où j'étais, sans me le demander. Cauchemar informatique : des choses non-maîtrisées qui s'empilent. La réalité envahie le sommeil…

Le soir, tous les soirs, vers le couché du soleil, quelques habitants de Lakeside tirent au fusil, lance des pétards, tapent avec barre ou caillou sur les rambardes, le long du lac, pour que les étourneaux ne viennent pas.
Petite musique rituelle… de plus en plus précoce, suivant le couché.
Maintenant, à cette chanson, je suis déjà rentré du jogging...

                             /*-""#²&&
           

Hélène D
11 ans déjà...
 




11 octobre 23:14
L'homme dans le miroir
En rentrant tard l'autre soir, je passais devant la Salle des fêtes, toujours en construction. Songeant à l'aseptisation qu'il y régnera, je sais ce qu'il n'y aura plus jamais. Cette faune au abord de la salle, entre quatre platanes, comme au temps du Mamba Club. On a déjà coupé des platanes. On coupe beaucoup d'arbres à LC…
Le dictionnaire de mes souvenirs n'a que trop de pages… je change peu quand je suis dans la glace…
espace intemporel…
Vieillir ou ne pas vieillir, telle est la question..?

Sur les gens ? Je me rappelle une discussion en rentrant d'un salon avec mon ancienne chef qui a six mois de plus que moi. Je disais que nous étions moins cons que les jeunes de maintenant, elle disait que je disais ça parce que je vieillissais… et pourtant. Ce n'est pas que je prenne de l'âge, c'est que c'est la société change…

C'est pas que je suis nostalgique de nature, c'est que le monde d'aujourd'hui est de plus en plus abrutissant comparé à il y a quelques années, et c'est de pire en pire, de plus en plus vite…
j'espère que mon ancienne chef voit cela maintenant, qu'elle a changé…



Je suis capable de bloquer des heures sur le net dans les années 80's… on les dit souvent les pires en musique.
Et pourtant…
... maintenant, ce n'est pas pire ?


Envie d'être seul.
Envie de métropoles.
Envie d'être seul avec tout le monde.

Me noyer dans la grandeur de la ville. Tomber dans ses excès, ces excès...

Un peu comme dans ce qu'une chanson peut figurer...

Je marche dans tes rues
Qui me marchent sur les pieds
Je bois dans tes cafés
Je traîne dans tes métros
Tes trottoirs m'aiment un peu trop
Je rêve dans tes bistrots
Je m'assoie sur tes bancs
Je regarde tes monuments
Je trinque à la santé de tes amants
Je laisse couler ta seine
Sous tes ponts ta rengaine
Toujours après la peine

Je pleure dans tes taxis
Quand tu brilles sous la pluie
C'que t'es belle en pleine nuit
Je pisse dans tes caniveaux
C'est d'la faute à Hugo
Et j'picolle en argot

Je dors dans tes hôtels
J'adore ta tour Eiffel
Au moins elle, elle est fidèle
Quand j'te quitte un peu loin
tu ressembles au chagrin
Ça m'fait un mal de chien

Paris Paris combien
Paris tout c'que tu veux
Boul'vard des bouleversés
Paris tu m'as renversé
Paris tu m'as laissé
Paris Paris combien
Paris tout c'que tu veux
Paris Paris tenu
Paris Paris perdu
Paris tu m'as laissé
Sur ton pavé

J'me réveille dans tes bras
Sur tes quais y a d'la joie
Et des loups dans tes bois
J'me glisse dans tes cinés
J'me perds dans ton quartier
Je m'y retrouverai jamais
Je nage au fil de tes gares
Et mon regard s'égare
J'vois passer des cafards sur tes bars
J'm'accroche aux réverbères
Tes pigeons manquent pas d'air
Et moi de quoi j'ai l'air

Paris Paris combien
Paris tout c'que tu veux
Boul'vard des bouleversés
Paris tu m'as renversé
Paris tu m'as laissé
Paris Paris combien
Paris tout c'que tu veux
Paris Paris tenu
Paris Paris perdu
Paris tu m'as laissé
Sur ton pavé

Je marche dans tes rues
Qui me marchent sur les pieds
Je bois dans tes cafés
Je traîne dans tes métros
Tes trottoirs m'aiment un peu trop
Je rêve dans tes bistrots

(Marc Lavoine - 1991)

 

 

 

 





12 octobre 23:26
Le Désordre et la nuit
Une semaine pour finir le livre sur Basquiat que j'ai emprunté depuis mai à la bibliothèque (record personnel). En suis à la moitié d'une énième relecture, mais celle-ci est la plus profonde…
Après que JM m'ai envoyé sa dernière composition, (re)commencé à me plonger dans l'ensemble des musiques de notre collectif/groupe… je n'ai pas vu passer les heures, j'aurais pu y passer la nuit, j'aurais pu continuer jusqu'à tomber de sommeil, et reprendre ça au petit matin... si j'avais pu. Faire ça d'une traite.
Produire un album, c'est le même travail que pour un livre de poésie, à mon sens. Trouver le lien entre les textes… sauf que dans le cas d'un album, la musique est un second paramètre. Le texte est-il plus important que la musique au niveau du fil rouge ? C'est plus complexe qu'une simple équation. La cohérence des textes ou une "suite logique" n'est pas obligatoire mais ajoute une" plus value" considérable, rare... Des ajustements, comme preuve de perfectionnisme…
Conscience de toutes les question que je vais me poser, de tous les retournements de situation...

Je travaille mal. Pour arriver à travailler mieux, je dois trouver la ressource dans ma tête, être fort dans ma tête. Je dois être plus sérieux. Travailler la nuit, c'est mieux pour moi. Pour mettre de l'ordre, et abattre ce désordre. Un éclair peut justement éclairer les idées qui ont tendance à sombrer au fil des heures de la journée… la nuit, c'est la chasse aux pensées…




13 octobre 20:35
Allez France ?
Il y a quelques semaines, j'avais titré assez ironiquement un article de ce journal "Vive la France", peu avant le début du match inaugural de la coupe du monde de rugby. Ce soir, c'est un interrogatif "Allez France ?"
Cette équipe penche trop à droite pour être équilibrée et me plaire… et ce sport n'est plus le même que celui qui a bercé le samedi après-midi de ma jeunesse, lors de matches du Tournoi des Cinq Nations. Mélange de football américain, rugby XIII et show bizz… Depuis une semaine, je vois de l'anglophobie qui se développe sous couvert officiel de second degré et de bonne humeur alimentée par le duo pastis et pizza. Je comprends de plus en plus les personnes qui me disaient que le foot était une guerre, avec des relents de nationalisme… J'aurai du peut-être aller voir le match dans la communauté anglaise de LC.

Un crash un 13 octobre, d'une équipe de rugby…

Téléphoné à Lola, c'est son anniversaire. 35 ans.

1 + 2 = !


Combat quotidien mental. Si j'ai pu si bien arrêté la cigarette, je dois bien pouvoir supprimer mes autres addictions (foot, tv, grignotage) ?

Vu enfin Le Cercle rouge, le genre de film que j'aime : français, des années 60-70, vieux costumes, vieilles voitures, moins d'interdit, plus de liberté. Et oui, les années De Gaulle-Giscard n'étaient pas si ternes que cela...

Quand les hommes, même s’ils s’ignorent, doivent se retrouver un jour, tout peut arriver à chacun d’entre eux, et ils peuvent suivre des chemins divergents ; au jour dit, inexorablement, ils seront réunis dans le cercle rouge. ( Rama Krishna).


14 octobre 18:55
Le clan des grenouilles
Jeanne d'Arc ? Peu la connaisse et la vénère. Cela sent pourtant bon le nationalisme, l'anglophobie… La France est de plus en plus belliqueuse depuis quelques mois… Comme si c'était la guerre pour un rien. La haine, ce n'est pourtant pas un bon sentiment…
En France, on aime, on supporte, les équipes… seulement quand elles gagnent. Pas de culture sportive. Enfin bon, depuis quelques mois, la France en sport, c'est la France qui perd...

Marketing mal débouché… Teaser, buzz, etc. On squeeze des mots français. Les slogans de publicité sont de plus en plus en anglais avec un * pour la traduction. A quoi nous prépare-t-on ? Ceux qui emploient ces "anglicismes" sont les mêmes qui traitent les Anglais de rosbeef… (rosbif en français de chez nous)... les mêmes qui ne sont pas dérangés par les quotas de chansons françaises. L'argent ne serait pas le lien entre tout cela ? Quelle salade... !

Mauvais français parce que je supporte pas nos couleurs ? Relent brun, comme la nuance du nouveau (et ex) maillot de l'équipe de France de rugby. Et eux, que connaissent-ils de la culture française ?


Heureux, qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,
Ou comme cestuy la qui conquit la Toison,
Et puis est retourné, plein d'usage et raison,
Vivre entre ses parents le reste de son âge !

Quand revoiray-je, hélas, de mon petit village,
Fumer la cheminée et en quelle saison
Revoiray-je le clos de ma pauvre maison,
Qui m'est une province, et beaucoup d'avantage ?

Plus me plaist le séjour qu'ont basty mes ayeux.
Que des palais Romains le front audacieux :
Plus que le marbre dur me plaist l'ardoise fine,

Plus mon Loyre Gaulois, que le Tybre latin,
Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,
Et plus que l'air marin la doulceur angevine.

Mais quand reverrai-je, de mon petit village,
Fumer la cheminée et en quelle saison,
Mais quand reverrai-je ?

J'ai traversé les mers à la force de mes bras,
Seul contre les Dieux,
Perdu dans les marais ;
Retranché dans une cale,
Et mes vieux tympans percés,
Pour ne plus jamais entendre
Les sirènes et leurs voix.

Nos vies sont une guerre
Où il ne tient qu'à nous
De nous soucier de nos sorts,
De trouver le bon choix,
De nous méfier de nos pas,
Et de toute cette eau qui dort,
Qui pollue nos chemins soit disant pavés d'or.

Mais quand revoiray-je, de mon petit village,
fumer la cheminée et en quelle saison,
Mais quand reverrai-je ?

Mais quand reverrai-je ?
Mais quand reverrai-je ?
Mais quand reverrai-je ?
Mais quand reverrai-je ?

(Ulysse - 1559-2007 - Ridan, d'après Joachim du Bellay)


16 octobre 23:15
Les Vautours
BC est sorti de prison. On a beaucoup parlé de cela car la victime était connue… même plus que le coupable qui a d'ailleurs tout avoué. On en a plus parlé que de l'affaire Cecillon par exemple… Certains parlent sans connaître BC, conditionnés par les médias. Bertrand Cantat a été la cible des médias car il est anti-système. Les médias sont pour le système. Mais bon, c'était pas non plus la Vierge, Mairie? Ca, les médias n'en parlent pas. Mais les vautours sont déjà en chasse... pour vous, parce que vous le voulez bien, et que vous aimez cela...

Justice ? moins de tribunaux = + d'engorgement = + de délai = + de découragement des petites gens. On vous parle en chinois pour que vous ne puissiez rien comprendre, on noie le poisson. Et quand ceux sont des affaires qui peuvent déranger, qui impliquent des notables, on fait tarder. On s'arrange toujours entre amis. En revanche ça traîne moins dans certains cas, qui intéressent la sécurité et la tranquillité du bon peuple.

Presque terminé la Série 7. Reste le 7ème élément…

Les nuances de marrons sont de plus en plus présentes. L'été indien se prolonge… les bobos marchent dans les feuilles le long du lac avec leurs enfants… Une mi-octobre presque ordinaire.

"il y n' a plus rien à attendre de l'information télévisée. Elle vous raconte ce que vous avez envie d'entendre au lieu de vous dire ce qui se passe". (George Clooney in Le Monde2 - 13 octobre 2007)



20 octobre 20:37
Cage dorée
Dans une semaine, réunion d'Hologram. Dans 15 jours, avec JM et Fab on va voir Justice à Clermont, qui finalement est aussi bien que Lyon pour les concerts. Justice est le 1er groupe connu que je connais pas, que je vais voir.
Madonna quitte sa maison de disque pour … un organisateur de concert ! Radiohead vend son dernier album au prix que veut le client… c'est bientôt la fin des maisons de disques ? Des disques ? Seuls resteront les gros ? JM m'a légèrement rassuré mais…

Pas mal de gens tapent leur prénom et leur nom sur internet pour voir ce que cela donne. Dans Google, on arrive vite ici. Dans Yahoo, c'est mieux aussi qu'avant.
Est-ce internet qui a développé la peoplisation? Accentuer? La mégalomanie? Est-ce fiable ? Ssource de fausses "informations". Wikipédia, cette incertaine encyclopédie… tel est notre monde. Le Da Vinci Code, en plus d'être un livre mal écrit, montre qu'une œuvre pleine de contre-vérités peut fonctionner. A force de dire un mensonge à quelqu'un il finit par le croire. Et Audrey Tatou d'être devenue Audrey Toutou.

There were three of us this morning
I'm the only one this evening
But I must go on
The frontiers are my prison.






22 octobre 23:57
Bastion pirate
L'hiver s'approche, par coups de froid successif. Balade dans Lakeside park, de plus en plus besoin de cela. Besoin de courir AVEC la nature. Bloque sur des choses, des impressions, des personnes, des destins, des vies, des ways… West american way.
Une façon aussi de croiser du monde.
LC est le centre de mon monde. Mais j'aime souvent en partir.
Objectif d'une prochaine sortie sportive dans le comté de LC : l'étang qu'on nomme Black Pond. Peut-être dix ans que je n'y suis pas allé. La dernière fois, ce n'était pas avec Helen ?!
Finalement il n'y a pas de trucs typiques de la région, dans divers domaines que ce soit, comme il peut en avoir dans les dernières régions que j'ai visité. Bruxelles, Savoie, Tours, Velay, Corse, Italie… etc.

Parfois, l'on guette dans d'improbables coins perdus de campagne, des signes de civilisation. Visiter la Terre est la chose la plus intéressante finalement. Voir de quoi est fait le caillou résidence, avant de mourir, de ne plus pouvoir le faire.  

I think I'm dumb…  



On fera des voyages mon amour si tu es sage je suis ton Roméo et tu es ma Juliette dans les films les héros ne sont jamais très nets.

Tu n'étais qu'une touriste au pied de la tour de Londres au bord de la Tamise tu n'étais qu'une touriste au pied de la tour de Pise attendant qu'elle s'effondre.

Pour corser mon gin-fizz tu as rajouté un zeste de larme dans le shaker tu y as perdu ta chemise et moi j'ai pris une veste dans l'armoire de ton cœur.

J'étais ton Roméo et tu es ma Juliette dans les films les héros ne sont jamais très nets c'est ça l'amour on dit qu'il coule toujours.

Vingt-quatre images très floues par seconde d'amour fou...
Vingt-quatre images très floues par seconde d'amour fou...
Vingt-quatre images très floues par seconde d'amour fou...
Vingt-quatre images très floues par seconde d'amour fou...
Vingt-quatre images très floues par seconde d'amour fou...
Vingt-quatre images très floues par seconde d'amour fou...


(Guillaume Israël)






23 octobre 20:31
Mort en fraude
Enfin terminé la correction de mes cours Excel. J'ai mis quatre fois plus de temps à les relire et perfectionner, qu'à les produire. Enorme problème de concentration/motivation. Ne reste plus que pour ces cours qu'une annexe à écrire sur l'utilisation du clavier + une nomenclature/règles de base pour quelque chose autour de Word/XP. Je résiste à l'inutilité de cours d'initiation Powerpoint et Dreamweaver. Tout ceci est un travail sans fin que je ne veux plus.

Veillé tard pour voir Flandres, dont je guettais les rediffusions depuis quelques semaines... Déception. Pas rentré dedans. Tombé peu avant dans la nuit sur un captivant documentaire racontant Steve (Jobs). Comment il s'est fait avoir par Bill (Gates). J'étais plutôt en phase avec ce genre de chose .... on ne commande encore son état d'esprit.
Cat m'a parlé hier soir de possibilités de prémices du grand bouleversement. J'y pense depuis…

L'immortalité collective est sur LC. Plus aucun morts, ni enterrement, depuis un "certain temps"… bizarre...


25 octobre 22:24
Retour en Verve
Enfin terminé les annexes des cours, enfin terminé ces cours ! Je me trouve lent à accomplir certaines choses, pourtant je suis motivé. Lu (enfin) les corrections des lyrics. Deux grosses épines en moins dans la tête. La réunion de samedi approche... Me restera à écouter encore nos morceaux, et penser à nos stratégies, coups, "buzzs", faire comme tout le monde : pacter avec un diable.

The National ? Quelle est la différence à l'oreille avec Shed Seven ? Juste une hype, un choix des médias, par rapport à autre chose que la musique. Look, personne, attitude… Hype populaire in UK = hype intello en France. Bernard Lenoir est bien gentil, mais avec son discours pédant, il a beaucoup fait pour que le pop rock de qualité soit réservé en France aux jeunes élites intellectuelles, classes moyennes, voir douteuse (double sens).
Eco a dit quelque chose de bien sur le kitsch : en substance, c'est ce qui plaît aux masses et que les élites intellectuelles trouvent laid.
Me sens inexplicablement en phase avec Willam Blake.

Encore un groupe qui se reforme, après plusieurs fois les Stones, plus épisodiquement les Pistols, Pink Floyd, Who, Police…
The Verve 's return, sly return… this is music !

Come on !
Let's the spirit inside you...




I must be going insane...

this is a big ...


FUCK YOU !!!


26 octobre 21:08
Mort en magasin
A l'heure des grandes "mutations sociales", les chevau-légers de la "modernité", les économistes-vendeurs de cravate ne jurent que pas la croissance pour augmenter le pouvoir d'achat des petites gens, pour baisser le chômage, qui touche surtout les petites gens… le remède à tout, quoi ! La réalité semblerait plutôt que la croissance profite d'abord aux riches, aux gros, pour qu'ils le soient encore davantage...
Permettre par exemple la libéralisation de la grande distribution, car elle ferait baisser le prix (sic !), créerait des emplois… la réalité est que les centres des villes seront bientôt morts, à part banques, assurances et bancassurances. Cela mettra à la rue des petits producteurs et des petits commerçants. On déshabille Pierre et Paul pour habiller Jacques…
La logique libérale est que quelqu'un contrôle à terme, tous les moyens de production de richesse.

En France, on dit souvent qu'on n'aime pas ceux qui réussissent… non, on n'aime pas ceux qui réussissent en bradant l'éthique.

Amara n'est ni pute ni soumise. Elle est à l'opposé de Rachida…

Travailler plus pour vivre moins.
Payer plus pour se soigner moins.
Plus les crédits à la consommation augmentent, plus la force syndicale baisse…

I'm not like them but
I can pretend,
the sun is gone
but I have a light,
the day is done
but I'm having fun,
I think I'm dumb
or maybe just happy,
think I'm just happy...



28 octobre 22:24
L'heure perdue
Réunion, des avancées… J'en suis presque à me demander si ce n'est pas mieux de créer carrement un style ? Mais ceux sont les médias qui s'occupent de ce genre de choses ?

Un voile de mystère enveloppe LC. Tant qu'il sera là, je resterai sans peine.
Looking for the arbors...

Changement d'heure. De nouvelles perspectives… en prospectives.

Les sports à risques sont-ils des sports ?
Coupé de Coupe du monde.


29 octobre 21:33
Meurtres à épisodes
Baisse du niveau d'écriture (on trouve de plus en plus des fautes de français dans des articles de médias sur le net…) de plus en plus grande depuis le développement de certains moyens de communication... Le ministre a dit que ce n'était pas grave si les enfants ne savaient pas mettre les accents… des fois je me dis finalement que j'aurai du naître maintenant. J'ai toujours autant de mal avec les accents, à part en anglais...
Des cours de français niveau CP dans les prépas ingénieurs…
On lit de moins en moins, c'est pas encore Fahrenheit 451 mais… impression de devenir un homme-livre, avec les livres que j'écris.
C'est ça ce que nous promet la société du futur? Des vieux de plus en plus jeunes… ou des jeunes de plus en plus vieux précocement.
La lecture pouvant donner des richesses à l'esprit, ne pas inciter les gens à lire est une manière insidieuse d'appauvrir les gens.
Le plaisir de lire…
Lire et faire lire.
Le salon du livre qui s'annonce à la porte, sera une évasion, une oasis…
Le jour où notre "grand leader" annonce qu'il aimerait s'augmenter de X2.5, j'apprends qu'il n'y a peut-être plus de crédits pour reconduire comme il était prévu ma mission…


30 octobre 21:43
Ne vous retournez pas
En tournée cette semaine. Hier au boulot, cet après-midi à Lyon pour chercher des livres chez mon éditeur, demain Dijon, jeudi balade à la campagne, vendredi match à Gueugnon, samedi évasion concert à Clermont, dimanche vernissage des Gualino à Roanne... ballades balades...

Retour à Dijon. Une journée... une envie depuis des mois, pour contrer le passé. Beaucoup pensé ces derniers temps à ces années fac, Nath, Stéf, ma misère… pop rock… le campus… Radio Campus... mon groupe Flair devenu Austin . Mes logements, quand j'habitais rue du Havre à Dijon et que le week-end j'allais voir ma copine rue de Nancy à Roanne... mon service civil à la Fac et les rencontres, découverte d'Internet, l'étonnante et atomique Lio locale Patricia, une Norvégienne, les Anglaises. La ligne 19. La fille de la ligne 19, du bus de 7h, collée contre moi, jupe plissée... les après-midi gris et lourd d'été comme je les aime... tous les actes manqués.

Surtout LN. Poèmes tales…

Quadrature du cercle

Moi,
Hélène,
Morrison,
Cobain.
Il y a quelqu'un de trop (sur Terre).
Moi.

Helen, Morrison and me

We’re the three points of the dead poets triangle.
We have the same relation
With death,
With life.
We’re complement to each other.

LN

Je quitte encore la Terre
Ce soir.
Direction 96.
La neige,
Elle, haine,
Elle, haine.
Pourquoi ?
Elle avait
Ce que les autres n'ont pas.
Elle,
Haine.
LN.

La dernière nuit

Premières soirées fraîches,
A la fin de l'été,
Le début de la fin.
Je suis froid,
Sur la terrasse de la
Villa romana,
Je fume, je ronge.
Haine,
LN.
Je sens la fin
Pendant qu'elle est
Dans mon lit,
Une dernière fois.




Novembre 2007


04 novembre 20:40
Une histoire d'amour
Fin d'une semaine sur la route. Cela m'a fait du bien, aux confins d'un état schizophrénique. Besoin des mouvements de la ville, content de revenir au calme pour oublier cette société de communication.
On a fêté nos deux ans avec Cat. Enfin, pas fêté matériellement. Beaucoup de fatigue, de tension... le travail... on évite la crise, j'évite de péter un plomb, je sens que j'en suis pas loin...

Dijon... Des noms qui resurgissent… place Barbe, rue de Jouvence, Sambin, Cours Fleury… Les temps changent. On ne peut plus couper comme avant par l'Ecole de Commerce...

 

Quelques heures pour résumer quelques années...

Dijon est pour moi une ville musée...


Dans mes envies de plénitude, je visionne la place du Théâtre...

 

 

Dijon est une ville où j'aimerai bien vivre glander…


Je perds ma raison

dans les rues de Dijon

 

 

 

Les anciens se sont dissous dans la ville,

dans la vie...


Beaune, Toussaint, famille, Paris, vin… souvenirs sécuritaires...

 

Soleil rasant la route du retour.


 



05 novembre 21:18
Dégénération X
Temps gris temps une cuvette. Clermont centre-ville, succession de places, placées, placettes… Acheté des CD à prix bas. Le "dernier" Air, 3 Badly Drown Boy et Disintegration de The Cure. Première fois que je vois Cure à prix bradé. Un des avantages des téléchargements est la fonte des prix. Journée musicale.

Concert. Les téléphones portables ont remplacé les briquets… Mémoriser dans une carte les images qui restaient avant gravées dans la tête... Heureusement que JM avait son APN. Merci pour ces photos ( et comme je ne fume plus, plus de briquet).
Communication avec le public? Ni bonjour, ni merde… Justice juste un coup de communication, ils n'ont rien inventé. Beaucoup d'autres "groupes" sont aussi bien mais moins doués en marketing.
C'est cela maintenant la musique? La com ? Justice pour tous ? Pas vraiment... j'en reste pensif, même si j'ai vu un groupe phénomène. Avec l'étonnant Busy P / Pierre "Pedro" Winter, parrain de la French touch en guest star.





Lyon, Dijon, Clermont, les jeunes blancs sont les mêmes.
Etranger dans cette société, et qui ne veut pas de papiers.
Je regarde trop les autres.

Besoin d'une recollection…




08 novembre 20:45
95 - 96
Retourné dans le passé en remontant un ordinateur équipé de capacités préhistoriques : 1.19 Go de disque dur, 133 MHZ en processeur, 32 Mo de RAM et Windows 95 pour couronner le tout. Souvenir de 1995, 1996 en entendant le son des craquements de l'unité centrale, propres à cette époque où je découvrais l'informatique et où Douglas Coupland écrivait Microserfs.

Des gens quittent la France parce qu'ils gagnent trop leur vie.
Moi, ça sera peut être le contraire : partir pour gagner de l'argent en faisant ce que j'aime.

Got no reason for coming to me and the rain running down.
There's no reason.
And the same voice coming to me like it's all slowin down.
And believe me--

I was the one who let you know
I was your sorry-ever-after. '74-'75
Giving me more and I'll defy
'Cause you're really only after '74-'75.

It's not easy, nothing to say 'cause it's already said.
It's never easy.
When I look on your eyes then I find that I'll do fine.
When I look on your eyes then I'll do better.

I was the one who let you know
I was your sorry-ever-after. '74-'75.
Giving me more and I'll defy
'cause you're really only after '74-'75.


(Mike Connell - 1993)



Que sont-ils devenus?

Et Helen ...O' …



I was not the one you let down...
you were not the one who let me down...


13 novembre 21:39
C'est dans l'air
Quelque chose dans l'air qui m'excite. Je suis allé chercher mes places au Forum de Roanne pour le concert de Air + Au revoir Simone. Cat et moi avons pris notre journée. Un vrai bonheur. J'ai regardé plusieurs fois mon billet en ressortant du Forum… j'ai l'impression d'être un gamin, que c'est Noël. Ca sera probablement un choc. Le dernier ça devait être Oasis en 1994. Je ne pensais plus y aller, je ne sais même pas pourquoi...
Besoin de ce choc...
En même temps revient cette vieille légende comme quoi il ne faut pas rencontrer ceux qui nous imprègnent trop...

Air, le groupe dont la musique est celle qui m'a le plus marqué mentalement... Moon safari a depuis longtemps dépassé Nevermind puis Definitaly maybe dans le classement des albums les plus écoutés.

Y aura-t-il moins de monde que pour Justice ? Pas grave, tant mieux, amen.




17 novembre 23:04
Méfiez-vous des blondes
Plus les moyens de communication se développent, moins les gens se parlent entre eux...
Subconscient, inconscient, télépathie...
Virginie, Gladys, Guenn, autre(s)... retour de rêves… tendu… pas tordu (?)...
Ma blonde n'est pas blonde. Ouf !

Do you remember once upon a time - when you were mine ?
The stars above were bright and new,
I pulled them down for you.
Just when I fell in love again,
You said that all good things must end!

Baby, That's just the way it is baby... whoah...
Baby, That's just the way it is baby... whoah...

I've never had a hand for solitaire - it's so unfair.
That I should have my chance and lose?
I feel like I've been used to help you through another night.
You spelled it out in black and white.

Baby, That's just the way it is baby... whoah...
Baby, That's just the way it is baby... whoah...

The tides that once had carried you away - they bring you back today.
The time has washed away my pain.
I find that things have changed and disappeared without a trace.
You can't get back what you've erased
And I say

Baby, That's just the way it is baby- That's just the way it is.
Baby, That's just the way it is baby- Oh that's just the way it is.
Baby, That's just the way it is baby.
Baby, That's just the way it is baby.

Baby, That's just the way it is baby- Just the way it is.
[to fade…]

(The Rembrandts - 1990)





18 novembre 22:55
Pick pocket symphony
Souvent je découvre et ensuite j'achète si j'aime. Un livre, un disque. Ecrivain ou artiste préféré, j'achète fréquemment les yeux fermés. Parce que j'ai beaucoup musardé (à m'en perdre) sur Myspace ces derniers jours...
Lu aujourd'hui une interview de Jean-Louis. Suis d'accord avec lui :

"Les gros mangent les petits, c'est le capitalisme. Pascal Nègre, PDG d'Universal Music France, applique la politique des dirigeants et actionnaires de Vivendi, qui espèrent qu'à la sortie de la crise du disque, ils auront absorbé les meilleurs afin d'alimenter en musique SFR, Canal+...
A chaque rachat ou fermeture d'une maison de disques, des gens brillants sont broyés. Et les internautes crient hourra ! J'affirme que la crise du disque est un leurre, elle n'existe pas : l'offre est intacte, la demande croissante. Mais, chaque nuit, dans les hangars de la musique, la moitié du stock est volé. Imaginez la réaction de Renault face à des délinquants qui forceraient la porte quotidiennement pour dérober les voitures !
Des gamins stockent 10 000 chansons sur l'ordinateur familial, après les avoir piquées sur le Net. La société, des députés, des sénateurs trouvent cela vertueux ! Or, c'est un problème moral : tu ne voleras point, apprend-on à nos enfantsEn outre, ces rapines via le Net s'effectuent dans l'anonymat. . (…) Le Web rend les gens hypocrites, il incite à prendre des pseudonymes. C'est un monde de délation, intoxiqué de spams et de pubs.
Les artistes ?
(…) Dès qu'ils dénoncent les pratiques de voyou sur Internet, ils sont attaqués par des petits groupes d'internautes, (…). Les Arctic Monkeys, en Grande-Bretagne, ont eu recours à des shérifs du Net après s'être fait connaître sur le Web, et les internautes britanniques sont en train de leur faire la peau, au nom de la liberté. Mais quelle liberté veut-on ? Celle de se goinfrer ? Avec des gens qui ont 20 000 titres sur leur disque dur et ne les écoutent jamais ?
Cette conception ultralibéraliste, qui est au-delà de tout système politique, se résume à peu : la goinfrerie. Internet favorise cela : toujours plus de sensations, toujours plus de voyages, de pénis rallongés, toujours plus de ceci, de cela...
(…) Au début, je mettais environ une chanson inédite par semaine à disposition sur mon site, gratuitement. Puis j'ai arrêté. Ces titres étaient téléchargés sans un merci, sans un bonjour, et éventuellement revendus sous forme de compilations payantes dans des conventions de disques(…) L'homme a travaillé le fer pas seulement pour les charrues, mais aussi pour les épées, (…). Evidemment, 90 % de notre métier est fait par des gens formidables, des musiciens, des tourneurs, des ingénieurs du son, des attachés de presse, des artistes, des passionnés ! Mais l'image qui est passée dans le public est celle de ses patrons, arrivés là à cause de l'argent facile, de l'épate, du look. Le triomphe du petit bourgeois snobinard et de la fanfaronnade ! Nicolas Sarkozy ressemble tout à fait à un patron de maison de disques.
(…) Quand on licencie une centaine de salariés dans une maison de disques, comme chez EMI France par exemple, c'est en grande partie pour payer les indemnités du patron, c'est scandaleux.
(…) La démocratisation, c'est à l'école maternelle qu'elle doit être ancrée. Une fois les bases et l'envie acquises, chacun peut faire son choix. (…) La culture est le fait d'une minorité, d'une élite qui fait des efforts. Attention, pas une élite sociale ! La femme de ménage ou le facteur sont absolument capables de sentiment artistique. (…). Sur MySpace, vous allez voir 45 000 nigauds, les 45 000 artistes ratés qui ont ouvert leur page - j'y suis aussi, parce que sinon on me vole mon nom.
(…) Le monde est plein d'artistes qui ne le sont que six heures par semaine, du samedi matin au dimanche soir. Ils sont d'une arrogance, ils veulent tout arracher ! Alors qu'être artiste, c'est un engagement total, où tous les risques sont pris. C'est une décision à laquelle on se tient. Quitte à dormir dehors, à vivre autrement."

( Jean-Louis Murat Le Monde 17.11.07 )


19 novembre 21:32
Caramel prisoner
Rentré de la Fête du livre. Bien. Y aller pour rencontrer des gens, échange entre petits, ceux qui sont pas nés où il fallait, quand il fallait. Pas y aller pour vendre. Une autre philosophie.
Quand on voit la mise en scène des meilleures ventes programmées… marketing (...) un forcing... ouverture des portes à minuit...

Faire semblant de croire pour faire croire les plus faibles...

Sans tomber dans la parano, je me demande quand même où se trouve mon image. Parano... comme celle de pas se voir dans un truman show.
Incomprendre ou complot ? ou rien ?
Je me trompe sur moi ? Les élections se rapprochent, mais pas de moi...

Au village, sans prétention,
J'ai mauvaise réputation.
Qu'je m'démène ou qu'je reste coi
Je pass' pour un je-ne-sais-quoi!
Je ne fait pourtant de tort à personne
En suivant mon chemin de petit bonhomme.
Mais les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Non les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Tout le monde médit de moi,
Sauf les muets, ça va de soi.

Le jour du Quatorze Juillet
Je reste dans mon lit douillet.
La musique qui marche au pas,
Cela ne me regarde pas.
Je ne fais pourtant de tort à personne,
En n'écoutant pas le clairon qui sonne.
Mais les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Non les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Tout le monde me montre du doigt
Sauf les manchots, ça va de soi.

Quand j'croise un voleur malchanceux,
Poursuivi par un cul-terreux;
J'lance la patte et pourquoi le taire,
Le cul-terreux s'retrouv' par terre
Je ne fait pourtant de tort à personne,
En laissant courir les voleurs de pommes.
Mais les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Non les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Tout le monde se rue sur moi,
Sauf les culs-de-jatte, ça va de soi.

Pas besoin d'être Jérémie,
Pour d'viner l'sort qui m'est promis,
S'ils trouv'nt une corde à leur goût,
Ils me la passeront au cou,
Je ne fait pourtant de tort à personne,
En suivant les ch'mins qui n'mènent pas à Rome,
Mais les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Non les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Tout l'mond' viendra me voir pendu,
Sauf les aveugles, bien entendu.

(La mauvaise réputation - Georges Brassens - 1952)




21 novembre 21:56
Don't be light
Appris dans la presse de la mort d'un camarade de lycée âgé de quelques mois de moins que moi. Ca fait "drôle" … on jouait ensemble, avec d'autres au basket, les vendredis après-midi après les derniers cours. Et quand je pensais à ces moments-là, je pensais à lui. Peut-être parce que c'était le meilleur d'entre nous. En plus, c'était quelqu'un de bien.

Le rock en France est réservé aux petites élites… de l'autre coté de la manche il est à tous. La vie est parfois injuste : des 1990's seront toujours mieux que des BB Brunes Pire. Les Plasticines…
Il y a ceux qui écoutent This is Music de The Verve et ceux qui écoutent La musique cover de la StarAc.
The Verve en France en 2008 ? Air dans moins de 48 heures...

Le vent balaye les dernières feuilles isolées qui sont tombées. La pluie est revenue…

« Je pense que notre histoire est une histoire à laquelle peuvent se rapporter beaucoup de gens, parce que ça n’a pas été le bonheur dès le début, tout n’est pas arrivé du jour au lendemain…On a eu nos hauts et nos bas, on a eu une séparation, on a eu ceci, on a eu cela…c’est comme ça, c’est la vie à l’intérieur d’un groupe, et en ce moment, le monde est enfin à l’écoute de ce qu’on a fait et dit depuis le début. »
(Richard Ashcroft)





22 novembre 23:16
Alone in Kyoto
Toujours à la recherche du website idéal, forcément sous couvert de minimalisme, j'étudie actuellement le site d'une boutique bio de la région... Coïncidence, bio et écologie sont de plus en plus présents dans ma tête. Le monde se tourne de plus en plus ouvertement vers cela, mais... Où en est le Protocole de Kyoto ? Combien sommes-nous ? Combien sont-ils à nous regarder avec compassion, fumant un Dawidow aux bras d'une belle Hélène ?
Trouvé un homonyme qui fait partie de la France en action, présenté aux dernières législatives. Heureusement, ce parti semble proche de cela aussi…
Et certaines choses reviennent à la surface...

Je me souviens de vacances chez ma grand-mère paternelle à Oyé. Des voisins "bizarres" pour un garçon de cinq ans, des écolos, des "non violents" comme "on" disait. Plus tard, beaucoup plus tard, découverte bien longtemps après sa disparition, d'un journal fabriqué à LC et dans sa banlieue de Saint-Laurent-en-Brionnais, La Gueule Ouverte, style Harakiri. Pas encore établi de connexion entre Oyé et le journal. Mais ce qui veut déjà dire qu'il y avait du beau monde à La Clayette dans les seventies...
Cabu et Isabelle Morin ainsi que le petit Mano Solo ont vécu un temps à LC, dans le bas de la rue du Château. Mano Solo a-t-il était conçu à LC ? Non, Isabelle Monin et Cabu n'étaient pas encore passés par la Cité des clés en 1963.…
Mon cousin Jean-Marc se souvient d'un article de Cabu qui avait été voir le marché de Saint-Christophe-en-Brionnais et qui donnait ses impressions : "hilarant de décalage et de recul entre le personnage et la région d'élevage. Un journal qui avait une notoriété nationale, mais dans un certain milieu évidemment /la bibliothèque de La Clayette aurait elle qqchose ?" Non, c'est pas le genre de la maison...

Demain soir la claque. Je suis prêt...


23 novembre 11:30
Air électrique
Trop speed ce matin, la course... à peut près le même temps qu'il y a trois semaines pour Justice. C'est bon ce sentir cette excitation de truc exceptionnel, de sentir que ce soir il y aura un choc... Voir Air en concert, depuis 1998 ils sont ma référence ultime.
Impossible de trouver les paroles en japonais de Mer du Japon...
Flair, Air.... en 1996 avec des copains, si on avait enlevé "Fl" on changeait peut-être la face du monde et surtout nos vies...




24 novembre 21:55
The air that I breathe
Temps gris et, blues comme après avoir dit au revoir à un bien être, après avoir passé une soirée exceptionnelle, belle. Le genre de chose qui fait tout oublier, les soucis, qui l'on est, où l'on vit. Alors, quand le merveilleux s'est évaporé comme un rêve au bout de la nuit... seuls restent quelques airs...
Retour à l'ordinaire. Dur, dur…
Remember…

You could be from Venus...





Décembre 2007


04 décembre 21:45
Cathy Watch the stars !
Si le concert de Black Grap, en 1995 au Transbordeur, fut le plus festif que j'ai jamais vu, si celui d'Oasis dans la même salle en 1994, fut le plus intense, celui de Shed 7 en 1995 à l'An Fer, le plus initiatique, celui d'Air à la Coopérative de Clermont est le plus beau.

D'abord, la fameuse magie du 1er morceau…



Puis harmonie parfaite entre sons et lumières, homogénéité des 4 albums dans le set... Le live donne une nouvelle version aux morceaux, semi-remix, loin du train-train du rock finalement. Mais loin aussi du fouillis (bouilli ?) , bien qu'intéressant, de la musique que électro, limite de (night)club, comme Justice, trois semaines plus tôt dans la même salle. Autant de différences entre Justice et Air qu'entre une boite et un concert, une bière dans l'herbe qu'un énième TGV dans un bar enfumé...
Et surtout des artistes qui disent bonjour, qui disent merci, qui sont contents d'être là, qui sont les stars, qui sont humains aussi, sympas, qui disent un petit mot pour le public de Clermont, et pour leurs vieux fans. Public plus respectueux aussi, 4-5 ans de plus de moyenne d'âges que pour Justice, plus mélomane que "tectonique". Les personnes qui s'attendaient à pogoter à ce concert ne sont pas des musiciens.

Avec le culot de mes 23 ans, j'aurai peut-être pu rencontrer Nicolas et Jean-Benoît, pour leur donner mon livre en mains propres…. le principal est qu'ils l'aient. Et j'aurai été aussi plus rapide pour prendre la track list sur la table de mixage à la fin du concert...
La fille a qui j'avais donné ma carte pour qu'elle me mail ses photos du concert ne la pas fait… comme quoi...



Je les pensais inaccessibles… avec un peu de basse estime de moi dans l'émotion de ce moment... Souviens-toi, mieux vaut ne pas rencontrer ses idoles, à moins que ce soit pour travailler avec elles (comme pour les nouveaux membres des Happy Mondays).
J'ai confiance en ce groupe. Je ne vois pas comment ils pourraient pondre des merdes. Ceux sont des surdoués.
Content que Cathy ait aimé autant que moi cette soirée, cette musique.

Ma musique est définitivement faite de visions à transcrire, formant un univers.. Ce n'est pas que je veux faire du Air ( Flair ?), c'est que Air est le groupe le plus proche de mon univers...


05 décembre 23:37
C'était au temps…
Léger mal de dent, ça recommence, dirait-on, comme il y a un an. Et il y a un an… Ah le joli mois de décembre à Bruxelles…




Je me rappelle ces gaufres au chocolat blanc, pas appréciées à leur juste valeur, non loin de la Grand Place…
Un an, on y était avec Cat, quand il y eut l'affaire du canular...




On aimerait retourner à Bruxelles, mais est-ce que ce sera en Belgique ?
De + en + l'envie de partir de France. Où ? Bruxelles semble un bon compromis.
Pour diverses raisons pratiques...   



Selon une enquête de Time, la Belgique est bien placée dans le classement des pays où il fait bon vivre.
Enfin, c'était avant la guerre...

La Belgique est une idée…

une guerre civile derrière la tête ?

midi...

 

... minuit
   


People in the city...


13 décembre 21:21
La guerre des mondes
Commencé à lire Encore plus. Mais c'est dans Axolotl n°45 de novembre 2007 que j'ai trouvé la nouvelle phrase qui résume beaucoup les causes de mon indigestion de la société.

" (…) Il n' a jamais eu autant de poètes, et aussi peu de poésie dans notre société. Pourquoi donc ? Sans doute parce que ceux qui détiennent le pouvoir sur notre terre, et qui ont une vision féodale de l'Homme, (que l'on regroupe sous la dénomination de "Mondialisation" ) n'ont jamais été aussi hégémoniques. Non contents de détenir les rênes du pouvoir économique, comme dans Le meilleur des mondes, ou 1984, ils dirigent les esprits par les divertissements et la "culture" : chaînes de télévision, cinémas, maisons de production ou de disques, la plupart des grandes maisons d'édition, les sociétés de jeux vidéos, tout ça leur apparient. La poésie qui éveille et rend libre, ils n'aiment pas vraiment."

La culture n'est pas forcement un divertissement, elle peut faire réfléchir, se poser des questions. Faire travailler le cerveau. Ne pas comprendre, c'est se laisser embobiner, voilà pourquoi certains disent que la culture, ça fait mal à la tête.


19 décembre 21:26
Un dangereux marché
Bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling bling...
Voilà la France d'aujourd'hui.
A quand la grève du Bling bling ?
Tiens, et si les patrons poussaient les politiques à ouvrir les portes aux immigrés, histoire de jouer sur les salaires ? !
Faire des textes inexplicables pour les petites gens, pour qu'ils ne comprennent pas qu'on les en**be, comme avec la "nouvelle" constitution...
Notre économie-société est basée sur l'égoïsme.
Liberté du marché, mais pas des idées…

Traque les anglicismes en ce moment. Les Québécois avec 300 millions d'anglophones sur le dos, sauvegardent mieux que nous la langue française. Ils créaient même des canadianismes là où l'on créait des anglicismes...
Dido et des collègues me trouvent très sarcastique...

Demain journée ressource à Lyon. Invité à déjeuner chez une amie écrivaine pro-québécoise, tour à Biennale, rendez-vous avec mon éditeur pour la suite de l'aventure à travers les cités…


 

20 décembre 21:55
C'est beau une ville la nuit
Porté mon second manuscrit à mon éditeur. Sortie prévue d'ici un an. Cela me donne le temps d'expédier les autres livres à d'autres maisons, d'envoyer des textes-extraits aux revues amies... expédier les affaires courantes histoire de passer à autre chose.

C'est fini le temps de l'écrivain de papa, des vrais bohémiens, des Buko, vivant sans le sous, mais vivant, sans le soutien de familles. Faisant des petits boulots de merde pour survivre, pour payer une chambre d'hôtel insalubre. Maintenant les écrivains sont presque tous de bonne famille, de bonne facture, bobos, enseignant ou fils d'enseignant, ou fille de notable, le népotisme y règne comme dans le showbizz… C'est fini les Kérouac, Corso, et c'est pareil pour les artistes. La vie est trop chère, de New York à Paris.

Le train, Lyon défile… puis, lumières d'une cimenterie dans la nuit, mais pas un employé n'est visible, comme si l'usine était fantôme… étrange…

Les lumières de la nuit, de la ville... je m'y sens bien dans cette ambiance. La musique idéale pour renforcer ce bien-être est Air, All I need, Talisman... Essayez...




22 décembre 21:28
Méfiez-vous des morts
1609 : l'explorateur Hudson découvre l'ile de Manhattan. 1714 : annexion de la Catalogne par Philippe V, roi d'Espagne. 1802 : annexion du Piémont par la France. 1814 : bataille terrestre et navale de Plattsburgh, victoire des américains. 1906 : Gandhi appelle à la désobéissance civile par protestation non-violente en Afrique du Sud. 1916 : Second effondrement du Pont de Québec, 13 morts. 1926 : l'Espagne quitte la SDN. Échec de l'attentat de Gino Lucetti contre Mussolini. 1937 : destruction du siège du patronnat français par deux bombes des Cagoulards. 1941 : début de la construction du Pentagone. 1943 : anéantissement du ghetto de Minsk. 1944 : bombardement par les alliés de la ville allemande de Darmstadt. 1954 : élection de la première Miss America. 1962 : Moscou met en garde Washington contre toute attaque contre Cuba. 1968 : un avion Air Inter faisant la liaison Nice - Ajaccio disparaît en mer : 95 morts. 1973 : Salvador Allende se suicide durant le coup d'État du général Pinochet, soutenu par la CIA. 1981 : Le M.O.M.A. de New York rend Guernica à l'Espagne. 1987 : le tableau de Van Gogh, Les Tournesols est vendu aux enchères au prix record à l'époque de 320 millions de francs. 1990 : le président républicain George H. W. Bush prononce son discours sur le « nouveau monde » devant le Congrès. 1994 : Frank Eugene Corder vole un avion et se tue en tentant de l'écraser contre la Maison Blanche (sic !). 1997 : introduction en bourse de la société Securacom, dirigée par Marvin Bush (frère de W) et détentrice entre autres contrats de sécurité, de celui du World Trade Center, celui de l'Aéroport de Dulles d'où décollera le Vol 77 American Airlines qui s'écrasa sur le Pentagone le 11 septembre 2001, celui de la société United Airlines dont deux avions seront également détournés ce jour-là, ainsi que de celui du Laboratoire national de Los Alamos, laboratoire de recherches militaire fondé en 1942 autour du Projet Manhattan qui mit alors au point la bombe atomique.
Ah oui, tout cela s'est passé un 11 septembre…


24 décembre 00:41
Les visiteurs de Noël
Café ce matin avec John et Rod. Je m'étais dit que je ferai une pause dans le travail, c'est mal parti. Un dimanche... Je dois dîner avec eux vendredi pour parler de leur nouveau concept, qui me semble intéressant, opportun peut-être.

Je voudrais consacrer ces jours de "congés" à finaliser quelques travaux plastiques. L'autre soir, j'ai peint une vision que j'avais eu quelques jours plus tôt au coucher. Mais depuis, le temps a fait son œuvre…
Je pars en Haute-Savoie… loin d'être une région idéale, son authenticité est inversement proportionnelle à l'évolution de la bourse… pas ma destination préférée…. mais… les enfants… pas envie de faire de cadeaux… aux grands…

Tous les jours je trouve des nouvelles traces de la népotismocratie. JL Costes ne risque pas de passer "près de chez vous".



La rareté protège le désir


27 décembre 19:56
Slam contest
J'écoute en boucle mes albums de Badly Drawn Boy depuis lundi. Damon Gough fait parti de ma "structure musicale", tout comme Air et Vincent Gallo… triangulaire ? Je rédige mon manifeste. Peut-être d'autres points cardinaux à trouver parmi, dans le désordre : Depeche Mode, JJ Johanson, Pink Floyd, Portishead, New Order, Pet shop Boys, Suzanne Vega, PJ Harvey, Eliott Smith, Mercury Rev, The Cure, Board of Canada, Sebastien Tellier, Young Marble Giants, Daft Punk, Kraftwerk…
En ce moment, c'est surtout des choses très simples comme "Au revoir Simone White " qui m'attirent...

Réduction de la poésie au slam… tout le monde y est perdant. Eux, nous, elle. Drôle de modernité, décidément.
"J'entends partout autour de moi parler du slam qui devrait rendre à la poésie l'audience populaire qu'elle n'a jamais eue. Faut pas rêver comme on dit à la télé, c'est un phénomène de mode que les médias vont rapidement s'empresser d'oublier et de reléguer comme ils savent si bien le faire dans les oubliettes des modes d'un jour." (Jean-Pierre Lesieur in Comme en Poésie n°31 p 40).

Je suis en alerte... 21 Jump Street repasse anarchiquement sur le satellite et toujours pas de saisons 1 et 2 disponibles ne DVD français ?




29 décembre 16:05
Destroy your TV
Depuis longtemps, je regarde moins la télé. A part des cures de vieux films (devant l'incurie des récents), des événements sportifs importants, un petit peu d "infos"… Depuis que la télé est devenue Tout, je m'en échappe, les meilleures choses semblant derrière moi…

Je ne suis pas accroc aux séries "modernes". Je ne les regarde pas, par manque de temps et de désir (pour être assidu). Qu'elles aient envahi les soirées et remplacé les films m'attriste. Quel formatage… tout ça pour rendre fidèle les téléspectateurs…
Les séries que j'aime sont celles d'il y a longtemps, à mi-chemin entre le souvenir et l'imaginaire, non formatées, "naturelles". Acheté l'intégrale des Cités d'or… je vais me faire un plaisir de revoir cela. Une fuite programmée, bien calculée. Des vues ensuite sur Albator 78 - 84 … Oh, il y en a beaucoup d'autres, qui reviendront au détour d'une réminiscence !

Je n'ai jamais mordu à la tété "réalité", comble du formatage. Je regarde moins la télé depuis que France2 a voulu être TF1. Je me perds de temps en temps sur le satellite, en orbite pour voir au point où on en est. Pipe ou people, c'est du pareil au même…
Des émissions sensées parler de livres, films, mais où l'on parle finalement des personnes, de petites histoires, on évite les choses pas assez people. Du détail à la place de la profondeur. Il paraît que c'est dans le sens de l'histoire, que c'est dans l'air du temps, à la mode, tout simplement. Une option pour faire écran. On défend les 1ers romans, les 1ers albums, les 1ers films… de personnes déjà connues et dont le succès est presque assuré par une médiatisation. Crédulité. Il suffit de dire à la tv que quelque chose est bien pour que les ventes explosent… Mensonges, vices, cynisme…

Avant c'était moins vulgaire, plus élégant. L'audimat est le roi tout puissant. Audimat, publicité, argent… Oui mais alors, pourquoi les gens veulent du vulgaire ? Le cerveau a changé en quoi ? Aliéné ? Par quoi ? Par qui ?




31 décembre 16:55
Harder, Better, Faster, Stronger…
Ce matin, j'ai vu le Syd Vicious local au Central. Il m'a dit qu'il avait acheté La Cité des Clés. Je lui ai payé une mousse. Il m'a dit qu'il avait aimé (le livre). Je lui ai dit que si ça l'inspirait, qu'il avait mon autorisation pour mettre le livre en musique…
En revenant hier de la Biennale de Lyon (une infamie ! ), avec Cat on a fait le bilan de l'année qui finira de s'écouler à minuit ce soir. Elle aura été soutenue (l'année, plus que Cat) et pleine de nouveaux rivages, de nouveaux visages. J'en garde un goût cependant amer.

Côté travail, un nouveau job, des nouveaux clients, une expérience en prison.
Côté stade, mémorable Coupe de France entre une fin de parcours au Parc des Princes, et d'étonnants matchs de notre rival honni chez nous, passés dans la parcage visiteurs avec Bordelais puis Lensois. Étonnantes défaites. Je m'éloigne un peu plus chaque jour de mon amour du foot, volé par l'argent, je refuse d'être consommateur muet. Je préfère ne plus consommer.
Côté écritures , sortie de mon premier livre, et quelques nouvelles publications en revues... Un salon, des dédicaces, et 4 autres livres qui doivent attendre leur tour...
Côté arts, 20 oeuvres, 2 séries réalisées, 2 expos, où dans la 1ère un gars de la DRAC me référença à Jasper Johns. Je reviens pas que la Biennale m'ai laissé m'amuser sur leur site . Peu y on penser. La Biennale ? Tant de jeunes artistes déjà formatés, qui expriment par les mêmes moyens, au même degré, les mêmes idées, à peu près...
Côté musique , ça avance pour Hologram, mais pas dans la voie musicale qui m'attire, donc assez frustré, mais je ne me décourage pas. Rencontré Wonk. Autres pistes. Je dois être multi pistes. The Verve qui se reforme. J'ai vu Air en concert, le 23 novembre, de 21h32 à 22h43 à la Coopérative de Clermont-Ferrand, rue Serge Gainsbarre.

Saint-Etienne, Tours, Le Puy, Corse, Italie, Dijon, Clermont...

Perdu Mickey… Beaucoup de décès.
J'ai arrêté de fumer avant que la fumée m'arrête.
Si j'ai oublié des choses, c'est qu'elles n'ont pas marqué.

2008 sera surpuissante ou ne sera pas. Avec une maison (de mes rêves), pour enfin recevoir, et créer... Québec, New York, Royaume Uni. Partir. Loin




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