Janvier 2004
04 janvier 15:09
An de Grâce 2004 ( I'm the Graceman)
Depuis le 1er janvier au matin, je me remets en cause. Je décompresse,
je cogite moins, même si c'est relatif, et que je cogite encore...
Enervements, angoisses, insomnies, presque toujours tendu, tout cela me
fatigue. Depuis fin août c'est cela, entrecoupé de bons moments.
D'abord une phase d'énervement, irritable à souhait. Beaucoup de
travail sur plusieurs front quotidiennement, en vain. Des bons moments,
pour oublier des mauvais où je reste sans voix, tellement désemparé.
Des angoisses relatives. Des insomnies depuis que le duo tension et
cogitation a atteint son apogée. J'ai accumulé mais j'ai eu assez de
lucidité pour dire stop. De "stop ou encore", je n'avais pas le choix.
Je n'ai pas écrit de "peau M", depuis bien des semaines. Et depuis cet
été pas beaucoup. La sécheresse a-t-elle eu raison de ma source ?
Dieu que l'été semble loin. Le dernier. Le prochain.
Faire l'amour avec une autre femme que M serait comme me donner un coup
de couteau dans le ventre, comme le faire sauter. Me faire sauter.
Note sur l'Amour : les nymphomanes, machos, celles qui pratiquent à
plusieurs, les échangistes, les pervers, les sado masochistes, sont des
personnes dénuées d'Amour, et tristes. Les personnes heureuses sont
celles qui aiment...
My
darling, I would not die
I would kill for you
And let me choose the man (the wife
?) who is the sacrifice
Shout and groan and cry and bite
Make me forget my pain
Scratch my back and pull my hair
Make me forget my name
I am the Grassman (Graceman ?)
Put me where you choose
I am the Grassman
I will burn for you
Come the storms that try to doubt us
We won't feel the rain
Alas the world is worthless now
I see my fate
Darling, you are my heroine
The everything I need
Come into my arms
Don't let me bleed
Up on a hillside in the night
Burn so fierce I scorch the sky
Join me now, stand by my side
And in the morning we'll be gone
Let the blessed people come
They're standing in the shadows where
you shone
06 janvier 20:55
Raison et sentiments
Si vous avez manqué le début :
Alain n'aime que M qui l'a sauvé un
soir après l'orage. Il est comme une femme de marin qui va voir partir
bientôt son aimé pour un nouveau départ. Mais il croit en l'avenir. Il
croit en elle, il ne s'est d'ailleurs pas trompé, en pensant tout le
temps qu'elle réussirait, et qu'elle réussira encore et encore, parce
qu'elle possède une force profonde. Rien que cette force inspire le
respect. Il l'aimera toujours quoi qu'il se passe. Il sait qu'ils se
retrouveront. Il priera.
Note sur la souffrance : mieux vaux vivre avec la souffrance que
l'ignorer. Déjà, ça permet d'avancer, d'être plus fort. Et puis en
enlevant l'idée de souffrance, on enlève aussi d'autres idées qui sont
si belles, qui font tellement avancer. On enlève l'amour. Mieux vaut
être chrétien que bouddhiste.
J'ai beaucoup pensé à Dieu ces derniers jours. Il a toujours dit que je
pouvais passer... Les portes fermées doivent être ouvertes. Mais ne pas
essayer d'escalader les murs trop hauts...
Dieu |
|
photographie |
repos |
|
parler |
ressourcer |
|
anxiolytiques |
LC |
|
avenir |
réflexion |
|
but |
FC GUEUGNON |
|
travail |
M |
|
08 janvier 20:44
En plein coeur... (Lost in
translations)
Mangé à midi avec ma chef et il y avait aussi Augusto, mon ami
mexicain. Découvert un énorme point commun qu'on aura matière à
discuter jusqu'à son départ fin août. Trop court moment que cette
pause...
A Marie-Laure
Depuis 17h, je n'ai plus "ma chef" comme je l'appelais, comme j'aime,
on ne travaillera plus ensemble. On se reverra dans une semaine,
peut-être aussi demain. J'aurai tellement préféré partir le premier...
Je la remercie encore d'avoir était une chef comme elle l'a été. Je la
regrette déjà. Merci d'avoir était là et d'être venu me voir quand
j'étais en enfer. Merci d'avoir échangé des idées, de m'avoir lu et
conseillé, de m'avoir supporté. Merci, merci, merci...
*
Je ne suis pas fort en maths, j'ai du l'être il y a fort longtemps. Les
seules translations que je maîtrise ressemblent à des arabesques
corporelles et les sentiments en sont le vecteur.
Translater aussi des pensées, ces sentiments, mes sentiments, qu'ils
arrivent à bon port, M, dans son corps, dans son coeur. En plein coeur.
Je vais aller me perdre ce soir avec envie, besoin, devoir, dans ces
translations, et me rapprocher de Morphée. Trouver les mots, pour dire
mon amour en ce moment. Trouver les mots les plus forts. La seule magie
que je connaisse est celle de l'Amour, le seul miracle explicable à mes
yeux... dans les yeux de M...
11 janvier 21:03
Rêve d'une vie...
Je suis né le jeudi 11 janvier 1973, à 2h10. Peut-être est-ce pour cela
que je sens, quand le jeudi arrive, le début de l'excitation, le bon
côté de la semaine. Pour ce qui est de 2h10, peut-être que c'est à
cette heure de la nuit que mes rêves viennent régulièrement.
Soirée super sympa hier soir chez Pierrette pour mon anniversaire,
entre amis. Ce week-end était un cadeau que j'ai apprécié à chaque
seconde. Une nouvelle vie commence à partir de maintenant. Elle ne sera
pas facile les premiers temps, j'espère que la suite sera moins dure.
Pas d'autres choix que d'être fort, de continuer à lutter, puisant
constamment de l'énergie, à part quand je dors...
On parlait vendredi soir de nos films cultes.
Buffalo'66 et
Arizona dream
pour moi. Le premier, pour raison en partie autobiographique. Le
second, c'est M qui m'a rappelé pourquoi. Parce que je suis un rêveur.
Une remarque tellement vraie...
Cette nuit à 2h10, je ne rêvais pas, je ne dormais pas encore, mais
c'était le début de moments de rêve. Comme j'en ai déjà tant connu
depuis que j'ai rencontré M. Je ne m'en lasse pas. C'est trop...
15 janvier 2004 23:21
Quelque chose dans l'air...
J'ai horreur des solennités, des discours. Aujourd'hui, c'était le pot
de départ de "ma chef". Elle aussi ne les aime pas, je crois. Je
l'avais personnellement remercié avant. Je sais ce que je perds mais
aussi d'une certaine manière, ce que je gagne. Grosse vague de départs,
de changements en ce début d'année. J'espère en faire partie.
Découché hier soir, chez Sandy, ca m'a fait du bien de ne pas rentrer
chez moi. Discuter, rire, se détendre. Me croyait dans ma petite tête,
loin de mon boulot, de ma journée, même si j'en étais physiquement à
300 mètres. Prise de note d'une prescription de
musicothérapie
pour Pierrette ce soir au téléphone. Elle veut des trucs cools, genre
Neil Young. C'est cool. C'est elle, l'autre soir, qui me disait que le
bonheur tenait des fois à peu de chose. Pas mal discuté avec Sylvie
aussi ces derniers jours.
L'Histoire retiendra que la première chanson que j'ai appris à jouer à
la guitare (pour être honnête, j'y travaille encore), est
Something in the way de Nirvana.
Underneath the bridge
The tarp has sprung a leak
And the animals I've trapped
Have all become my pets
And I'm living off of grass
And the drippings from the ceiling
It's okay to eat fish
'cause they don't have any feelings...
Something in the way, mmm
Something in the way, yeah, mmm
Something in the way, mmm
Something in the way, yeah, mmm
Something in the way, mmm
Something in the way, yeah, mmm
Je suis né un jeudi, on est un jeudi. C'est vrai que mon anxiété est
souvent plus forte en début de semaine, et se meure souvent le jeudi
soir. Maintenant on est jeudi soir. J'écoute pour la 15 000ème fois
Moon Safari de Air, et pour la 13
548 ème fois avant d'aller me coucher...
21 janvier 23:33
Drugs work...
Est-ce le médicament qui commence à faire effet ou est-ce un autre
mélange ? Depuis jeudi soir, mon anxiété s'est peu à peu échappée dans
le travail. S'occuper l'esprit... même des fois faire plusieurs choses
en même temps... tiens je pense à elle en disant cela.
Alors est-ce le médicament qui fait effet ou est-ce un mélange de
raison, d'amour, de confiance, de fatalisme ? De l'endorphine aussi,
j'ai bien ressenti la dose d'hier. Trouvé également quelques exercices
pour chasser l'anxiété.
Ce matin, pour la première fois depuis assez longtemps, il n'y avait
pas l'insomnie d'avant la sonnerie du réveil. J'avais même commencé à
me rendormir après... Moins d'anxiété, plus de sommeil, plus de
pêche... Les compteurs se remettent au bon niveau. Beaucoup de faim et
d'envie. Ca tombe bien, parce j'ai besoin de beaucoup d'énergie pour me
battre.
Je suis déjà un mélange de mauvais caractère et de flegme, à l'état
brut. Drôle de mélange...
Qui n'a pas rêvé de vivre de ses passions ??? Ca m'a revenu en tête
aujourd'hui, et des idées sont venues... Demain est déjà un autre
jour...
But I get plans... do you understand ?
Here we are the rolling people, can't
stay for long, we gotta go
Here we are the rolling people, don't
ask why, we just know, yeah...
...
... now the drugs work, they just
make me better
And I know I'll see your face again
'Cause baby, ooh, if heaven calls,
I'm coming, too
Just like you know, if you leave my
life, I'm better off dead
Now the drugs work, they just make me
better
And I know I'll see your face again
Yeah I know I'll see your face again
I'm never going down, I'm never going
down,
You're never going down, you're never
going down,
No more, no more, no more, no more,
no more...
27 janvier 20:53
La famille nucléaire
Il existe bien des terres inconnues dans notre cerveau. L'expression
"être sur la même longueur d'onde" ne tombe pas du hasard. De toute
façon, le hasard n'existe pas, c'est une invention des hommes. Cette
expression signifie que parfois, avec une personne proche, on peut se
transmettre inconsciemment des pensées. Le faire consciemment peut-être
aussi. Ca m'est arrivé si souvent de penser à l'autre quand elle
pensait à moi, de ressentir nos états à longue distance. Encore ce
week-end, nous avons eu avoir plusieurs la même chose en tête au même
moment. Et commencé des phrases par les mêmes mots.
Le hasard n'existe pas, donc. Tout est écrit. Il faudrait savoir où ces
écritures se trouvent dans notre cerveau. Parmi les choses à découvrir,
il en est une qui concerne notre instinct, démoli par la société
moderne. Comment un chat peut-il parcourir 1000 kilomètres et revenir
chez lui ? Les états de conscience, de rêve, seront aussi révélateur de
connaissances nouvelles sur nous. La période entre 5 et 8 heures du
matin s'appelle la "pression des rêves". Même si l'on ne dort pas,
notre cerveau a envie de rêver et s'éloigne un peu de la réalité.
La famille nucléaire, dans le langage de la sociologie, est celle
composée du conjoint et des enfants. C'est une source d'énergie
immense, une motivation pour avancer, atteindre ses buts. L'expression
"être irradié d'amour" doit venir de cela, non ? Le nucléaire n'est pas
sans risque.
Je finis un voyage de presque deux mois dans diverses sciences
humaines. J'ai hâte de revenir à des lectures plus terre à terre. Genre
un bon petit roman, une histoire simple. Genre
Tropique du Cancer... ou du
Capricorne.
507ème jour de captivité. Les tirs pour me délivrer sont un peu
sporadiques et vont devenir très précis.
29 janvier 22:07
Beds are burning...
Sur le peu que j'ai lu de Henry Miller, 69 (!!!) pages de
Tropique du cancer,
et par rapport aux 7 livres que j'ai dévoré de Charles Bukowski, je
dirais seulement que Miller, en plus d'être vulgaire, a autant d'humour
que la semelle de mes chaussures. Bukowski était vulgaire également
mais au moins, j'éclate souvent de rire en lisant ces aventures. Et
cette vulgarité bukowskienne, plus de la grossièreté, du langage cru,
vient des tripes d'un mec qui ecrit sa vie, ses misères, et rien
d'autre. Et puis chez Buko, la vulgarité tombe parfois comme une cheveu
dans la soupe, après de trop belles phrases quand on connaît un peu le
loulou. Bref, je me sens quand plus proche de Bukowski que de Miller,
"ça me parle mieux".
Je sens bien Miller comme le style classique "intellectuel sexuellement
dévié" pour rester courtois et car j'ai encore trop peu d'éléments sur
son cas. Je vais donc probablement vomir cette lecture que j'ai
commencé mardi. Mais peut-être que je donnerai une seconde chance à
Henry Miller (le
Tropique du
Capricorne au hasard).
Je ne sais plus quel est le con qui a dit une fois à
Apostrophe, parce que Buk etait
plein de Sancerre :
" Monsieur Bukowski, vous êtes un con ! "
Je dirais :
"Monsieur Miller, vous êtes un gros con ! Votre livre est infecte. "
Certains écrivains français, fabriqués par le petit cercle qui permet
la renommée, ont dû lire du Miller, et aime à se sentir dans sa
lignée... Ca ne m'étonne pas. Je serais fier qu'on me dise que je suis
un des fils de Buko.
Pas mal la pêche aujourd'hui, et je dors de mieux en mieux. J'ai
prospecté pour ma recherche et constitué une bonne réserve de contacts.
Sinon, un superbe dessin de
Dun
que j'ai découvert dans mon courrier lundi...
Je me projette quelques heures dans le futur... entre trois et cinq
heures du matin... je rêve... c'est la pression des rêves... rêve de
fou... M est transformée en pied paquet géant... cauchemar ? Qu'est-ce
que je fais ? La suite ? Je mange tout...
...les lits sont brûlants...
30 janvier 23:37
Dun(e)
Dun, l'un des lieux mystiques autour de LC. Mon lieu mystique, mon
repère, en hauteur. Je me rappelle la première vision que j'eus de
cette montagne, il y a longtemps. Je devais avoir moins de 10 ans. Pour
un repas de famille, avec la branche de Charolles. C'était l'hiver ou
l'automne, il y avait un brouillard à couper au couteau. C'était très
impressionnant. La montagne dans ce brouillard. Comme si l'on montait
nulle part, comme si l'on quittait la réalité, le quotidien. Il y avait
une auberge après le village de Saint-Racho, pas loin du sommet. La vue
de la salle de restaurant était panoramique sur le Sud...
Par la suite, j'ai découvert peu à peu la particularité de Dun. J'ai
été très marqué par des moments et des dires. Le propriétaire des
lieux, feu Comte Philibert de Rambuteau, m'avait dit que Dun, en soirée
d'été, était si mystique... Des moments ? En y repensant, de nouveaux
me viennent en tête au fil des minutes plongées dans ce passé.
C'est un des rares endroits où j'aime venir seul. Méditer. Cela s'y
prête. Regarder l'horizon. Celui qu'on veut. Nord, Sud, Est, Ouest.
Je me souviens d'un feu de joie sympa avec ma bande, un soir d'été,
avec
Nivermind de Nirvana en
musique de fond. C'était très puissant.
Beaucoup de soirées estivales sympas entre amis. De feux, d'air de
liberté.
Je me souviens avoir découvert les uns après les autres les endroits
hors du commun de Dun. Une grosse pierre, mais pas la Pierre qui Vire,
peu de temps avant le Bac de français, un beau soir de juin, avec le
peu des troupes qu'il y avait à l'époque à LC en semaine. Une pierre
rose, énorme, que nous avions escaladé pour prendre un peu de hauteur.
Un après-midi d'été, seul en vélo, je découvris une partie de l'ancien
chemin de ronde qui faisait le tour de la ville de Dun-le-Roi, avant
que tout cela ne soit détruit par le roi de France. Il y a aussi la
Fontaine Saint-Jean, et des sous-bois où le temps se perd...
Je me souviens d'un après-midi avec Oliver où la neige nous attendait à
quelques encablures du sommet. Une balade dans les bois enneigés qui
fut un énorme dépaysement. Une autre fois avec lui, on avait découvert
une vieille caravane abandonnée sur une petite route qui mène à la
montagne, après le cimetière de Varennes. Ca faisait un peu Tom Sawyer.
Les contreforts de Dun cache aussi des trésors. Le Lac noir par
exemple. Et puis des légendes forcement extraordinaires peuplent la
montagne et ses alentours. Un livre a été écrit sur ces
Légendes de
Dun...
Je me souviens de beaucoup de personnes auxquelles je me devais de
faire connaître la vue qu'il y a là-haut.
Dun. C'est là que j'ai écrit mon premier "Peau M", poème à M. Le lundi
9 septembre 2002...
02 février 00:00
Les mystères de LC
Je suis tombé sur des dessins d'une incroyable beauté...
Demain ?
you cannot touch these phantoms
"tu ne peux toucher ces spectres"
(James Douglas Morrison)
03 février 23:52
Le petit voleur
Réveillé ce matin au doux son du marteau d'un ouvrier qui travaillait
sur le chantier de Sainte-Avoye... Réveillé quand même. Seule une
certaine excitation m'empêche de sombrer de suite dans les bras de
Morphée le soir. Trop d'énergie, de choses à penser, mais j'arrive
quand même à m'endormir au bout de quelques minutes. Du mal à émerger,
en contre partie, le matin depuis une semaine. Mais c'est mieux que les
insomnies.
Ce matin, après donc le son du marteau, j'ai flémardé presque une heure
dans la chaleur de mes draps. Je voyais le soleil à travers les volets.
Pas trop de cogitation, juste des pensées sur les affaires en cours. Et
puis mardi, je ne travaille jamais le matin, pour aller faire un tour
au marché de
LC.
Ca sentait le printemps aujourd'hui, comme lors des deux dernières
journées, dont un dimanche fait de superbes balades dans la région
lyonnaise. En y repensant d'ailleurs, c'était un dimanche très sympa.
J'en veux d'autres comme celui-là.
J'ai fini de prendre mon petit déjeuné au Central. Dans quelques
semaines, on y mettra les tables en terrasse, pour que le vent et la
fraîcheur du matin se déposent sur moi. Réglé quelques affaires avant
de partir bosser, avant d'avancer sur d'autres dossiers. Beaucoup de
boulot depuis trois semaines. Je m'organise, je fais souvent plusieurs
choses à la fois. Dans un mois, nous aurons à la bibliothèque un
nouveau chef. Cela attise ma curiosité. Mon départ est moins
urgentissime. Je relativise.
Mes cours reprennent pas mal de leur activité en ce moment et j'ai des
élèves très intéressants. Je discute beaucoup avec eux. Très
enrichissant. Je discute beaucoup aussi avec des lecteurs viennent à la
bibliothèque. Je suis très causant. Je me suis rendu compte que cela me
faisait du bien, me changer les idées de causer, de parler de tout et
de rien, de savoir ce que les gens vivaient... Je crois en fait que
j'aime ça. J'ai besoin de l'énergie des gens, de leur bonne humeur. Je
vole cela mais leur redonne de suite.
On m'a dit que je pouvais avoir un bon relationnel avec des gens que je
rencontrais. Je crois que j'améliore cela de jour en jour depuis
quelques semaines...
Peut-être que je vais enfin avoir les paroles de The Stairs. J'ai
trouvé un contact à Liverpool qui a transmis une lettre de doléance à
Edgar Summertyme : les paroles et les accords de
Mexican r'n'b.
J'ai stoppé net la lecture de
Tropique
de Cancer. Je passe à
Truismes
de Marie Darrieussecq. Pour ce qui est de certaines descriptions, je
préfère celles venant de femmes.
Envies incommensurables de chocolat par moments. Cette faim en appelle
d'autres...
Changement de lunettes jeudi prochain et de voiture dans la quinzaine.
Besoin de liquidités. Créer un nouveau jeu ? Business avec Fabio.
Ouverture sur des marchés alimentaires, axe France-Italie. Expertise,
transmission d'informations immobilières. Pas mal d'idées et de
perspectives. Et si finalement le commerce n'était pas loin de moi ?
Ce soir, en allant dans le salon chercher quelque produits à base de
chocolat, il y avait un tas de vieilles photos de famille. Parents,
grands-parents, arrière-grands-parents sans doute...
Je n'ai su qu'il y a un an et demi que mon grand-père était...
communiste. C'est lui qui m'a appris à tricher aux cartes. Ca fait 15
ans qu'il me manque.
05 février 23:02
L'America
Les réseaux vont tourner à plein régime sur LC pour vendre ma voiture
et faire de la prospection immobilière. Je deviens un grand
communicant. Et puis ça fait pas de mal de parler. Et puis ça me fera
du bien quelques changements dans mon quotidien... Je vais retrouver
mes lundis à LC, il faut que je les meuble d'activités diverses,
lucratives... pour l'esprit.
Parlé un peu politique aujourd'hui avec un élève... Je crois que je
vais le revoir en dehors du boulot, parce qu'on a pas mal d'idées
communes ou à échanger.
Référencé bientôt sur un
site apparemment américain... Echange prochain de
lien aussi avec Crystal, une jeune américaine et pour la page
people
je pense. C'est bon pour mon anglais. Elle aime la France, l'art. Elle
sera ma correspondante, mon lien avec les USA, pour mes projets. Je
tisse ma toile mondiale, et les Etats-Unis sont maintenant intégrés
dans cet ensemble international.
Ce soir au Central bar, Elodie m'a demandé si j'étais au courant d'une
chose à propos d'une certaine personne... j'ai répondu de manière
intuitive, par déduction voir... et c'était cela...
A ce propos, message à Oliver : la vache a grossi, elle rentre plus
dans le pré...
L'Amérique, la mienne, n'est pas si loin. Encore que, elle bouge...
08 février 23:55
Exil on main street
Pas grand chose à dire sur moi. Ca serait des banalités. Pas écrit
depuis des mois des poèmes. Depuis que je me concentre, que je
concentre mes mots pour M. Ca en vaut la peine. Presque autant de mois
sans écrire de nouvelles. Les faits sont mieux.
Je me demande si je vais continuer à lire
Truismes.
Pourtant, j'aime bien le style de Marie Darrieusecq. C'est peut-être le
thème que je n'aime pas trop lire. Pas trop en ce moment.
De la fenêtre de ma chambre qui donne sur l'artère principale de LC, je
vois le peu de circulation d'un dimanche soir. Pas trop d'envie de
faire grand chose même si j'ai des tonnes de choses à faire. Mais bon,
je me sens bien chez moi, je me sens justement chez moi. Mon futur chez
moi, je ne le connais pas. Même en rêve, cela n'est pas possible.
10 février 00:17
Sur un air de musique... ou sur une
musique de Air
Pas mal bricolé et eu du monde. Laver voiture, prise de rendez-vous,
garage, mise en en relation de personnes, organiser le changement de
voiture et le week-end qui vient. Vu Elodie, Sylvie, téléphoné à Aline,
Pierrette.
Vu ce soir le groupe Air et des spectateurs d'un concert aller dans le
même sens que moi sur cette musique électronique : il s'en dégage une
ambiance de bien être. Je dois trouver
Talkie Walkie au plus vite.
Trouvé cet après-midi chez deux brocanteurs, distant de 500 mètres, un
album de Cerrone :
Supernature,
puis
The golden touch. Trouvé
aussi chez le second
Phaedra
de Tangerine Dream. Le genre de musique, sans l'avoir écoutée, qui
colle à mes envies musicales...
Gros retour en force de la musique aujourd'hui dans ma petite vie trop
tranquille. Cours de guitare demain soir. Dois aussi me remettre à la
musique électronique sur ordinateur. Ce que je viens de faire. Si
seulement je trouvais la formule magique...
Rencontre au sommet cet après-midi au Central bar entre le Sid Vicious
local et le Johnny Rotten local. Les Sex Pistols se reforment ?..
10 février 21:57
Hors jeu
Très peu de marge de manoeuvre. Un faux pas et je suis hors jeu. Entre
quatre murs qui semble plutôt se rapprocher. Comme si j'évoluais dans
une surface de 10 m² avec un marquage à la culotte (au caleçon pour
être précis) avec la défense de fer de l'AC Milan sur le dos
constamment (Alessandro Nesta, Paolo Maldini...) . Je joue la ligne et
j'ai l'impression que tout le monde la joue. Mais je continue à
avancer, je reste serein, rien ne sert de s'énerver. C'est le Football
Club de la Vie. Si on me jette, si je perds, en tant que Alain de La
Clayette, je prendrais une attitude noble. Noblesse oblige...
Encore une comparaison avec le football. Deux contrats (des petites
piges) vont probablement me passer sous le nez car on cherche à la fois
un créateur (un n°10) et un gestionnaire, et malheureusement, je ne
suis "que" créateur.
Cours de guitare constructif et qui fait du bien. Envie de bidouiller
des sons pour finir ma journée... comme hier soir.
Depuis ce matin, il y a un grand camion grue rouge qui bloque ma rue.
On s'attaque au clocher de la chapelle Sainte-Avoye. Enfin !..
MES/\MED/\SU prince from the biomass
/\Ï YOKU NO N/\MI NI OYOGU
K/\N/\ É YO HOLO BI N/\ KI N/\
DEMO IM/\ W/\ JIK/\N G/\ N/\I
YOKUSO NO sensor K/\W/\SU /\I NO juice
DO K/\SEN NI HI WO TOMOSU
H/\SHILE HIJOGUSHIÉ LEIKY/\KU system on
TODOK/\Z/\LU N/\N/\B/\N ME NO SOL/\
12 février 22:43
Cherry blossom girl
J'ai repris un rythme de croisière idéal. Du mal au réveil, mais une
fois pris un ou deux cafés, je suis en orbite. Très occupé au boulot, à
la pause, au boulot, la journée passe très vite. Pas le temps de
cogiter. Les jours qui viennent vont passer vite. Déjà booké jusqu'à
lundi soir. Retrouvé beaucoup d'appétit, beaucoup trop. Les soirées
sont entre copains et à faire de la musique, écrire, lire. Je joue un
morceau d'Air,
Sex born poison,
et un d'
Arizona dream,
Old home movie. Je bidouille des
sons sur l'ordinateur. Pas le temps de cogiter... Je m'échappe.
Aujourd'hui, c'était super intéressant et enrichissant l'apéro au
Central. Y avait Elodie et Jérôme. Un ancien, Jean-Marie, nous a
raconté l'occupation et des trucs effrayant de la guerre d'Indochine.
Des communications importantes aujourd'hui. Un bain de sentiments
m'emmènera dans le théâtre des rêves. Envie de serrer très fort les
quelques personnes qui me sont chères. Elles se reconnaîtront,
j'espère...
Acheté donc le dernier Air et je bloque déjà sur le seconde chanson...
14 février 00:09
L'enfant et le chat
Il était une fois, une nuit, une femme qui voulait que l'homme qui
était à ses côtés lui raconte une histoire, pour se détendre... Alors...
Il était une fois un enfant qui avait des chats. Comme il était fils
unique, il passait beaucoup de temps avec ses chats. Il aimait les
caresser car il voyait qu'ils étaient heureux quand il les caressait.
Ils ronronnaient. L'enfant devint un homme ( à 100% ? ). Il avait
toujours des chats. Et puis un jour, une nuit, il rencontra une femme.
Il se mit à la caresser. Elle aimait ses caresses, ces caresses,
partout. C'était si doux... Elle n'en revenait qu'il aimait la caresser
constamment, religieusement, naturellement. Comme si ses mains étaient
autonomes de son cerveau et se mettaient à la caresser au contact de sa
peau.
Un soir, cette femme lui demanda de lui raconter une histoire, pour
qu'elle se détende. Alors, il lui raconta l'histoire de l'enfant et du
chat. Et après, une fois qu'elle fut bien détendue, ils firent
l'amour...
I just want to
say Hi to the one I love
Tell me why
can't it be true
Vanilla
blossom girl
I just want
to be sure when I will come to you
Tell me why
can't it be true
Vanilla
blossom girl
I'll always
be there for you
Tell me why
can't it be true
Vanilla
blossom girl
There is no
time to waste, we'd better take the chance
Vanilla
blossom girl
Tell me why
can't it be true
Tell me why
can't it be true...
15 février 00:54
Sur la tendresse...
Troisième soirée sympa de suite. Cette fois, avec Elodie et Pierrette,
un resto traditionnel jouxtant le château. Bien rit. Comme des gamins.
La bande des trois. La bande des Twingo et du mec à la Saxo...
Message surprenant de mon cousin, maintenant à Bordeaux et apparemment
amoureux. Ils nous souhaitait une "bonne fête", ne sachant pas que je
n'étais pas avec mon aimée. Ca m'a fait très plaisir, touché. La
Saint-Valentin ? C'est toute l'année. On l'a fait des dizaines de fois
en 17 mois...
Pensée du soir. Sur la tendresse. Moi qui en avait tellement besoin, je
m'aperçois que je ne suis plus en manque de cela, que je peux ne pas en
avoir sans que cela me gêne. Je me rends compte même que, quand elle
m'en donne, comme ça, spontanément, je suis, j'étais les dernières
fois, à la limite de me sentir gêné. Je me rends compte, par compte,
que j'ai envie de lui en donner. Comme si c'était mon rôle, comme si
dans le couple, c'était uniquement à moi d'en donner et que moi, je
n'avais pas besoin d'en recevoir. Me sentir comme... une mère qui donne
de l'affection à son enfant. La prendre dans mes bras, la caresser et
qu'elle s'endorme doucement. Tendrement...
Bien sûr, j'aime qu'elle me caresse, je ne saurais refuser quoi que ce
soit d'elle...
19 février 22:27
Demain on déménage
Que de bonheur depuis une semaine, que de divertissements, entre amis
et nouvelles connaissances. Et quand ça vole bas à cause de certaines
autres personnes, je garde la tête haute... Les affaires tournent un
peu. Je suis loin d'être inactif, j'en suis incapable et je me
sentirais mal. Je continue à travailler mon anglais avec
Crystal et je suis implanté maintenant au Danemark
grâce à
Asbjorn.
En plein forme, en somme, et la plupart des gens qui me connaissent
bien me l'on dit, avec un sourire. Les gens disent aussi que ces
nouvelles lunettes font vraiment artiste, écrivain... Depuis une
semaine, j'ai du aussi écouter une dizaine de fois le dernier album de
Air. Aujourd'hui, je me suis remis aux Smiths en voiture. C'était
bien...
Ca veut dire quoi les frissons que j'ai ressenti ce soir, quand une de
mes meilleures amies qui m'a dit que j'étais son meilleur ami, m'a
passé la main sur la nuque ? Que j'ai perdu l'habitude de cela ? Je
verrai bien demain...
Demain on déménage. Disons plutôt samedi. Demain, ça sera la dernière
fois que je passerai la nuit dans cette chambre qui fut tellement
pleine de magie, de plaisirs. J'y pense depuis des semaines à cette
dernière fois où je prendrais la direction de son chez soi, le chez soi
où notre histoire s'est développée. Cette fois, ça semble être bien la
dernière fois, demain.
Comment est-ce que ça se passera demain soir ? Est-ce q'elle me prendra
par la main, comme lors de la première nuit ?
Je veux juste une dernière danse... dans cet endroit...
23 février 23:47
Nous n'irons plus à Rillieux
Nouvelle vie aujourd'hui. Je m'y suis préparé en plusieurs étapes, pour
que cela ne soit pas trop brutal. Nouvelle vie par la force des choses.
Nouveaux lundis, nouveaux mardis matin, nouveaux vendredis soir,
nouveaux samedis, nouveaux dimanches. Nouvelles habitudes, retour
d'anciennes. Je m'étais tellement habitué à de bonnes choses. Trop...
Hyper mélancolique en rentrant du Sud hier, 400 kms sous la pluie, la
neige. Rillieux était hyper glauque hier soir. Y être sans qu'elle y
soit, empruntant des chemins empruntés des dizaines de fois. Récupérer
une dernière fois ma voiture sur ce parking... Regarder cette fenêtre,
d'un appartement maintenant vide... Lyon semblait dépeuplé hier soir,
en repartant sur LC. Je dois pourtant rester hyper positif...
Nous n'irons plus à Rillieux.
"Cave rest u
incendere. Modo eo Phoenix rususabeo cinis cooriri."
Attention à ce que l'on brûle. Seul le Phénix renaît des ses cendres.
1er mars 00:00
Mars attacks
Le printemps approche, péniblement. Mais déjà les jours rallongent
suffisamment pour que je rentre avant la tombée de la nuit à LC. Besoin
de cette clarté. La guerre dure, me lasse. De guerre lasse... D'une
guerre l'autre... aussi.
Je vais attaquer sur tous les fronts. Près de 300-400 missives. Je vais
bombarder toute la France... les semaines qui viennent sont programmées
pour créer des avancées. Des brèches.
Je ne marche pas sur un fil comme un funambule... je courre, courre,
courre...
Envie de loyauté et de royauté, de sang neuf...
Si je fais encore des rêves ? Oui mais il y en a eu deux bizarres cette
semaine. J'étais à l'enterrement d'une connaissance et j'étais marqué
par la solitude de son fils dans l'église, au premier rang. Dans le
second, je n'étais pas au courant de la séparation d'un couple d'ami...
Je rêve beaucoup moins le jour...
J'ai trouvé un manuel de secourisme. Au moins une lecture très
intéressante. J'ai envie d'apprendre à sauver des vies. Je me sentirais
utile. C'est pas toujours le cas...
01 mars 22:45
Te souviens tu de Maya Petrovic ?
Plusieurs choses me rappellent depuis quelques semaines à l'année
1996... Je me souviens de 1996... et de quelques tartes dans la
gueule... Je me souviens de la Marche Blanche, et de l'émission
Là-bas si j'y suis,
aussi d'une autre émission sur la mort du petit Nicolas à Marseille, de
la grande manifestation du Front Nationale. Ces deux séries d'émissions
furent de sacrées tartes... alors que je stagnais dans la chambre aux
murs de mon appartement, rue Prudon à Dijon. Je me rappelle que des
fois, j'écoutais France Inter de 7 heures du matin à 2 heures du matin.
Et quand j'entendais à 2 heures du matin les rediffusions de la
journée, je sentais qu'il était l'heure de se coucher... Sûr qu'après
ces deux séries d'émissions de Daniel Mermet, la plupart des choses à
la radio et à la télévision paraissent insipides...
Je me souviens de mon groupe, Flair, (la fameuse première partie qu'on
aurait pu faire de Kelley Deal 2000 !!! ) et d'une performance à quatre
autour d'un synthétiseur, 45 minutes jusqu'à ce que les plombs du
magasin jouxtant Sainte-Begnine saute... Pourquoi n'a-t-on pas
enregistré cela ???
Je me souviens aussi de Maya Petrovic, connue à la même époque, le jour
des mes 23 ans. Je me souviens surtout de sa super copine, la belle et
mystérieuse Hélène... C'était en hiver... Elle a(vait) tout Hélène :
goûts musicaux, de lecture, l'écriture, la pratique musicale, le côté
impénétrable, le quelque chose indicible qui m'attirait vers elle...
03 mars 22:38
Sète differences
04 mars 21:54
A fleur de peau
Un peu tendu hier, encore aujourd'hui, mais disons du bon énervement,
l'énergie a été canalisée de manière positive. De toute manière quand
on canalise son énergie, c'est toujours du positif. Je ne fais pas
assez de sports, moins de temps, d'occasion...
Mais bon, en tant qu'écorché vif, je suis parfois à fleur de peau et je
m'égare en m'emportant plus que je ne devrais. De toute façon, quand on
s'emporte, c'est toujours plus qu'on ne devrait. Pas vrai ?
Mais ce n'est à personne de payer quand je suis comme ça. Surtout pas à
M.
Niveau de confiance en soi : maximum
Peur : aucune.
Bien bossé ce soir depuis 18 heures sur mes stratégies pour mes
publications et mes candidatures... près de 678 contacts...
1991 a commencé à être publié
dans
Cholïambe
n°34 de mars, la première partie du chapitre I, Le remède ou rien du
tout. Ca fait bizarre de voir dans une revue cette nouvelle , la
première, dont le début fut écrit en 1991 et où j'ai réussi à trouver
une chute à la fin de l'an dernier. 1991... tant d'années ont passé.
06 mars 00:35
Qui casse, paye
Déjà, quand je me suis levé ce matin, ma première pensée a été de me
dire que ce soir, je n'aurais qu'une envie : ne pas sortir, me coucher
de bonne heure et dormir, dormir, dormir...
Encore une fois, dans mon rêve de cette nuit, je faisais mon grand
retour sur les pelouses de football, dans un club entre le SRC La
Clayette et le FC Gueugnon. Et comme à chaque fois, ça ne se passait
pas comme je le voulais, comme un goût inachevé, de ne pas accédér à
mon envie.
Encore une journée hyper bien gérée, fait un maximum de boulot,
redécouvert la mine d'or de
Zazie(web) et celle du
MDA pour des adresses.
Pour la première fois depuis très longtemps, après avoir passer la
porte de la bibliothèque, j'avais encore la tête au boulot, dans la
réserve de cette bibliothèque, dont je me suis auto-commissionner à la
refonte. Le genre de travail qui me passionne, où le temps s'évapore...
Ai beaucoup parlé, toute la journée, avec tout le monde...
J'aime bien dire aux enfants quand ils partent de la bibliothèque un
"au revoir les enfants" limite cynique... en référence à ce superbe
film.
J'en reviendrais presque à ne plus top dévoiler mes projets, mes
envies, mes plans d'actions, même à mes proches...pourtant, est-ce
vraiment incompatible, j'écris toujours mon journal ? Avec plaisir. Je
crois que ma semaine de travail consacré à l'organisation de mon
programme d'envoi de courriers à des revues et éditeurs me donne aussi
de la vigueur.
Finalement, je suis sorti boire un verre avec Elodie. Ai trouvé le plus
cynique des déguisements pour le carnaval, vraiment le plus cynique des
plus cyniques.
Comme dit une amie, "les bons payent toujours pour les mauvais". Mais à
la fin du jeu, qui que vous soyez, souvenez que... qui casse, paye...
"qui
frangere, poenas dare"
08 mars 16:53
Plein de vie
Ce week-end en Basse Ardèche m'a fait du bien, j'ai fait le plein
d'énergie, même si je n'en avais pas besoin, vu que j'en étais déjà
plein depuis des jours. Et ça continue...
Tombé amoureux de la nouvelle maison de mon ancienne "chef", ML. Passé
le week-end à s'habituer à se tutoyer, et surtout à rire, à se
taquiner. Balade hyper sympa, détente, bol d'air parfois très frais.
J'ai envie d'une année semi-sabbatique, de profiter de la vie comme ça,
de prendre mes congés et mes RTT pour des moments comme ça, pas pour
bosser ou pour passer des entretiens. Je lâche la pression sur ma
recherche. Je vais plutôt me concentrer sur mes publications. Comme ça
fait cinq bons mois que je n'ai pas écrit de poèmes, ça veut bien dire
quelque chose, qu'un état est passé, qu'un break suffisant a été fait,
que j'ai fini mon second recueil. ML est bien de mon avis. Reste à
trouver un titre... quoique celui que j'avais noté
Nouveaux flashes et autres visions modernes
est pas mal.
Je vais maintenant me consacrer à mes lyriques, mais si des nouveaux
poèmes arrivent, je l'ai noterai, ils seront le début d'un troisième
recueil.
Comme j'ai dit à ML, l'été 2004 sera un été Pink Floyd ou ne sera pas.
Ai trouvé un super point commun avec une nouvelle super copine... Parlé
de masques qui doivent tomber.
En ce jour de la journée de la femme, pour moi c'est tous les jours que
la célèbre, je voudrais dire...
08 mars 22:53
Je dis...
09 mars 23:38
Love... lost in translation
Echangé confiture contre livres et la vidéo d'un de mes films cultes,
Adieu poulet
avec Sylvie hier. Donnerais les livres sur les plantes à ML. Envie de
lui faire son jardin. Dans mon envie de profiter à fond de la vie, il y
a cette envie profonde et sincère de revenir à la nature et par
conséquent de faire un peu de jardinage et d'entretien.
Rencardage en vue dimanche soir avec Sylvie et Xavier pour une soirée
hyper philosophique en vue. Comme aurait dit sans doute Serge Danet,
"l'hyperphilosophie, ce n'est pas rien".
Je booke et boucle mes week-ends. Irais à Gueugnon samedi soir, au
match. Irais faire la fête en Savoie le week-end prochain, chez Aline.
Irais fêter le printemps...
J'ai beaucoup trop d'amour en moi pour le donner à une seule personne.
Elle étoufferait vite. Alors j'en donne à mes amis. Mais je ne donne
pas mon affection à n'importe qui, juste à un cercle restreint d'amis.
L'amitié, la vraie, est rare, mais ceux que je peux compter comme des
amis peuvent être pas loin de dix. On dit bien qu'on choisit ses amis.
Mes amis sont une telle richesse. Ils sont chacun un bijou, forme un
collier. L'écrin du collier, la perle ? J'ai tellement d'amour à
donner, vraiment. Sous forme d'affection, de protection. J'ai un côté
protecteur pour les personnes que j'aime. Quand on compte pour moi, ça
veut dire que j'aime pas trop savoir un proche mal.
Je ne vis plus que dans le réel présent... J'ai tellement eu du mal à y
arriver. Mais j'y suis et j'y reste.
Vu
Lost in translation hier
soir. Beau et troublant... Une phrase m'a frappé. Mais le temps de
rentrer, de noter, j'ai mélangé les mots du film avec les miens, mais
l'idée est que...
... "en prenant de l'âge ou avec la maturité venant, quand on sait ce
qu'on veut et/ou qui l'on est, on absorbe, on élimine les problèmes
plus facilement... Rester soi, ne pas dévier de sa trajectoire..." Dire
que j'avais noté ça dans mon journal le 27 novembre ! Des vérités
profondes en soi se perdent sous les problèmes. Une fois les problèmes
évaporés, on retrouve ces idées. Comme l'autre jour, quand j'ai répondu
à la fameuse question "qu'est-ce que j'attends d'une femme"...
15 mars 23:28
L'importance d'être constant
Réveillé hier matin avec la musique de
Lost in translation que m'a prêté
Augusto... réveil en beauté. Manqué juste ma Scarlett.
Passé la journée avec Elodie, encore un dimanche sympa. Me suis fait
offrir des croissants au café des Halles le matin par de charmantes
demoiselles qui n'avaient pas du dormir de la nuit et dont le visage ne
m'était pas inconnu. Mini-circuit des églises romanes du canton
l'après-midi avec Elodie, sur la vieille musique cool de Jamiroquaï.
Saint-Germain, Amanzé (qui n'est pas vraiment romane, mais bon...),
Vareilles, Saint-Laurent...
Bien bossé ce soir. Nouvelles photos du
château de LC en hiver, et de son
lac (une à l'automne et six en hiver)... de tables
pour le
Salon Elodie... et
Couleur M dans le
Grand
Salon. Reste à faire l'hommage à Kurt Cobain... ça se rapproche...
C'est un peu moins le chantier sur mon bureau...
Ca fait deux mois que je suis en pleine forme, que j'ai la pêche, que
je dors bien, que je ne stresse plus, que je gère des choses
délicates... Un record de constance... et sans dopage, sans masque. La
maturité.
Je bloque depuis une semaine sur cette histoire, cette musique...
16 mars 23:20
Le test de Marie
Journée pleine. Crystal m'avait souhaité un mardi ensoleillé, ce fut le
cas. Vu Elodie et Xavier au marché, ainsi que des candidats aux
élections de dimanche... Encore passé de bons moments avec mes amis.
Cours de guitare le soir. Entre tout cela, une stupeur collective au
boulot, mais comme je ne réalise toujours pas, je ne peux en parler.
Ce matin, avant de rejoindre mes amis au café Central, j'étais allé
porter un livre à
Myriam,
la bouquiniste de LC. Elle m'a demandé si j'avais quelques minutes pour
faire un test de psycho que sa fille avait ramené de la Fac...
En voici le principe...
degré 1 : à chaque lettre de
l'alphabet, on associe le premier mot qui nous vient à l'esprit, qui ne
commence pas forcement pas cette lettre. Ce qui nous donne 26 mots.
degré 2 : puis on doit associer le premier mot qui nous vient à
l'esprit au couple de mots formé par les 2 premières lettres, et ainsi
de suite avec les 12 autres couples de mots... (alain pour A et bonbons
pour B donnant alors le mot "amour".... Comme la plupart des gens
choisissent "Zorro" pour la lettre "Z", on élimine le dernier couple,
"YZ"...
degré 3 : même principe, 6 mots venant de 12 couples de mots
degré 4 : on arrive au final à 3 mots... qui doivent résumer notre état
d'esprit...
degré
1 |
degré
2 |
degré
3 |
degré
4 |
A |
alain |
|
|
|
|
|
> amour |
|
|
B |
bonbons |
\
|
|
|
|
|
|
bonheur |
|
C |
chelsea |
/
|
|
|
|
|
|
> tranquillité |
|
|
|
D |
rires |
|
|
|
|
|
|
|
|
engagement |
E |
électronique |
|
|
| |
|
|
> modernité |
|
| |
F |
force |
\
|
|
| |
|
|
|
exigence |
|
G |
point |
/
|
|
|
|
|
> urgence |
|
|
H |
hôpital |
|
|
|
|
|
|
|
|
I |
point |
|
|
|
|
|
> sensation |
|
|
J |
jeunes |
\
|
|
|
|
|
|
plénitude |
|
K |
mystère |
/
|
|
| |
|
|
> cycle |
|
| |
L |
libellule |
|
|
| |
|
|
|
|
détente |
M |
m |
|
|
| |
|
|
> possession |
|
| |
N |
napoléon |
\
|
|
| |
|
|
|
évasion |
|
O |
orange |
/
|
|
|
|
|
> liberté |
|
|
P |
portishead |
|
|
|
|
|
|
|
|
Q |
queen |
|
|
|
|
|
> valeur |
|
|
R |
roi |
\
|
|
|
|
|
|
combat |
|
S |
serpent |
/
|
|
| |
|
|
> duel |
|
| |
T |
règles |
|
|
| |
|
|
|
|
confiance |
U |
urbain |
|
|
| |
|
|
> croyance |
|
| |
V |
victoire |
\
|
|
| |
|
|
|
dieu |
|
W |
guerre |
/
|
|
|
|
|
> univers |
|
|
X |
X |
|
|
|
|
|
|
|
|
Y |
latin |
|
|
|
|
|
> curé |
|
|
Z |
Zorro |
|
En plus c'est carrement ça mon état d'esprit..!
22 mars 23:40
LC shadow cabinet
Si j'avais fait le test de Marie mercredi, il aurait donné comme
résultat " imperturbable, impénétrable, pragmatique". Le lendemain
matin "questions, questions, questions". Maintenant, il reviendrait à
"engagement, détente, confiance". Je devais prendre l'air ce week-end
en Savoie mais la dureté de la semaine de travail m'a perdu. J'avais
besoin de me retrouver, de rester pour une fois un grand week-end à LC.
Je sentais aussi que je devais rester. L'intuition du Capricorne.
Alors, vendredi soir, je suis allé une nouvelle fois boire un verre au
Café des Halles avec Elodie. Décompresser de cette semaine sous haute
tension. Encore assez d'énergie cependant pour simuler les possibilités
du week-end prochain et de retrouvailles avec M. Samedi matin, je l'ai
accompagné à la journée portes ouvertes dans le CAT où elle travaille.
J'y ai vu des tableaux sympas peints par des personnes qui se prennent
moins le choix que des artistes. Un gars m'a pris pour son mari !..
Couru après pour des horaires de trains que je ne prendrais pas. Fais
quelques affaires à l'extérieure de LC, en profitant de l'occasion pour
faire une balade tchatche avec Pol.
Je voulais appeler Jean-Séb pour avoir du neuf sur son projet des
Routes roses et... c'est lui qui
m'a contacté pour manger le soir chez le propriétaire de
L'Atelier,
pour une longue soirée enrichissante sur la culture dans le canton de
LC. Perspectives intéressantes. Rentré à 2 heures du matin, pas vu le
temps passé...
Encore une porte ouverte dimanche après-midi à la Trace Poiein, au bout
du monde, sur une combe de Chatenay... pris des contacts. LC peut
devenir un centre d'attraction intéressant, touristico-arstistique.
Interview en sortant par une journaliste du
Journal de Saône-et-Loire...
Dire que ces derniers jours, j'ai fait beaucoup de BA, beaucoup parlé
de politique, d'avenir... et beaucoup critiqué le quotidien local...
Ai bien fait rire au dépouillement Xavier et l'historien local sur le
programme télé d'hier soir :
Les
Barbouzes n'étaient pas forcement que sur M6...
Ce matin, je voulais acheter
Le Monde
pour les résultats complets des élections, mais je m'y suis pris trop
tard, il n'y en avait plus, alors j'ai acheté
Libération et...
The Monde,
annuel pastiche satyrique de titre de la presse française. Retour sur
les résultats locaux au Central bar après. Et puis... la vie est pleine
de surprises. J'ai fait le guide cet après-midi pour une famille
hollandaise. C'était un moment très sympa.
J'ouvre enfin la
Galerie
Kurt Cobain. Ce fut une belle soirée artistique.
Elections perdues hier soir, mais on met déjà en place le cabinet de
l'ombre... faut tout noter sur papier. Les idées sont plus importantes
que les hommes...
28 mars 23:34
Les abandons exquis
Retrouvailles intimes avec M...
On avait envie de parler, de se parler. Le champagne nous a fait
changer d'...envie. Abandon à l'autre sur un lit exquis de caresses et
de bisous, paralysant l'un puis l'autre. Lumière rouge carmen dans le
salon, lumière bleu ciel dans la chambre... animalité puis tendresse.
Je ressens encore les effets. Je ne me rappelle de rien d'autre. Samedi
avant 18h44 me semble très loin. Ces 24 heures semblaient être le même
instant...
Nos coeurs se sont quand même parlé. Et nos corps avaient tant de
choses à se dire...
01 avril 22:32
Les femmes et les enfants d'abord
Des larmes de joie m'ont accompagné vers Morphée hier soir. Comment
dire ? Savoir l'autre heureuse... Les femmes et les enfants d'abord...
Les préserver avant soi, avant tout. Qu'elles soient heureuses. Moi ?
Peu importe. J'ai encaissé tous les coups, les coups durs, les
contrecoups, depuis des mois. J'ai tenu. J'ai l'habitude, on s'habitue
à tout finalement.
Je ne sais pas trop où je vais maintenant, mais je me sens bien. J'ai
envie de profiter de la vie, sans me dissoudre pour autant. Pour
l'instant, je pars quelques jours m'évader dans un havre de paix.
08 avril 23:14
Kurt Cobain (1967-1994)
Putain, dix ans !
It's
better to burn out than to...
09 avril 23:12
It's immaterial
Déjà, à midi, j'ai été invité à manger chez quelqu'un et je suis tombé
amoureux d'une superbe... maison.
Sinon, les derniers jours ont été variés, mais j'ai pu constater de
manière presque définitive que les vieux démons sont partis. J'ai connu
l'été le week-end dernier. Un week-end ensoleillé de plein de soleils.
Au Sud de LC... C'était vraiment bien, et pas totalement prévu.
A force de rencontrer des anglophones, comme hier au Central bar, des
Australiens et un Néo-Zélandais, j'améliore mon accent. Augusto m'aide
aussi régulièrement.
Peu à peu, je plonge dans l'immatérialisme. Les personnes trop
matérialistes me rendent insensible à elles. L'immatérialisme est un si
chaud refuge. Fuir le compliqué. Pas par manque de courage. Non, pas de
"courage fuyons". Seulement l'évidence que ça me saoule et que je ne
peux rien contre tout. Je ne vais pas me battre contre des moulins à
vents.
Normalement, je vais aller voir
The
Brown Bunny, second long métrage de Vincent Gallo. Si vous avez
aimé
Buffalo'66, est-ce que
vous allez aimer ce film ? L'histoire de
The Brown Bunny
est celle de Bud, un champion de moto qui a perdu Daisy, l'amour de sa
vie (si si, ça existe ), qui a du mal à s'en remettre, on le serait à
moins. Allant à une course à L.A., (ne pas confondre avec L.C.), il
essaye d'oublier de ville en ville, chaque jour, chaque nuit, la femme
de sa vie, en se consumant, se dissolvant dans, sous, différents
corps... différentes fleurs, puisqu'elles s'appellent Rose, Violet,
Lily... D'un corps, l'autre... Cette oeuvre n'est pas un film mais un
poème mélancolique. La scène finale est... Mais c'est pas pour cela que
j'irai voir le film, quand même ! J'aime bien Vincent Gallo, sa
musique, ses films, ses rôles, sa personnalité...
Lapin marron, en chocolat ? Paques...
Je filmerai sûrement si j'avais une caméra (j'aimerai aussi être acteur
dramatique), je photographie beaucoup. Le rien qui peut devenir tout.
On m'a demandé ce soir comment j'anime les jours et les nuits de mes
épanchements intimes, la solitude, la peur, l’attraction du vide,
l’amour, le geste bestial ? Pas facile à dire. J'écris seulement quand
je le sens. Toutes les sensations viennent naturellement. Je laisse le
naturel me dominer. J'ai pris le dessus sur le blues, la peur, la
solitude, l'attraction du vide. Animer l'amour ? Je crois que c'est la
vie qui l'anime, je n'ai pas de prise sur ça. Pas comme le geste, pas
si bestial que ça.
Je sais que demain soir, j'aurai une révélation, je le sens, je la
sens.
Brown Bunny dimanche...
et des nuits fauves...
12 avril 22:39
Brown Bunny et les nuits fauves
Dans
The Brown Bunny, Vincent
Gallo filme la réalité. Des petits détails comme le pare-brise pas très
propre de sa camionnette ou les taches d'humidité sur sa chemise après
la douche et un essuyage trop rapide... A propos de la scène à la fin
du film qui fit scandale, elle est bien dérisoire finalement par
rapport à l'histoire du film. Deux minutes après, on ne pense plus à ce
que l'on a vu. M et moi avant aimé ce film, parce qu'on aime la manière
dont film Vincent Gallo. Mais, ce matin, on pensait encore à ce film,
ce qu'il voulait dire...
Deux nouveaux jours d'évasion... deux nuits de feu... des rêves... dans
l'irréalité. Des choses simples, un programme simple, fait de rires, de
joies, de plaisirs... Ca fait tellement de bien de vivre dans
l'irréalité, quand la réalité n'est pas simple. Je reviens à la
réalité. Mais encore envie de s'endormir dans les bras l'un de l'autre,
après l'amour...
J'ai une idée de film...
13 avril 22:41
Peut-être
Je n'ai pas besoin d'aller en mission dans un pays en guerre. De par
mon travail, ces guerres viennent à moi. Tiens, par exemple, il y a
quelques jours, j'ai pris une bonne claque dans la gueule, même si je
n'ai plus besoin de ce genre de chose pour relativiser. C'était
quelqu'un qui n'avait plus de nouvelle de la personne qui l'aime et qui
demandait de l'aide pour en avoir. Je me dis que...
Un peu moins de motivation aujourd'hui, dans l'ensemble, pour tout.
Quelques réflexions tout juste, quelques discussions avec des potes.
Je ne dois pas être si narcissique que cela puisque je suis prêt à
partager ma vie avec quelqu'un. J'aimerai des fois qu'on me déteste un
peu plus que cela. Envie de fermer toutes les portes sur moi. Me
protéger, etc. Pourquoi jouer au chat et à la souris ? Le chat attrape
toujours la souris.
J'ai une idée de film, mais je n'en connais pas la fin. Et peut-être
que je me trompe dans mes croyances d'hier, devenues des non-croyances
d'aujourd'hui ?
18 avril 20:50
Une vie moins ordinaire
J'ai froid depuis quelques jours. Les deux derniers week-end étaient
bien. Loin...
10 mai 23:01
Une si longue absence
Je ne m'etais jamais absenté aussi longtemps. Les dernières fois que
j'avais laissé mon journal de côté, c'était après la rencontre avec
Lola, la rupture avec Virginie, et la rencontre avec M. Cette fois,
c'était juste que je voulais refaire tout à zéro, repartir, rebondir.
Il s'est évidement passé beaucoup de choses depuis le 19 avril.
Impossible de tout évoquer, ma mémoire me trahit trop ces derniers
temps. Il y eut des moments durs, des moments bien. Et des choses sans
grand intérêt.
Augusto est reparti au Mexique. Mais avant, il m'a appris les règles du
base ball. En échange, je lui ai donné un petit cours de hockey sur
glace.
Samedi dernier, j'ai passé la journée avec les Ultras Gueugnon et
quelques Barbarians Havrais. Très sympa, et content qu'Elodie y ai
passé aussi une superbe journée.
Aussi rencontré Isis, une exilée de LC. Vu de la famille dans le Sud,
dont des petites cousines que je n'avais pas vues depuis des lustres.
Je pense déjà à la grande fête de famille du 12 juin. Je m'occupe de
l'after...
Ah oui, j'allais oublier. Lundi dernier, en repartant de chez M, j'ai
bien failli finir ma route... J'ai frôlé la mort ou bien la mort m'a
frôlé. Le genre de seconde qui dure une éternité. Ca tombait bien, cela
m'a laissé le temps d'analyser la situation, s'il valait mieux me faire
rentrer par derrière ou broyer par la droite. Comme quoi j'aime la vie
et la vie m'aime, même si des fois c'est dur, justement parce que je
l'aime... la vie.
Plein de double sens dans ce dernier paragraphe, c'est drôle !
Dans un mois, je me ferais arracher les quatre dents de sagesse.
J'espère que cela ne veut pas dire qu'on perd la sagesse ? Elle semble
revenir doucement. Tendrement...
J'ai besoin de...
Yankee
stadium
New York Mets
Grifitts Junior
Major Leagues
Pitcher
Home runner
Chicago Cubs
White Sox
Red Sox
Tampa
Sam Sosa
Yeaaah..!
12 mai 23:10
J'ai rêvé L.A.
Je ressens moins d'excitations depuis des mois à écrire. Moins de
besoin ou d'envie d'écrire, de faire l'amour avec les mots. Ce n'est
pas très grave, j'en ai vu bien d'autres depuis des années...
Comme je l'ai écrit ce matin à une nouvelle lectrice, la récompense à
tout ce que je peux faire avec ce journal et toutes les autres pages de
ce livre moderne, est de recevoir des messages touchants de personnes
que je ne connais pas, souvent des inconnues.
J'ai envie de bas fonds pour mes week-ends, même si j'ai envie de
hauteur et de retourner en dans les Alpes voir Aline et les siens. J'ai
envie de retourner dans le monde de la nuit, de le laisser me frôler,
de le dominer, de briser en deux les tentations, j'ai envie de prendre
des risques, de jeux, de jouer avec le feu, de danser avec loups, de
mafia, de fréquentations incertaines. Me montrer que je peux me passer
de tout ce que je veux. J'ai envie de ça pour mes vendredis, mes
samedis. Ou de M si elle veut. Donnez-moi des liquidités pour liquider
ce qui doit l'être.
J'ai rêvé cette nuit que je prenais l'avion pour les USA. Los Angeles
précisément. Stella m'a dit ce matin au café que quand on rêve de
voyages, ça veut dire qu'on a besoin de s'évader. Elle a sûrement
raison.
Demain soir, je vais en enfer. Et j'entretiens de fol espoir d'en
revenir pas trop tard pour en montrer une vision. L'enfer... vert.
14 mai 23:51
Un soir en enfer...
vert
verre
vers...
16 mai 13:06
Pourquoi je rejoins Saint-Etienne
D'abord, tout s'est passé jeudi soir à Geoffroy Guichard. Il y avait
une opération pour la recherche d'emploi, où l'on pouvait laisser son
CV à des chefs d'entreprise avant le match, à un stand.
Vendredi en fin d'après-midi, j'ai reçu un appel d'une petite boite en
communication pour un poste d'assistant. Je suis allé à un entretien
hier et ... ils m'ont dit ok ! Du mal à réaliser. C'est aller très
vite, si vite, trop vite...
Dans l'enfer vert, j'ai aussi rencontré à la mi-temps du match une
jeune femme, prof de musique dans un lycée. A la buvette, parlant de
musique, d'écriture, échangeant nos coordonnées, et loupant le début de
la seconde mi-temps. Troublant échange de regard mêlé de sourires. J'ai
senti, ressenti quelque chose. Quand elle s'est retournée. Troublant
rêve la nuit d'après, d'un enfant, la première fois que je rêvais d'un
pareil scénario. Que je rêvais d'une construction. Et vendredi matin je
recevais un courrier d'elle, me félicitant de tout ce que j'écrivais et
me demandant si je venais au dernier match des Verts le 22...
Je rejoins aussi Saint-Etienne et son club mythique des Verts de
l'Association Sportive de Saint-Etienne qui remonte en D1, avant que le
FC Gueugnon ne descende en D3. Je ne sais pas encore si je me placerai
au Nord avec les Magic Fans ou au Sud avec les Green Angels, via la
section 183, celle de LC, des membres associés.
Je quitte donc prochainement mon emploi à la bibliothèque. J'entend
déjà la tristesse de certaines lycéennes et d'autres plus âgées qui
faisaient preuve de sentiments à mon égard parfois gênant.
Je rejoins donc Saint-Etienne, et avec, c'est un beau bras d'honneur
que je fais à Paris, Lyon et Marseille. Ces villes perdent quelqu'un,
ou plutôt, n'ont pas su m'attirer, me retenir, selon les périodes
tourmentées de mon existence.
Tout cela est...
Je déconne , je blague !!!
17 mai 21:25
J'en rêve encore
C'était du bidon que je rejoignais Saint-Etienne... Jeudi soir, il y a
eut 1-1, un beau match, et c'est tout ! Une fin un peu nulle... Hier
c'était Gueugnon, j'espère pas le dernier match en D2...
Samedi, j'ai enfin ouvert mes lettres d'
éditeurs qui traînaient depuis des semaines sur
mon bureau : je suis publié à Bruxelles, et en février chez
Verso...
J'ai fait la tournée de mes cafés préférés (Régent, Les Halles,
Central).
Mes deniers rêves sont des cauchemars...
J'en tremble déjà...
18 mai 23:50
Les gens normaux n'ont rien
d'exceptionnel
Journée rude avec des imprévus, du destin, des espoirs, du pur
désespoir. Beaucoup de flou, d'avancées en aveugle, à tâtons...
Fatigué mais quand un ami a besoin de moi, je me bouge pour être là.
C'est de la bonne énergie. Et surtout soirée sympa. Content d'avoir
fait se rencontrer Aline et Isis, deux femmes du coin parties en
Savoie. J'ai envie et besoin d'aller prendre le bon air.
Envie de dire à certain qu'ils ne doivent pas se plaindre, qu'ils ont
tous pour être heureux, que l'avenir sera bien mieux que ce qu'ils ont
connut, qu'il y a beaucoup plus malheureux qu'eux. J'aimerai même dire
à certain que j'aimerai être à leur place, ce qui est très rare de ma
part d'envier la situation d'autres. Merci à eux de me faire croire
encore qu'on arrive à construire à deux en 2004, dans une société si
peu romantique. J'aurais tellement voulu naître beaucoup plus tôt.
(Trop) Romantique mais, mieux vaut mourir avec ses idées qu'avec celles
des autres. Au moins, cela veut dire qu'on a des idées.
Je vois aussi à quoi peuvent servir toutes les souffrances passées :
à ne pas
reproduire les même schémas, et à en faire profiter ses proches.
Je me lave, je me lave, à fonds, à en devenir transparent. Ce n'est pas
une question d'impuretés, je n'en ai pas. Je dors toujours la
conscience tranquille mais avec ce défaut de culpabiliser quand tout ne
vas pas.
Ne plus y penser, et non pas oublier. C'est très différent.
J'aime la vie c'est pour ca que c'est dur parfois. J'aime les gens qui
aiment les gens.
Je vais me coucher en pensant à beaucoup de personnes, à chaque fois
pour des raisons différentes. Je ne sais pas à quelle heure Morphée
m'entendra...
20 mai 00:25
La solitude du coureur de fonds
Journée encore plus rude que la veille...
Bilan de la journée : un jeune fait un malaise à la formation, crise
d'épilepsie, et une amie portée disparue. Et combien de morts ? Réponse
dans la presse demain. L'amie retrouvée mais de quoi méditer. Rien ne
m'est épargné depuis le début de l'année. Je m'évade dans mes cafés
préférés de plus en plus. Pas d'alcool sauf quand je fais la fête et
que je ne conduis pas.
Enseignements de la journée :
- me motiver pour trouver un autre travail, sur Lyon de préférence.
- réflexion sur l'attirance, cette notion revient à la surface de mon
esprit.
- les femmes sont plus observatrices que les hommes (qui ne voit pour
la plupart pas plus loin que le bout de leur zézette).
Je me demande bien ce que me réserve le proche avenir. Mais je maîtrise
!
Heureusement, il y a le sport...
J'ai entamé un long jogging. Le fonds, c'est tellement mieux. Sur 100
mètres, impossible de se sentir seul. Tandis qu'une course de fonds...
Alors je suis parti...
Penser d'abord à respirer, c'est très important et si souvent oublié.
Espérer qu'un serpent ne traverse pas ma route comme précédemment ou
que je ne tombe pas sur le détraqué qui aime se masturber et s'éxhiber,
car cette fois, je lui explose sa tête de rat...
Respirez !
Il n'y a que dans la solitude qu'on trouve les meilleures conditions
pour travailler sur soit. Pendant que le corps élimine les toxines, le
cerveau essaye de comprendre. Auto analyse. Il vaut mieux s'analyser
d'abord avant d'analyser les autres.
Eliminez !
Penser à tailler les branches mortes, pourries, car d'autres, pleine de
vie et sincères, prendront leur place. Ainsi va la vie.
Je me souviens que j'avais poussé Virginie à suivre une psychothérapie.
Et le psy lui conseilla de me quitter. Avec le recul, je me dis qui a
bien fait, c'était en somme pour me laisser tranquille. C'est la façon
positive de voir les choses. Parce que sinon, pas évident de s'engager
soi-même dans une thérapie du même genre si on est fâché avec la
profession. De toute façon, je n'attends plus rien de cette thérapie
pour moi. D'où... auto analyse. C'est comme la théorie et la pratique,
il faut jouer l'alternance. Forcément, l'auto analyse est basée sur le
passé. Pas sur l'avenir.
Je crois que j'aurais du mal à faire l'amour. Il faudra qu'on me le
fasse. Pour que ça s'efface.
J'ai bien couru. C'est bien. Je vais me laver. Encore...
24 mai 23:58
La meilleure façon de marcher
J'ai vécu un samedi dont je me souviendrais longtemps, très longtemps.
Surtout la fin. Encore que, la fin d'hier était encore plus
inoubliable, ça devait même être déjà aujourd'hui...
J'aime tant l'imprévu, mais des fois, on le provoque. En franchissant
la porte du boulot samedi matin, j'ai senti le besoin de voir M, de lui
parler, le soir même, quitte à faire beaucoup de kilomètres. Je ne
pensais pas me retrouver le soir à 500 miles de chez moi. Et pourtant...
Ce fut alors un voyage étrange, en train. Dire que j'aurais aussi voulu
aller encore plus loin, à l'Ouest, portant pourtant le nom de Lorient.
Gueugnon, mon club, y jouait sa survie. Sans autres moyens de
communication que mon téléphone, j'angoissais au fil des minutes de ne
pas avoir de nouvelles de l'évolution de la marque par le biais de
Bafana.
Et puis quand il m'envoya un petit message avec le score de 5-0 en
notre faveur, un soulagement énorme me traversa. Il engendra ma
deuxième plus forte émotion de ma vie de supporter après la victoire
contre le PSG en finale de Coupe de la Ligue.
Le 1er match de la saison, toujours contre Lorient, reste un souvenir
mitigé. J'avais commencé la saison en enfer. Elle a failli très mal
finir pour le FC Gueugnon. Tout fini bien, tout doit bien finir.
J'avais commandé des tonnes de larmes pour ce samedi soir. Je ne savais
pas si elles seraient de joie ou de tristesse.
Le FC Gueugnon est quand même symbole de l'anti football business. Tous
ceux qui dénoncent le football business devraient supporter ce club
glorieux.
Toute cette saison, pour moi, c'est comme si j'avais joué contre la
même équipe à chaque match, le Milan AC. Toujours être au top
physiquement, mentalement. Dur. Mais c'est comme ça qu'on progresse,
qu'on avance. Se donner du mal, se faire mal. La meilleure façon de
marcher, c'est de mettre un pied devant l'autre et de recommencer...
Le café le Longchamps à L'Isle-sur-la-Sorgue rejoint la liste de mes
cafés préférés avec le Central Bar (LC), café du Palais et café de
l'Hôtel de Ville (Paris), Voxx et Passagère (Lyon), Tabary (Sète),
entre autres. Sinon, beaucoup de soleil ce week-end, de rires. J'ai
découvert aussi un
jardin
extraordinaire...
Dans le train me menant vers le Sud chantant, j'ai noté ceci : mieux
vaut s'aimer toute la vie et se quitter que rester ensemble et ne plus
s'aimer.
27 mai 23:18
Vous avez un message (you have a
mail...)
Imaginez que vous échangez des messages avec une personne qui vous
n'avez jamais rencontrée. Qu'un lien se tisse au fil des semaines, par
la toile d'araignée, comme une toile d'araignée. Et que tous les jours,
sans le savoir, vous croisez cette même personne dans la rue, dans la
vraie vie. Et là, rien ! Pas d'attirance, pas de foudre. Je passe les
détails.
Vous ne vous aimez pas dans le vrai, mais vous vous aimez dans le
virtuel. Rencontre forcement...
A méditer.
Je supporte de moins en moins les histoires d'amour, car je n'en vois
que la fin.
Je n'ai personne, mais de l'espoir.
29 mai 00:14
Cuisine et dépendance
Où comment je me remets... à l'écriture de nouvelles.
Il aimait beaucoup manger et ce soir
là, il avait un peu faim. Il invita une charmante Africaine à boire un
verre dans le bar d'un ami. Et puis... Le lendemain soir, son ami
l'appela, parce qu'il aimait lui parler, et il en avait envie ce soir
là. Une belle Espagnole, peut-être andalouse, déjà vu dans ce bar,
était seule à une table, n'attendant qu'un échange de regard, se
touchant les cheveux avec ses doigts. Une brune pas du tout ténébreuse.
Un regard chaud comme la braise, profond comme un tunnel sans fin...
Huuummmmm.... Le genre de femme engendresse d'explosions internes. Une
nuit sans fin commença, la nuit de la grande faim, une chaleur
d'enfer... C'était si chaud.
Le lendemain, il devait manger avec un autre ami et une de ses amies.
Une femme blonde à la trentaine à peine entamée, très belle, très
bourgeoise. Non, en fait pas trop bourgeoise, juste d'une beauté qu'on
souvent les bourgeoises... Il aimait manger, il aimait de tout. Tout ce
qui lui plaisait, tout ce qu'il aimait. Le genre de femme qui...
Ce mélange de différents corps en si peu de temps commença à le
dissoudre, et avec, toute notion d'amour... Il avait maintenant très
peur. De tout.
Le lendemain, il était invité à une fête de campagne. Il entra dans le
champ d'attraction d'une jeune fille qui n'était ni Africaine ou
Espagnole, ni brune, ni blonde... Là, la nature lui imposa de se
laisser faire. Il eut alors une faim, une envie de faim, énorme, le
genre de faim sans fin, jusqu'à la fin... de sa vie.
Et pendant ce temps, je me demande ce que fait M...
30 mai 02:24
Une bouteille à la mer (le rêve
impossible)
Je prépare mon hospitalisation mais je prépare aussi une exposition.
Après plus d'un mois de gestation, j'ai enfin trouvé une idée pour
l'exposition des 30 Heures de la Photographie, en banlieue sud de LC,
pour les 19 et 20 juin prochain. Je vais me concentrer dessus.
Toujours cette baisse d'activité en écriture. Pour ce qui est des
poèmes, c'est simplement que leur fondement étant les sensations, j'en
ai beaucoup moins depuis des mois. Mon Dieu, à vrai dire, je n'ai pas
écrit de poèmes depuis octobre dernier, faites vos calculs. Mes
sensations sont trop instables.
Reçu un courrier plein de fleurs de la part de la revue
Alter Texto.
Ca fait du bien, surtout le matin, de recevoir ce genre de message. Ca
donne de l'espoir, de l'énergie, quand on en a tellement à dépenser
pour tenir. Je tiens finalement... par habitude. En ce moment, c'est la
guerre contre des pensées qui me nouent le ventre.
Au cours d'une discussion hier soir, j'en suis arrivé à pousser un peu
plus loin des réflexions sur l'Afrique. Pas besoin d'y aller (mais des
projets devrait m'y conduire à l'avenir) pour se rendre compte des
différences énormes (pas vraiment à notre avantage) avec l'Occident et
le monde soi-disant moderne. Je demandais à Hélène, une de mes
dernières élèves, s'il y avait beaucoup de suicides en Afrique. Je
savais la réponse, pour y avoir réfléchi. Il y en a très peu. Il n'y
pas de psychologues également, car certaines maladies purement
occidentales ne sont par arrivées là-bas. Tant mieux. J'aimerai pousser
encore un peu plus loin la discussion, avec elle, avec d'autres
nouveaux arrivants, pour connaître leur force. Je me demande combien
d'Occidentaux revenant d'Afrique ont cessé d'être comme avant leur
départ ?
Aujourd'hui, j'étais plein d'énergie. Et puis, peu à peu, je me suis
rendu à ce soir, le genre de soir où je suis nerveux, et je sais
pourquoi. J'ai peur qu'on touche à mon orgueil, qu'on couche avec mon
amour. Envie de se couper du monde.
J'étais avec la femme qui partageait ma vie. Nous étions chez nous,
goûtant au confort de ce que l'on construisait, notre cocon. Non, non,
non, je n'ai jamais fait ce rêve. J'en ai pourtant souvent rêvé le
jour. Rêve impossible. Au lieu de ça, je rêve au moins une fois par
semaine, d'accident de circulation. Je rêve parfois de neige. Beaucoup
de matin, j'ai l'impression d'avoir fait durant la nuit le même rêve :
le lac, le château, le bus, le lycée, le train, le campus, des ratés.
Des rêves bourrés d'une grosse frustration. Je ne rêve même plus
d'amour, de plaisir. Pourtant, j'essaye d'y croire le jour, de ne pas
me laisser faire par le Doute.
Toutes ces pages sont comme une énorme bouteille à la mer. Qui la
recueillera?
31 mai 22:14
La théorie de l'attraction
A l'aube d'une semaine très chargée et très longue, ayant entamé la
lecture du
Seigneur des Anneaux
(page 83) avant d'en voir les films, j'ai encore fait un cauchemar
cette nuit ! Encore la neige, encore un accident de circulation, avec
en plus un chat traîné par une voiture sur plusieurs mètres, et pour
couronner le tout, une de mes meilleures amies qui "s'est tuée" !
Pourtant, je n'ai pas trop eu de mal à m'endormir, bien que j'avais
encore envie de sortir et de faire un peu la fête. J'avais de quoi
avoir du mal à m'endormir, vu l'endroit et les souvenirs de belles
choses. Le ventre ne s'est pas trop noué.
Comme m'a dit Aline ce soir, la solitude me pèse, mais je la supporte
mieux qu'avant, la semaine ça va mieux, mais effectivement le week-end
et les jours fériés, c'est des fois invivable. J'aurai bien eu envie
d'être contre un corps ce week-end, mais j'ai un doute. J'ai
l'impression d'être "décâlinisé". Moins câlin, moins moi. Ai-je
commencé à me consumer tout seul ? Bon allez ! Je préfère me taire
plutôt que de me répéter.
Comme dit Aline, aussi, la personne que j'attends existe, mais elle
doit être timide, n'ose pas. Un peu comme moi. Le romantisme n'arrange
décidément rien ! Et comme en plus, je ne vois pas quand je plais, que
j'ai plutôt tendance à me tromper, on ne risque pas de se rencontrer
Miss LC 73...
Plus paumé que jamais...
Notes sur l'attraction :
- aller vers les personnes qui vous attirent. Laisser faire le charme
de l'attraction
- s'approcher près de la personne, sinon ça peut être faussé
- ne pas se poser de questions. L'attraction est comme l'amour,
indéfinissable.