Janvier 2008
01 janvier 22:11
A vos souhaits !
C'est vrai que finalement, "elle" a pas bien changé la France depuis
que Renaud a écrit ce texte… elle aurait pu changer cette nuit, à
minuit ! Même pas !
Ils s'embrassent au mois de
Janvier
Car une nouvelle année commence
Mais depuis des éternités
L'a pas tell'ment changé la France
Passent les jours et les semaines,
Y a qu'le décor qui évolue,
La mentalité est la même
Tous des tocards tous des faux culs
Ils sont pas lourds, en février
A se souvenir de Charonne
Des matraqueurs assermentés
Qui fignolèrent leur besogne,
La France est un pays de flics,
A tous les coins d'rue y'en a 100,
Pour faire règner l'ordre public
Ils assassinent impunément.
Quand on exécute au mois d'mars,
De l'autre côté des Pyrénées,
Un arnachiste du Pays basque,
Pour lui apprendre à s'révolter,
Ils crient, ils pleurent et ils s'indignent
De cette immonde mise à mort,
Mais ils oublient qu'la guillotine
Chez nous aussi fonctionne encore.
Etre né sous l'signe de l'hexagone,
C'est pas c'qu'on fait d'mieux en c'moment,
Et le roi des cons, sur son trône,
J'parierai pas qu'il est allemand.
On leur a dit, au mois d'avril,
A la télé, dans les journaux,
De pas se découvrir d'un fil,
Que l'printemps c'était pour bientôt,
Les vieux principes du seizième siècle,
Et les vieilles traditions débiles,
Ils les appliquent tous à la lettre,
Y m'font pitié ces imbéciles.
Ils se souviennent, au mois de mai,
D'un sang qui coula rouge et noir,
D'une révolution manquée
Qui faillit renverser l'Histoire,
J'me souviens surtout d'ces moutons,
Effrayés par la Liberté,
S'en allant voter par millions
Pour l'ordre et la sécurité.
Ils commémorent au mois de juin
Le débarquement d'Normandie,
Ils pensent au brave soldat ricain
Qu'est v'nu se faire tuer loin d'chez lui,
Ils oublient qu'à l'abri des bombes,
Les Francais criaient "Vive Pétain",
Qu'ils étaient bien planqués à Londres,
Qu'y avait pas beaucoup d'Jean Moulin.
Etre né sous l'signe de l'hexagone,
C'est pas la gloire, en vérité,
Et le roi des cons, sur son trône,
Me dites pas qu'il est portugais.
Ils font la fête au mois d'juillet,
En souvenir d'une révolution,
Qui n'a jamais éliminé
La misère et l'exploitation,
Ils s'abreuvent de bals populaires,
D'feux d'artifice et de flonflons,
Ils pensent oublier dans la bière
Qu'ils sont gourvernés comme des pions.
Au mois d'août c'est la liberté,
Après une longue année d'usine,
Ils crient : "Vive les congés payés",
Ils oublient un peu la machine,
En Espagne, en Grèce ou en France,
Ils vont polluer toutes les plages,
Et par leur unique présence,
Abîmer tous les paysages.
Lorsqu'en septembre on assassine,
Un peuple et une liberté,
Au cœur de l'Amérique latine,
Ils sont pas nombreux à gueuler,
Un ambassadeur se ramène,
Bras ouverts il est accueilli,
Le fascisme c'est la gangrène
A Santiago comme à Paris.
Etre né sous l'signe de l'hexagone,
C'est vraiment pas une sinécure,
Et le roi des cons, sur son trône,
Il est français, ça j'en suis sûr.
Finies les vendanges en octobre,
Le raisin fermente en tonneaux,
Ils sont très fiers de leurs vignobles,
Leurs "Côtes-du-Rhône" et leurs "Bordeaux",
Ils exportent le sang de la terre
Un peu partout à l'étranger,
Leur pinard et leur camenbert
C'est leur seule gloire à ces tarrés.
En Novembre, au salon d'l'auto,
Ils vont admirer par milliers
Le dernier modèle de chez Peugeot,
Qu'ils pourront jamais se payer,
La bagnole, la télé, l'tiercé,
C'est l'opium du peuple de France,
Lui supprimer c'est le tuer,
C'est une drogue à accoutumance.
En décembre c'est l'apothéose,
La grande bouffe et les p'tits cadeaux,
Ils sont toujours aussi moroses,
Mais y a d'la joie dans les ghettos,
La Terre peut s'arrêter d'tourner,
Ils rat'ront pas leur réveillon;
Moi j'voudrais tous les voir crever,
Etouffés de dinde aux marrons.
Etre né sous l'signe de l'hexagone,
On peut pas dire qu'ca soit bandant
Si l'roi des cons perdait son trône,
Y aurait 50 millions de prétendants.
(Renaud Séchan - Hexagone 1975)
Sans commentaires...
02 janvier 21:10
Trois jours à vivre
L'interdiction de fumer dans les bars... l'info fait plus de tabac que
la mise en place de franchises sur les boites de médicaments. L'année
commence de manière sournoise, comme souvent, quand il s'agit de
"rigueur".
Depuis que je ne fume plus, je ressens de manière plus importante la
plupart des odeurs, et avec viennent des souvenirs perdus depuis une
dizaine d'années... J'ai hâte d'être au printemps ( pour des plaisirs
de redécouvertes) , un peu moins d'être dans les grandes villes ( et
pourtant... j'ai besoin de m'y rendre, m'y abandonner). Oui, depuis que
j'ai arrêté de fumer, je respire mieux... les gaz d'échappements.
Décidé de boycotter tout commerce en janvier à part Read & smoke,
et LaPoste pour le courrier.
Trois jours disponibles avant la rentrée. Maigre, face à une montagne
de bricoles...
03 janvier 21:29
Avec vue imprenable
Si je devais succomber aux charmes du libéralisme, je sais où
j'irais... Je sais quel est l'endroit idéal...
Une apologie de New York
Hampshire House...
Fameux building, fameuse résidence, au bord de Central Park, avec un
toit vert, vert de gris, "patina"...
par ici l'entrée
Entre 1,5 et 2 millions de $ le F2...
mais la vue est imprenable...
quand la nuit tombe...
les lumières de la ville renaissent chaque soir...
07 janvier 20:52
I
nterférences
Au deux-tiers de
Plus encore,
c'est pas que je deviens de droite (le
clivage ne veut plus rien dire depuis longtemps), mais ça me rassure,
paradoxalement, je sais pas comment dire.... Je cherche les liens avec
Le grand bond en arrière…
Samedi, portes ouvertes à salle des fêtes de LC. Comme je le craignais
on a supprimé les balcons, et avec, le cachet de la salle. Viol. Envolé
un pan du passé, le Mamba, c'était mieux....
Ce soir flotte la gravité, il y a une lourdeur dans l'air.
09 janvier 21:50
La Main noire
Réalisé "enfin"
Inter girl.
Après des mois de blocage, c'est encore en
écoutant de la musique pas comme les autres, à la radio, que c'est
arrivé près de chez moi. En quelques minutes l'affaire de la vision de
la fille bohémienne au visage anguleux du CDI était pliée. Et je suis
content du résultat.
Je me dis que les traits sont plus puissants quand c'est fait avec
l'énergie de la folie plutôt qu'avec la lenteur de l'inquiétude. Quand
c'est fait en quelques minutes plutôt qu'en dizaines heures.
Vive le post-moderne
D'une lourdeur, l'autre…
12 janvier 19:40
La possibilité du Nil
Maintenant, je bloque sur mes
noces
paysannes… Recherche d'inspiration,
de voie d'aspiration, une implication… mais, comme le lycéen que
j'étais, au pied du mur le dimanche soir face à sa dissertation à
rendre le lendemain… Hier soir, dans la crise ambiante, Fred m'a dit
qu'il faisait bien le salon de Paris et que je pouvais y mettre
quelques toiles.
Je ne suis vraiment pas sur la même planète que les pipe hole pipe all
pipe hall pipe Paul...
15 janvier 20:57
La possibilité du Nul
Avant quelques voyages au long court, un simple cabotage dans le
monde/milieu de l'art contemporain français, synthétisé par d'autres,
car j'ai de plus en plus de mal à le faire moi-même. La Biennale de
Lyon ou le milieu tout simplement ? Pas le même point de vue général
avec Cat… embêtant. Mais je me sens moins seul après quelques lectures…
Un journaliste, Olivier Cena, dans
Telerama
n° 3012 du 06 octobre 2007 :
Au
départ est cette idée saugrenue des organisateurs de demander à 49
commissaires d'exposition : « Quel est selon vous l'artiste essentiel
de cette décennie ? » Evidemment chacun prêche pour sa chapelle et
pousse en avant un compatriote. Mais ça encore, cette mesquinerie,
serait supportable si les oeuvres présentaient un quelconque intérêt.
Or les salles des différents lieux (quatre répartis aux quatre coins de
la ville !) montrent une succession de travaux
scolaires sous
influences, pour la plupart de
piètres plagiats de quelques mouvements
du siècle passé, du dadaïsme à Fluxus en passant par le pop art. Dans
cet ensemble affligeant - et pour le spectateur lassant et déprimant -
le pompon du cynisme mondain pourrait revenir soit au commissaire
français Eric Troncy ressortant de la naphtaline les photographies
insignifiantes des nymphettes de David Hamilton, soit à Michel
Houellebecq (lui-même) exposant les décors grand-guignolesques du
premier film qu'il réalise à partir de son livre La Possibilité d'une
île, décors conçus par Rosemarie Trockel et Thea Djordjadze. Mais la
concurrence est féroce (...) la traditionnelle tente militaire, la
jeune femme qui fait un strip-tease en live, ou la balançoire pour
jardin d'enfants en version géante (...) .
Les artistes ici présentés sont donc des pions que les joueurs
manipulent dans le grand jeu - difficile d'être avec eux plus
méprisant. Avec eux, mais aussi avec le public exclu de cette
manifestation refermée sur elle-même (les fameux professionnels de la
profession, pour paraphraser Godard), et qui ressemble à ces «
pestacles » enfantins s'éternisant et n'amusant plus que les
participants. Alors se pose la question, la véritable question de cette
Biennale : quel type de relation ces commissaires entretiennent-ils
avec l'art pour avoir accepté un jeu aussi stupide et dédaigneux ? Ils
exposent l'impuissance, l'ignorance, la prétention, la vanité, à
tel
point que l'enthousiasme initial du
spectateur commençant sa visite se
transforme en colère, puis en tristesse, puis en ennui. Alors, face à
tant de cuistrerie vient en dernier ressort le mot : ridicule, comme
une espèce de bouclier, parce qu'il faut bien se défendre et tenter de
garder intacts son plaisir, sa passion, son amour de la vie et de
l'art. Ridicule comme ce groupe de nihilistes sans envergure que
Dostoïevski décrit dans Les Démons, en se moquant de leur idéalisme de
façade sous lequel se cache pour certains la perversion, pour d'autres
le goût du pouvoir, pour d'autres encore la haine d'eux-mêmes - pour
tous l'envie et la jalousie. Oui, il faudrait avoir le talent de
Dostoïevski pour décrire avec humour cette microsociété-là, qui se
fiche de l'art et des artistes - en espérant qu'elle ne porte pas en
elle, comme dans Les Démons, le germe d'un nouveau totalitarisme.
Des lecteurs / réactifs à cette articles:
1- C'est pas facile pour un étudiant des
Beaux-Arts à qui une poignée
de profs (artistes de 4ème zone) enseigne avec cynisme ou bêtise (voire
les 2) que c'est cela qu'il faut faire pour être appelé un artiste et
qu'ensuite un petit milieu très frileux (les critiques d'art) n'ose
s'écarter de la doxa du tout-génial de la CREATION, surtout quand,
cerise sur le gâteau, le politique démago finance ...
2 - La biennale d’art contemporain de Lyon est
l’illustration de
l’épuisement intellectuel de l’art des BOBOS. Quel mépris pour le
simple visiteur qui assiste à l’auto gratulation d’un milieu endogame.
De consanguinités en réseaux de copinages, les maitres du jeu
contrôlent en France l’art d’aujourd’hui, malheur à celui qui ne
pensent pas comme eux. Cette biennale est d’une vacuité affligeante.
3 - Soyons clairs : j'adore l'art contemporain
et je pourrais parler
pendant des heures de certaines oeuvres qui m'ont enthousiasmée (ah
l'expo sur la nouvelle scène chinoise au Musée d'Art contemporain de
Lyon il y a quelques années). Et pourtant je ne peux que souscrire à
chaque ligne d'Olivier Cena. A la sortie de la Sucrière, un seul mot :
inepte. Le visiteur est complètement ignoré.
4 - Entièrement d'accord avec O. Cena Je
fréquente les biennales depuis
un certains temps. Depuis qu'elles ont quitté la Halle Tony Garnier,
elles n'ont cessé de devenir plus en plus médiocres.
5 - Ce que j'ai vu à la Sucrière n'est que le
résultat de subventions
et de copinages ; et est de plus très mal agencé. Il
existe,heureusement, un art contemporain mais c'est ailleurs qu'il nous
le faudra chercher. (un peu comme pour les livres et surtout la
musique
où on trouvera plein de bons groupes, dans plein de petits concerts.
Et le mail de François :
salut Alain,
pour l'article sur la Biennale,
c'est ce que je pense de pas mal
d'expos : les "artistes" ou les organisateurs ou les 2 à la fois se
font plaisir, mais je ne sais pas où est le public dans toute
l'histoire ? pour ce qui est de la biennale en particulier, il me
semble que ça fait la 3ème biennale de suite que les critiques sont
plutôt négatives ! et puis, il semble que la France en général ne soit
plus du tout le phare au niveau de la création artistique "moderne"...
par contre, soyons un peu
méchant (si, si !) HP aurait pu être
commissaire à la biennale, ça aurait été autant le "foutage de gueule"
du public !!!
après, pour ma part, je ne
fonctionne qu'aux sentiments et à la
nouveauté et je suis déjà trop âgé pour créer un nouveau courant, donc,
je n'essaie, aussi bien au niveau de l'écriture que des arts
plastiques, de me faire plaisir et de faire "plaisir" aux autres...
donc je ne pourrai jamais être "classé" dans les "modernes" !
pour l'article "caca", je
comprends bien la révolte contre l'industrie
du disque ou d'autre chose, mais c'est du bizness et la seule façon de
ne pas avoir à s'en plaindre, c'est de ne pas y participer, aussi bien
en tant qu' "artiste" qu'en tant que "consommateur" et se méfier,
évidemment, des envieux (ceux qui ne peuvent pas profiter du système),
enfin, bon, je pense qu'il faut découvrir un autre moyen de se faire
plaisir de chaque côté de "l'art" (auteur/public), peut-être comme pour
certains au niveau de l'internet, mais ça ne durera pas longtemps, trop
de temps pour chercher et tellement de merdes dans le lot, ce qui fait
que beaucoup arrêtent tout simplement de chercher sur le net et ce ne
sont pas les moteurs de recherche qui aident vraiment....
enfin, voila
à +
françois
Bon, heureusement il y a le
Baaoumm
... !!!
20 janvier 21:20
Et si c'était vrai ?
Fini le
Plus encore... Un
grand père communiste, un cousin trotskiste... je suis pire, je suis
cynique et réaliste.
Mon livre à la BM de LC ? Du travail ici ? Des fois, je me demande s'il
ny' a pas un complot à LC, une sorte de Truman Show... du mal,
beaucoup, à être prophète... tant mieux, tant pis.
Mais d'une manière plus globale...
Parfois je me
dis que ma façon de voir mon environnement est assez
mauvaise. Je me demande s'il ne faudrait pas que je vois un psy (...)
j'ai une vision assez négative de la société, de mon pays, des gens qui
peuplent ce pays et en gros du système tout entier. Je me demande
parfois si je ne suis pas complètement parano (se poser la question est
déjà un signe flagrant).
J'ai le sentiment que le système police/justice n'est pas fait pour me
protéger. Je me fait l'idée, sans doute fausse, mais j'ai du mal à
penser autrement, que si on me vole ou on m'agresse dans la rue,
l'affaire sera systématiquement classée sans suite. Je sais que si mon
opérateur téléphonique décide de m'arnaquer de 10-20 euros par ci par
là, je ne pourrais pas faire valoir mes droits. (...). Si je me fait
agresser et que je me défends avec ce que j'ai sous la main, je sais
que je pourrais être accusé d'agression à mon tour. (...). Je sais
aussi que de très nombreuses catégories de la population, appelons les
« les notables », peuvent me faire subir n'importe quoi n'importe
comment, à part me perdre comme client, ils sont pratiquement
inattaquables. Un avocat peut m'arnaquer, un médecin peut me rendre
malade, ma banque peut m'imposer des frais cachés, mon assureur peut me
tromper sur ses contrats, mon opérateur téléphonique peut biaiser
toutes les règles du commerce, un huissier peut me spolier, un notaire
peut se servir, un politicien peut favoriser ses amis, etc... et face à
ça, il m'est pratiquement impossible de faire valoir mes droits
(coûteux, long, compliqué),
et je sais que je me retrouverais isolé
face à des institutions ultra puissantes, et si la faute est reconnue,
les réparations seront faibles. Etc, etc, etc.
J'ai d'autre part l'impression que le système est complètement
verrouillé à tous les niveaux.
Économiquement toutes les places me
semblent prises et il me semble qu'il faut demander des autorisations à
tous les niveaux pour créer quelque chose, toutes les activités
humaines me semblent complètement encadrées. Ne serait ce que
d'installer un étal sur un marché (...). Au niveau politique c'est
aussi complètement hermétique, si on a pas fait l'ENA ou Science Po
(...) . Dans le milieu des médias ou du show business tout me semble
fonctionner à coup de renvoie d'ascenseur, de copinage, de coucherie,
de népotisme. Au niveau du partage du territoire, les endroits sympas
sont hors de prix pratiquement inaccessible à la classe moyenne, quand
on veut construire c'est toute une prise de tête juridique, et quand on
est pauvre on se retrouve coincé dans des cités dortoirs multiraciales.
Louer est extrêmement compliqué en raison des garanties demandées si
bien que changer de logement est une affaire très difficile pour
beaucoup. Etc, etc, etc.
Je crois de plus que la puissance créatrice et productrice des
individus est méthodiquement annihilée. La force de la France était ses
créateurs, ses artistes, ses auteurs, ses artisans, ses inventeurs, ses
cuistos, etc. Tous ces gens indépendants dont le principale talent
consistait à avoir de l'imagination et du savoir faire et de l'exercer
librement, de manière indépendante. Aujourd'hui, le créatif travaille
dans la communication et est beaucoup moins bien payé que le vendeur.
Celui qui sait écrire est pigiste aux ordres, circule en métro et vit
dans un studio tandis que le représentant en espace pub gagne 5 fois
son salaire. L'ingénieur bac+5 débutant gagne autant que la secrétaire,
et ne dépassera jamais le salaire du vendeur moyen. Le créateur de
logiciel fait le boulot ingrat , est bien moins payé que celui qui
exploite le logiciel. L'artisan d'art gagne moins que son négociant.
L'inventeur se fait dépouiller. Le cuisto devient salarié dans
l'industrie alimentaire. Tout ce petit monde oscille entre chômage et
job sous payés ou dans l'univers ingrat des free-lance. Et alors que
les métiers créatifs et productifs sont dévalués, les métiers
improductifs et non-créatifs de juristes, financiers, vendeurs, pute
etc. ne connaissant pas la crise. La créativité n'est plus reconnue
et
l'indépendance est découragée.
Je considère les hommes politiques et le pouvoir en France en général
comme étant complètement corrompu. La corruption est même arrivé à un
tel niveau en France qu'elle est devenue légale. Les grosses affaires
de corruption/favoritisme/enrichissement n'aboutissent pratiquement
jamais. D'autre part, le favoritisme, le placement d'amis, la remise de
postes dans les conseils d'administration et aux têtes de grandes
entreprises des fonctionnaires d'Etat (affaire Jaffré, Messier...) sont
considérés comme des faits normaux. J'en suis par ailleurs venu à
penser que pratiquement aucun appel d'offre ne repose sur des critères
qualité/prix mais font l'objet de tractations occultes. (...) .
Je considère aussi que le monde des idées est totalement sclérosé en
France, que le milieu intellectuel est entre les mains d'un petit
groupe d'éditeurs, d'hommes de médias et d'hommes de réseaux, d'un coté
des idées sans intérêts, voir consternantes de connerie, très peu
partagées dans le peuple, obtiennent un écho démesuré, jusqu'à ce que
le peuple les adoptent, et d'autre part, tout un pan de la pensé est
bloqué par ces mêmes intervenants. Il y a un refus de débattre en
France, c'est le phénomène « pensée unique » dont on arrive pas à se
débarrasser. Ajouté à cela le phénomène « politiquement correct ». Le
moindre penseur qui dévie se fait dégommer par les médias et
l'intelligentsia en place. Pour accéder au milieu intello parisien, où
tout se fait, il faut faire toutes sortes de compromissions. Enfin, un
certain nombre « d'intellectuels » ayant à peut près tous les mêmes
idées monopolisent quasiment tout les médias et ont une certaine
puissance dans le monde politique, économique et médiatique (BHL, Minc,
Attali, Sollers, Adler, Rufin, Beigbeder ...), et ceux qui ont des
idées opposées sont souvent considérés comme des ennemis à abattre et
sont interdits d'antenne et d'édition. Etc, etc, etc.
Je pense aussi que le milieu de la création et de la culture en France
est complètement dépendant du système en place. Le cinéma ne fonctionne
qu'avec des subventions d' État et le financement des chaînes de
télévisions proches du pouvoir. Les distributeurs sont aussi très liés
au pouvoir en place (Gaumont= Seydoux, Bolloré, Dassault=contrats
d'Etat, UGC= Vivendi=contrats d'état, MK2=Marin Karmitz=militant de
gauche). Le
milieu de l'art est complètement sous perfusion du
ministère de la culture. Il n'y a pratiquement pas de musées ou de
fondations privées en France. La création télé est dépendante de
la
télévision d' État et même les chaînes privées sont dépendantes de
l'État pour les autorisations d'émettre. Tout ce qui est
journaux/magazine/livre est entre les mains de sociétés liées à l'État.
Même le milieu de la musique se retrouve dépendant de majores qui sont
dépendantes d'actionnaires qui ont comme client principal l'État. Bref,
aucune expression réellement contestataire ne peut émerger de ce
cloaque là, un créateur, pour percer, devra d'abord apprendre à plaire
à ce milieu , ceci expliquant je pense la platitude de la création
française, tous domaines confondus. Par exemple, je pense qu'en France
des auteurs comme Manson, Eminem, Bret Easton Ellis, James Ellroy
auraient été empêché de s'exprimer dès le début, ou relégué à la marge,
sans relais dans les médias. Des émissions de télé comme X file, South
Park et autres séries américaine décalées qu'on a aujourd'hui auraient
été complètement dénaturées par « les impératifs de production
».Cameron, Carpenter ou Verhoven n'auraient jamais pu sortir leurs
premiers films. Etc, etc, etc. (...)
Je crois aussi que le pouvoir en place est ultra-puissant, qu'il est
impossible de lui échapper, qu'il est impossible de le renverser aussi.
Il est omniprésent partout, ses dogmes sont rappelés en permanence. Il
intervient à tous les niveaux de l'existence. Il s'occupe de la
naissance, de la mort, des unions, de la sexualité, de tout. De plus
l'expérience révolutionnaire et contestataire en France fait
qu'aujourd'hui l'État s'est complètement blindé à tous les niveaux. Un
mai 68 serait impossible aujourd'hui (cf grèves étudiantes depuis
1986). L'interruption du service militaire , l'interdiction des armes ,
la pénalisation de l'autodéfense et en parallèle
l'ultra-professionnalisation des forces de maintiens de l'ordre et
l'omniprésence des sécurités privées fait que la confrontation avec le
pouvoir est devenue impossible. Il ne reste que les élections pour
changer les choses, mais les différents partis ne proposent pas de
vrais alternatives.
Je crois qu'il n'y a pas de vrais contre-pouvoir en France. UMP ou PS
ont à peu prêt le même programme et passer d'un parti à l'autre ne
change rien. Les petits partis sont là pour donner l'illusion de la
démocratie et au mieux se contentent de miettes (...) .
Je crois que la doctrine républicaine est devenue une sorte de
religion. C'est devenu la religion officielle. Elle vient en
concurrence avec les autres religions. C'est une religion intolérante,
ne pas croire en elle fait de vous un hérétique et c'est sévèrement
puni (...).
Les médias expriment à peu prêt les même idées et la même vision sur
tous les sujets importants. Tout ces médias sont dépendants du système
politique et économique, n'assument plus leur rôle de contre pouvoir
depuis belle lurette, ne cherchent pas à exposer la réalité d'un pays,
mais à influencer le peuple par la manipulation, le mensonge ou
l'omission, empêchent les dissidents d' avoir une visibilité, mettent
en avant les collabos, donnent une image favorable des tenants du
pouvoir. Etc, etc, etc.
par Chctype
Ah… les complexités protectrices !
Et la fils-de-cratie, sauf pour moi, surtout pas pour moi.
Rien a changé...
(à part un peu Daniel Darc)
24 janvier 21:45
Géants avant la lettre
Une nouvelle vague rock britannique déferle. D'abord sur la côte
parisienne (sic). Wombats, The Hoosiers, 1990's… Je me remets de plus
en plus à l'écoute de Lenoir, je remets mes oreilles dans ses mains,
bien que j'aime pas tout dans le bonhomme, mais j'y reviendrais plus
tard (à moins que cela soit déjà fait sous d'autres formes, du moins
avec des personnes à la pensée un peu comme la sienne…) .
Il y avait, il y a quelques soirs, une white session de Tue Loup. Je
les avais oublié. Ca revient comme un point de fixation, qui rassure
pour se dire qu'on peut sortir de nulle part en France, de la campagne,
pas des beaux quartiers ou des belles banlieues, et "réussir". Je suis
passé dans ma vie musicale de Tesche à Flair/Austin, c'est comme passer
de Tue Loup (même origine dans la toponomie ) à Phœnix (même...).
Maintenant, j'en suis à un point critique...
Pourquoi Tue Loup est moins connu que Naast, BB Brunes (burnes?) et
leurs c(l)ônes/clowns, alors qu'ils sont meilleurs ? Le Fric et le
"show bizz"!
On est dans une société où l'on a tendance à mettre la charrue avant
les boeufs et des pseudo-stars, via le marketing, sur un trône. Quel
que soit le pays, l'activité. Remarquez, un trône ça peut servir à
leurs productions...
Passé devant Roger dans
Yahoo. Je sais pas ce qu'est devenu Alex de Flair.
Aux dernières et lointaines nouvelles, il était à HK.
The truth be told, the truth be
told
I'm worried about the future holds, the future holds
I'm starting to worry about Ray
The truth be told, the truth be told
I'm worried about the future holds, the future holds
I'm seriously worried about Ray
They say the future's out to get you
You know that I won't let you fall
They say the future's out to get you
You know that I won't let you fall
The truth be told, the truth be told
I'm treading on my tippy toes, my tippy toes
I'm starting to worry about Ray
The truth be told, the truth be told
I'm treading on my tippy toes, my tippy toes
I'm painfully so worried about Ray
They say the future's out to get you
You know that I won't let you fall
They say the future's out to get you
You know that I won't let you fall
No!
They say the future's out to get you
You know that I won't let you fall
They say the future's out to get you
You know that I won't let you fall
The future's out to get you, the future's out to get you, oh
The future's out to get you, the future's out to get you, oh
The truth be told, the truth be told
I'm worried what the future holds, the future holds
I'm so tired of being worried about Ray
(The Hoosiers - "Worried About Ray"
2007)
31 janvier 21:27
L'âge de glace
Ca y est, j'ai trouvé à qui me faisait penser la voix de Damon Gough :
Morrissey. La voie, par contre, me semble unique… barbe, bonnet &
mélodies...
Du mal à écrire, lire, chanter, réfléchir, construire. Je me suis trop
endormi. Mon cerveau n'arrive plus à plier... c'est comme quand on a un
membre immobilisé pendant plusieurs jours. Obligé d'aller au kiné pour
le rééduquer....
Me remettre à l'action m'a fait du bien. Envoyer un nouveau manuscrit à
d'autres maisons, tenter... depuis cinq ans, beaucoup de choses ont
changé, à commencer par moi. Pourtant...
Se mettre en valeur sans tomber dans le narcissisme… pas facile, le
juste milieu. J'y suis jamais arrivé. Ni à me mettre en valeur, ni à
pas être narcissique. Tout faux.
02 février 20:40
Silent sigh
NY est revenu dans mes rêves cette nuit. Rêve long, rêves longs, en
plusieurs séquences, plein de choses, plein de gens…
Je suis avec un groupe de personnes, on "visite", on suit un parcours.
Un couloir…. On passe devant un gymnase…. C'est celui de UCLA ! Je
rentre sur le terrain, voit le mur où est inscrit le palmarès du club…
il y a de plus en plus de monde qui passe devant le mur…. Il y a même
Fred. Et aussi une jeune femme, toute petite, (plus petite que Sakozy,
c'est dire) qui a perdu quelques 25 exemplaires de son manuscrit un peu
plus tôt dans le rêve, lors d'une équipée sauvage (souvent sauvages les
équipées) et qu'on a retrouvé dans un sale état. Je reste avec elle. On
va dehors. Superbe panorama sur NY, du haut de la butte où nous sommes.
On reconnaît l'île de Manhattan, les buildings, les fumées… UCLA à NY
?!?!?!
Et je me rappelle pas avoir pris l'avion… ou si peu…
Fred = expo à préparer pour début mars.
Jeune Fille + manuscrit = écrivain = moi, ceux que je viens d'envoyer à
des maisons d'édition.
Salle de basket = j'ai vu les dernières minutes d'un match hier soir,
dans la vieille salle de Cholet.
L'atmosphère de lycée-école est à rapprocher de
21 Jump street que je revois depuis
le début de l'année...
15 février 16:26
Amour, quand tu nous tiens…
Plongé hier avec Pol dans de vieux ordinateurs, pré-windows95... Les
fameux C / dir cd.. et des "jeux cultes" genre GP et Pacman... des
rétro-façons de tuer le temps en perspectives...
Du compromis à la compromission, des fois c'est pas loin. Concessions ?
La Saint-Valentin d'hier m'a finalement fait du bien... Bien
What if there is nothing else for us after all this
I don't care, I don't mind, just as long as we find sometime
Just come back and I'll stay out of the way
An be all the things you need
Another mouth to feed
How can I be sure again, once more
How can I find time to be with you again?
How can I give you the answers you need
When all I possess is a melody?
Yeah, how can I take up the air that you breathe
When all I possess is a melody?
How can I be sure, again, once more?
I don't care, I don't mind, just as long as we find some time
When you come back I'll go out of my way to be all the things you need
Another mouth to feed
How can I give you the answers you need
When all I possess is a melody?
Yeah, how can I take up the air that you breathe
When all I possess is a melody?
How can I find time to be with you again?
When you come back I go out of my way
And be all the things you need
Another mouth to feed
(Damon Gough -
How ? – 2002)
Mais "Syd" est mort... j'ai appris ça.
16 février 16:45
Water pistols
Cat m'a dit d'aller seul aux Etats-Unis. On partira peut être ensemble
vivre quelque temps au Canada pour son boulot. Crys m'a trouvé un plan
intéressant pour NY. Je demanderai conseils à Dido. J'ai trop rêvé pour
ne pas y aller. C'est dans mon destin. Au revoir Simone a réveillé les
clichés de fausse plénitude...
Virgin
Suicides, soleil sur arrière-cour de maisons de quartier
résidentiel… paysages de
21 jump
street et routes de
Broken
flowers... j'y suis déjà... depuis longtemps ! Indes, Brésil, ou
USA, à chacun sa culture.
Central fermé depuis jeudi… stores baissés depuis hier.
Voilà. Le Sid Vicious local est mort et a rejoint le Johnny Rotten
local, pour reformer les Pistols au Paradis. Enterrement entraînant…
Un après-midi gris. Un après-midi à écouter du grunge ou du son
nord-américain. Not if you were the last punk on Earth... the last
punk-junky on Earth and LC. Jacky the junky...
So
we restore harmony
Smooth the lines on the face of an old enemy
But there's no wood on the fire again
We could meet in a place you know where
I know when to go
Skimmed like a stone on the water
Fall with no trace to lie permanently
Ooh
Into the valley we roam, where we fumble around
Till we find our way home
Yet all we have is an old ball of string
Will it reach to the end of this dark labyrinth
No
Skimmed like a stone on the water
Fall with no trace to lie permanently
( Damon Gough -
Stone on the Water
)
21 février 21:10
L'ordre des choses
Commence à sentir la pression. Comme d'habitude, je l'attends pour me
mettre avec concentration au boulot. Deux tableaux à faire d'ici une
semaine. Mais j'ai du mal... depuis presque un an, entre Sarkoland et
le Forum, j'ai beaucoup perdu intellectuellement. Je me laisse abrutir
au lieu de me consacrer à ce que j'aime, au lieu d'écouter ce que
j'aime. Et je suis trop dans le passé. Futur trop incertain dans un
présent grippé.
21 Jump Street début années 90
et les vieux PC qui vont avec... un peu de ceux que j'ai redécouvert en
vrai il y a peu. Début 90, pas d'internet, pas de téléphone portable...
un autre monde.
Dubuffet n'aimait pas les normes, ça me rassure… sortir des codes,
rester avec l'innocence, y a pas que moi ! Pollution des réseaux
"officiels" et la politique, l'académisme… art des marginaux = art brut
= opposition à art culturel institutionnel des bien-pensants. Forcement
ce que je fais ne pourra aller dans le sens des snobs, intéressés par
le succès et l'argent… vu que je ne pense pas aux normes.
La créativité se trouve plutôt, et souvent, chez les marginaux, les
vrais fous, qui créent pour eux et pour un public imaginaire, pas pour
un public précis.
L'éducation nationale ne prend en compte qu'une forme d'intelligence,
et pas de mélange, ne pas aller au-delà de ce qu'on a appris, et l'on
doit dire que Racine est bien sinon on ne pense pas bien. Ne pas être
soi-même. Art fin de race, cinéma fin de race, culture fin de race… en
France. Time a peut-être raison, mais ce n'est pas les médias français
qui diront que la culture française est morte. Un certain nationalisme
est né il y a peu, qui se veut tout à la fois moderne, mondialiste, le
tout en gardant des défauts bien français, du conservatisme (gauche et
droite) minable et sans éducation. Politique de caste en France : si tu
n'es pas d'une grande école tu n'as pas de droits : aux USA on met à
l'honneur ceux qui partent du bas et arrivent en haut.
PC à formater. Grrrr…. Pourquoi ça vient à la fin des vacances et pas
au début ? Ca attendra bien les prochaines, tant pis pour la lenteur.
28 février 20:49
Soleil et brouillard
Trouvé
L'amour est un chien de
l'enfer
tome 1 … j'irai le chercher samedi prochain en allant faire un tour à
Paris au Salon du foot. Au bout de plusieurs semaines de confrontations
d'images dans ma tête,
Football
rivalries
a pris forme. Deux tableaux pour l'instant, peut-être trois. La
technique du crachat et du torchon conséquente d'un travail mal aimé de
ma part (+ énervement) a transformé en quelques minutes le tableau
d'hier soir de "mauvais" à "pas mal". Je serai prêt pour l'expo au
salon.
"Ils" ont arrêté la diffusion de
21
jump street
comme ça, en plein milieu de la dernière saison, pendant les vacances
des "petits parisiens"… Reste la saison 1, au rythme d'un épisode par
semaine le dimanche soir…
Deux vendredis de suite où le ciel est étrange, partagé entre soleil et
brouillard. Comment sera demain ?
Ploutocratie ou autocratie ?
Baby tell me please
Is this a dream
Spending the night with you
Beneath the cherry trees
Just make a wish and everything comes true
Out the windows of my bedroom
Through the backyards of our neighbors
But I didn't leave you waiting
There was endless concentration
Then the moon swept down to greet us
It was warm and made of flowers
Into vines that barely reached us
Climbing higher than forever
Baby help me please
In knowing this
'Cause showing never tells
Was it just a breeze
Was it a kiss
Breathless exquisite chills
(Au revoir Simone - Through
The
Backyards Of Our Neighbors )
01 mars 16:55
L'économe et le sens de l'histoire
Nouveau mois. Il y a un emménagement à côté, dans feue la maison
transformée des grands-parents… Cat va en aménager une qui aurait pu
être celle-ci (au niveau des travaux, de l'ancienneté, de
"l'histoire"…). J'ai vraiment raté ma vie immobilière...
Mon genou me fait mal depuis plusieurs mois malgré un repos et des
médicaments. Forcement je repense à l'opération de 1994…
Fini le troisième tableau pour l'expo…
Une semaine pour refaire mon site. Le temps d'un nouveau lifting du
site est venu. Après avoir été inspiré par
FCBarcelona.com
et
VincentGallo.com,
le nouveau
visage
(forcement je pense à 1993....) sera sous la cyber influence de
Coupland.com.
Toujours à la recherche de la perfection au seuil du minimalisme. Dans
cette quête, je suis tombé sur
1ère page web de l'Histoire...
Le vent pousse déjà au sol les feuilles blanche du cerisier… Ca serait
mieux avec un peu de soleil, comme dans une ritournelle d'Au revoir
Simone…
Ce soir, on va au
Jardingue
avec ma bande d'artistes.
I
saw it coming
I just thought that you should know
I'm feeling better every day
I'm only waiting if you stay
So don't feel bad
Your faith was an illusion
And you're as loyal as your faith
Will let you be
Your expectation
It's not hard to live without
I'm feeling better every day
And emptiness still leaves a space
So don't feel bad
You lost all your emotion
And may you find all your relations
Will keep you free
A careless bird is complicated
An empty nest still leaves a space
(Au revoir Simone -
Stay Golden)
04 mars 19:33
Neige brûlante
La neige est tombée un peu aujourd'hui. Ah oui… les giboulées de mars.
Elle a vite fondu dans une journée speed d'une semaine folle.
Vu
Fred cet
après-midi pour lui passer les tableaux pour l'expo au
salon. Pris des
livres à la bibliothèque. Commencé d'ailleurs hier à lire
Je vais bien ne t'en fais pas
d'Olivier Adam. Ca fait des mois que je n'avais pas lu de roman.
Celui-ci est "facile". Déjà atteint la moitié ! Un peu fade, plat,
beaucoup de clichés de gauche, pourtant il y a quelque chose que
j'aime. Probablement l'histoire banale et le fait que j'aurais pu
l'écrire…
J'ai remarqué qu'il y avait de plus en plus de fautes à "haut-niveau" :
sur le site de RTL2, dans la rubrique "fréquences", ils écrivent
Villard-de-Lans "Villars de Lens"…. Bon à part ça le népotisme va bien.
A force de se reproduire entre eux, ça fait forcement des erreurs…
Le kitsch est-il laid ou beau? :
le
kitsch est très intéressant car il correspond à une certaine classe. Je
ne parlerai pas de classe sociale car je ne veux pas m'appuyer sur
l'élément économique. Disons que le kitsch correspond à une certaine
classe intellectuelle: une personne peut être très riche,
économiquement, mais être, du point de vue intellectuel, un vrai
prolétaire. Et vous pouvez trouver des paysans ou des ouvriers qui,
intellectuellement, appartiennent à la classe dite supérieure. Ce qui
est frappant, c'est que les classes intellectuellement inférieures
trouvent beau un objet que les classes intellectuellement supérieures
trouveront kitsch, c'est-à-dire laid mais d'une laideur tellement
intéressante qu'elle est exposable: l'intellectuel new-yorkais peut
aimer les nains en plastique de Walt Disney que l'employé de banque lui
aussi trouve très beaux mais que le professeur d'université trouve très
laids, et qui redeviennent beaux pour l'artiste homosexuel... Il y a là
un cercle sans fin. (Umberto Eco -
Lire Magazine n°361 janvier février
2008)
09 mars 20:43
Paris blues
Le train part de la gare de Lyon. Une nouvelle nuit s'étend sur Paris.
Le train me ramène vers mes chantiers perpétuels.
Pas de spleen de Paris, plutôt un blues quand je quitte la ville pour
revenir ici.
Paris, un jour après Lyon…
Triangle Concorde-Madeleine-Opéra.
Mode plus récente… ou Lyon dans deux mois.
J'aime regarder ce grand cirque vivant où les formatages définissent le
prévisible.
Indigènes et touristes ne se partagent pas les mêmes zones.
Je suis un oiseau de nuit et mes textes sont des chants d'un oiseau de
nuit.
C'est à Paris que tout à commencé pour moi, insidieusement, pour
l'écriture poétique, sur les traces de James Douglas Morrison, avant de
rapidement m'émanciper.
Rapport entre baisse de l'inspiration et baisse de mes séjours à Paris ?
Ce qui me manque ici, ce sont les lumières de la ville de lumière, de
la rue qui vit la nuit… la vie, ce cirque...
Hey mec ! c'est Paris…
…
P.A.R.I.S.
Paris
15 mars 22:07
Sous le signe du Taureau
Cet après-midi, je suis allé aux portes de Lyon, et j'ai rencontré
André Velter qui faisait une dédicace à la Maison Jaune. Une semaine
jour pour jour, heure pour heure, après le salon du foot… difficile de
faire plus éclectique…
Fait dédicacer
Zingaro pour
l'anniversaire de Cat. C'est un peu ce livre qui m'avait lancé dans la
poésie illustrée. Parlé du circuit du manuscrit entre autres après lui
avoir indiqué que je lui avais envoyé
La
Cité des Clés et un manuscrit dans la même enveloppe, ce qui
doit me distinguer de la masse des manuscrits reçus.
29 mars 18:25
Invalide mais pas incapable
L'hiver semble enfin toucher à sa fin, après un week-end de Pâques aux
tisons. Il est temps d'écouter
Homegrown
de Dodgy : un samedi, un des premiers à être printanier.... Moins drôle
quand on est assis dans un fauteuil derrière une fenêtre... Je n'ai
jamais eu le regard sur les handicapés qu'on certaines personnes, car
très tôt habitué... enfin bon, on est dans une société de tentation,
d'exclusion et forcement de violence...
une pétition à
signer,
ce n'est pas parce que c'est moins tendance et people que le Sidaction
que ça n'existe pas. Je sais, on a pas beaucoup parlé de ce sans
domicile fixe mort de froid dans son fauteuil cet hiver...
Discuté mardi avec un couple néerlandais habitué du Central et résidant
dans la grande banlieue nord de LC. Chez eux, on juge les artistes sur
leurs œuvres, pas sur leur parcours académique... c'est logique, je
sais, pourtant en France, ça peut-être un peu "diffèrent"... L'été
artistique sera chaud à LC et dans la région, entre ceux qui ont le bon
goût et ceux qui n'ont pas eu la "chance" de faire les beaux arts...
Des cliques et des claques...
Soirée lecture et musique d'Ivan très sympa, jeudi à Lyon. Ca fait du
bien de roder dans les ruelles de Lyon la nuit. Ca nous a fait du bien
avec Cat de passer la journée ensemble. Hier soir, on s'est regardé au
lit
Arizona Junior,
retrouvant l'humour spécial des frères Coen. Ecrit le début de 2
textes. Toujours des villes ou des gens, NY ou LC… rédigé mon manifeste
musical. Réemprunté à la bibliothèque
La maison des feuilles,
"lu" il y a quelques années en élcaireur de feu... Une qunizaine très
littéraire. Loin des coteries mondaines…
Regardez toutes ces couleurs...
Beep beep beep beep beep beep
beep
go the horns in the cars in the street
we walked away from the lover's leap
opposite directions
synchronized feet
wait wait wait wait wait wait wait
for the time it takes a heart to mend a break
how many moons are reflected in the lake
can you wait forever if time is all it takes
despite all the warnings
I landed like
a fallen star
in your arms
beat beat beat beat beat beat beat
goes my heart on the side of my sleeve
whispering something I can hardly believe
let me take the lead
cos love is all we need...
( Simone White - Beep beep song )
30 mars 01:36 (l'heure perdue)
Venetian dream
Il y a quinze ans à peine, je m'embarquais dans un train avec une
dizaine de jeunes du lycée pour un voyage onirique vers Venise...
Il y a quinze ans à peine... il y a quinze déjà...
ma mémoire est certaine et ma tête elle ne ment pas... un truc comme ça
pour la 1ère fois... des histoires de porcelaine.... j'en ai connu....
après ça...
Ah...
Venise...
Lido Campanile...
Ivresse du rêve éveillé...
j'y repense, je recherche... j'y
retournerai...
31 mars 00:29
Faites de beaux rêves
Les petites affaires continuent au fil du temps. Hologram est devenu
Hollowave à cause d'un, ou grâce à un groupe vulgaire japonais… je suis
presque jaloux de pas avoir trouvé ce nom… je me suis souvent dit que
ça ne serait pas moi qui trouverai car je suis trop perfectionniste. Ca
avance…
Pas mal de lectures en ce moment.
Poid
léger d'Olivier Adam (bof),
Verso
n°132,
Poèmes Epars n°42, des
livres sur Dada.
Discussion hier soir sur nos rapports à l'écriture avec François.
Pas mal d'écritures en ce moment…
Cat est partie une semaine sur la côte…
Et moi je rêve de Venise…
1993 – 2008 = 15 ans !!!
2003 – 2008 = 5 ans…
Retourner… après Sète…
Au bout de la nuit…
Je jette des bouteilles dans l'océan du passé…
31 mars 23:09
Devenir aigri
Je ne sais pas si c'est l'odeur du printemps qui se pointe, avec des
narines propres depuis que je ne fume plus, depuis sept mois.. je me
rappelle à ces parfums de jeunesse… découvertes, thés, Nadège, Nadia,
etc.
Est-ce une crise de la trente-cinqu-(h)aine vieillesse qui commence, la
? La stagnation depuis des mois ? La sensation d'avoir perdu mon
inspiration, mon côté beat génération, comme dirais Alain Wexler, qui
s'évanouit… je sens que je m'encrasse, m'engourdis…. Lentement et
dangereusement.
J'ai pourtant des dizaines d'années pleines de bonnes choses devant moi…
Je deviens de plus en plus aigri depuis quelque temps. Mais je sais que
ça ira mieux bientôt.
Sentants moult odeurs... mon odorat s'est re-développé. Le moindre bois
coupé me remplit de vie.
Devenir gris
Devenir gris
One man on a lonely platform
One case sitting by his side
Two eyes staring cold and
silent
Show fear as he turns to hide
Aaah, we fade to grey (fade to
grey)
Aaah, we fade to grey (fade to
grey)
Un homme dans une gare isolée
Une valise a ses cotés
Des yeux fixes et froids
Montre de la peur lorsqu'il
Se tourne pour se cacher
Aaah, we fade to grey (fade to
grey)
Aaah, we fade to grey (fade to
grey)
Sent la pluie comme un été
anglais
Entends les notes d'une
chanson lointaine
Sortant de derrière d'un poster
Espérant que la vie ne fut
aussi longue
Aaah, we fade to grey (fade to
grey)
Aaah, we fade to grey (fade to
grey)
Feel the rain like an English
summer
Hear the notes from a distant
song
Stepping out from a backdrop
poster
Wishing life wouldn't be so
long
Devenir gris
Aaah, we fade to grey (fade to
grey)
Aaah, we fade to grey (fade to
grey)
Aaah, we fade to grey (fade to
grey)
Devenir gris
Aaah, we fade to grey (fade to
grey)
Devenir gris
Aaah, we fade to grey (fade to
grey)
Aaah, we fade to grey (fade to
grey)
Devenir gris
Aaah, we fade to grey (fade to
grey)
Aaah, we fade to grey (fade to
grey)
(Visage - Fade
to grey - 1980)
01 avril 23:39
Poisson d'avril
Après trois ans et demi de vide, j'ai appelé aujourd'hui M. Elle a
peut-être cru à un poisson d'avril. Je lui ai dit que tout allait bien.
J'ai demandé si elle allait "bien". Elle m'a demandé où en étaient mes
projets. Je lui ai dit que j'étais de plus en plus le pire businessman
de la Terre et qu'on pouvait pas être à la fois businessman et artiste,
qu'il fallait choisir, et que ceux qui paraissent l'être jouaient un
peu sur les apparences. Je lui ai dit qu'Andy Warhol était l'exception
qui confirmait la règle.
On s'est demandé et dit plein de choses, vu qu'on a communiqué que par
quelques mails ici et là depuis septembre 2004. Ensuite, comme j'en
avais pas fini avec mon passé, j'ai essayé de retrouver la fille de la
boulangerie d'à coté…
J'attends des nouvelles du passé… enfin j'espère.
Ca faisait longtemps que le titre de l'article n'avait pas été si juste…
03 avril 00:46
You're supposed to be my friend
Hier, mon imprimante a enfin lâché après presque 10 années de service.
Peut-être pas au meilleur moment, puisque d'importants investissements
et charges fixes vont bientôt pointer leur nez. Rechanger du code dans
mon site. Un demi-après-midi de perdu.
Fait enfin les bios qui me bloquaient depuis des semaines. Si je
regarde devant moi, j'ai un peu plus de liberté.
Ce qui rend les gens si attractifs, si mystérieux, dans les villes,
c'est leur éphémérité.
Je crois que ça m'a fait du bien de lire des textes de Lune et Louve
l'autre soir à Lyon. Une autre lecture bientôt, avec François en
co-guest star.
Je refais du sport depuis lundi. Au diable mon genou et ses douleurs.
Pour l'instant ça va.
Avril est sans doute mon mois préféré… il s'y est déjà passé beaucoup
d'événements marquants dans ma vie, souvent entre romance et tragique…
La vie, la mort…
Des fois, je me dis qu'à force, ma motivation de venir à bout de mon
projet musical finira par mourir, et que ce jour là, une partie de moi
sera morte…
Damon Gough a certaines tonalités dans la voix qui me rappelle John
Lennon.
Printemps
Mystère
...
04 avril 23:34
Un ado en désinto
Ecrire en réduisant, en résumant, est plus dur, plus tortueux, que de
rallonger la sauce. Faire aussi des choix politiques, stratégiques, ne
pas trop parler de Moi... à travers les autres… j'ai fait l'impasse sur
les actes manqués et sur des faits qui m'ont marqué mais qui peuvent
apparaître mineurs.
Que je baigne chez mes cousins cousines dans Renaud et Brassens vers 5
ans, en même temps que je découvre les Beatles à la radio. Que je me
suis intéressé à The Cure et Depeche Mode au collège. Commencé d'écrire
au lycée des chansons en anglais puis des nouvelles. Après avoir vu mon
premier concert, un groupe local au nom de Fawl's Gag, et s’être ouvert
à d’autres musiques, j'intègre le groupe Tesche, et vogue en période
noisy. Comme pour
Tue
Loup,
le nom groupe venait du lieu-dit où l'on répétait… Parallèlement, je me
suis mis à peindre et dessiner après un cours expérimental sur Dada.
Je suis monté à la fac, et j'y sombre haut, mais j'ai le temps de faire
mille choses. Animer une émission sur Radio Campus et écrire dans des
fanzines. Assister à de nombreux concerts, aller à quelques festivals
accrédité, rencontrer et interviewer des artistes comme les Bluetones,
Shed Seven, Philippe Katerine, Dominique A, Levellers, Boo Radleys,
Louis-Philippe.
Un accident de sport m'immobilise et m'éloigne des études. Les livres
me permettent alors de m'enfuir.
Demande
à la poussière et des
Contes
de la folie ordinaire font naître en moi une âme d’écrivain.
Monter un autre groupe, Flair, qui deviendra
Austin.
Quelques compositions laissent entrevoir des possibilités de premières
parties, comme celle de Kelly Deal 6000… dommage. J'y repense de fois…
Des petits boulots, mais avec des côtés intéressants, je m'arrange pour
être entouré de livres. Ayant accès à nombre d’ouvrages, je laisse les
cours trop classiques d'arts plastiques, pour apprendre par d’autres
supports le Pop Art, les nouveaux réalistes et la peinture américaine.
En 2003, cherchant un éditeur, je rencontre Louis Dubost, responsable
du Dé Bleu, qui me guide dans le monde de l'édition… je fais mon
réseau… j'invente, je crée, j'innove, je me jette l'eau…
On en est à 2008. La vie est dense de mes projets. Y a qu'en musique où
je me sens pas vraiment lancé…
Impression forte avérée de refuser l'environnement. En même temps, je
commence à réfléchir à une reconversion professionnelle, j'en ai marre
des ordinateurs. Je préfère me rendre vraiment utile. Travailler pour
des personnes qui n'ont pas eu la même chance que moi d'être bien
portant ou bien né. Dois voir Dido pour lui demander des conseils.
05 avril 01:53
Fragile
If blood will flow when flesh and steel are one Si le sang
coulera, quand la peau et l'acier ne feront plus qu'un
Drying in the colour of the evening sun Séchant aux lueurs
du soleil couchant
Tomorrow's rain will wash the stains away La pluie du
lendemain effacera les traces
But something in our minds will always stay Mais il en restera
toujours une dans nos esprits
Perhaps this final act was meant Peut-être
que le but de ce dernier acte
To clinch a lifetime's argument Est de conclure la
discussion de toute une vie
That nothing comes from violence Rien n'est
engendré par la violence
and nothing ever could Et rien ne le sera
jamais
For all those born beneath an angry star A tous ceux qui
ont vu le jour sous une hostile étoile
Lest we forget how fragile we are A la mémoire de
ceux qui nous ont quitté, nous sommes si fragiles
On and on the rain will fall La pluie tombera
encore et encore
Like tears from a star Comme les larmes
d’une étoile,
Like tears from a star Comme les larmes
d’une étoile,
On and on the rain will say La pluie nous
dira, encore et encore
How fragile we are how fragile we are Combien nous
sommes fragiles.
( Fragile
- Sting )
06 avril 01:51
Dance with fire
Quand on commence à trouver des annonces pour des postes de webmaster
ou formateur payés au smic, il y a du souci à se faire et bien des
questions à se poser…
J'en ai tellement marre de Yahoo et des informations à neuneu qui
remplissent sa page d'accueil que je vais passer à
Netvibes. Peut-être que ça me fera moins psychoter
sur la société si je la transforme à mon image, que je la tourne ves
mes intérêts ?
Because we are your friends,
You'll never be alone again
Well come on
Well come on
Well come on
Well come on...
justice pour
tous ?
Do the L.U.S.T.
1, 2, 3, 4 Light!
Stick to the bay.E.80
Get ready to L.S.D.
You were such a B.I.T.C.H.
Catching all the nights
Just easy as N.B.C
That's how you make it right!
Do the C.B.G.B.
1, 2, 3, 4 Flash!
Stick to the B.E.A.T,
Get ready to ignite
You were such a
P.B.S.
Catching all the lights
Just easy as D.N.A.
That's how you make it mighty!
Do the D.A.N.C.E,
Stick to the B.E.A.T,
Just easy as M.T. V.
Do the dance,
Do the dance
The way you move is
THE factory,
Do the dance,
You're always there for music and me.
Do the dance,
The way you move is a chemistery,
Do the dance,
You're always there for music and me.
Under the spotlight,
Always black and blue,
It does not matter,
Do the dance,
Do the dance!
As strong as you
might,
Working day or night,
8 hours a day,
Do the dance,
Do the dance!
The way you move is
THE factory,
Do the dance,
You're always there for music and me.
The way you move is
THE factory.
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|
|
06 avril 18:52
Qui suis-je ?
Allé à l'expo
Rock in the city
de Catheine Dupire à
Pikinasso.
Le thème me plaisait, NY, le style aussi, des couleurs ni ternes ni
trop criardes, du figuratif comme je l'aime, laissant un peu de place à
l'abstrait Discuté un peu avec l'artiste, très charmante... et puis en
rentrant un appel … ô...
Radioactivity
Is in the air for you and me
Radioactivity
Discovered by Madame Curie
Radioactivity
Tune in to the melody
Radioactivity
Is in the air for you and me
Radio Aktivitaet
Fuer dich und mich in All entsteht
Radio Aktivitaet
Strahlt Wellen zum Empfangsgeraet
Radio Aktivitaet
Wenn's um unsere Zukunft geht
Radioactivity
Is in the air for you and me
Radioactivity
Discovered by Madame Curie
Radioactivity
Tune in to the melody
Radioactivity
Is in the air for you and me
(Kraftwerk - 1975)
15 avril 00:33
L'enfer du Nord
Tentative de débarrasser mon bureau… au coeur de l'action, la couleur
des grands espaces qui se dessine... Cet amas de papier avait trop
duré. Envie de travailler mieux, avec plus ou moins d'air. Commencé la
grande entreprise de transfert des cassettes vidéos en fichiers
numériques… je craque en même temps pour des intégrales de séries qui
ont intrigué ma jeunesse. Créé un fichier de lieux d'exposition
possible aussi, ça me courrait dans la tête depuis trop longtemps et
cela aurait pu finir par en sortir sans y revenir..
Les parkings autour du ciné étaient pleins. Au moins la quinzième
séance du film phénomène… je dois être un des derniers LC qui n'est pas
vu
Bienvenue chez les ch'timis.
Je devais être un des seuls à m'intéresser aux films du Nord il y a dix
ans… De Dunkerque en festival, de
La
vie de Jesus à celle rêvée des anges… ça me parlait mieux.
Des fois je suis le seul à prêcher dans le désert… un peu comme pour
des bio-carburant pas si cool, car ils prennent la place de cultures
alimentaires…
Sous les pavés, la plage et encore…
En dehors de la subjectivité, un film culte, c'est un film qui a une
influence…
La vie est un long fleuve
tranquille
est un des films que je trouve le plus culte pour l'ensemble des
répliques, valeur ajoutée de la satire sociale.. du plaisir à voir,
entendre... et à revoir sans se lasser. C'est comme ça que je vois si
un film est bon pour moi : il passe trop vite et on se laisse
surprendre par l'histoire même si on la connaît par coeur.
Commencé aussi à re-lire
La servante
du seigneur… une relecture, donc.
15 avril et 15 ans…
16 avril 16:10
Le duel à travers les âges
Le temps qui passe me pèse de plus en plus. Vivre avec son temps est
aussi une chose qui plombe l'air parfois, quand le temps est incertain.
Je peux paraître très actif avec 15 ans de recul… j'ai du faire un pas
si mauvais boulot de présentation. Reculer pour mieux sauter ? Retro
stand-by...
Revu avec plaisir une bonne vieille copine… comme elle a dit, on n'a
pas changé en quinze ans, on est toujours au même point… Ce qui est
intéressant, c'est de voir que des personnes très différentes peuvent
nous aimer, pas que l'on puisse aimer des personnes très différentes…
Je file à Roanne, montrer des récentes oeuvres à
Pikinasso,
et chercher Cat qui revient en train de Nantes. Ensuite ce sera 4 jours
de routes aux 4 coins de la région. Entre travail alimentaire et
projets personnels, le printemps bat son plein, malgré un fond d'air
assez frais...
22 avril 19:10
On the road
Jeudi c’était Dijon.
Arrivé par le campus. Pris ensuite les transports en commun (la logique
moderne en grande ville). Comme toujours, les bus de la STRD (devenue
Divia) se croisent sur le Campus à l’arrêt R.U. Montmuzard… Passé là où
j’ai travaillé, pendant 17 mois, au CEH / IHC de l’université. Je n’y
avais pas remis les pieds depuis mon départ en 1996.
Dijon... L’hiver m’attendait…
Les transports en commun dijonnais sont toujours parmi les moins chers
de France et le réseau de dessertes peut-être le meilleur. La gare
Dijon-ville est en pleine transformation. Il y a bien longtemps déjà
que le café à l’intérieur de la gare a fermé, et a été remplacé par une
chaîne de café… (quelle plaie ces chaînes de cafés aseptisés !..)... A
Dijon, il reste encore quelques repères (double-sens) comme le Petit
Koumi…
Chaînes et franchises dévorent tous les indépendants et leur caché,
leur authenticité…. Bientôt d’une ville à une autre, on aura les mêmes
choses : des places centrales remplies de bancassurances avec à travers
des chaines de café… on avait déjà des zones commerciales périurbaines
formatées…. Les centre-ville commencent déjà à être atteint par ce mal
qu’est la globalisation.
Visité pour la 1er fois Sainte-Bénigne. Dans chaque ville j’aime aller
dans une église. C’est un lieu rassurant, mystique. Rentré ensuite dans
une galerie d’art, attiré par une œuvre d’Arman. Le vendeur m’a
expliqué que dans les villes où l’on travaille la terre, comme à Dijon
ou Bordeaux, l’art contemporain ne représente que 20% des ventes… on
préfère le classique. Logique en y réfléchissant. Appris le mot «
multiple ».
De plus en plus de gens, de plus en plus de voitures…
De plus en plus de travaux... de moins en moins de places de parking…
Entretien pour de l'alimentaire, puis un autre pour le programme Cobain
avec Wonk.
Dijon… une ville, ça peut-être comme une femme… quand on a passé quatre
ans avec, difficile de rester insensible… de ne pas se laisser envahir
par des réminiscences...
Là c’est le Relairoute à La Rochepot, quand Alain Delon dans
Le cercle rouge… enfin bon… vous
voyez…
moi j’ai rien vu, il faisait un temps de chien, un brouillard, un temps
de fin du monde...
Vendredi c’était Saint-Etienne
C’est vraiment une ville de succession de places…galerie d’arcades
rejoignant deux places... Les gens sont les mêmes qu’à Dijon… du moins
les jeunes…. du moins certains… la franco-française tectonique… (1er
phénomène de mode qui soit racheté par une chaîne de tv – TF1)...
apparence et sous-culture…
Glandé dans les rues, juste visité une vieille église, la Grand’
Église. Trouvé un café-repère. Air du temps. La superficialité dans les
discussions a remplacé les activités intellectuelles comme la lecture.
Comme ailleurs, les costumes cravates se demandent en marchant combien
d’argent ils vont se faire sur le dos des exploités et de la Terre…
*Comme à Lyon peut-être
trip de nuit
Samedi, c’était Grenoble
Grenoble est située entre
les massifs du Vercors (au Sud-Ouest), de la Chartreuse (au Nord) et la
chaine de Belledonne (à l'Est). Elle est approximativement au centre de
la partie française des Alpes et est à ce titre souvent considérée
comme la « capitale des Alpes ». Grenoble vu depuis les hauteurs de
Seyssinet-Pariset (pentes du Vercors) Grenoble vue depuis Chamrousse
Vue de la Bastille depuis la ville de GrenobleLa ville est
principalement bâtie au confluent de l'Isère avec le Drac. Située sur
la plaine alluviale de l'Isère, jadis zone glaciaire, Grenoble est
souvent considérée comme la ville la plus plate de France et d'Europe.
Son altitude moyenne (avec très peu de différence d'un quartier à
l'autre) est de 214 mètres, ce qui la rend propice au déplacement à
vélo. La ville entourée de montagnes très proches faisait dire à
Stendhal « Au bout de chaque rue, une montagne… ». Les sports de
montagne et en particulier le ski donnent à Grenoble un attrait
touristique certain : une vingtaine de stations de ski entourent la
ville dont les plus proches ne sont qu'à trente minutes par la route...
CANCELLED
Dimanche c’était Lyon
Expo Keith Haring…. pote avec Basquiat, Vincent gallo, etc. New York
année 80, comment a-t-on fait pour ne pas y (n')être ? Un peu
réconcilié avec le MOCA et sa clique potentielle... Je nage dans un
courant contraire : j'ai pas fais les beaux arts ; j'ai des idées mais
aucune technique…
Récupéré le coffret d'Air que j'avais demandé à Pierrette d'acheter...
et puis... depuis le temps que Dido nous parle des Skatalites… je les
ai vu en concert au Ninkasi. Bien que peu amateur de ska, reggae, j'ai
bien aimé et passé un dimanche soir sympa ...
là c'est Ken, le seul blanc du groupe....
l'air de la ville, ça fait parfois du
bien, mentalement...
Hier c’était lundi, jour de rentrée... après une courte nuit...
doublement dur...
Aujourd'hui retour à la normale...
23 avril 20:25
Worried about Ray
Il est des fois, des événements qui font relativiser...
Même si ça fini pour l'instant sur une bonne nouvelle...
Marre des révolutionnaires à géométrie variable... de ce cirque
médiatique, hypocrite.
George Clooney et Bill
Maison
temporalité
29 avril 23:44
Le souffle nouveau
Trié les dernières photos prises à Saint-Etienne il y a une semaine et
trouvé des unités avec toutes celles accumulées depuis des années… un
coup de reviens-y en photo ?.. des bonnes sensations en tout cas.
Après-coup d'un questionnement personnel sur "mon" travail en arts
plastiques ?.. Comme l'a dit le galeriste que j'ai vu, et c'est surtout
ce que je retiens, et c'est surtout un gros point commun avec les
autres disciplines (avec la vie ?) : je dois faire ce que j'ai envie,
ne pas me laisser brider par des idées de formatage...
Fait un peu de prospection cet après-midi, mais que j'en ai marre !!!
Le printemps se fait parfois doubler par l'été, y a plus de saisons...
chant d'un oiseau....
06 mai 21:27
L'armée des ombres
Pour exister, les "petits" artistes, qualifiés d'amateurs car non
sortis d'une école, se groupent en petits réseaux de manière cool…
C'était un peu l'idée de base de l'Ecole de LC... Exister autrement,
penser autrement que le formatage de la pensée unique. Préparer ainsi
une prochaine expo à Gueugnon.
Les concerts sont de plus en plus chers, car ils deviennent la
principale source de profits d' "artistes"... heureusement ils restent
des petits endroits, indépendants, où l'on a accès à des groupes neufs,
pas connus, etc.
Copie K7 vidéo en DVD… je n'ose pas penser à toutes les K7 audio…
Oboken = on peut faire de la musique sans habiter dans la même ville
que les autre membres.
Tue-Loup = on peut y arriver en sortant du bout du monde.
Valérie a son site :
Verre Menthe
Espoirs...
Parti
chercher cet arbre qui a 10 fois l'âge de l'ancienne
retraitre |
|
600 ans !
j'ai marché jusqu'à une
porte...
|
|
que
j'ai franchi...
15 mai 15:18
Le château de cartes
Cinq ans à peine, cinq ans déjà...
si j'existe...
I'm a deadman
l'appel de la foret est trop fort
pour que je lui résiste
et puis pourquoi résister ???
dans les bras de Miss Mississippi...
22 mai 20:20
L'argile immortelle
La soirée spectacle au Jardingue avec François, Denis et Philippe s'est
bien passée. Je suis un piètre lecteur qui se recentrera quand il a
aura déménagé. Vivement ce changement. Je me sens sans chez moi. Je
suis sans chez moi. J'en ai deux. Ca me pèse.
Pris en photo des tableaux de Chavignac chez des gens de LC. Ce peintre
chez qui j'allais quand j'avais cinq ans. Peut-être qu'il m'a transmis
quelque chose dans l'art. Mené une petite enquête sur lui. A vécu,
outre chez mes grand-parents à l'hôtel de Bourgogne... Mort à l'hôpital
local, sans doute de vieillesse.... enterrement et famille ???
mystère...
Clair du lune sur le château (1977)
Château dessiné pendant le concours
hippique (1977)
En rangeant un papier qui sera intégré à un prochain collage,
machinalement, je voulais en faire une copie de sauvegarde.
25 mai 21:40
Bandes et contrebandes
Encore reçu un courrier pour "sauver la culture"… Bien qu'étant dans la
"culture", bien qu'ayant des convictions socialement situées à gauche
(mais pas représentées par les bobos et la gauche caviar), j'ai du mal
à me mobiliser totalement pour ces actions contre la baisse des
subventions à la culture.
Cet argent profite tout le temps aux mêmes, à ceux qui sont dans les
bons réseaux de cette microsociété endogame, refermée sur elle-même,
qu'est l'art et la culture en France.
Je n'ai pas de temps libre pour me battre pour que d'autres reçoivent
de l'argent alors que je galère et que je ne fais pas partie de ces
réseaux subventionnés.
Sans aller dire comme
Time Magazine
que la culture française est morte, la France n'est plus du tout le
phare au niveau de la création artistique "moderne", il y a un
épuisement des idées.
L'art contemporain vit grâce des subventions de l'Etat et de copinages,
alors que dans d'autres pays, le marché joue son rôle régulateur entre
bon et mauvais artistes, on ne regarde pas le cv de l'artiste, mais
seulement ce qu'il fait. Ici, si par malheur il n'a pas fait les
beaux-arts, on est rien.
Il y a un profond mépris pour les gens… c'est le contraire de
L'Art pour tous
de Keith Haring. Lui, il pouvait utiliser le mot "citoyen", il ne
rangeait pas les gens dans des cases selon leurs origines, ethniques,
sociales, ou politiques.
Sauver la culture en changeant son système, en ouvrant les portes pour
qu'un peu de fraîcheur rentre !
Bon à part ça JS à son
site !
Fleurs par Chavignac
29 mai 16:00
Le Réseau brutus
Vu la semaine dernière mon conseiller Louis, qui m'a indiqué qu'il y
avait des choses à revoir dans mon prochain livre. M'a parlé aussi
d'une "black-list" de mots dans la poésie, dont le mot "amour"… c'est
vrai, en y pensant, c'est lourd… "passion" aussi? Pourtant, hier soir
je lisais le numéro 133 de
Verso,
il y avait le mot "amour" dans une page…. Peut-être qu'on me pousse à
la perfection, et que je me sous-estime..?
Echangé un livre avec un auteur rencontré l'automne dernier lors d'un
salon. Je vais le lire avant de passer à la relecture de
La Maison des Feuilles, parce que
La Maison des Feuilles, c'est... L
a Maison des Feuilles...
Cultur Café d'Ozolles, Jardingue de Chassigny, ADACB, il fleurit ici et
là quelques lieux où l'on résiste à une certaine forme de formatage, où
on se prend pas la tête, où tout le monde à la parole. Comme pour la
Résistance, la campagne profonde n'est pas en reste, face à
l'envahisseur. Des vraies personnes qui agissent, et on ne regarde pas
qui est de gauche ou de droite. La différence avec de fausses personnes
de gauches ou de droite, vraiment passives et sans idées.
Je courre après mon passé en sachant que je ne peux pas tout rattraper.
Seul moyen que j'ai pour me faire du mal. Passage obligé avant grands
changements. Un dernier coup d'oeil en arrière.
Tiens tiens, un 29 mai sans histoire....