Septembre 2004
01 septembre 22:35
Retour vers le futur
Bon, voilà. C'est la rentrée. Cette fameuse période de début septembre,
tant excitante quand c'était les années lycée. Maintenant...
Ma dernière reprise dans l'emploi que j'occupe actuellement, si j'y
suis encore l'an prochain au 7 septembre 2005, car je peux partir du
jour au lendemain. 7 septembre 2005, fin de contrat. Ca sera un
soulagement quand même, une libération, même si je pense tous les jours
l'anticiper. En même temps ce sera l'incertitude inhérente liée au
chômage, mais nous n'en sommes pas là.
Pourtant, septembre... envie de profiter du soleil, quand il y en a,
lors de ses temps libres, au maximum. Impossible alors de rester
enfermé un dimanche. Pas vous ? Non ?
Il ne se passe rien à LC, comme souvent, en cette veille de rentrée des
classes. Le soleil inonde pour une fois le centre commerçant de LC. Le
temps maussade de la fin des vacances a permis de bien maîtriser la
reprise. Il reste quelques affiches des fêtes passées de l'été. Moins
de touristes (touristes ?) avec le maillot de l'OL. Moins de touristes
quand même. Les résidents étrangers de LC partent peu à peu rejoindre
leur Grande Bretagne, Europe du Nord, Suisse... Les lycéens et
collégiens ( sans leur Sacha Distel) sortent tant qu'ils peuvent
encore. On veut profiter au maximum des derniers rayons de soleil en
terrasses. Bras de chemise bravant le refroidissement de l'air aux 19
heures. Le fameux été indien commence déjà dans les têtes...
Le Mamba, ex et futur Salle des Fêtes, est vide depuis le 1er janvier.
Il semble l'endroit le plus glauque de la ville, avec sa grande place
en terre devant son entrée. Cet ancien lieu de nuits fantastiques où
tout était permis, où tout était possible. Maintenant, de jour, c'est
Novossibirsk.
Reçu un mail intitulé "Oasis" de Bertrand de Londres. Il a vu l'autre
jour Noël Gallagher dans la rue, car il est en train d'enregistrer un
album dans un studio à 50 mètres de chez lui. Je voulais écouter
Definitely Maybe ce matin en
voiture, mais je me suis trompé de cassette hier soir, j'avais pris
Où veux tu qu' je r'garde
de Noir Désir. Pas vraiment la même chose. Autant l'album d'Oasis est
bien pour démarrer la journée, autant celui du feu groupe bordelais est
bien pour rouler les nuits d'automne dans les rues désertes des zones
de LC. Alors j'ai écouté ma compilation personnelle de New Order. En
retournant ce soir à LC, j'ai mis le premier album des Stone Roses,
pour définitivement vaincre l'énervement lattant depuis deux jours. Je
pensais en voiture qu'il était temps de renvoyer des poèmes aux
revues... une lettre pour une publication m'attendait à la maison. J'ai
renvoyé de suite des textes.
Côté plastique, j'ai récupéré hier des Time Magazine pour faire des
collages.
Commencé la lecture de la plus fameuse biographie sur Jim Morisson,
Personne ne sortira d'ici vivant...
C'est tant pour tout le monde de sortir les armes...
Été indien
Profitons des derniers
Instants de Soleil,
Happons les derniers
Instants du Soleil.
Au maximum.
Avant le crépuscule
Et la réflexion.
02 septembre 23:10
Pour prolonger les vacances
Beaucoup de photos à regarder depuis hier soir. Regarder, se souvenir.
Je viens de m'évader, de me noyer dans ces images... De nouvelles
photos donc pour la page du
Lac
de La Clayette et pour mon hyper narcissique
Salon Alain, en attendant celle de moi prises par
Bernard.
Un ancien élève m'a donné aujourd'hui une anthologie de la poésie
française. Quelle belle surprise. J'ai des anciens élèves et du poil
blanc qui me pousse au menton.. Hey ! Je suis vieux ! Un vieux fou.
Hier matin quand je suis arrivé au boulot, il y avait sur une affiche
marqué "Pour prolonger vos vacances", indiquant une exposition de beaux
livres de voyages...
Alors... OK !
04 septembre 00:30
Nouvel air
Le bilan de cette mini semaine de reprise est de 3 réveils difficiles,
où je suis resté à chaque fois 15 minutes au lit, près de me rendormir.
Du mal à s'endormir, du mal à se réveiller. Des vilaines valises sous
les yeux. Dieu que la fatigue ne me lâche pas. Le week-end qui m'attend
ne faire rien pour arranger cela, je vais encore courir. Préparer une
brocante, la faire, vendre aussi du matériel, récupérer des affaires.
Faire des affaires. Voir une expo lundi à Gueugnon, revoir Lola aussi.
Une chose que je n'aime pas du tout à la rentrée, c'est quand tout le
monde vous dit que c'est justement la rentrée, quand est-ce que sont
les prochaines vacances, est-ce que vous avez bougé... J'ai
l'impression de n'avoir pas bouger plus que ça, même si j'ai fait plus
de 7000 kms depuis le départ pour Bordeaux le 10 juillet. Aquitaine,
Savoie, Paris. J'ai voyagé. En restant ici aussi j'ai beaucoup voyagé.
Plein les yeux, plein le coeur.
Discussion aujourd'hui avec Fred sur notre envie commune de musique. En
plus d'être au même niveau de motivation que moi (le niveau maximum,
presque vital) il semble que notre direction artistique soit la même.
Je me suis souvent senti frustré à la fin de l'écoute de
Moon Safari
de Air, en me disant qu'il n'y avait pas de suite à cela dans tous les
disques que je possède. Je me suis souvent dit que j'aimerai faire de
la musique pour pouvoir continuer à entendre une musique d'évasion,
avec une ambiance... Un peu comme Pink Floyd... J'ai repensé à ce
projet avec Fred toute la soirée. Si j'ai trouvé enfin le musicien que
je cherchais depuis des lunes, c'est très bien que ce soit lui. Se
faire du bien en faisant de la musique.
Décidément, les journaux poussent plus vite et plus tôt que les
champignons. Encore un nouveau, celui de Ty Ced.
Je suis dans la provocation constante depuis quelques jours. Xav a
sûrement était une influence. J'aime trop son cynisme et j'aime bien
l'être parfois, cynique. Avec une bonne dose de culture générale, on
peut être très drôle. C'est quand même mieux d'être dans la provocation
plutôt que dans l'énervement. C'est beaucoup plus intelligent. Même si
j'ai l'impression qu'il suffirait que quelqu'un allume la mèche qui est
en moi pour que tout explose...
04 septembre 22:07
Les portes de l'imperception
Déjà.
Ecrire ce que je veux exprimer. Parce que j'ai ce sentiment dans la
tête et qu'il occupe beaucoup trop de place.
Avoir fait du mal sans le savoir. Avoir pensé à soit, pour
une FOIS. Se dire que
"oui", l'autre avait raison sur tout, mais les questions restent.
Mur d'incompréhension. Pas envie de me détruire à le détruire.
Etre considéré très mal.
Besoin de s'exprimer mais je ne trouve pas les mots...
Le coeur est trop touché.
Toujours envie de construire.
Cette sensation de ne pas être compris quand on est sensible, CA FAIT
SI MAL.
UN poème en un an ! Y a un problème ???
Maintenant, je ferme toutes les portes. Pour un bon moment peut-être.
Tant pis pour ceux qui n'ont pas eu le temps de les franchir. Les
portes de l'imperception...
Un samedi soir...
05 septembre 23:53
Le cercle des poètes disparus
La nuit porte (porte ?!) conseil : je me refuse moi aussi, désormais,
de me laisser faire, mettre. Je ne renverrai que de l'arrogance de fer
en "échange". Hier, deux amies m'ont dit les mêmes mots en parlant de
moi. Sur qui je suis, qui j'étais, tellement j'étais ironique,
autodérisoire. J'ironise beaucoup depuis une semaine. Elles m'ont dit
de vivre. Demain je verrai ma Lola, ma meilleure amie. Qui me redira le
fiel qu'on m'a craché ? J'attends.
Jour de brocante aujourd'hui avec Dan le rouge. Un peu explosé par son
cocktail à midi : bailey's / whisky / porto. Mais c'était très bon.
J'ai fini
Quand j'avais cinq ans je
m'ai tué durant cette brocante. Beaucoup écrit aussi, dont un...
poème ! Pas "
Ode à la brocante".
Sans titre. La source n'était pas tarie, mais bloquée. L'inspiration
peut venir de la mélancolie, la plénitude... ou le dégoût.
J'aime bien le rapport avec les acheteurs de livres. En leur demandant
ce qu'ils cherchent, on entre un peu dans leur vie. Mon rêve reste
toujours d'ouvrir une bouquinerie. J'ai même déjà le nom. En revanche,
je cherche encore celui du groupe avec Fred.
Il reste encore quelques personnes pour qui l'écriture est plus qu'un
besoin, qu'une envie. C'est tout. J'en connais peu, mais j'en connais.
Pour qui les mots sont comme des éléments organiques. Qu'est ce que je
vaudrais maintenant si j'allais en cours de littératures, jusqu'à quel
degré j'irai en libre expression ? Avec le recul des ans, avec cette
expression vitale qu'est l'écriture ? Je me le demande...
L'approche de l'automne m'excite à l'idée de balades dans la campagne
flamboyante. Des couleurs belles comme dans
Le cercle des poètes disparus.
Note sur la provocation : la provocation peut avoir deux origines
liées, le narcissisme et la haine.
IXème symphonie, l'Hymne à la joie.
Cela aurait pu être la Haine ce soir...
Carpe
diem
06 septembre 13:20
Quand j'avais 5 ans je m'ai pris déjà
pour Morrison
Avant de partir, tel Ulysse pour une long voyage ce soir (pour
Ithaque???)... je reviens en force dans la poésie moderne.
Le
tanio est brisé en deux,
La marée noire va en Bretagne.
Des bateaux et des secouristes
arrivent.
C'est la 6ème marée noire.
Les bretons dégagent le pétrole.
(année scolaire 1979-80)
07 septembre 00:35
Voyage en haute altitude
Commencé la journée en allant voir le travail de
Diximus,
ancien prof d'arts, revu à la brocante de LC il y a peu.
Revu Lola cet après-midi et on s'est confié, on s'est rappelé de bons
souvenirs. Avec affection. Vu après une exposition de peinture
incroyable. Jamais vu autant de beaux tableaux dans un même lieu. Comme
le dira Nico plus tard dans la soirée, c'est triste à dire, mais il
faut être un peu fou pour faire des choses si forte. Des oeuvres
d'Angélique Flatry m'ont ramené à Jean-Michel Basquiat, autre fou
notoire.
Revue Cash ce soir chez Nico, et on s'est rappelé l'époque de notre
squatt, tant de bons souvenirs. Je le pousse à exposer, pour exploser,
j'ai toujours adoré ses peintures. On s'est promis des soirées
enrichissantes. Il m'a surpris par sa passion des vieux livres.
Et puis j'ai fait un voyage si ...
Comment en parler sans emprunter les mots que j'ai bu... ah oui !
L'expression "j'aime te boire" m'est revenue. Boire des écrits. Voler
sur les mots. C'était un voyage en haute altitude. Je m'y suis plongé
la tête toute entière, la tête la première. J'y pensais depuis ce matin
à cette envie.
Ecrire sur ce que je viens de lire, de relire... Les mots qui viennent,
qui me reviennent après ce voyage... J'ai encore des éclats pleins les
yeux. Pas envie de dormir sinon pour continuer ce rêve.
Voyage dans une poésie qui paraissait improbable à celle qui l'a écrit.
Pourtant, je le lui avais dit.
Un beau voyage...
07 septembre 22:30
Echec à la Reine
Nous voilà donc le 7 septembre, jour de la Sainte-Reine. Je suis passé
souhaiter un bon anniversaire à Sylvie en rentrant de la bibliothèque.
7 septembre, date particulière. Dans un an, si rien ne bouge (mais j'ai
des plans), je serais libre, free agent.
Il y a deux ans aujourd'hui, je rencontrais une personne, avec qui nous
nous sommes tant apportés, du moins, je l'ai toujours senti qu'elle
m'apportait beaucoup. Moi, je ne savais pas que je lui apportais
quelque chose. Je pensais que l'amitié pouvez exister entre nous,
puisqu'elle disait qu'il fallait se quitter. J'avais tort.
Tellement déçu.
Elle disait blanc, je voulais noir. J'ai fini par penser blanc, mais en
fait non, il fallait penser noir ! Beaucoup trop compliqué pour moi.
Quelle patience m'a-t-on dit ! Qu'est-ce que l'honnêteté ne paye pas !
Délaissé et coupable ! Ca fait beaucoup, non ?! J'ai assez payé comme
ça. Et tellement sali. Quand on dévalorise une personne, et puis qu'on
s'en détache, la moindre des choses est de l'accepter, et de la laisser
vivre sa vie, quand elle n'est plus là. Ce n'est pas un bouche trou,
une parenthèse. Une personne a une âme, des sentiments et des fois un
coeur. La laisser vivre. C'est sa vie. C'est ma vie.
It's
my life... and I was tired and bored of waiting for you and all those
things you never do, 'cause it's me, and my life, it's my life, it's my
life...
Parce que tu es, toi, mon journal, je pourrais encore t'en écrire des
lignes et des lignes sur ça, sur ce profond dégoût. Je fais tout pour
pas avoir de haine, parce que d'abord, ce n'est pas un bon sentiment,
et puis j'ai du respect pour elle (mon côté "con" sans doute). Mais
comme tu es, toi, mon journal, tu ne pouvais y échapper. Deux ans
après... je ne t'en reparlerai plus.
Plus de compte à rendre, plus rien à justifier. Pas envie de finir au
"pavillon haine"... Mais déçu...
If you were a queen up there on
your throne
Would you be wise enough to let me go
For this king you thought you own
Wants to be a hunter again
Wants to see the world alone again
To take a chance on life again, so
let me go.
So
let me go.
Let
me go
Let me leave
discipulus
potior magistro
Je veux rêver à la future réalité, la nuit et le jour...
Je ferme les yeux déjà...
08 septembre 21:55
Je voulais juste rentrer chez moi
Bientôt deux ans que ce journal est en ligne. Je voulais juste
prolonger et éditer mon journal intime commencé il y a bien des lunes.
Evoquer mes sentiments, mes sombres perspectives ou grandes ambitions.
Je voulais juste avoir un moyen d'être lu, parce que l'édition papier,
c'est compliqué, c'est un monde particulier où il faut trouver les
bonnes portes.
Je voulais juste être lu car c'est quand même important quand on
n'écrit pas dans le vide et qu'on veut partager. Ce n'était pas pour
collectionner les aventures. Moi, j'ai toujours eu envie juste
d'Aventure, d'Evasion, mais pas d'éphèmérité. Je ne voulais pas
forcement que cela soit un moyen de rencontrer des gens. A vrai dire,
je n'y avais même pas pensé.
Je suis heureux d'avoir permis à des gens de prendre du plaisir à me
lire. Voir plus. Que certains, comme Victor qui m'a écrit il y a
quelques jours, y ait retrouvé le goût à l'écriture. Si au moins ça
peut servir à cela, c'est le principal. Je suis aussi heureux d'avoir
rencontré des personnes qui sont devenues des amies. Voir plus.
Ce journal a pris de l'ampleur à un moment donné. Il s'est essoufflé.
Etouffé. On, car on était plusieurs, voulait l'étouffer. Je voulais
juste écrire, me faire du bien. J'ai failli l'arrêter, moi aussi. Tuer
mon enfant. Mais quand écrire est sa vie, ce n'est pas possible. Il est
des trains lancés qu'on ne peut arrêter.
Je me suis trop tiré de balles dans le pied, pour rien, depuis un an.
J'écrirai, plus libre que jamais. Ecorché vif je resterais. Personne ne
sortira d'ici vivant ! Personne ne me bloquera contre un mur de
silence. Plus jamais personne ne me dira ce que j'ai à faire.
Je voulais juste rentrer chez moi. Et écrire. Prendre du plaisir. Comme
ce soir. Maintenant, ma vie est plus claire. Pour moi, c'est beaucoup
plus clair.
09 septembre 18:20
Pour en finir avec l'équipe de France
Les Bleus vont mal ? Depuis qu'on a banni Cantona, c'est un peu moins
mes affaires...
On ne peut pas à la fois aimer Cantona et Zidane
On ne peut pas aimer à la fois Johnny Depp et Jim Carey
On ne peut pas aimer à la fois les Rolling Stones et les Beatles...
"Après le bordel de 2002 en Corée et
au Japon, elle (l'équipe de France) m'a, une fois de plus, pourri mon
mois de juin. Le foot, c'est fini pour moi. Depuis 1998, tous les
joueurs de l'équipe de France se sont vautrés dans le monde médiatique
comme des pourceaux. Je ne peux plus supporter cette mentalité (...) Il
(Zidane) n'a jamais été du niveau de Platini. On ne le dit peut-être
pas assez, mais les Turinois, et Agnelli en particulier, on été content
lorsqu'il est parti de la Juventus au Real." (Jean-Louis Murat
- in France-Soir
)
09 septembre 22:15
Pour en finir avec la politique
L'autre jour au boulot, une Camerounaise est venue sur le net pour
remplir une demande d'acte d'état civil, car "il faut le faire
seulement par internet" ! Et parce qu'à la préfecture, ils ne devaient
pas avoir le temps... sûrement trop de travail (ou manque de moyen???).
Le genre de problème qui n'émeut pas pourtant le courant social de LO.
Vous savez, le "parti" ou il faut choisir entre la politique et fonder
une famille, le "parti" dont tout le monde connaît la porte-parole mais
pas le président... Par contre, c'est sûr que LO est le contraire de
OL.
lol. Idem peut-être pour les
Verts, les alter égos (
lol)...
Qu'est qui permet de passer à côté de certains sujets ?..
La controverse du permis de conduire à 16 ans permet surtout de ne pas
parler des vrais problèmes (l'emploi, l'emploi, l'empoi...) Et les
promesses électorales bordel !
Toi ( et c'est qui toi, vraiment ?) qui a inventé le terme de "France
d'en bas", tellement péjoratif, je te vomis par-dessus tout. Personne à
gauche ou dans les médias pour dénoncer cette expression contre le
petites gens. Raffarin membre de Trust car antisocial ? Je vous laisse
réfléchir sur cette phrase...
Promis, je ne parlerai plus de politique, avant longtemps, et de façon
si engagée. En plus, parler politique, ça peut ramener de la racaille...
En revanche...
Je pourrai bien me présenter aux prochaines élections à LC. Par
NarcissismE,
pour voir si je fais mieux que la dernière fois... 422 voix. Comme
disait l'autre, "y a au moins 422 personnes qui t'aiment à LC". Je me
présenterai peut-être et surtout, par amour pour ma ville ( I love LC ).
Une pas belle histoire...
Un jour, à force de "plans de restructuration", il n'y aura plus de
gens qui travailleront dans les usines. Il y aura juste un monsieur qui
appuya sur un bouton et tout se fera tout seul. Y aura aussi le patron
de l'entreprise, car comme appuyer sur un bouton c'est trop sale pour
lui, il doit bien employer quelqu'un pour le faire. Il y aura plein de
production et ca coûtera rien en ressources humaines au patron. Mais
comme les gens n'auront plus de travail, ils ne pourront plus acheter
les produits et la boite fermera. Alors le patron mettra le monsieur
qui appuyait sur le bouton à la porte et partira profiter des sous
qu'il a dans un pays où les gens qui ont beaucoup de sous ne payent pas
d'impôts...
Y aura pas beaucoup de gens qui travailleront. Seulement des
fonctionnaires, car on peut pas les mettre à la porte comme ça, y en
auront beaucoup d'ailleurs qui travailleront à voir les personnes qui
ne travaillent pas.
Y aura aussi un Président de la République et des ministres (pas de
Premier Ministre car se sera la VIème et dernière République), mais
c'est un travail la politique ?..
La morale de l'histoire? Y en n'a pas...
10 septembre 21:03
Pauvres riches
Dans ma recherche de revues de création en poésie, j'ai trouvé quelques
nouvelles sources, portant à près de 600 le nombre de mes contacts...
Si j'ai fini au 31 décembre d'envoyer des textes à toutes celles que
j'aurai choisies, j'aurai atteint un objectif. En ce moment, je
feuillette surtout des revues québécoises, voire ontariennes. En clin
d'oeil, j'ai discuté cet après-midi avec un étudiant de Laval au
Québec. Un étudiant en littérature qui connaît des revues...
Vraiment conquit par
Le monde de
Sophie. Hâte d'y retourner avant de retrouver Morphée.
Je n'ai pas peur de la période hivernale car cela ne peut pas être pire
que l'an dernier.
Je connaissais des personnes qui avait tout pour être heureux : beauté,
santé, argent, un bon travail... Elles partaient presque tous les
week-ends, la montagne, la mer, la campagne. Pas de soucis de fin de
mois où chaque sous est important, pas de ceinture à serrer... Elles se
cherchaient des soucis pour tuer l'ennui. Elles manquaient l'Amour,
mais comme elles n'y croyaient pas... Pauvres riches, ceux qui leur
manquent surtout, c'est une vraie simplicité.
La vraie richesse vient de l'intérieur...
Où s'arrêtera mon vidage de sac ? Peut-être demain. Les mots sont comme
des vagues. Mais pas du vent. Si c'est la tempête, gardez l'oeil ferme
constamment. On a l'impression que les vagues les plus grosses sont
passées et il en survient encore une, plus terrible...
Le meilleur, je le garde pour la fin.
11 septembre 21:35
Comment j'ai niqué les spammeurs et
d'autres fatalités
Comme j'ai la faculté de ne plus avoir la tête à mon travail une fois
la porte de la bibliothèque franchie dans le sens de la sortie, j'ai un
truc pour me dire que ce n'était pas un samedi de travaillé. Une fois
rentré à LC en voiture, vers 17h30, je ferme les yeux, je respire, je
vais au Central bar me détendre, me dire qu'il y a un beau samedi soir
à profiter, que demain je pourrais me reposer. Dormir. Ne rien faire.
Pour que le temps de travail passe plus vite, je m'occupe beaucoup,
l'esprit aussi mais sans trop penser. Pour pas ne pas sentir la
solitude, je pense à de bons moments passés ou futurs, et je me dis que
la solitude n'est que physique. Je me dis que ça pourrait être pire.
Et Comment j'ai eu la peau des spammeurs ? J'avais créé des alias à mon
adresse électronique, j'avais bêtement mis les alias dans la page
contact de ce site. Des fois je recevais 6 fois le même spam dans la
journée. Alors, j'ai supprimé tous mes alias. Pas très romantique tout
ça ? Oui, c'est de l'informatique. On peut pas aimer à la fois John
Fante et Bill Gates ! Non ?
Ecrit un poème dans la journée.
Je reviendrais plus tard, dans la nuit, pour vomir..
12 septembre 01:18
Regarde les hommes tomber
Du plus profond de moi, je vais encore vomir sur mes congénères, les
hommes. Vomir certes, mais ne pas oublier de manger... pour pouvoir
vomir.
J'ai entendu dire que des hommes "aimaientr" leur(s) femme(s) bien
qu'ils les trompaient à la première "occasion". J'entends par tromper,
coucher, baiser, pas faire l'amour car comment pouvoir avoir chaque
fois, à chaque "coup", un coup de foudre, des sentiments, avec
l'inconnue du soir ? Baiser donc, se vautrer dans une chaire assez...
bête.
Regarde les hommes tomber...
Ces blaireaux, ces beaufs...
Ils baisent pour leur plaisir sans savoir même que la femme peut en
avoir. Faudrait qu'on m'explique comment ces hommes peuvent-ils "aimer"
leur(s) femme(s) ? Ils aiment la manière dont elle repasse leur linge,
leur fait la cuisine... écarte les jambes ?
Pauvres beaufs... Je vous vomis à jamais.
Ils traitent la viande comme ils traitent les femmes...
Regarde ces blaireaux tomber... quel pied !
Ils ne connaîtront jamais, parce qu'ils ne peuvent le ressentir, le
romantisme, la beauté. Pourquoi mes meilleurs amis s'appellent Lola,
Pierrette, Dido, Sylvie, Marie-Laure, Isis, Crystal, Aline ?
Pourquoi celle que j'aime est d'un romantisme si rare... Mon reflet. Si
pure...
Pauvres blaireaux. Je suis si bien sans vous. On ne me comprenait pas
que ces beaufs me répugnaient tant. Et bien tant pis.
Les bouchers n'aiment que la viande.
12 septembre 22:57
Déjà mort
Pour la première fois de ma vie, j'ai réuni en fin d'après-midi mes
quatre soeurs, mes quatre meilleurs amis, mes confidentes. Lola,
Pierrette, Dido, Sylvie. Le moment de la réunification, je l'ai goûté,
chaque seconde, en me disant que c'était beau la vie, quand on est avec
des personnes qu'on aime tant, si proche... Ce n'était pas prévu, et
c'est plutôt bien tombé, car aujourd'hui, j'ai subi un sale coup de
griffe sur ma vie, ma liberté.
J'ai réussi à passer une bonne fin de journée, à rire, à parler. Sans
elles, ma tête serait toute entière secouée... Je résiste encore. La
seule chose dont je suis sûre, c'est que je vis encore. Mais si ce qui
s'est passé se confirme, s'accentue, tous mes repères, toutes mes
envies, toute ma vie sera à remettre en cause. Tout.
Dans l'urgence de l'urgence, je verrais un confident.
Quel sera mon état d'esprit demain matin, au réveil ?..
13 septembre 22:45
Les Survivants
Mon état d'esprit ce matin ? Manque de motivation pour me lever. Mais
comme rester au lit, seul, j'en n'avais guère envie, je me suis levé.
Bien avancé dans mes envois de textes aux revues. La seule chose qui
avance dans ma vie. Une nouvelle publication en novembre, dans un
journal. J'ai fait ça, comme si de rien n'était. J'écris tellement en
ce moment, que certains textes qui auraient pu finir dans ce journal,
dans cette mare, ne s'y trouveront pas car ceux sont des poèmes.
Je savais que Pierrette rentrait ce week-end à LC. Que Dido était là.
Lola m'a appelé hier matin pour me dire qu'elle passait en fin
d'après-midi. Alors, quand j'ai vu Sylvie au café à midi, lorsque
j'étais avec Pierrette et Dido, je me suis dit que je pouvais
rassembler pour la première fois mes quatre meilleurs amis. J'ai tout
fait pour y parvenir. Tout pour immortaliser l'instant. Alors, oui, là,
j'ai été narcissique, car seul moi pouvait comprendre, savoir ce que
cela me faisait, ce que cela représentait pour moi. Un moment fort.
Intérieur.
La différence entre la tristesse et la dépression est très simple. Elle
la précède, pas de noeud dans le ventre qui coupe toutes les faims du
monde. Mais un désarroi frôlant le découragement. Pas de pensées qui
tournent constamment dans la tête. Juste la force, l'envie, de laisser
couler les larmes.
A force d'empêcher les gens de vivre, on finit par les tuer.
Attention...
Vu qu'on m'empêche de vivre, je ne vis pas. Je survis. Comme d'autres.
Je ne suis pas le seul, mais on se sent tous seul, plus ou moins
physiquement...
Alors OK ! J'vais survivre !
Les griffures, faut les soigner tout de suite, sinon, ça s'infecte...
14 septembre 20:28
Le fabuleux destin de...
Comme disait une ancienne connaissance, "j'ai un agenda de ministre
sans la paye". Cette semaine 38 passera vite. Pris tous les soirs, pas
mal en affaires...
Matin chargé aussi en affaires. En ai traité deux en même temps au
café, mais que de l'important. Dido m'ouvre peut-être une échappatoire,
c'est très important car depuis dimanche, l'idée d'un avenir pas cool
avait fait son chemin. On en reparlera jeudi soir. Demain soir, un
repas entretien assez important avec Xav. Vendredi soir, match. Samedi
soir, fête.
J'ai appris un nouveau mot aujourd'hui, "capsule". Un nouveau mot
québécois. Une capsule, c'est un spot télé en fait. L'étudiant de Laval
repart demain, dommage, il était sympa mais on garde le contact. Et
puis comme je rêve d'aller en Amérique du Nord, et que maintenant, j'ai
plusieurs connaissances sur place, j'attends juste d'avoir assez
d'argent.
Il était une fois un livre que je cherchais depuis presque deux ans. Il
était épuisé (j'en connais un autre). Un copain a fini par le trouver
en appelant directement l'éditeur, Grasset.
L'amour est un chien de l'enfer,
tome 1, vu que j'ai le tome 2. Et comme je préfère lire les livres dans
l'ordre chronologique, bien qu'il s'agisse d'un recueil de poésie en
deux volumes, j'attendais donc ce livre avec une certaine impatience...
Mon copain l'avait donc commandé. 30 euros, jamais un livre ne m'aurait
coûté aussi cher ! Dimanche, ce copain m'a dit que ça fait quatre mois
que Grasset lui a envoyé le bouquin. Apparemment, La Poste l'aurait
perdu ! Décidément, ce livre a un curieux destin, comme s'il se
refusait à moi. Dire que Charles Bukowki a été facteur parmi la longue
liste des emplois qu'il a occupé ! Et qu'il a écrit un livre intitulé
Le Postier.
Heureusement, il y a des choses plus graves dans la vie qu'un livre qui
se refuse à vous. Quand c'est la tranquillité, c'est pire.
Mon état d'esprit ce soir ? J'ai déjà retrouvé la pêche. Mais je ne
m'emballe pas..
16 septembre 22:58
Les prospecteurs
Avec Dido, on a commencé ce soir à chercher un appart sur LC, ce qui
n'est pas si évident que cela. Plus de demandes que d'offres, les prix
pas trop à la baisse depuis dix ans (+50%).
On a besoin d'une collocation pour quelques mois, sinon y a des risques
d'explosion pour nous, dans nos maisons respectives. On veut aussi un
coin qui nous permette de créer, un havre de paix. On veut s'évader.
Rien que de s'éloigner de certaines pressions quotidiennes, on peut
gagner en énergie.
Je dois bosser de la musique, des écrits, des collages, des peintures...
Ce soir, j'ai vu aussi un Jean-Seb qui partait faire un film avec des
potes à lui des Beaux Arts. Voyage en 2CV, direction la Transilvanie,
via Budapest, avec des costumes...
17 septembre 23:48
La tentation de Paris
Alors que j'avais mis de côté mes recherches de changement de vie,
histoire de se reposer un peu, voilà qu'on me joint pour un entretien
lundi à Paris. Un rendez-vous capital... je sais pas. Même pas.
Beaucoup de mouvements depuis une semaine. J'avais la tête à ce
week-end, j'avais la tête à prendre un appart à LC...
Tracer un trait. Mettre d'un côté ce dont j'ai besoin et de l'autre ce
dont je n'ai pas envie...
???????
?????
????
|
|
??
????
??????? |
Wouaaa... ça reste vachement flou dans ma tête...
Seule une envie reste...
19 septembre 12:01
Embrassez qui vous voulez
...mais avec
AMOUR
Sinon, cela ne compte pas.
20 septembre 23:39
Paris LC
Finalement, je ne me suis pas rendu au château de La Clayette pour les
journées du patrimoine. J'y suis déjà allé plusieurs fois, et j'ai
toute la vie pour y retourné. Mon petit voyage de 24 heures à Paris
était plein. J'ai revu Gladys, ce qui nous a permis de connaître un peu
de bien être. J'ai découvert un Paris que je ne connaissais pas bien,
la Rive Gauche. Le Paris Intellectuel. D'ailleurs, comme il y a un
mois, je n'ai pas franchi la Seine. Le Paris Intellectuel me semble
plus proche de moi. Certes, je pourrai y vivre, mais c'est terriblement
cher. Et puis, je ne suis pas fait pour supporter une vie bourgeoise. A
un moment ou à un autre, même avec une femme adorable et milliardaire,
ça calerait un jour. Je préfère la luxure au luxe.
Samedi soir, le dernier week-end de l'été, chez Lola, un feu ... Un
samedi soir sur la Terre. C'était sympa. Pourvu qu'il fasse aussi beau
l'an prochain.
Inévitablement, depuis deux jours, je fais des comparaisons entre la
vie à Paris et la vie à LC. Avantages et inconvénients. Je ne fais que
des calculs de rentabilité, que des pensées sur la qualité de vie, et
surtout mesurer les risques. De toute façon, je ne suis pas encore
pris, donc pas la peine de penser à ce qui pourrait être un dilemme. Je
mettrai en branle mes neurones quand le moment viendra. Je dois voir
demain le propriétaire de l'appartement de mes rêves à LC. Je fantasme
de cette mansarde, de cette mezzanine depuis des années. Et quand il
m'a dit jeudi soir qu'il cherchait à le louer prochainement, ça m'a...
Il faut vivre dangereusement dit-on dans un film. Oui, ok. Mais est-ce
que ça vaut la peine de se mettre sur la paille?
21 septembre 20:00
Advil® mon amour
Etait-ce une bonne idée d'aller après la douche boire un verre avec
Nico hier soir au Régent ? J'ai repensé avec nostalgie à tous ces
lundis soir où j'allais à la Passagère. Coup de froid. Un petit
ganglion sous le bras gauche, le signal que je suis dans le rouge. Je
me fais choper à chaque fois. Et là, c'est symboliquement à l'aube de
l'automne.
L'énergie est comme l'argent. Des fois, il y a des dépenses imprévues.
Et comme en plus je me dépense sans compter. Mais que faire face à la
récurrente équation : bouger, faire des choses pour avancer, être
actif... Je me reposerai dimanche. C'est fait pour ça les dimanches.
Je vais être alité ?Préférerai être allaité. Vite des vitamines, du
chaud, un grog, thym citron... Advil d'abord. Bataille nocturne contre
un virus.
Ce matin, j'ai visité l'appartement de mes rêves. Ce soir, je rêve de
chaleur humaine... de chaleur tout court.
22 septembre 23:16
En route pour l'hiver
Ai finalement eu raison du virus organique, finissant presque sur les
chapeaux de roues. L'automne a fait "toc toc toc" ce matin... J'étais
là pour ouvrir la porte. Qu'il rentre et qu'il sorte au plus vite ! Que
l'hiver arrive, qu'il soit rude, je ferais le dos rond, avec ou sans
ronron. Plus ça va et moins j'appréhende la "mauvaise" saison, les
couchers de soleils de plus en plus précoces... tiens ce soir, je suis
arrivé juste avant la nuit à LC... on verra dans deux mois si je tiens
toujours. Ca fait trois mois après tout que les jours diminuent. Ca
fait deux mois que... la nuit est bleue.
Depuis hier, je suis dans la réserve de la bibliothèque à classer les
livres. Un safari, aussi... C'est une fuite intemporelle, comme
toujours et je sais que ça passera trop vite, comme toutes fuites
intemporelles. Je m'enrichis avec les livres. J'avance dans mes
lectures personnelles. La biographie de Jim Morrison et les Doors à
midi et
Le Monde de Sophie
avant le coucher. Médicaments subversifs. Avec en homéopathie des
poèmes, en ce moment, depuis presque un an, il s'agit de la relecture
de ceux de Jim Morrison. Fini hier
Seigneurs
et nouvelles créatures, et commencement ce soir de
La nuit américaine. Comme un 18
mars ou 5 juin. Un 22 septembre... Tiens ! 22 septembre ! Trois ans
finalement que ma Lola m'appelle mon Lino.
Doit faire un drapeau pour le match télévisé de lundi prochain. Voir
Eurosport à 20h45...
Ai appris la différence entre les sophistes et les philosophes.
Découvert être des seconds..!
Ne veux pas lire Nietzsche car j'en ai assez de l'exploration
existentielle. Consciemment du moins...
Lola thinking
23 septembre 22:32
Blue
Les soirées littéraires m'ont pris beaucoup de pensées aujourd'hui.
Savoir que des jeunes sont prêts à s'investir pour faire bouger les
choses à LC, ça ne peut que me rendre bien. Savoir de nouveaux éditeurs
de revues intéressés, qu'un ancien Prix Goncourt pourrait venir... ça
ne peut que me rendre bien...
Un appart qui se libère à visiter, une perspective de réaménagement de
mon travail pour voir d'autres horizons... Une bonne journée.
La couleur de mon sang est bleue, comme les mots reçus hier soir avant
de tomber dans les bras de Morphée.
Nouveau retour en verve. Poèmes en vers, en verve...
J'ai juste repris une chanson écrite par Richard Ashcroft,
Blue.
There you were on
the floor cut up
And all
alone I'll help you
Conceived in
a chrome dream,
I was the
crease in the shirt that this world wears
Till I met
Bleue, I was in obsicurity he said
Loosen up
who do you wanna be?
We could
steal a car and listen to the stars
I can see
you've choked on them too
Had enough
of late night films
Just enough
for an hour or two
Oh Blue show
me something new
Oh Blue show
me something new
Bleue I've
got a question every time I hold you
Ye Belue
I've got a question every time I swallow you it's true
Spike danced
for 10 days long
We were just
heading for the sun
You shot him
down there's blood on my face
His heart's
in the right place
What they
gonna do to you
What they
gonna do
Blue don't
forget the word I warned you
Oh Blue
don't let them push you don't let them destroy you
Meanwhile
I'm searching with my brain blown eyes
See the
world through my dirty lonely mixed up mind
En ce moment, c'est aussi un peu ça. Pas envie de la voir sur le
plancher, affectée. Je me sens tout seul pour l'aider, mais j'y
arriverai. Me sens comme un faux pli dans ce maillot qu'est le monde.
Jusqu'à ce que je rencontre Bleue, j'étais dans l'obscurité.
Nous devrions prendre une voiture et écouter les étoiles... Oh Bleue !
Montre-moi Quelque chose de nouveau... Bleue, j'ai une question chaque
fois que je te tiens, ouais Bleue, c'est vrai...
Bleue, n'oublie pas le monde dont je t'avais mis en garde.
Oh Bleue, ne les laisse pas te pousser à te détruire. Voit le monde à
travers mon esprit... un peu sale un peu solitaire, un peu paumé...
24 septembre 22:30
C'est déjà Noël
Lundi, j'ai chassé un fantôme devant la gare de Lyon. Il fallait le
faire, bêtement. Puis j'ai vu la Princesse Vaklam en pleine tempête.
Elle m'a montré sa cape d'Albator. C'est une illustratrice de talent.
Comme Fred. Comme Fernando. Faudrait monter une boite terrible de
création. On pourrait.
Dans trois mois ce sera Noël. Mais déjà quelques idées de cadeaux...
des livres. La distribution a commencé déjà depuis quelques temps pour
moi. J'en ai reçu, je veux en donner encore...
J'aimerai voir Gladys publiée avant moi. Elle a commencé à envoyer ses
textes, et m'envoie beaucoup plus encore. J'ai beaucoup d'admiration
pour elle, la force qu'elle possède pour avancer malgré tous les
obstacles qu'on place sur sa route. Continuer à la décrire... je suis
sans mots.
26 septembre 21:20
Je passe à la tété (suite)
L'automne se prépare à nous montrer son ballet de couleurs. Encore
quelques jours et ce sera bon. En attendant, le temps passe quand même.
Aline
m'a fait découvrir hier un nouveau
journal hier soir, d'une femme de la région. Eu
Philou hier
aussi, mon nouvel ordinateur est prêt... Quatre fois plus de puissance,
voir plus.
Aujourd'hui un message sympa de la
directrice
du Théâtre Poème de Bruxelles. Peut-être à voir pour venir sur LC faire
une animation. Un lecteur m'a fait découvrir un nouveau
site, probablement le plus classieux,
sur Serge Gainsbourg.
Le match de demain soir est dans ma tête depuis une bonne semaine. Il
passe à la télé (eu... Eurosport, 20h15 :))). C'est surtout l'occasion
de manifester contre la décision inique de la Ligue Professionnelle de
Football de placer cette saison les matchs de Division 2 le vendredi au
lieu du samedi. Juste une histoire de fric, c'est les télés qui
décident du calendrier... pas seul à penser qu'on tue le football.
D'ailleurs, c'est réussi. Personnellement, la passion est partie en
fumée depuis quelques saisons. Seul l'
amour
pour le FC Gueugnon reste dans l'air du carré vert.
Et puis le club marche bien. Victoire demain pour passer en tête du
championnat.
Passé l'après-midi à faire le drapeau pour le match. Couture (vi vi !!!
), peinture...
Tout ça en écoutant des compilations des
Inrockuptibles de 2002. Assez
électronique. Bien aimé
Röyksopp,
The Eternals
et d'autres choses venues du froid ou de la pluie. Pensé à Fred. Penser
à lui faire écouter.
Faire un ti bunker vert dans la maison verte ?!!!
Il fallait de la couleur aujourd'hui. Le temps était gris comme le
moral de bien des proches. Fait un tour dans
les
rues, et visité le nouvel appart de Pol, ce qui me donne vraiment
envie d'emménager.
ps : Hey
Bleue
! Pas de "je" ce soir ! B
*****
28 septembre 01:00
Personne ne sortira d'ici vivant...
Rentré de ma soirée sous la pleine lune, écoutant une musique
spatiale... Comment rentrer dans le match, encore plus ce soir, quand
je vois passer devant moi une tite grenouille qui me fait penser à une
autre tite grenouille auquel je suis très attaché et qui est peut-être
la future Mia Hamm française ?
Je cherchais des textes d'une revue et je suis tombé sur
Guallino,
croisé à
Pikinasso
en plusieurs fois. Un petit poème aussi cet après-midi... Demain, des
textes partiront de nouveau pour Paris, Marseille, Nantes, Orléans, à
l'Est, en Belgique... De toute façon, on ne peut pas plaire à tout le
monde. Pour un même texte, on peut s'entendre dire "oh, j'ai joui avec
tes mots !" ou "vous feriez mieux de faire autre chose !" Une très
bonne nouvelle aujourd'hui pour ce qui est des publications, même si
cette fois, il ne s'agit pas de mes textes... D'autres le mérite tout
autant ou mieux que moi.
Point commun entre Jim Morrison est Kurt Cobain, mes deux poètes
contemporains préférés? L'autodestruction. Ce que je voulais dire au
départ, dans une pensée de cet après-midi, devait être autre chose...
mais je me contente de cela maintenant.
Personne ne sortira d'ici vivant.
C'est ça le truc ? Lire ce livre et vous n'en sortirez pas vivant ?
Chien fou, pas chien de paille.
Mon insolence latente est réapparu face au grand monstre anti social de
la ville...
Je suis vachement amoureux et j'envoie promener tout ceux que ça
dérange, tous ceux qui veulent m'empêcher de vivre.
J'aime la provocation, être faussement élitiste.
Provocant : action de provoquer
Provoquer : exciter quelqu'un par un comportement agressif ; l'inciter
à des réactions violentes ; défier.
Si la destruction est source de talent, je m'en passerais.
Il y a des choses que l'on sait et
des choses que l'on ignore., le connu et l'inconnu. Entre les deux il y
a des portes... (The Doors ou William Blake ??? )
Je suis l'homme de derrière la porte...
28 septembre 22:02
La maison verte
Oui, elle me plaît cette
petite
maison verte
en plein coeur de LC. Entre la bouquinerie et la pâtisserie. Ca sent
d'ailleurs bon jusque dans la rue... Une petite rue très artistique.
Moyen de répéter dans la cave... Moyen aussi de voir plus de monde,
d'avoir des soirées riches. Même si le déménagement, c'est aussi pour
pouvoir me mettre à mes sculptures, peintures. Un second souffle
bienvenu pour l'Ecole de LC.
T'façon, ça sera du temporaire de plusieurs mois, septembre 2005
maximum. Après j'vise une maison bien plus grosse !
Le seul truc qui m'embête, c'est que je sens monter une vilaine
aigreur, loin d'Oedipe, et j'en suis désolé.
Les revues reçues ces jours s'entassent déjà sur mon bureau. Le dernier
Verso, le dernier
Cholïambe avec la suite de
1991...
Mais ça avance vite parfois.
29 septembre 20:42
La mer intérieure
Je vais rompre les amarres alors que la mer n'est pas encore calmée.
Les vagues pourraient m'emmener loin si je ne prends pas garde...
Peut-on se sentir dénué d'amour et aimer ? L'amour est-elle cette
fabrique si mystérieuse, chimiquement ?.
30 septembre 22:10
Nerf de famille
Pourquoi les paroles de The End des Doors, la traduction de La Fin ?
Que traduisent-ils vraiment ? Fin de septembre... je touche du doigt la
limite du non-dit. Faut payer pour exister dans ce monde. Je ne veux
plus payer mais exister. C'est ce que je me suis dit aujourd'hui. J'ai
aussi oublié de noter d'autres mots, et ils ne me reviennent pas. C'est
pas la première fois. Que ça puisse te rassurer, Gladys. Certains mots
semblent perdus mais ils reviendront...
Ces paroles ? Cela fit grand scandale à l'époque. Certains vers* firent
rentrer Jim Morrison dans la mythologie du Rock.
This is the end
Beautiful friend
This is the end
My only friend, the end
Of our elaborate plans,
the end
Of everything that
stands, the end
No safety or surprise,
the end
I'll never look into
your eyes...again
Can you picture what
will be
So limitless and free
Desperately in
need...of some...stranger's hand
In a...desperate land
Lost in a
Roman...wilderness of pain
And all the children
are insane
All the children are
insane
Waiting for the summer
rain, yeah
There's danger on the
edge of town
Ride the King's
highway, baby
Weird scenes inside the
gold mine
Ride the highway west,
baby
Ride the snake, ride
the snake
To the lake, the
ancient lake, baby
The snake is long,
seven miles
Ride the snake...he's
old, and his skin is cold
The west is the best
The west is the best
Get here, and we'll do
the rest
The blue bus is callin'
us
The blue bus is callin'
us
Driver, where you
taken' us
The killer awoke before
dawn, he put his boots on *
He took a face from the
ancient gallery *
And he walked on down
the hall *
He went into the room
where his sister lived, and...then he *
Paid a visit to his
brother, and then he *
He walked on down the
hall, and *
And he came to a
door...and he looked inside *
Father, yes son, I want
to kill you *
Mother...I want
to...fuck you *
C'mon baby, take a
chance with us
C'mon baby, take a
chance with us
C'mon baby, take a
chance with us
And meet me at the back
of the blue bus
Doin' a blue rock
On a blue bus
Doin' a blue rock
C'mon, yeah
Kill, kill, kill, kill,
kill, kill
This is the end
Beautiful friend
This is the end
My only friend, the end
It hurts to set you free
But you'll never follow
me
The end of laughter and
soft lies
The end of nights we
tried to die
This is the end
Voici la fin
Mon bel ami
Voici la fin
Mon seul ami, la fin
De nos plans élaborés, la fin
De tout ce qui a un sens, la fin
Ni salut, ni suprise, la fin
Je ne te regarderai plus jamais dans les
yeux
Peux tu imaginer ce que nous deviendrons
Sans limite ni entrave
Désespérément avides de quelque main
étrangère
Dans une contrée désespérée ?
Perdus dans un désert romain de souffrance
Et tous les enfants sont devenus fous
Tous les enfants sont devenus fous
Dans l’attente de la pluie d’été, yeah
Les abords de la ville sont dangereux
Prends la grand-route royale chérie
Scènes étranges au fond de la mine d’or
Prends la grand-route vers l'Ouest, chérie
Enfourche le serpent, enfourche le serpent
Vers le lac, le lac antique
Le serpent est long de sept miles
Enfourche le serpent, il est vieux et sa
peau est froide
L’ouest est ce qu’il y a de mieux
L’ouest est ce qu’il y a de mieux
Viens ici et nous ferons le reste
L’autobus bleu nous appelle
L’autobus bleu nous appelle
Chauffeur, où nous emmènes-tu ?
Le meurtrier s’éveilla avant l’aube*
Il chaussa ses bottes*
Il empreinta un visage à la galerie antique*
Et il marcha le long du vestibule*
Il alla dans la chambre où vivait sa sœur*
Et puis il rendit visite à son frère et
puis il *
Il marcha le long du vestibule et*
Et il parvint à une porte et il regarda à
l'intérieur*
" Mon père ? " *
" Oui mon fils ? " *
" Je veux te tuer "*
"Mère, ... je veux te ... baiser"*
Viens, baby, tente ta chance avec nous X3
Et retrouve moi à l’arrière de l’autobus
bleu …
En faisant un rock bleu sur le bus bleu
En faisant un rock bleu, allez yeah
Tuer tuer tuer tuer tuer
Voici la fin, mon bel ami
Voici la fin mon seul ami, la fin
Cela me peine de te laisser partir
Mais tu ne me suivras jamais
La fin du rire et des doux mensonges
La fin des nuits où nous avons voulu mourir
Voici la fin
Oh show me, oh show me, the way to next the whiskey bar...
01 octobre 23:34
Homme moderne ?
.................................................................................................................
..................................................................................................
.........................................................
Bon anniversaire mon petit LC73, tu as deux ans. Tu marche bien
maintenant. Tu fais jamais dans ta culotte, demain je t'apprends à ...
Je te possède, mais je ne serais jamais possesif.
Gladys me disait hier qu'elle commençait un roman. Je lui alors demandé
:
" Tu as commencé à l'écrire ou à le
lire ...? "
04 octobre 00:15
Octobre rouge
Hey ! Je sais c'est tard, je devrais aller dormir. Mais comme je savais
aussi que je dormirais pas, j'écris... de vous à moi.
La Suisse est touchée par mes écrits, via la revue
Axoltol
de Lausanne. Ca m'a détendu sur le coup, mais ça ne dure plus très
longtemps. Je commence à avoir l'habitude finalement d'être publié dans
diverses revues. Ca devient "normal". A chaque fois, c'est une
satisfaction, beaucoup de remerciements... Mais ça ne peut suffire.
Qu'un recueil soit publié, c'est ce qu'il faudrait.
J'aurai bien envie, besoin, de me reposer. Mais c'est impossible tant
que je serais ici, que je n'aurai pas déménager à un kilomètre. Pas
question donc de se reposer, mais plutôt de tenir, encore un mois, tout
ce mois d'octobre. Je ferai avec. C'est long un mois, des fois. Le mot
hibernation revient de temps en temps dans mon esprit. Mais j'ai pas
envie de me mettre en hibernation forcée. Comme je ne peux pas me
reposer, je vais seulement ne pas péter les plombs. Tout le courage que
j'ai me sert déjà à ça.
Le déménagement et le montage pour l'an prochain de soirées littéraires
sont deux choses qui se contrebalancent dans ma tête. Bien sûr, ça va
me prendre encore un peu d'énergie...
J'ai besoin de vies autour de moi, j'ai besoin d'animation, de bonne
animation. J'ai besoin de vies. La mienne ne suffit pas à moi-même, la
mienne n'est pas assez...
Octobre rouge, teinté de blues peut-être. Et pourtant. Se battre,
encore et encore. Usé. Animal blessé.
Je ne minimise pas ce qu'il se passe depuis un mois. Pas de quoi.
J'ai parlé avec des personnes aujourd'hui, et ça m'a permis de
m'évader, de rêver... de communiquer.
Merci...
04 octobre 14:30
En rangeant
En rangeant mes affaires, les dessus d'armoires, je suis tombé sur des
boites. Dedans, il y avait d'autres boites, plus petites. Des boites de
bonbons... Je l'ai avais gardé sans vraiment savoir pourquoi.
Maintenant, je sais pourquoi, pour qui. Pour des personnes qui aiment
les bonbons.
08 octobre 22:20
Les tontons flingueurs...
Chaque jour à 13h30, quand j'ai fini ma lecture de
Personne ne sortira d'ici vivant,
je me dis que je suis beaucoup plus malin que Morrison... J'aime trop
la vie. Fini
Le Monde de Sophie,
fini la philo-sophie. Je retourne à ma matière principale, ma matière
première, la poésie. Comme il a fait de l'orage cet après-midi, mon
prochain roman sera
L'orage...
La soirée sera pour celle de dimanche ou lundi.
Roger était peut-être mon oncle d'Amérique, mais je ne le rencontrerai
jamais. Meilleur joueur en 1966 de la National Hockey League avec les
Detroit Red Wings. Il était de gardien. Il est mort en 1996, un 11
janvier... Le jour où j'ai rencontré la Belle Hélène, le soir de
l'enterrement à Tonton Mitterand. Puis surtout, je connais pas du tout
Michel. On m'a demander si c'était de ma famille...
Demain, je vais chez
Philou,
qui va me refaire mon PC. C'est comme une grande opération, à coeur
ouvert... J'aimerai bien moi aussi, devenir en une nuit, quatre fois
plus puissant, quatre fois plus performant, quatre fois plus rapide...
Si tout se passe bien, je reviens dimanche soir...
Une recette pour bien écrire : écouter une bonne musique qui vous
effleure, vous bloque contre un mur, vous emmène... ce soir, c'était
une compilation de mon oncle de Paris, une compilation de Leonard
Cohen...
Partisan
Quand on aime écrire, on ne s'en détache pas. Rien ni personne ira
contre cela. La fusion sacrée fait la force au-dessus de toutes les
autres. On sera le partisan de l'autre...
COMPLAINTE DU PARTISAN
Les Allemands étaient chez moi
On m'a dit résigne toi
Mais je n'ai pas pu
Et j'ai repris mon arme.
Personne ne m'a demandé
D'où je viens et où je vais
Vous qui le savez
Effacez mon passage.
J'ai changé cent fois de nom
J'ai perdu femme et enfants
Mais j'ai tant d'amis
Et j'ai la France entière.
Un vieil homme dans un grenier
Pour la nuit nous a cachés
L¹ennemi l'a su (Les Allemands l'ont pris)
Il est mort sans surprise.
Hier encore nous étions trois
Il ne reste plus que moi
Et je tourne en rond
Dans la prison des frontières.
Le vent souffle sur les tombes
La liberté reviendra
On nous oubliera
Nous rentrerons dans l'ombre
Paroles : Emmanuel d'Astier de La
Vigerie dit "Bernard".
Musique : Anna Marly
écrit en 1943, à Londres.
THE PARTISAN
When they poured across the border
I was cautioned to surrender
This I could not do
I took my gun and vanished.
I have changed my name so often
I've lost my wife and children
But I have many friends
And some of them are with me
An old woman gave us shelter
Kept us hidden in the garret
Then the soldiers came
She died without a whisper.
There were three of us this morning
I'm the only one this evening
But I must go on
The frontiers are my prison.
Oh, the wind, the wind is blowing
Through the graves the wind is blowing
Freedom soon will come
Then we'll come from the shadows.
Les Allemands étaient chez moi
Ils me dirent "résigne toi"
Mais je n'ai pas peur
J'ai repris mon arme.
J'ai changé cent fois de nom
J'ai perdu femme et enfants
Mais j'ai tant d'amis
J'ai la France entiere.
Un vieil homme dans un grenier
Pour la nuit nous a cachés
Les Allemands l'ont pris
Il est mort sans surprise.
Oh, the wind, the wind is blowing
Through the graves the wind is blowing
Freedom soon will come
Then we'll come from the shadows.
Paroles : Hy Zaret, adapté d¹Emmanuel
d¹Astier de la Vigerie (dit "Bernard")
Dans la nuit, je regarde au loin l'horizon bleu...
10 octobre 22:46
Après l'orage...
Tiens, il y a eu des orages ces derniers jours par ici... de la foudre.
Mais pas de coup de foudre. Il y a toujours certains orages
persistants... En se mettant sous la couette contre son aimée, ça
serait plus agréable. Sentir sa chaleur, "juste" sa chaleur...
pour éloigner les orages, entre autres...
J'ai retrouvé enfin le plaisir de la lecture, enfin pas trop quand
même, sous
L'orage de Régine
Deforges. C'était par moment... très chaud...
Des mots reviennent à la tête. Désirs, puis plaisirs...
ooohhh, I know I'll see your face
again...
12 octobre 22:40
Où l'on reparle du Monde de Sophie...
et d'Alain
Bien reçu
Gris Feu de Cathy
Garcia (appétissant recueil) et
Reflets
de
Lucioles. Pas le temps encore de les lire. Trop de travail.
Préparation
des soirées littéraires pour l'an prochain à LC, demandes de
subventions, préparation du déménagement... et tout le quotidien aussi.
Vu des livres intéressants (notamment un guide des endroits pour se
faire des bisous en France...!) avec un représentant cet après-midi.
Pris son adresse, il m'a conseillé et connaît des maisons.
Il s'est passé quelque chose cet après-midi qui m'a rendu d'humeur
joyeuse... Que je puisse prendre mon vendredi après-midi, que j'ai pas
mal de jours à prendre finalement, que ce matin, j'ai eu un réveil
doux... je ne vois pas l'origine. Un peu de tout ça. Surtout le réveil
doux...
Très content d'avoir eu des nouvelles de Bernard. Alors que je sortais
du
Monde de Sophie, que je me
plaignais d'une overdose de philosophie
ces dernières semaines, j'ai pris plaisir à le lire, m'interroger, et
l'appeler. Pour la première fois, j'insère dans ce journal, un courrier
reçu. Mais j'ai tout de suite senti qu'il cadrait avec LC73.
"
Salut Alain
Les temps d´automne annoncent des
couleurs qui sentent bon la
promenade, des rencontres insolites, pour se rappeler que nous sommes
encore des hommes, l´agitation du corps sur l´esprit, ce dialogue
éternel qui cache toutes les blessure du monde, cette contemplation
désopilante qui nous exercent a l´ennui, a l´exil ; la photo mais aussi
la vidéo sont pour moi le témoignage et le nettoyage de ses blessures,
mes pas a pas dans une existence qui flirt sur les espaces lisses,
l´image ! Ah l´image, je veux voir, eh qu´est que tu veux voir
exactement ! tes fondamentaux se déployer dans l´âme d´un autre, les
observer pour mieux en contempler les abysses, l´image me redonne un
corps, mais l´oeuvre reste incertaine, iconoclaste, impudique ?, es-tu
prés !? J´en doute...le monde de Sophie et mon monde paraissent très
éloigné, comme ça en apparence !, alors que tout les rapprochent ,
l´envi de comprendre le pourquoi du comment de notre engagement
dans l´offre qui nous est faite a la naissance, moi un homme ! pas
possible !! Pub ! Télé réalité, mise en boite, adsl, le devenir
écrivain, la renommer, tout le monde aujourd´hui veut se VOIR, a
travers le miroir d´un autre, mais surtout, pas SE VOIR ! L´autre mets
indispensable mais je m´ignore !?..........ce que j´appelle mon atelier
est le bazar d´une subjectivité qui balaie devant sa porte, avec
provocation ? je ne sais pas ! Quelquefois j´en ai honte ! Le vêtement
a fait des hommes des produits culturels indispensables à la bonne
marche du monde, mais il reste et demeure NU, nu devant le savoir, son
propre savoir, la peur peu être ! ou tout simplement la RAISON !
a toi de « voir » ! voilà aujourd´hui ce que j´ai trouvé a te dire, a
bientôt.
Bernard"
Qu'est-ce qu'un monde? Qu'est-ce que le monde? Un monde parfait?
J'ai noté, en rangeant des livres que le miens, le propre de mon monde
idéal est qu'il est à partager.
Déjà tourné vers le week-end qui arrive. On m'invite à Paris... de
toute façon, je suis trop fatigué pour résister à une invitation au
voyage...
Anytime, anywhere, you're my...
ps : Amants du Pont Neuf?
14 octobre 21:58
Toutes les nuits...
Un jour... toutes les nuits seront nouvelles... seront les pages d'un
livre.
Elles seront un mélange de nos corps, poésie des peaux... nos destins...
Les mots nous inondent déjà... l'un pour l'autre.
16 octobre 18:40
Dépassement de soit
Ca déchire beaucoup trop en ce moment. Et ça fait toujours mal, qu'elle
soit aux ligaments croisés ou au coeur. Deux grosses incompréhensions
avec deux personnes proches. Toujours cette constante envie de
vomir depuis. Une douleur matinale quand je quitte la maison. Des
énervements au moment où j'ai qu'une envie, plonger dans Morphée... Des
accumulations, loin de celles d'Arman... fatigue, et manque d'heure de
vol dans les rêves.
Malheureusement, la fatigue, la tête bien trop pleine, m'empêche d'être
vers Paris ce week-end. Trop de pensées pour conduire, pas assez
d'attention. Attention, dangers. Pourtant, pour ce qui est de
l'attention, j'en reçois...
Alors, c'est quoi un week-end de repos, en ce moment ? C'est
surtout pas trop partir loin. Rester ici, seul. Tant pis. J'ai récupéré
les clés de mon appartement, et commencé à y entreposer des cartons de
livres et d'antiquités diverses. Je ferais cela un peu tous les jours.
Demain, ce sera des petits meubles, d'autres cartons. Lundi, le peu de
grosses affaires que je possède. Un déménagement progressif. Mon côté
Pink Floyd... J'ai trop tiré sur la corde, depuis X temps, j'ai encore
15 jours à tenir. Pour la Toussaint, ça sera fini.
Publication au Canada, avec la revue
L'Ascaris...
après la Belgique et
la Suisse, j'ai réussi à atteindre les 3 grands pays francophone.
Parlé justement avec Carl de Montréal, lui demandant si Pepsi pourrait
pas racheter le FC Gueugnon...
J'ai de la chance de pouvoir m'endormir avec la lecture d'un roman,
celui écrit par la personne à qui je pense sans cesse. Mon étoile.
J'attends la suite seulement...
26 octobre 00:07
En ce moment, c'est...
J'arrive dans cet état d'entre deux "chez moi", l'ancien où je dors
encore, vis encore, et le nouveau, que j'imagine et où j'entasse peu à
peu des affaires. Depuis plus d'une semaine, j'ai emmené peut-être le
tiers, mais c'est difficile à comptabiliser. J'arrive donc dans cet
état, vous savez, dans lequel vous avez l'impression d'être un peu
perdu. Un appartement se vide, l'autre se rempli, des vases
communiquant, mais les repères s'évaporent plus vite que le reste. On
perd peu à peu ses habitudes en même temps que certains l'éléments. Et
puis, certains de ces éléments, se trouvent dans des cartons, donc
inaccessibles pour un temps donné. Je met sur papier l'agencement de
l'appartement, je trépigne. Les travaux ne vont pas vite...
Outre le déménagement, la mise en place des soirées littéraires de LC
me prends pas mal de temps et de quiétude. Montage de dossiers de
demandes de subvention, reprise en main de l'administratif de
l'association... les notes s'entasse avec les idées. Je suis soulagé
d'avoir fini aujourd'hui des courriers importants pour
Dessine-moi la
mer.
Rentré tard de mon futur chez moi ce soir. Une bonne journée de 12
heures de travail. J'ai pu apprécier de passer un peu de temps avec des
amis et copains pour discuter, se détendre tout simplement. Comme j'ai
pu souffler samedi soir, pour la première fois depuis des semaines.
J'ai pu parlé ainsi avec Nath, je voulais savoir comment elle allait.
La discussion fût longue et nous a fait du bien. On se comprends, et ça
rassure. Je devais me coucher de bonne heure, mais j'avais quand même
envie d'écouter, de parler.
Je trouve le temps de lire, moins d'écrire. Alors, le lis les autres...
Délits
de Poésie est le journal de Cathy, poétesse, éditrice aux Délits
de Poésie .
J'ai récupéré enfin, après des mois, mon disque de Scala on the rocks.
J'ai envoyé à Crystal la version de
Smell
like teen spirit qu'elle ne
connaissait pas. Cette version, copain Cobain l'aurait aimé je crois...
je puise un peu de force dans l'émotion de cette chanson. Envoyé aussi
à Nat, Isis, Aline.
Pourquoi Cobain, Gallo sont mes amis quand c'est pas trop la forme ?
Faut se battre, mais je me limite à l'essentiel, en ce moment je suis
en mode minimal, par la force des choses.
D'un déménagement, l'autre...
Alors, en ce moment, c'est plutôt les nerfs en compote.. mais je
m'habitue.
27 octobre 00:12
Seven... où l'on parle essentiellement
de bonnes choses
Ce matin au Central bar, on dégustait des bonnes choses, (vins,
charcuterie, fromage, viennoiseries locales...), et on en vint à parler
de pêche, de pêcher. On m'a demandé quels étaient les Sept Pêchés
Capitaux... Je n'ai pu citer que la Gourmandise et la Luxure. Les deux
plus gros... On ne se refait pas.
Xav, a dit qu'il
n'était pas gourmand, mais gourmet. Il s'en sort bien...
Pas si étonnant alors que Ambition Chocolatée & Déconfiture
de
Lyon, me publie dans son prochain numéro. Ce qui fait quatre
publications en novembre, deux sur Paris, une à Montréal et une à Lyon.
Encore moins étonnant quand je pense que de mon appartement, j'ai une
vue imprenable sur la Fabrique de Chocolat, et dans la ruelle, ça sent
bon la brioche à la praline... Je suis en plein coeur de LC, mais aussi
en plein coeur du quartier des gourmandises...
C'est trop cool, Jé m'a enfin envoyé les photos des matchs contre Sedan
et Dijon...
Je fonctionne beaucoup en ce moment avec des notes de services, pour
organiser au mieux tout de ce que j'ai à faire.
Pour certaines choses, en revanche, pas la peine de les noter pour
penser à les faire... j'en rêve. |
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29 octobre 02:10
LC by nights
Ce soir la pleine lune plongeait encore dans le lac de LC. Comme la
lune meurtrière... Chaque mur de LC a une histoire personnelle avec
moi. Je repense aux années du squatt...
Un nuit à écouter
Everyday sun shine
de Swell... well. Vous, vous n'avez jamais écouté cette superbe chanson
?
Vendredi soir, j'étais à Dijon, pour un seconde partie de journée
détente, entre amis, pour voir le match de Gueugnon, pour passer du bon
temps, loin des fureurs de mon quotidien. Mais Dijon, c'est Dijon, voir
Avant LC73, 1993-1997.
Un certain passé, très incertain alors.
Contenant même une belle période de flou artistique générale, de dérive
totale, d'insouciance jouissive malgré la "misère".
J'étais retourné à Dijon quatre mois avant, pour une réunion de
travail, mais pas vraiment le temps de se promener, pas vraiment
finalement depuis deux ans. Alors, peu à peu, au fil des rues me
ramenant vers le vieux centre ville, je me suis fait bouffé par la
nostalgie des lieux où j'ai souvent erré rêveur. Je pensais à des
fantômes, leur possible renaissance fugitive. De l'intérieur d'un café,
pas loin du bus que je prenais pour rentrer à la maison, époque
1995-96, les souvenirs m'ont rattrapé très vite. J'observais, comme
toujours. J'observais avec recul, avec un dédain bien caché au fond de
moi. J'étais un peu le guide de mes amis, celui qui connaissait le
mieux la ville, mais pas besoin de guide pour ce qui était de mes
sensations.
En avançant dans la nuit, parallèlement à cette grosse nostalgie, sans
blues, j'éprouvais une absence énorme, bleue.
Heureusement, les jours ont passé.
Encore
cette nuit...
30 octobre 15:42
La 25ème heure
Cette nuit, on change d'heure, on gagne une heure. Une heure de plus à
dormir... ou à ne pas dormir. Le mieux, c'est d'avoir une heure de plus
à se faire des bisous, pas à cogiter. J'espère dormir.
Une Toussaint comme les autres : morne. Sans intérêt.
31 octobre 23:02
L'histoire du garçon qui voulait qu'on
l'embrasse
Il était une fois un garçon qui voulait qu'on l'embrasse. Mais pas par
n'importe qui. Par une personne qui n'est pas n'importe qui. Il voulait
qu'on l'embrasse car c'était agréable, d'abord. C'était aussi embrasser
l'autre en même temps, et embrasser est une chose qui déborde
naturellement chez lui. Mais pas embrasser n'importe qui. La personne
qu'il embrassait, c'était pas n'importe qui, pas d'aventures d'une nuit.
Et puis ça n'arrive pas tous les jours, 24h/24. Et puis même, si ça
arrivait tout le temps, ça ne serait pas très grave. On le mériterait.
De toute façon, la personne qui m'embrasse, me fait des baisers qui
sont paralysant. Comme si c'était... je cherche mes mots en me
souvenant, mais ce n'est pas là un problème de mémoire, juste que je
trouve pas le bons mots pour décrire. C'est juste que je reçois de
l'amour.
Embrasser, c'est embraser.
Et puis il fait si froid, ça réchauffe tellement... même au coeur quand
ce sont juste des mots.
J'ai froid...
Le garçon aimait aussi les livres, presque autant que les bisous. Ca
lui a fait du bien de commencer à les ranger dans son nouvel
appartement, dans son "petit nid", comme lui dit Aline, sa seconde
maman. Quand il est entouré de livres, il se sent bien, il s'évade, Et
puis, il est tombé sur
Le murmure
des fantômes...