Novembre 2004
01 novembre 14:20
Les Sept Péchés Capitaux
Avec Nath, hier après-midi, pour se changer les idées, on a échangé nos
idées sut les Sept Pêchés Capitaux. C'était pas capital, mais c'était
un petit moment hors du temps, du vilain temps, de vilains moments...
Avec Xav, j'ai une personne qui peut parler de littérature, puis passer
sans transition à une remarque sur le championnat NHL, du genre "Peter
Forsberg en échange de Martin Saint-Louis entre Colorado et le
Lightning", avant d'enchaîner sur Cobain ou des Doors. Peut-être aussi
parler un peu de moralité...
La journée idéale ? Faire preuve d'avarice face à ses proches, se
mettre en colère parce que la moindre remarque ne me plait pas, avoir
envie des certaines choses, du genre un gâteau au chocolat après avoir
eu envie de faire l'amour, se montrer orgueilleux, et puis plonger dans
la paresse pour finir la journée en roue libre... Non... je déconne. Je
me contenterai juste des envies...
Le déménagement se poursuit. Tous mes livres ont déjà rejoint ma
nouvelle demeure, seuls quelques uns restent sur ma table de chevet.
Il y a beaucoup de monde à LC depuis samedi, comme si tout le monde
était à LC voir pour sa famille... Pourtant...
Hier soir, je suis retourné dans ma maison d'enfance pour la première
fois depuis des mois et des mois. J'étais trop pris, ou pas en forme,
ou simplement j'avais pas l'envie avant. Désolé de ne marcher qu'à
l'envie, mais la vie est de plus en plus courte.
01 novembre 21:23
L’avarice
Oui, j'ai péché mais... Je suis très attaché à mes richesses. Mais
elles ne sont pas monétaires, Ce sont des personnes. Je dépense sans
compter pour elles, sans regarder. Générosité. Sûrement pas avare
d'amour, c'est ce qu'il y a de pire. Si j'avais été avare, je me
porterais mieux. Si ma nature n'étais pas scrupuleuse...
01 novembre 23:25
La paresse
Oui, j'ai péché mais... Non, c'est juste que j'ai besoin de me reposer
ou que je envie de rien. Vu tous les efforts que je fais du moment que
je me lève à celui où je me couche... La paresse serait plutôt un droit
ponctuel.
D'toute façon, j'ai plus de force, je suis dans les cordes. Je me
couche..
02 novembre 09:35
La colère
Oui, j'ai péché mais... J'ai un sale caractère, mais c'est dans la
famille depuis des générations. Un gêne. Alors, je peux être en colère
pour des bêtises, mais j'essaye de me contrôler de plus en plus. Même
si j'ai horreur de l'injustice, des fois c'est dur de ne pas être en
colère. Les mots dépassent la pensées, c'est le problème de la
colère. Cela sert à rien si ce n'est à se faire du bien , mais ça
résout rien.
Envie de tout foutre en l'air des fois...
02 novembre 16:53
L’orgueil
Oui, j'ai péché mais... L'orgueil est toujours mal placé. Ne pas
confondre avec la fierté. Une estime trop forte de soi... on y
reviendra plus tard à l'estime de soi, car il faut en avoir, mais pas
trop quand même. Je n'aime pas les gens qui ne s'aiment pas, car cela
cache un profond mal-être et que ça me rappelle de trop mauvais
souvenirs. Donc, ne pas avoir une estime de soi excessive. Gare à la
vanité...
02 novembre 23:55
Une nuit américaine
Avec Pol, j'ai encore emmené pas mal d'affaire hier à l'appartement, la
cuisine et la salle de bain commencent à prendre forme. Démonté ce soir
les bibliothèques de ma chambre. Dieu que cela se vide... Acheté des
fringues cet après-midi. 3 jeans, 3 chemises à rayures verticales, 2
T-shirts à rayures verticales, 1 t-shirt uni, 1 polo à rayures
horizontales... un peu "teen USA"... pas pris en revanche le T-shirt de
Jackson des Chicago White Sox. C'est pas mon équipe préférée des MLB...
Do you have
the time
to listen to me whine
About NOTHING and EVERYTHING
all at once
I am one of those
Melodramatic fools
Neurotic to the bone
No doubt about it
Sometimes I give myself the CREEPS
Sometimes my mind plays tricks on me
It all keeps adding up
I think I'm CRACKING UP
Am I just PARANOID?
Or am I just STONED
On m'a relancé pour la publication de mon recueil d'aphorismes. Je
continue à semer mes poèmes vers des revues...
That
blue eyed girl (That blue eyed girl)
She said "no more" (She said "no
more")
That blue eyed girl (That blue
eyed girl)
Became blue eyed whore (Big blue
eyed whore)
Down by the water (Down by the
water)
I took her hand (I took her hand)
Just like my daughter (Just like
my daughter)
See her again (See her again)
Halloween, on en a beaucoup parlé ces derniers jours... de son flop. On
a beaucoup parlé des élections US... tout ça me rappelle à Crys, que je
connais depuis des mois maintenant. Elle vit dans un petit Etat du Nord
Est, Connecticut. Avec elle, on peut échanger les idées de nos
concitoyens sur le pays de l'autre, juger le niveau des a priori... En
conversant avec elle la nuit, c'est un peu comme si j'étais de l'autre
côté de l'Atlantique, une nuit américaine, à la lumière du jour..
You're looking
like
You've got
some sun
Your
blistered lips
Have got a
kiss
The days
are lit like everyone
Uh-oh,
Uh-oh, Uh-oh, Uh-oh
Your bones
got a little machine
You're the
bone machine
Grâce à elle, ma vision est plus précise, moins erronée, un peu comme
si j'avais un pied à terre aux USA. Je lui fais découvrir des photos ou
chansons d'ici, d'Europe, qu'elle n'aurait peu de chance de connaître,
à la vue de l'imperméabilité américaine pour tout ce qui n'est pas
américain...
If you see a faded sign by the side of the
road that says
15 miles to the... Love Shack! Love Shack
yeah
I'm headin' down the Atlanta highway,
lookin' for the love getaway
Heading for the love getaway, love getaway,
I got me a car, it's as big as a whale and
we're headin' on down
To the Love Shack
I got me a Chrysler, it seats about 20
So hurry up and bring your jukebox money
The Love Shack is a little old place where
we can get together
Love Shack baby, Love Shack bay-bee.
Love baby, that's where it's at, Ooo love
baby, that's where it's at
Pour ce qui est Doors ou de Cobain, en revanche, il n'y a pas de
problème. On aime. Il y a bien des choses que je ne supporte pas des
USA, découlant essentiellement de quelques articles de la Constitution.
Mais, pour d'autres choses, des visions, j'ai toujours étais fasciné.
Ca vient de l'enfance, de mon amie d'enfance Claire et de son séjour à
New York, du beau livre qu'elle avait ramené... des taxis jaunes....
Fini les opérations de libération, souviens toi de La nuit américaine
du 20 mars 2003. Je suis libre comme le vent. Mais quel sera le futur à
court terme, à moyen terme, à long terme ? Des guerres sont toujours
latentes dans mon environnement, et c'est cela qui m'embête, m'use au
combat. De guerre lasse, des guerres froides. Pas étonnant que je sois
fatigué et que j'ai froid...
Follow
me, don't follow me
I've got my spine, I've got my
orange crush
Collar me, don't collar me
I've got my spine, I've got my
orange crush
We are agents of the free
I've had my fun and now its time
to
Serve your conscience overseas
(over me, not over me)
Coming in fast, over me
Meap Puppets - Jim Morrison - Green Day - L.A. - Virgin Suicides -
Charles Bukowski - Morphine - Basquiat - The Shadows - Dinosaur Jr - PJ
Harvey - Arizona Dream - Frank Black - Throwing Muses - Woody Allen -
Lost in translation - Kurt Cobain - War games - Guided by voices -
Sleepy Hollow - Pixies - Breeders - L7 - Hole - Foo Fighters - Smaching
Pumpkins - R.E.M. - Boston Tea Party - Garbage - Jeff Buckley - Spain -
Tori Amos - Buffalo 66' - John Fante - The Doors - Johnny Depp -
Kirstin hersch - Sonic Youth - Vincent Gallo - Phillie - Walt Whiteman
- Nirvana - David Lynch - Beck - Sonia Coppola - MARRS - B-52's -
Twin Peaks - Velvet underground - New York City...
Is it your end
beautiful bush ?
03 novembre 16:45
L’envie
Oui, j'ai péché mais... L'envie est souvent liée à la luxure et à la
gourmandise. Les désirs permettent comme les rêves d'avancer, de tenir
la route. Voir le bonheur des autres, ça permet d' y croire, de croire
que ça existe, et ça fait même du mal quand on le désire fort et qu'il
n'est pas là. Envie de bonheur, c'est quand même pas un pêché? Faut-il
toujours rester malheureux ?
03 novembre 21:44
Une prière américaine
Priez pour nous, pour eux, pour tout le Monde !
Dieu est-il en Amérique?
God bless... US...
Charge tes flingues et amène tes amis
C'est marrant de perdre et de faire
semblant
Elle est chiante et a confiance en
elle
Je sais, je sais un gros mot
Salut, salut, salut, comment tu vas
mal ?
Salut, salut, salut, comment tu vas
mal ?
Salut, salut, salut, comment tu vas
mal ?
Salut, salut, salut...
Avec les lumières éteintes, c'est
moins dangereux
Nous voici maintenant, amuse-nous
Je me sens stupide et contagieux
Nous voici maintenant, amuse-nous
Un mulâtre, un albinos, un moustique
Ma libido
Yeah
Je suis le pire dans tout ce que je
fais de meilleur
Et pour ce don je me sens béni
Notre petit groupe a toujours été
Et sera toujours jusqu'à la fin
Et j'oublie juste pourquoi j'ai goûté
Oh yeah, je crois que ça me fait
sourire
Je l'ai trouvé dur, c'était dur à
trouver
Oh bon, qu'importe, cela ne fait rien
Une dénégation
Une dénégation
Une dénégation
Une dénégation
Une dénégation
Une dénégation
Une dénégation
Une dénégation
Une dénégation...
(Odeur comme "Esprit d'ado" / Smell
like teen spirit...
hymne de la "génération X", la génération perdue américaine du temps de
Bush le Père)
Bah..! J'ai toujours un teen spirit..
04 novembre 21:30
Bouchons de campagne
Reçu avec surprise le numéro 71 de la revue bruxelloise
La
Cigogne, avec un de mes poèmes dedans et appris que j'étais
également
publié dans
L'Etre.
Bah ! C'est toujours le lock-out en NHL. Peter Forsberg a rejoint la
ligue de son pays natal, la Suède. Martin Saint-Louis serait en
partance pour Lausanne...
"Bless" en anglais ne veut pas dire "blesser" mais "bénir". "Blesser"
se traduit par " hurt". Par exemple, on dira : " I ask to Xav to bless
my new appartement" et " Some women hurt me"
Une déviation routière en fin d'après-midi, sur la 2x2 voies à la
sortie de Paray, m'a conduit à un bel imprévu... Au soleil couchant, je
suis tombé dans un bouchon en pleine forêt... La première fois de ma
vie que je voyais une telle chose! Entre la Porte de Champlecy et celle
de Charolles. J'ai pensé aux Parisiens qui eux, voient cela plusieurs
fois par jours, tous les jours. Vingt minutes de ralentissements. Une
forêt a contempler en attendant que ça passe. Il y a pire que la belle
forêt domaniale de Charolles comme paysage. Le cortège de voitures,
formé de plusieurs dizaine de véhicules, ressemblait, même un jeudi
gris et pluvieux d'après Toussaint, à celui d'un mariage. Un monospace
devant moi, immatriculé en Italie, égaré par la déviation mise en place
et constant dans sa prudence, freinait un peu plus ma situation. Mais
bon. Tout au plus je n'ai perdu que quinze minutes. J'en ai profité
pour penser aux personnes qui me manquent.
En sortant de Charolles, dont la traversée est toujours empruntée de
nostalgie, les rivières étaient toutes sorties de leurs lits, humides,
formant d'improbables et ponctuels petit lacs. Rentré à LC, j'ai fait
le tour par les hauts quartiers et je me suis dis qu'il fallait
qu'ELLES voient cela bientôt. C'est beau LC la nuit...
05 novembre 22:44
Charles s'en charge
Débuté la journée en buvant le café avec mon futur patron de stage,
voir potentiellement futur patron... A midi, de même avec mon autre
potentiellement futur patron. Je devrais penser plus souvent au
perspective que j'ai ici, ça me ferait du bien.
Je vais faire mes début de lecteur le 10 décembre prochain, lors de la
soirée inaugurale de l'exposition sur le vin et la vigne, sur mon lieu
de travail. L'équipe doit en effet faire des lectures d'oeuvres sur le
sujet. J'ai commencé à réfléchir à ce que je pourrais lire. Quelque
chose que je ressens, donc pas Colette comme on me l'a gentiment
proposé. Je ne vois pas, à part l'intégrale de Charles Bukowski, où
piocher des oeuvres. J'ai survolé en vitesse
Alcools d'Apollinaire,
mais je n'ai rien trouvé de signifiant dans les titres. Je n'ai pas
encore vraiment cherché. Charles Bukowski donc. Henri Chinaski, Hank,
Buko, si vous préférez. Je n'ai pas tout lu encore de lui, mais c'est
assez redondant. Faudra que je choisisse bien les passages, car, ça
passe vite de la bouteille à... la bestialité.
Hollywood,
Contes de la
Folie Ordinaires, etc...
Je commence à bien pénétrer dans
Les
Doigts de Roger Boussinot. Je me
rappelle que la veille de tomber sur ce roman à la bibliothèque,
j'avais eu une vision semblable à celle de la couverture du livre... La
même posture... La même envie...
Je n'ai pas encore évoqué les deux derniers péchés capitaux,
gourmandise et luxure, mais ce n'est qu'une question d'heures... J'en
ai pas parlé mais ça flottait quand même dans l'air ce soir...
07 novembre 20:38
La gourmandise
Oui, j'ai péché mais... Je mange souvent alors que je n'ai pas faim.
C'est par manque d'appétit, mais aussi des fois, parce que c'est très
bon... Pourquoi faudrait-il manger des mauvaises choses ? Je ne vois
vraiment pas pourquoi ?
08 novembre 23:58
Tout le monde sait...
... et comme l'a écrit Leonard Cohen...
Tout le monde sait que les dès sont pipés
Tout le monde roule avec ses doigts croisés
Tout le monde sait que la guerre est finie
Que tous les bons ont capitulé
Tout le monde sait qu'il n'y a pas d'justice
Les pauvres restent pauvres
Et les riches s'enrichissent
Les jeux sont faits
Et tout le monde le sait
Tout le monde sait que le bateau coule
Tout le monde sait le capitaine a menti
Tout le monde emporté par la houle
De désespoir sombre dans l'oubli
Tout le monde parle à son porte-monnaie
Et veut des gâteaux avec leur thé
Et un beau bouquet
Et tout le monde le sait
Tout le monde sait que tu m'aimes
Tout le monde sait que c'est très sérieux
Tout le monde sait que tu es fidèle
Mis à part une nuit ou deux
Tout le monde sait que tu es discrète
Mais il te faut des tête à têtes
Sur ton oreiller
Et tout le monde le sait
Tout le monde ramasse ses pommes
Tout le monde s'accroche à son bout de champ
Tout le monde sait que les Droits de l'Homme
Passent bien après les droits d'l'argent
Tout le monde sait que des hommes meurent encore
Pour extraire des diamants et de l'or
Pour tes bagues et bracelets,
Et tout le monde le sait
Tout le monde sait que la peste gagne
Ca vient très vite, tout le monde le sait
Tout le monde sait que l'homme nu et la femme
Ne sont plus qu'une oeuvre d'art du passé
Tout le monde sait, la pièce est finie
Il va avoir un compteur sur ton lit
Pour révéler
Ce que tout le monde sait
Tout le monde sait que tu as fait la guerre
Tout le monde sait que tu as pris des coups
Et depuis la croix du Calvaire
Jusqu'à la plage de Malibu
Tout le monde sait que tout se meurt
Regarde enfin ce Sacré Coeur
Qui se défait
Et tout le monde le sait...
09 novembre 22:50
La luxure
Oui, j'ai péché mais... Le pire et le meilleur des pêchés. Mais est-ce
un pêché d'aimer, de le montrer ? Et puis, c'est bienfaiteur quand
c'est avec la personne qu'on aime. Ca donne plus d'énergie que ça en
consomme. C'est une gourmandise dans un sens. Car, si c'est bien fait,
avec la personne que l'on aime, c'est tellement fort... Avec une autre
personne, je ne vois pas d'autres intérêts que celui de se faire plus
de mal que de bien.
Même si c'était il y a une heure, c'est toujours trop loin...
10 novembre 18:36
Rose Bunny
Vers midi, j'étais arrêté sur une aire
d'autoroute. Comme Vincent Gallo
dans Brown Bunny. Dans le
même état de mal être. Sauf que je ne
suis pas tombé sur une femme avec qui j'aurai échangé des regards, puis
des baisers. Heureusement. Cela aurait été cent fois pire.
Même traverser la route devient
dangereux ce soir. Pas d'envie, que de l'ennui.
|
11 novembre 14:41
Je pars... en live (Apologie de la
consumation)
J'ai eu la chance de faire un rêve long, agréable. La douleur que
j'avais hier soir a disparu grâce à cela. Ce rêve, comme un bon film,
me permet de croire encore. De croire en tout. N'empêche que j'ai une
farouche envie de me consumer. Maintenant, je sais ce que cela
signifie, "se consumer", du besoin en cause. Vu mon rêve...
Rêve d'amour et de serpents. Tendresses, affections...
Besoin de paix intérieur, de sérénité, de soutient, d'engagements,
d'attention, de clarté, qu'on fasse attention, de pas d'indécisions, ni
de dévalorisation et d'obscurité.
Ca fait beaucoup tout ça.
Manque de quelque chose d'évident. Vu mon rêve...
Fahrenheit 11/11
18 novembre 21:48
Je sais...
Je sais que rentre dans cette phase.
Je sais que je suis déjà dans cela.
Je sais que je suis seul.
Je sais que des événements graves peuvent arriver.
Je sais que je serais seul.
Je sais ce qui m'arrive.
Je sais ce qui peut venir.
Je sais que je ne mérite pas cela.
Je sais que ça aurait pu être un poème.
Je sais que ça ne le sera pas.
je sais que je ne sais rien.
Je sais que je sais pas tout.
je sais que ce n'est pas la bonne saison.
je sais que j'ai vingt ans de retard.
je sais que je m'en sortirai.
19 novembre 23:54
Sweet november (Rupture et
déménagement)
Grosse détente depuis midi... de ce que je sais. Par cette détente, la
fatigue physique, la bonne, me tombe dessus depuis. Je vais bien
dormir. Depuis quelques jours dans les conversations au café du Centre,
on dit qu'il vaut mieux dormir dans une chambre non chauffée... froide.
Gladys est ma soeur de coeur, c'est ça.
J'ai décidé de rompre une histoire d'amour pour ne pas rompre
totalement. Je commence lundi mon stage. Changement la moitié de la
semaine d'environnement professionnel. Je vis maintenant dans mon
nouvel appartement. On ne peut pas mieux faire pour changer de
vie. Ne plus se faire bouffer parce qu'il n'y a plus grand chose à
manger. Se retrouver seul au seuil de l'hiver, dans un nouvel
appartement. N'avoir que la solitude comme régulière. Attendre déjà que
les jours rallongent. Que la chaleur revienne. Du courage quand même
pour faire ça.
C'est le moment de revenir à des valeurs certaines passées, fortes.
Divines.
Je rentre dans le temps de la reconstruction.
Comme disait si bien Kurt Cobain, dans ses dernières paroles,
il vaut mieux tout brûler d'un coup que
s'éteindre à petit feu...
21 novembre 03:56
Petit meurtre entre amis
C'est toujours agréable de se faire draguer, comme en fin d'après-midi,
au Café du Centre, par une belle et jeune femme. Mais vu mon manque de
confiance, il n'y avait rien en face. Je n'ai pas su réagir. Après,
j'ai réfléchis. Pourquoi ce manque de confiance ? Rien n'actuellement
ne l'autorise, je n'ai rien fait pour ça. C'est plus profond, la
fatigue la juste fait ressurgir. Je sais comment je dois être.
Toujours être sur l'équilibre, entre la naïveté et manque de confiance.
Mais plutôt confiant.
Avec Pol, Pierrette et Dido, on a passé une soirée entre amis, entre
quatre célibataires, refaisant la quadrature du cercle. Il m'ont aidé à
me décrire.
Je me gave de Stone Roses depuis dix jours, pour me faire du bien. La
nostalgie, ça fait aussi du bien.
21 novembre 14:15
Liberté
Dimanche froid, dans la grisaille de l'automne. Y sentir cependant la
liberté, par la libération. Liberté, j'écris ton nom. Mais, il y a un
mais...
21 novembre 23:31
Le retour de la grande muette
La solitude est revenue. Solitude physique quand on est seul,
physiquement. Paradoxalement, la solitude mentale, je ne la sens pas
trop, bien que je sois seul dans ma vie maintenant. J'ai toujours eu
une assez forte indépendante d'esprit. Mais la solitude physique,
vraiment... Elle est coupée quand je suis avec mes amis, au travail, au
café, en famille. Seulement, on ne vit pas pour son boulot. Les amis ne
peuvent pas tout vous apporter.
C'est la première fois que j'accepte aussi bien le fait qu'une histoire
d'amour soit impossible. Mieux vaut souffrir de solitude que
d'inquiétude. Cela créé moins de tensions. Mais qu'elle est lourde
parfois... très pesante.
Faire le dos rond, attendre que l'hiver passe.
22 novembre 00:20
Un long dimanche de...
On est allé voir
Un long dimanche de
fiançailles. Quand je me suis
aperçu dans le journal, que ce film était un drame, c'est devenu un
défit d'aller le voir. Voir un drame en ce moment... Une comédie
sentimentale aurait semblé mieux, quoique... Mais... j'ai tenu. J'ai
tenu à m'y rendre. Les scènes d'amour étaient aussi dur à voir que les
scènes de guerre. Les guerres, même finies, il reste des blessures. Et
l'amour est si lointain dans les brumes automnales de LC.
Je sors de ce film dans le même état d'esprit que quand j'ai revu
Le
fabuleux destin d'Amélie Poulain, il y a un an. Troublé par une
force
positive.
Un long dimanche de grisaille. Un long dimanche de solitude parfois.
Une putain d'envie de fiançailles. D'entendre un battement d'un coeur
au creux de ma main...
post
scriptum :
Il faut sauver le soldat Alan
Je
suis fils unique, donc le premier et le dernier.
Je
n'irai donc plus à la guerre. Nous n'irons plus à la guerre.
22 novembre 23:31
Amour et confusions
Si vous n'avez pas vu ce film... Le père explique à son fils que la
chose la plus importante au monde, c'est l'Amour, et que c'est grâce à
cela qu'il est là, sur Terre. Qu'il aimait sa maman, mais un jour, il
ne l'aimait plus, et comme il ne fallait pas tricher, ils se sont
séparés. Pour que la maman est une nouvelle chance, puisse refaire sa
vie.
Désabusé de ne pas recevoir un appel d'une femme dont il s'est épris
lors de leur première nuit d'amour, le père, toujours lui, ne croit
plus en l'idée de "femme de sa vie". Il dit que c'est à cause des mecs
qui ne pensent qu'au cul, et que les femmes ont voulu leur
indépendance, prouver qu'elles n'ont pas besoin d'un homme, etc. Bref,
il pense qu'il vit dans une société de merde, que le romantisme n'a
plus sa place.
Si j'ai noté cela, c'est que cela m'a parlé...
Amour propre... sali.
Ma Lola m'a appelé il y a une semaine. Je pensais à elle, à son passé
qui fut à une période, douloureux,. Je serais bien passé la voir, je
l'aurais bien appelé, et... elle a devancé mon appel, comme deux ou
trois fois où j'étais mal, et que je pensais à elle, et que je voulais
passer, l'appeler... Elle sentait que je ne devais pas être très bien
dans ma peau, car je n'étais pas allé voir sa fille, son coeur, Fafa,
lors des dernières vacances de la Toussaint quand elle était chez elle,
et que, CA, ce n'était pas normal, ce n'était pas dans mes habitudes. A
moins que j'ai oublié cela, mais CA, c'est pas possible. Alors donc,
elle m'a appelé, ma Lola, et je suis passé la voir, le soir.
Toujours ce lien fort, intime, magique ou mystique entre nous...
gémellité.
Aujourd'hui 22 novembre... putain deux ans !
Jeudi, j'irai voir
La confiance règne...
25 novembre 01:01
Kafka et moi
Bien reçu hier les deux revues du mois où je suis publié,
Le Journal Littéraire et
L'Ascaris de Montréal.
Découvert
Le Journal de Zoé en cherchant des pages où
figurait
Stop all the clocks.
Bien reçu les photos que ma Lola a prise de moi il y a dix jours. Et
puis...
Un mardi soir à l'atmosphère hyper kafkaïenne, hier. Cela s'est un peu
dissipé aujourd'hui. Mais c'était à devenir parano. Je me suis dit
qu'il valait mieux vivre seul que d'être mort.
Emois.
Vous savez, j'vais vous dire un truc. Pour se reconstruire, il faut
renforcer les trois pilliers que sont l'amour de soi, la vision de soi
et la confiance de soi. Mais ne pas oublier avant de tout raser,
couper, ce qui n'est pas bon et ne le sera jamais. Sinon cette
reconstruction, c'est en vain.
Les cernes sous les yeux, ce n'est pas que j'avais fumé, c'était juste
la fatigue.
25 novembre 22:41
L'enfant qui devint fou d'amour
Je parle beaucoup d'amour ces derniers temps, ceux sont peut-être les
derniers, et pourtant... Seule la personne qui s'engagera avec moi aura
certain mots, certains droits.
En commençant à lire
L'enfant qui
devint fou d'amour d'Eduardo Barrios,
je me suis retrouvé comme dans un film biographique sur un garçon
qui... serait moi. La description des souffrances, etc... Ardu de lire
cela en ce moment. Je revois dans ma tête des Angélica. L'une d'elle,
premier grand amour de ma vie, si j'ai eu une vie, est revenue à la
surface d'une conversation il y a une dizaine de soirs, au café des
Halles, entre anciens du lycée. Et ça m'a fait mal de savoir qui
elle était vraiment. Pas de prescription quand il s'agit de douleur.
Comme s'il n'y avait pas assez de doute dans ma vie.
Par moment, j'ai l'impression que ce livre raconte mes souffrances.
J'ai tout (...) pour être heureux. A part l'essentiel. En fait, tous
les voyants sont à la baisse.
L'excitation est partie. Ca me manque. C'est parti, il y a bien
longtemps, plus que l'on pense. Chacun est reparti, dans le tourbillon
de sa vie... Je la reverrai peut-être un jour...
Je suis un vrai naïf. Je ne vois le mal nulle part, je trouve tout le
monde sympathique... un gamin perdu. Mais je suis fier d'être resté un
enfant. J'aime aussi qu'on m'aime, mais qui de bien portant n'aime pas
cela ? Je devrais me méfier et ne pas trop attendre des gens. En fait.
Les grandes personnes imposent aux enfants beaucoup de choses en disant
que c'est pour leur bien, Mais les grandes personnes ne se sentent
jamais heureuses et regrettent le temps de l'enfance... cercle vicieux
moderne.
Je n'ai pas pris le chemin des fleurs, mais celui des épines. Ce n'est
pas un choix. Ce n'est jamais un choix.
27 novembre 00:19
En toute innocence
Cinéma hier soir, théâtre ce soir. La troupe du Foyer du Parc. Quelque
chose de très pur, sans artifice. Brut. Energisant. Invitation au rêve.
Trop court !
Tous des magiciens.
28 novembre 02:38
M / Other
La publication de deux poèmes dans la revue
Microbe, n°27 de janvier
prochain, me fait plaisir. La publication de
La quadrature du cercle me
fait particulièrement plaisir. Une belle surprise. Cette semaine a été
bonne d'un point de vue professionnel. Des sollicitations, des
appréciations, des possibilités. C'est toujours bon pour la confiance.
.Je suis tranquille chez moi, trop tranquille. Il me manque quelqu'un
pour me motiver pour certaines choses. Faire à manger, le ménage,
d'autres choses. Les trucs qui ne concernent que moi, bizarrement.
C'est encore plus flagrant que lors de mon précédent déménagement. Je
ne peux pas vivre que pour moi, je peux bien
(m')attendre.
Mais c'est au pied du mur, et avec un couteau sous la gorge que des
fois j'avance.
M comme maman, comme MMM (Mathilde aime Manech)... manque.
29 novembre 00:54
Je hais les dimanches
Encore un dimanche gris en ouvrant les volets. J'aurais encore pu
m'enfuir dans un cinéma pour échapper à la réalité. J'ai finalement
opté pour une fuite dans le travail, des refontes de fonds.
Pourtant, le dimanche, c'est une journée libre, pour soi. Pourtant, je
peux adorer ces dimanches, quand il s'agit d'apprécier le soleil, la
nature, le paysage.
Pourquoi je me méfie quand on me lance des fleurs ? Peur des épines
cachées ? Peur du faux ? Je me vois mal, je vois mal les autres, je ne
vois pas quand on me regarde. Je vois par contre de quoi ça vient. Au
travail. Mais avec confiance. De toute façon, j'ai troqué le stress
constant contre la mélancolie passagère. Il ne peut pas m'arriver grand
chose. Qu'est-ce que j'ai à perdre ? Rien !
29 novembre 22:59
Le retour d'Adèle Blanc Sec
Un temps pour écrire, un temps pour lire, un temps pour construire. La
construction à commencé, j'aperçois un début de fondation, sortant de
mes profondeurs. Des éléments totalement nouveaux apparaissent aussi,
fruit des expériences passées. Peu de garde fou, donc prudence. Mon
expression se fera peut-être moins par les mots pendants quelques
semaines. Peut-être moins ici, et là.
Pour m'évader, pour l'instant, je replonge dans les Aventures
Extraordinaires d'Adèle Blanc -Sec...
30 novembre 22:32
Je vais craquer
C'est con ! Je n'ai pas envie en ce moment de m'engager avec quelqu'un
parce que j'ai assez donné. Mais qu'est-ce que je peux m'engager dans
des projets. Dire oui à des demandes, des commandes "d'extras".
Plancher sur un projet de journal si je veux décrocher un poste
intéressant. Monter des dossiers de subventions pour les soirées
littéraires, en jonglant avec les dates pour établir un programme sur
l'année 2005, contactant des partenaires potentiels. Et on me propose
un truc de fou, des vacations... Tout ça en dehors de mon travail
"habituel" à la bibliothèque. J'aurai plus envie de vacances que de
vacations. Je reviens à l'équation " masse de travail = baisse de repos
".
J'ai senti plusieurs fois en quelques jours, face à cette marée, une
montée de stress, le stress du travail uniquement, et de ne pas avoir
de vie souvent à moi.
C'est bien drôle tout ça... non, sincèrement, je dois arrêter tout ça.
Il y avait assez d'essence intérieure pour écrire ce soir. Ce soir.
Dis moi, je vais pas craquer ?
The gold road's
sure a long road
Winds on through the hills
for fifteen days
The pack on my back is aching
The straps seem to cut me
like a knife
The gold road's sure a long
road
Winds on through the hills
for fifteen days
The pack on my back is aching
The straps seem to cut me
like a knife
I'm no clown I won't back
down
I don't need you to tell me
what's going down
Down down down down da down
down down
Down down down down da down
down down
I'm standing alone
I'm watching you all
I'm seeing you sinking
I'm standing alone
You're weighing the gold
I'm watching you sinking
Fool's gold
These boots were made for
walking
The Marquis de Sade don't
wear no boots like these
Gold's just around the corner
Breakdown's coming up round
the bend
Sometimes you have to try to
get along dear
I know the truth and I know
what you're thinking
Down down down down da down
down down
I'm standing alone
I'm watching you all
I'm seeing you sinking
I'm standing alone
You're weighing the gold
I'm watching you sinking
Fool's gold
Fool's gold
I'm standing alone
I'm watching you all
I'm seeing you sinking
I'm standing alone
You're weighing the gold
I'm watching you sinking
Fool's gold
Y a des soirs comme ça où j'aimerai, vraiment, explorer la musique,
évoluer en bande... c'est trop dans la peau.
01 décembre 22:24
Salut les amoureux
Quand des textes me parlent, ils écrivent à ma place. Mais je devais
vraiment pas avoir envie de me le dire, que...
"Les matins se suivent et se ressemblent
Quand l'amour fait place au quotidien
On n'était pas fait pour vivre ensemble
Ça n'suffit pas de toujours s'aimer bien
C'est drôle, hier, on s'ennuyait
Et c'est à peine si l'on trouvait
Des mots pour se parler du mauvais temps
Et maintenant qu'il faut partir
On a cent mille choses à dire
Qui tiennent trop à cœur pour si peu de temps
On s'est aimé comme on se quitte
Tout simplement sans penser à demain
A demain qui vient toujours un peu trop vite
Aux adieux qui quelque fois se passent un peu trop bien
On fait c'qu'il faut, on tient nos rôles
On se regarde, on rit, on crâne un peu
On a toujours oublié quelque chose
C'est pas facile de se dire adieu
Et l'on sait trop bien que tôt ou tard
Demain peut-être ou même ce soir
On va se dire que tout n'est pas perdu
De ce roman inachevé, on va se faire un conte de fées
Mais on a passé l'âge, on n'y croirait plus
On s'est aimé comme on se quitte
Tout simplement sans penser à demain
A demain qui vient toujours un peu trop vite
Aux adieux qui quelque fois se passent un peu trop bien
Roméo, Juliette et tous les autres
Au fond de fond de vos bouquins dormez en paix
Un simple histoire comme la nôtre
Est de celles qu'on écrira jamais
Allons petite il faut partir
Laisser ici nos souvenirs
On va descendre ensemble si tu veux
Et quand elle va nous voir passer
La patronne du café
Va encore nous dire "Salut les amoureux"
On s'est aimé comme on se quitte
Tout simplement sans penser à demain
A demain qui vient toujours un peu trop vite
Aux adieux qui quelque fois se passent un peu trop bien"
N'empêche, texte soumis aux Droits d'Auteur, ceux de Pierre Delanoé en
l'occurrence, et non pas de Jo Dassin ou Christophe Miossec. Et réservé
à un usage privé ou éducatif... ce qui est le cas!!!
Se souvenir des belles choses, parce que c'était beau... .
02 décembre 22:48
Resiste
Si l'on t'organise une vie bien dirigée
Où tu t'oublieras vite
Si on te fais danser sur une musique sans âme
Comme un amour qu'on quitte
Si tu réalises que la vie n'est pas là
Que le matin tu te lèves sans savoir où tu vas
Résiste
Prouve que tu existes
Cherche ton bonheur partout
Va, refuse ce monde égoïste
Résiste
Suis ton coeur qui insiste
Ce monde n'est pas le tien
Viens
Bat-toi aussi et persiste
Résiste
Tant de liberté pour si peu de bonheur
Est-ce que ça vaut la peine ?
Si on ne t'as mené à renier tes erreurs
C'est pas pour ça qu'on t'aime
Si tu réalises que l'amour n'est pas là
Que le soir tu te couches sans aucun rêve en toi
Danse pour le début du monde
Danse pour tout ceux qui ont peur
Danse pour les milliers de coeur qui ont le droit au bonheur
Résiste Résiste Résiste Résiste
Prouve que tu existes
Cherche ton bonheur partout
Va, refuse ce monde égoïste
Résiste
Suis ton coeur qui insiste
Ce monde n'est pas le tien
Viens
Bat-toi aussi et persiste
Résiste !!!!!!!!!
( by feu Michel Berger)
03 décembre 23:29
Le tourbillon de la vie
Un récent soir, alors que je rentrais sur LC, je me suis mis à chanter
Le tourbillon de la vie de Jeanne Moreau. Une des chansons que M
chantait souvent dans la voiture quand on sortait tous les deux boire
un verre. Je devais vouloir chanter pour me faire du bien. Mais c'est
dur de chanter cette chanson sans tomber dans une nostalgie certaine,
qui me vient de temps en temps depuis des semaines. Les larmes courent
bien vite parfois. Mais, même ce retour chez moi, en chantant, reste un
bon souvenir. Et la rechanter a un petit côté "la vie continue, c'est
la vie, etc..." Un peu de magie de fin novembre ce soir-là. J'avais
juste de ses nouvelles, un petit en rentrant chez moi. Coïncidence ?
Elle avait des bagues à chaque doigt,
des tas de bracelets autour des
poignets . Et puis elle chantait avec une voix, qui, sitôt, m'enjôla.
Elle avait des yeux, des yeux d'opale, qui me fascinaient, qui me
fascinaient. Y avait l'ovale de son visage pâle, de femme fatale qui
m'fut fatale.
On s'est connus, on s'est reconnus,
on s'est perdus de vue, on s'est
r'perdus d'vue. On s'est retrouvés, on s'est réchauffés, puis on s'est
séparés. Chacun pour soi est reparti dans l'tourbillon de la vie. Je
l'ai revue un soir, hàie, hàie, hàie. Ça fait déjà un fameux bail...
Au son des banjos je l'ai reconnue,
ce curieux sourire qui m'avait tant
plu. Sa voix si fatale, son beau visage pâle, m'émurent plus que
jamais. Je me suis soûlé en l'écoutant, l'alcool fait oublier le temps.
Je me suis réveillé en sentant, des
baisers sur mon front brûlant.
On s'est connus, on s'est reconnus...
On a continué à toumer, tous les
deux enlacés, tous les deux enlacés, puis on s'est réchauffés. Chacun
pour soi est reparti, dans l'tourbillon de la vie. Je l'ai revue un
soir ah là là, elle est retombée dans mes bras.
Quand on s'est connus, quand on s'est
reconnus, pourquoi se perdre de
vue, se reperdre de vue ? Quand on s'est retrouvés, quand on s'est
réchauffés, pourquoi se séparer ?
Alors tous deux on est repartis, dans
le tourbillon de la vie, on a
continué à tourner, tous les deux enlacés, tous les deux enlacés...
Sans doute, c'est cela à 99%. Fatalité ?
07 décembre 01:21
Guns and Roses
Voilà, j'ai fini les Aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec,
et j'attends comme beaucoup, la suite dans
Le labyrinthe infernal.
Cette troisième lecture de cette série m'a permis de voir des choses
inaperçues précédemment. Le rythme rappelle les derniers films de
Jean-Pierre Jeunet, leur démarrage au quart de tour. Otto Lindenderg et
son idée de rassemblement des puissances économiques, industrielles,
rappelle aussi les politiques actuels, les "créations" de guerres pour
faire tourner le commerce. Dans La fleur au fusil, on retrouve
l'absurdité parfois de la Grande Guerre éclatant dans
Un long dimanche
de fiançailles. Une boucherie. Par contre, toujours le même
sentiment
de manque après la fin de ses lectures. Depuis une semaine, je m'étais
habitué à Adèle en me couchant avec elle. A son corps.
Vernissage bon enfant à
Pikinasso hier
après-midi où j'ai revu avec
plaisir des têtes habituelles et discuter avec des nouvelles. Intéressé
par le travail de monsieur Pyat, et ses conseils techniques furent très
enrichissant. Projet d'y faire exposer une artiste dont les oeuvres
m'ont laisser sur le cul.
Je me sens bien ces jours-ci. Le seul "soucis" que j'ai est la
solitude, même si je la vis bien en ce moment. L'accumulation de
travail n'est pas grave. Ce n'est que du travail, une question de
gestion.
Et puis on me fait plein de fleurs : plein de vie, intelligence,
beauté, dons... de quoi ouvrir un magasin de fleurs. Je fais juste mon
travail (double sens). J'envois valser sur les roses quand ça va trop
loin... Si je me sens bien, c'est peut-être aussi par ces fleurs...
Flower
(of the Charlatans UK)
Don't bring me flowers to my bed, I don't wish you to know
It's time to find myself again
As cold as houses on your street, as hollow as my own
I hope you wish them all away
Time to say goodbye, bye to the bad bad girl
Time to say goodbye, bye to the bad bad girl
Don't bring me flowers to my bed, she got what she deserved
I told her I am of my time
As cold as houses on my street, as hollow as my own
I hope you wish them all away
Time to say goodbye, bye to the bad bad girl
Time to say goodbye, bye to the bad bad girl...
Les pires cauchemars sont les rêves qui se réalisent.
08 décembre 23:15
24 ans
Dr. Stephen Lyman of Roosevelt Hospital said John was dead when the
policemen arrived with him. He was pronounced dead at 11:15 p.m.
(1940 -1980)
†
John Lennon est mort à New York le 8 décembre 1980, à 23h15 heure
locale, peu de temps après avoir été transporté à l'hôpital Roosevelt,
suites aux blessures des balles tirées par Mark Chapman, alors
qu'il regagnait son appartement du Dakota Hotel, non loin de Central
Parc. J'étais dans la cuisine quand j'ai appris la nouvelle. A sept
ans, ça marque les esprits.
11 décembre 01:08
Une autre subjectivité
En lisant l'éditorial du numéro 33 d'
Axolotl
de Jean Grin, je me suis
retrouvé dans sa pensée. Le poète dérangeur et son vrai talent qui est
de remettre en cause l'ordre établi, des vers... partir en devers...
Qu'est-ce qu'une bonne poésie ? Quoi en abscisses ? Quoi en ordonnées ?
Souvenez-vous du Pr Keating...
Oui, la poésie, c'est une matière à réfléchir, à faire réfléchir, pour
découvrir la subjectivité propre à chaque personne qui s'exprime. Le
style n'est rien d'autre qu'une exploitation de la norme.
Manger, dévorer des ouvrages, des revues, des poèmes, des mots.
Ingurgiter même un précis de littérature. S'affairer à ses affaires,
bien les gérer et vite. Passer le temps à ça, le temps passe si vite.
Et je me sens bien, fort. J'oubli mes manques, je vis sans. J'ai
atteint le point qui me permet d'enlacer la plénitude et la sagesse.
Toutes peurs évaporées.
13 décembre 01:14
Y aura-t-il de la neige à Noël ?
J'ai fini de manger mon de pain noir. Expédier les affaires courantes,
la paperasse. Que je puisse me remettre aux arts plastiques ( trois
expos en vue pour 2005), à la musique (ça me démange, ça me frustre) et
à des films diaporamas (des touches pour bientôt). Vu que nous sommes
dans une société de communication, 2005 sera l'année de la
communication pour tous mes projets.
Les congés arrivent. Mais cette fois, j'irai voir Fafa quand elle sera
chez maman Lola. Je l'ai loupé les deux dernières fois qu'elle était
ici lors des vacances scolaires, les deux premières fois depuis que je
les connais. Revoir Fafa me permettra de sentir un grand moment
d'émotion.
Marché de Noël, prémices de Noël. J'envie tous les couples qui se
tiennent par la main que je croise. Et puis il fait si froid.
14 décembre 22:47
Think to smile and look
Un mardi classique. Grasse matinée, un petit tour à la bouquinerie, un
plus grand au marché de LC et au Central Bar où j'ai parfait mon
anglais avec Eddy. Pas de stress, mais tous les papiers à faire pour
les demandes de subventions se traînent en longueur dans ma tête. Quand
j'aurai posté ces courriers, je me sentirai soulagé. Et soufflerai.
J'applique à moi-même ce que j'ai dit un soir à Crys, alors qu'elle se
sentait seule bien que entourée physiquement :
"you're alone
cause with
don't share your life". Je suis seul car je ne partage pas ma vie
avec
quelqu'un.
Comme j'ai dit hier à Sylvie, la créativité et les livres m'ont
toujours sauvé. Beaucoup de livres à lire en vue, et beaucoup de
travaux d'arts plastiques qui m'attendent. Je compte profiter des
congés de fin d'année pour finir le tri dans l'appartement, et
retrouver l'esprit à faire des travaux artistiques, collages,
peintures. Je me dis qu'au jour de l'An il reviendra. Commencer par la
peinture à l'huile.
Coller un truc dans ma tête...
Penser à sourire et à regarder !
15 décembre 22:55
Alone in LC
Des soirs, j'aimerai sentir... que je suis pas... que ma vie ne serait
pas que pour moi.
Pouvoir sentir une présence jumelle.
Ca va, ça va, ca va. Super, génial. Juste quelques gouttes qui
frappaient à la porte des yeux pour sortir soulager une fatigue morale.
C'est plus âpre qu'il y a un an. Ca écrème dur depuis une semaine.
Heu... je me bats depuis plus d'un mois contre un orgelet sous
l'oeil droit... j'ai pas peur mais ça me souci quand même un peu. Un
coup de froid ça va, plusieurs...
Les vrais poètes, écrivains, ils écrivent partout, au boulot, en
voiture.
Tiens,
Cholïambe a publié
dans son numéro 37 la suite et la fin de
1991. Un haïku écrit ce soir.
Bah ! Depuis l'âge de neuf ans j'ai grandit seul. Neuf et pas sept.
C'est pour ça que je croirais toujours en mes rêves.
J'adore
Alone in Tokyo, qui
est sur la bande originale de
Lost
in
translation. Ca me fait toujours du bien de l'écouter, de
repenser à ce
film. Un film pour les rêveurs comme, un film comme
Arizona Dream...
Toujours ce froid persistant.
S'enfuir dans la nuit des temps...
16 décembre 23:10
Il y a des jours... et des lunes
Pourtant, parfois, la nuit détend.
Le jour, mes occupations tiennent bon dans les tenailles de l'ennui.
Mais les rêves...
Un rêve humide et doux. Un rêve à vous mettre en chaleur. Mais à la
seconde lecture de ce rêve, deux femmes se cachaient derrière celle du
rêve de la nuit passée qui n'était qu'une facade.
Bordée de suffisances, en même temps que se reconnaissait en elle l'air
qui ne trompe pas et qui montre qu'elle cède à ses désirs.
Les rêves sont des florilèges d'éléments antinomiques.
Est-ce que tout ça veut dire que je ne parlerai plus jamais à M ?
17 décembre 23:57
The killing moon
La nuit, l'étang...
La lune se noie dedans...
The killing moon
... will come soon
19 décembre 01:26
Sur les films de Vincent Gallo... et
moi
J'ai toujours préféré
Buffalo '66
à
The Brown bunny. J'ai
presque
faussement goûté à
Buffalo '66,
presque faussement, ça veut dire, pas
totalement vrai. Le rêve torride de la nuit de mercredi dernier,
c'était un peu une interprétation de la fameuse scène de
The Brown
bunny. Mais j'ai bien géré ce rêve. Je me demande bien ce que
fout
"
Layla".
Où es-tu ???
J'avais hélas raison pour le rêve de mercredi. Ce mauvais pressentiment
que je ne lui reparlerai plus.
Couper totalement le téléphone..!
Elle était mon midi, mon minuit, mon quatre, mon deux heures, mon
dimanche, mon lundi de sieste...
Penser alors ses trois mots dans ma tête
Elle Est Morte ???
Je croyais que l'amour, qu'importe son sens, jamais ne finirait.
J'AVAIS TORT.
Je voulais pas revenir. Je voulais juste avoir de ses nouvelles. Juste
avoir de ses nouvelles. Juste ça !
Je ne vais sûrement pas pleurer pour ça ! Je ne vais sûrement pas
pleurer pour ça !
20 décembre 00:14
Dead poets society
"Quels sont les quatre piliers ?"
Amour, Dignité, Croyance, Morale !
" Ô Capitaine..." Ô...
"Cueillez dès maintenant les roses de la vie..." Les roses...
"L'homme n'est jamais aussi libre que lorsqu'il rêve." ... Des esprits
libres...
"... percer l'opacité des choses pour en faire jaillir l'essence..."
"Aller plus loin", le plus loin possible...
Fait chier. Je me mords le lèvres, je ne sais pas pourquoi. C'est ça,
ça doit pas être une injustice ?! Je respire un grand coup... je ferme
les yeux, je remords mes lèvres... Je pense pas au froid dans le dos.
J'ai une sainte horreur des fins, surtout quand ça sent
l'irreversibilité. C'est la vie qui est comme ça, mais vraiment, c'est
des fois dur à accepter. C'est la vie, je n'y pouvais rien. Mais ça me
fait vraiment...
" Ô Capitaine ! Mon Capitaine !.." Ô... vous quittez le bateau, vous
vous en étiez pourtant emparé !
Oui, vous avez raison, c'est temps de me laisser libre, mais je l'étais
déjà...
Amour
Dignité
Croyance
Morale
...
Nous rêvons de lendemains
qui
ne viennent jamais
Nous
rêvons d'une gloire
dont
nous ne voulons pas
Nous
rêvons d'un jour nouveau
Quand ce jour est déjà là
Nous
fuyons une bataille
Que
nous devrions livrer
Et
pourtant nous dormons.
Nous
attendons l'appel
Sans
jamais le devancer
Nous
fondons nos espoirs sur l'avenir
Quand l'avenir n'est que vains projets
Nous
rêvons d'une sagesse
A
laquelle nous nous dérobons chaque jour
Nous
appelons de nos prières un sauveur
Quand le salut est entre nos mains
Et
pourtant nous dormons.
Et
pourtant nous dormons
Et
pourtant nous prions
Et
pourtant nous avons peur.
20 décembre 19:20
Homme au bord de la crise de nerf
Rentrer le soir et faire une lettre au président du Département, des
budgets prévisionnels... pas la tête à ça, mais j'ai pas le choix. Je
dois finir les engagements que j'ai commencé. Des engagements...
Dans les fumeuses bonnes intentions du jour de l'an, il y en a une qui
saute aux yeux, évidente et grosse comme une maison : faire des choses
pour moi, arrêter de n'en faire que pour les autres, qui finissent le
plus souvent dans le vide... parce que j'ai pas mal de choses à faire.
Et que ça n'avance pas. Et que ça m'énerve beaucoup. Et comme j'ai
besoin de temps de pause aussi, de me relaxer, je dois gérer un peu
mieux mon temps. Ce temps de pause, j'y pense tous les jours, et aux
mots d'Aline sur cela, teintés d'affection maternelle, qui valent plus
que les autres.
J'ai des projets, mais mon temps est bouffé. J'ai des idées, mais j'ai
pas l'esprit assez tranquille pour les faire comme j'aimerai le faire.
Finement, calmement.
Plus d'engagements autres que mes propres projets. Car ils sont propres
ces projets. Ne s'occuper que des ses propres affaires, car elles sont
propres mes affaires. Personne ne le fera à ma place. J'y pense tous
les jours à ne plus m'engager sauf pour moi. Et y trouver une certaine
tranquillité d'esprit.
La reine du silence, et
d'autres récentes lectures, me donnent plus que jamais l'envie d'écrire.
Un rêve modeste et simple : rester à la maison à m'occuper des mes
enfants et écrire, peindre, créer...
Je me rebelle contre mon ennemi. Contre moi.
Je préfère parler de moi plutôt que de donner des (bons ?) conseils aux
autres. Si je devais me parler à moi-même ce soir, je me dirais "touche
pas à ma santé !".
Programme de demain matin? Mairie, banque, médecin, bouquinerie,
marché, café...
2002 fut mon annus horribilis, mais 2005 ne fut pas mal non plus et je
suis content qu'elle se termine. Si je devais rencontrer dans les
minutes qui suivent la femme de ma vie, je lui demanderai d'attendre le
1er janvier, 00h00, pour passer à l'acte...
20 décembre 23:20
Je crois que...
Je crois qu'il y a des chansons qu'on préfère moins entendre que
d'autres... Des chansons qui ne sont plus d'amour et d'autres qui le
reste...
Version
Cali
(uncool version adaptation LC73)
Je crois que c'est mieux qu'on ne se reparle pas.
Elle m'a écrit ça avant hier,
ça a claqué dans l'air
comme un coup de revolver.
Je crois que c'est mieux qu'on ne se reparle pas.
Elle a jeté ça avant hier,
entre le café et le chocolat
comme mon cadavre à la mer.
Je crois que je suis très déçu.
Sa peau était du papier de mer
sous mes doigts ... sous mes doigts.
Je regarde le passé et je pleure
juste pour rien ... comme ça.
Sans déraison je pleure,
à gros bouillons je pleure,
comme devant un oignon je pleure, arrêtons…
Là
lalala lalalalalala
Elle m'a dit lalala lalalalalala
Elle m'a dit lalala lalalalalala
Je crois que c'est mieux qu'on ne se reparle pas.
Elle m'a dit ça avant hier,
ça a pété dans l'air
comme un vieux coup de tonnerre.
Je crois que je suis très déçu.
Ses souvenirs passés deviennent du papier amer
Et laissent pas mal de traces
à coté des miens.
Je ne t'en veux pas,
je ne t'en veux plus,
je n'ai juste plus envie
au fond du ventre c'est comme ça
Lalala lalalalalala
Elle m'a dit lalala lalalalalala
Elle m'a dit lalala lalalalalala
Elle m'a dit lalala lalalalalala
Elle m'a dit lalala lalalalalala
Alors j'ai éteint le PC
mais je n'ai pas trouvé le courage,
par la même fenêtre de lui répondre
les enfantillages ce n'est plus de notre âge...
lalala lalalalalala
Elle m'a dit
lalala lalalalalala
Elle m'a dit
lalala lalalalalala |
Version
Eskobar
(cool version)
So is it goodbye?
Is it time to set you free?
Is it time to let it fly?
Is it time to let it bleed?
We used to take turns
To cover up the pain
Deep below it burns
And the feeling still remains
You're gonna find someone new
I really hope you do
'Cause I love you
And the sun will come on through
It's gonna shine for you
'Cause I adore you
Yes we gave it a try
But maybe for too long
Out of every sorrow
Another day will dawn
You're gonna find someone new
I really hope you do
'Cause I love you
And the sun will come on through
It's gonna shine for you
'Cause I adore you
And the road travels on
But I'm still near you
In my life, like a song
I will still hear you
Still
You're gonna find someone new
I really hope you do
'Cause I love you
You're gonna find someone new
I really hope you do
'Cause I love you
And the sun will come on through
It's gonna shine for you
'Cause I adore you
Sun will shine for you
Sun will shine for you
'Cause I adore you
Sun will shine for you
Sun will shine for you
'Cause I adore you
Sun will shine for you
Sun will shine for you
'Cause I adore you |
"Load up on guns and brings your friends...
21 décembre 23:16
Etre seul (Hiver)
Esprit un peu moqueur en remplissant des courriers... C'est plutôt bon
signe quand l'arrogance revient, surtout qu'elle est fondée sur du dur.
Les jours se couchent plus tard à partir d'aujourd'hui. Moi non plus.
La bascule de la vie et atteinte. Plus de vie, toutes les nuits.
Il n'empêche, ce n'est pas facile de mettre du collyre quand on vit
seul. Échappé de peu ce matin à une incision. Pour l'instant. Elle
s'enfuit dans les antibiotiques...
Etre seul
et guetter l’aube
Ça pourrait faire
une chansonnette à la noix
Qui parlerait d’une nana
Que j’ai connue
C’était la star
d’une attraction à 4 sous
Elle n’était
Ni moi ni toi
Tu peux me croire
Elle savait y faire
et dire à un gars au
bout du rouleau
"Hey,
bourreau des cœurs,
le temps va changer"
Alors
Que faire
Rester assis, tout seul
à mâchouiller ma godasse
J’ai besoin d’un amour
Pas mieux qu’elle
Mais pas moins bien
Et aucun regret
Si tu peux me filer
un tuyau au Téléphone
Je serai une canaille
moins joyeuse et plus avisée
Je ne serai que ceci
à propos de cela
J’étais la souris
qui attrapait le chat
Je ne veux pas
Te dire comment je vois
les choses
Je veux simplement te
Dire – Je suis seul
(James Douglas Morrison, in
La nuit
américaine)
" it's fun to lose and to pretend..."
23 décembre 00:10
Subversion au collège
Je me souviens, lors d'un cours de sports au collège, une séance de
danse artistique, le professeur nous avez mis Les Bourgeois de Jacques
Brel pour notre développement corporel... et niveau spirituel peut-être
? Subversif non ?
"Le cœur bien au chaud
Les yeux dans la bière
Chez la grosse Adrienne de Montalant
Avec l'ami Jojo
Et avec l'ami Pierre
On allait boire nos vingt ans
Jojo se prenait pour Voltaire
Et Pierre pour Casanova
Et moi, moi qui étais le plus fier
Moi, moi je me prenais pour moi
Et quand vers minuit passaient les notaires
Qui sortaient de l'hôtel des "Trois Faisans"
On leur montrait notre cul et nos bonnes manières
En leur chantant
Les bourgeois c'est comme les cochons
Plus ça devient vieux plus ça devient
bête
Les bourgeois c'est comme les cochons
Plus ça devient vieux plus ça devient
c...
Le cœur bien au chaud
Les yeux dans la bière
Chez la grosse Adrienne de Montalant
Avec l'ami Jojo
Et avec l'ami Pierre
On allait brûler nos vingt ans
Voltaire dansait comme un vicaire
Et Casanova n'osait pas
Et moi, moi qui restait le plus fier
Moi j'étais presque aussi saoul que moi
Et quand vers minuit passaient les notaires
Qui sortaient de l'hôtel des "Trois Faisans"
On leur montrait notre cul et nos bonnes manières
En leur chantant
Les bourgeois c'est comme les cochons
Plus ça devient vieux plus ça devient
bête
Les bourgeois c'est comme les cochons
Plus ça devient vieux plus ça devient
c...
Le cœur au repos
Les yeux bien sur terre
Au bar de l'hôtel des "Trois Faisans"
Avec maître Jojo
Et avec maître Pierre
Entre notaires on passe le temps
Jojo parle de Voltaire
Et Pierre de Casanova
Et moi, moi qui suis resté le plus fier
Moi, moi je parle encore de moi
Et c'est en sortant vers minuit Monsieur le Commissaire
Que tous les soirs de chez la Montalant
De jeunes "peigne-culs" nous montrent leur derrière
En nous chantant
Les bourgeois c'est comme les cochons
Plus ça devient vieux plus ça devient
bête
Les bourgeois c'est comme les cochons
Plus ça devient vieux plus ça
devient...
CON..!"
Une pensée pour les pauvres riches en difficulté qui ne peuvent pas se
rendre dans les stations de skis ou qui y sont et qui stressent trop
sur les pistes... c'est pas une vie ça, pas la mienne en tout cas (voir
plus loin le post scriptum). Paix à leur âme souvent perdue.
Heu...
Les Bourgeois, à moins
que ça soit
Ces gens-là. J'ai
un doute finalement...
Subversion au collège. Ca fait très
S.A.S.
comme titre...
P.S. (Conduite à
gauche) : pas facile de me situer dans une classe,
déjà à l'école j'avais du mal. Ni ouvrier, ni bourgeois, mais sûrement
simple, même si déjà ça ne veux pas dire grand chose, des "paysans
pouvant être aisés. Mi-rural mi-citadin. Mon grand-père communiste et
mes grand-mères très pratiquantes. Mon éducation catholique m'a du
jouer dans la formation de mon esprit à se tourner vers les autres sans
vraiment penser à soi. Dire qu'il y a des personnes capitalistes et qui
vont à la messe tous les dimanches...
23 décembre 23:26
C'est la vie, pas le paradis
Je prends la
N4728 en
direction d'Angers. La nouvelle de cette énième
publication m'a fait énormément plaisir ce matin. Plus que de savoir
que les autres sont plus malins que moi pour avoir des aides de l'Etat,
comme m'a dit ma mère ce soir. C'est mon côté pas commercial sans
doute. Vraiment pas malin, Alain.
Une société, grosse machine à broyer les valeurs. Acheter, acheter,
dépenser, sans compter, coûte que coûte, même si l'on a plus de quoi
avancer.
LE GRAND
BOND EN ARRIERE de Serge Halimi aux Editions Fayard.
Apparemment, c'est le livre à lire, à moins que... peut-être que ça
dérangera. Merci en tout cas à Daniel Mermet, lundi dernier, d'avoir
invité l'auteur à s'exprimer à ce sujet dans
La-bas si j'y suis. Ca
devient si rare. Ca recoupe mes données personnelles et m'en apportent
de nouvelles, histoire d'avoir du l'eau pour le moulin. Un livre que je
conseille à toute les bonnes bibliothèques, à commencer par les
miennes... enfin je rêve pas trop si elles se trouvent à droite du
Seigneur..
A ceux qui disent que s'il y avait un Dieu, il n'y aurait pas tant de
guerres, d'atrocités, d'injustices, de maladies... Dieu n'est pas
responsable de rien. Les hommes, de tout.
Le mécanisme du système m'apparaît un peu plus ces derniers temps. Les
riches plus riches, les pauvres plus pauvres... le pourquoi parce que
le comment, on le l'apprécie. On broie le partage...
Noël ? Tout ceci est à son apogée...
Comme disait si bien Richard Ashcroft dans
Space and Time, "We have existence
and it's all we share".
Nous avons une existence et c'est tout ce que nous partageons...
Superficiel |
individualisme |
Désinformation |
Consommer |
Culture de la démagogie
insufflée dans l'éducation... |
Mensonges gratuits |
Vendre |
|
C.A. |
Hello, hello, how low ?
24 décembre 23:10
J'ai pensé qu'il valait mieux... (nous
quitter sans un adieu)
Il parait qu'un mec qui rompt, c'est un salaud. Il parait qu'un mec qui
rompt pas, c'est un lâche. Bonjour la marge de manoeuvre pour la
conscience. Ravi d'avoir été ces deux sales types, un macho pourquoi
pas... ben voyons !
Si j'étais celui que certaines personnes pensent... j'aurai passé une
bien meilleure année, avec beaucoup, beaucoup moins de scrupules. Moi
je panse, donc je suis...
La pensée unique, c'est notamment penser à la place des autres, penser
pour les autres, ce qui est bon (?) pour eux. Il y a pas si longtemps,
un des courant de cette pensée pouvait s'appeler le fascisme. Je ne
supporte plus certaines choses, notamment qu'on pense pour moi. En plus
quand c'est pour me dire de ne plus se parler... Ca rompt toute
communication.
Malgré le pressentiment de sa perte
Un aigle s'élève, avec grâce, au-dessus
D'un lapin brillant dans la nuit
(JD Morrison)
she's over bored and self assured
26 décembre 21:27
Conte de Noël
Ce matin, j'ai senti l'envie de m'occuper des heures d'ouvertures de la
bouquinerie, comme Myriam ne sera pas là cette semaine. Envie d'être
la-bas, à lire entouré de centaines de livres, guettant d'improbables
acheteurs. A part des livres, je ne vois pas quoi d'autre je suis
capable de vendre. Même pas moi !
C'est drôle, enfin moins pour elles, mais Pierrette et Crys ont eu le
même cadeau de Noël, à plusieurs milliers de kilomètres de distances.
Un pyjama. J'attends avec impatiente les photos.
Un boxing day bien calme. Pas
besoin d'une journée pour ranger les
boites de cadeaux. J'ai franchi le cap de cette fête que j'ai du mal à
apprécier, à cause du contexte actuel de ma vie. Fait un saut cet
après-midi au loto de ma famille, la branche de Varennes. Très
sympa de revoir tout le monde. Pas arrêté de gagner, alors j'ai tout
remis en jeu... Au fil des numéro qui sortaient, je revoyais des
départements visités cette année ou celle d'avant. 84, 34, 07, 19, 75,
38, 74, 30, 73... Je me prépare demain à revoir demain Raphaëlle, le
coeur de ma meilleure amie, et ça sera mon plus beau cadeau.
Mardi sera déjà chargé. Réunion matinale avec une association pour
parler de collaboration pour un festival et des soirées arty. Xavier
mange à la maison à midi, et le soir, je suis invité à manger les
grenouilles par Dan le Rouge. Voir du monde, en revoir, en rencontrer.
Passer le temps comme ça. Envies. Et les envies sont les seules guides
que je veux en ce moment.
Sympa hier soir avec Elodie d'avoir conversé avec Isis et Crys. Encore
une soirée entre célibataires, je commence à songer à organiser une
soirée pour célibataires, comme j'en connais un certain nombre.
Et puis j'ai eu l'invitée de Noël...
28 décembre 09:17
Saint et Innocent
Digne adj. (lat. dignus) : Qui mérite, soit en bien, soit en mal
:
digne de récompense. ||
Plein de retenue, de gravité, noble :
maintien digne. %Ï
Personne digne, personne qui a le
respect de
soi-même.
"Je maintiendrai"
(Willem van Oranje)
28 décembre 16:22
L'estime de la soie
Le livre de François Lelord et Christophe André,
L'estime de soi,
tombait à pic. L'évaluation de soi est très importante pour l'équilibre
psychologique. Ah le fameux équilibre confiance / souffrance !
Croire en soi, en ses capacités d'actions. Avoir de la sûreté pour
prendre des décisions, en suivant une ligne. L'amour de soi... prendre
soin de soi, déjà. Se connaître. L'affirmation de soi, défendre ses
idées. Mourir avec. Etre fier, et non pas orgueilleux. S'aimer malgré
ses défauts, ses échecs, ses limites. Cela protège du désespoir, pas
des souffrances et des doutes... Prise de notes.
L'amour de soi, la vision de soi et la confiance en soi sont les
trois piliers de l'estime de soi. L'amour de soi dépend des nourritures
affectives. Etre dévalorisé ne nous donne pas une bonne image de soi.
Comment s'aimer ?
Si on est complexé, la vision de soi peut être moins bonne que celle
que perçue par notre entourage. On se dit même (LC parano) que cet
entourage nous dit des choses sympas pour nous remonter le moral, pour
que la confiance, alors basse, redevienne haute. On se dit que ça ne
peut être la réalité. Une mauvaise vision de soi et l'on s'égard sur
des faux chemins... on perd du temps.
La confiance en soi engendre elle, la capacité d'action, facile à
évaluer : on la voit par la réalisation de projets, des simples
observations, face aux imprévus, les réactions. Il faut aussi, et
surtout, savoir accepter les échecs. Avoir été récompensé autant pour
ses essais que pour ses réussite est en plus pour la confiance. Savoir
aussi qu'on peut plaire, qu'on peut se tromper à défaut de l'être.
Je dois renforcer les trois piliers pour construire. Je ne suis pas en
règle avec moi-même. Je ne me dévalorise pas, mais je ne sais pas me
mettre en valeur.
Le doute venant de la basse estime de soi, il rend hésitant le moindre
des choix. Il parait que ça engendre la plasticité psychique... Le
bonheur anxieux vient aussi de là. La difficulté à savourer le bonheur,
les bons moments, à cause des doutes profonds, suites des épreuves
passées, surpassées. On a beau faire des efforts, on n'y croit pas
totalement. On ne se réjouit pas trop vite. Trop de rêves brisés.
Syndrome de l'imposteur, quand le doute est là et qu'on se dit qu'on a
pris la place de quelqu'un.
Face à la réussite et aux félicitations, la culture européenne nous
invite à la modestie, à l'opposée de la mentalité nord-américaine. On
tend à limiter, généraliser, dévaloriser ses performances. Tout cela
contenu dans une gène. Mais en étant plutôt modeste que vantard, on est
mieux accepter. Tenir compte des conseils des autres, des points de vue
extérieurs est une bonne chose pour construire.
L'humilité, cousine religieuse de la modestie, est une vertu, qui va
vers le respect des autres. Dans les douze échelons de l'humilité de
Saint-Benoît, il y a la souffrance, face aux vexations diverses, et
savoir garder patiente en silence.
Un des inconvénients d'une haute estime de soi est qu'elle peut
conduire à la suffisance. Elle peut rendre hermétique face à des
informations importantes, elle évite des remises en question, elle peut
faire perdre la réalité. Il faut rester dans la persévérance mais ne
pas atteindre l'obstination. Voir être orgueilleux.
"La vertu n'irai pas si loin, si la vanité ne lui tenait pas compagnie"
( La Roche Foucauld).
Mieux vaut être introverti que extraverti. Moins de réactions face aux
variations extérieures, on reste plus dans son monde intérieur. Mais
avant de prendre position, une décision, dans tout cas, il faut
chercher à comprendre.
Pour se faire des amis, il faut augmenter l'estime de soi de vos
interlocuteurs. Les écouter, parler ce qu'ils aiment, les valoriser.
Est-il possible de se mettre en valeur sans trop parler de soi ? Se
présenter de manière nuancée, avec ses défauts et ses qualités, et non
pas de façon trop valorisante ou trop dévalorisante.
Le bonheur est souvent une affaire de perspective individuelle. Etre
capable de se contenter de ce que l'on a. Savoir renoncer, estimer ses
limites. Ne se mettre en ménage qu'avec une personne qui sache vraiment
qui nous sommes. L'idéal est un piège. Il faut souhaiter et non devoir
atteindre des buts, pour pouvoir accepter de ne pas les atteindre.
Changer son estime de soi ? Dans le rapport à soi-même, il faut se
connaître, c'est à dire voir ses capacités et limites. Accepter
également ses défauts. Enfin être honnête avec soi-même, pour pouvoir
l'être avec les autres.
Dans le second rapport, celui à l'action, agir est l'entretien de
l'estime de soi, son entraînement. Accepter l'idée d'échec, et non
l'échec en lui-même, savoir que agir c'est risquer d'échouer, mais
l'échec est aussi une partie de la victoire. Taire le critique
intérieur, se poser les bonnes questions car on ne peut avancer en
jugeant et en agissant en même temps.
Dans le rapport avec les autres, s'affirmer est la capacité à exprimer
ses pensées, si peu profondes soient-elles. L'empathie permettra
d'écouter les autres, même s'ils ne partagent pas vos idées. Enfin,
prendre soin du soutien social, lequel est composé des "intimes", des
camarades et collègues, et des connaissances.
Je ne crois pas être hyper intéressé maintenant par moi, du moins
l'introspection, mais je penserai plus à moi. On m'a souvent reprocher
de ne pas penser à moi. Alors,
Carpe
Diem, et puis on verra ce qui se
passera. Quand on en a pris plein la gueule depuis des lustres, elle
est comment la confiance ? D'acier et fragile à la fois ?
La surexposition permet de mieux juger ce que l'on vaut.
29 décembre 01:24
Loin du Brésil
Une réponse d'une revue hier m'a rendu assez perplexe, mais plusieurs
choses me rendent perplexe en ce moment. Une catastrophe mondiale
incroyable couvre à juste titre l'actualité. 23 000. Plus qu'hier et
moins que demain. L'infiniment petit à l'infiniment grand...
On dit, même de loin, que je me cherche. J'ai pourtant l'impression de
m'être trouvé, je sais ce que je veux.
Découvert
le
journal d'Aurore. Ai bien failli me noyer dans la
nostalgie des années lycées. Me suis amusé comme un fou à la présenter
à Crystal. Un moment simple et qui fait du bien. Crystal et Aurore, ce
sont de jolis prénoms.
Demain, je fais découvrir l'Ecole de LC à l'association visitée ce
matin. C'est fait, un nouveau pont est jeté sur le Sornin, entre
Chateauneuf et LC. C'est quoi l'Ecole de LC, me direz vous ? Pas une
association, pas une SA, pas un ONG, juste un air qui plane sur LC.
Le froid a retrouvé la neige depuis ce matin. Je serais allé en
Finlande si j'avais pu pour ces vacances. Encore un soir où la
lune se noie dans le lac de LC, la pleine lune cette fois. On pourrait
se soir dans le blanc des yeux sur la terrasse.
The Sunrise after the fall...
Aurore a dit : "celle qui n'est plus ton amie ne l'a jamais été..."
30 décembre 00:50
Je voudrais que quelqu'un m'attende
quelque part
Encore une journée sympa, mais il faudrait qu'elles fassent 35
heures. Un planning trop chargé comme cet après-midi, même si je fais
choses que j'aime. Vu
L'age de raison
ce soir, mais je suis encore bien
dans celui de la déraison...
Presque à mi parcours dans saison saison terne, d'octobre à février.
Une épreuve que je me donne, que cette solitude, à cette période de
l'année, plus dure que les autres. Mais j'en apprécierais encore plus
les chaleurs printanières, la prochaine chaleur humaine.
Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part... j'y pense de plus
en plus...
31 décembre 16:51
Le murmure des fantômes
Les ouvriers de l'usine à chocolat en face de chez moi ont déjà baissé
les stores, depuis midi. Les kids de l'usine à pains aux pralines à
côté bossent toujours. Ce n'est pas moi qui vais me plaindre des
émanations de ces fabriques quand j'ouvre les volets. J'arrive quand
même à résister à la tentation un matin sur six en moyenne. A peu
près...
Vendu un livre hier en 1h30 de présence à la bouquinerie, ce qui est un
bon score. Une biographie de Yourcenar à une Frankfurtoise. Rien
aujourd'hui.
Bilan de l'année : 2 ruptures, 1 opération, 30 000 kilomètres, 3
petites semaines de bonheur, peu d'évasion, 13 publications, pas mal de
stress, fatigue, tristesse, difficile à quantifier. Des nouveaux
visages, des zones d'ombre. Appris plein de trucs. En ai pris plein la
tête. Année très "amère" quand même. 2004 fût bien plus terrible pour
d'autres. Je souhaite à mes amis, mes camarades, mes connaissances,
récentes, ou non, une meilleure année à venir que celle que j'ai passé.
La "réveillon" de ce soir ne pourra pas être pire que celui de l'an
dernier, à moins d'une rencontre et d'un amour intense dans les heures
qui suivent, et que cette personne me fasse la gueule pendant tout le
reste de la soirée. Et que des murmures de fantômes ne viennent à mon
esprit ce soir...
Fin d'une année de merde.
J'ai fait une beau rêve cette nuit. Elle était jeune, jolie, douce. Je
ne sais pas qui c'était, j'espère que ce sera vite classé dans les
songes prémonitoires...