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FC Gueugnon 2000

 

FCG Music Club Myspace

Voici mon histoire d'amour  avec le ce glorieux club du FC Gueugnon, suivi de l'extrait de mes journaux évoquant le jour de gloire des Forgerons, 22 avril 2000, et la victoire en finale de la Coupe de la Ligue française. Cela s'est mal terminé... Bien sûr le chemin fut long pour arriver jusque là et jusqu'au FCG Music Club !

... La première fois que mon père m'a emmené au match, c'était à la fin de l'été 1983, contre Martigues. Parce qu'un clayettois avait signé au FC Gueugnon, Rémi Perche. Score final de 1-1. Mais j'avais mordu au truc, ou plutôt le virus m'avait mordu. Et j'avais droit à des matches contre les mythiques Verts de Saint-Étienne, alors en D2. Les cohortes de supporters verts me fascinaient, je me suis dit que la magie verte c'était cela. En plus, les Saint-Étienne avait souvent du mal à Gueugnon...

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Longtemps je sentais des complexes en ma qualité de supporter du FCG car il restait l'un des rares clubs au statut amateur de Division 2. Ce qui n'empêcha pas de grands matchs, comme ce 1/8 de finale en coupe de France contre les Girondins de Bordeaux, en 1988, les futurs vainqueurs de la compétition et du titre de champion de France et demifinalistes de la Coupe des Champions. Gueugnon ne plia pas à domicile (0-0) et perdu avec les honneurs chez la meilleure équipe de l'hexagone 3-1 (but de Rémi Perche)...

Le passage au statut professionnel arriva en 1989.


1989, l'un des premiers matches après le passage au statut professionnel,
FCG - Stade B
rest 0-2

Il y eut une demi-finale de la coupe de France, jouée et perdue hélas, "chez" l'AS Monaco en 1991. Ensuite ce fut la montée en D1, pour une saison... la descente en D2 pour un point...


(source ultras gueugnon)

1999-2000. D'abord nous avons tapé Marseille en Coupe de France, chez "eux", menant assez facilement 4-0, mais en les laissant revenir un peu à 4-3, parce qu'ils commençaient à pleurer leur "bonne mère". Mais 4-3 c'était, ô, peu cher payé.
2000 restera à jamais comme la plus grande année de ma vie de supporter du FC Gueugnon. J'ai atteint le nirvana. Désormais, ce n'est plus comme avant. Avant ce 22 avril 2000. Jamais, en toute honnêteté, je ne pensais venir un jour encourager mes Forgerons pour une finale nationale. Et puis, c'est arrivé. J'ai vécu des jours précédents spéciaux. Malgré mon état de chômeur, je me suis serré la ceinture pour monter au Stade de France. Le jour de la finale, ce fut grand de bout en bout. J'ai pu vivre ce que vivent les fans des clubs du Nord de l'Angleterre débarquant à Wembley pour la Cup ou la League Cup..

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Journal , avril 2000
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


22 avril 2000,
20 000 Supporters de Gueugnon
débarquent à Paris Saint-Denis
(source ultras gueugnon)

 

 

 


1-0 puis 2-0 pour les petits Forgerons
et paradoxalement...
...Mémé Jacquet, le chantre du football amateur, fait la gueule !

 

 

 


retour des héros, voir des herauts

 

 

 

 

 

 


A ticket to ride UEFA CUP 2001

 

 

Samedi 1er avril. Toujours le même programme du samedi soir : bières sur bières au bistrot. Bal. Cela faisait si longtemps. En partant, je baise la main à une jeune fille.
Je reçois une carte postale de Laurent qui est en formation à Paris.

Dimanche 2 avril. Cela devient aussi un rituel, celui du dimanche après-midi, depuis plusieurs semaines. Je vais boire un café avec deux potes. Les dimanches ressemblent aux dimanches, les lundis aux lundis, les mardis aux mardis, etc.
Jour de rallye dans la ville. Par devant, chez moi, par derrière aussi. Je suis cerné, les yeux cernés. Lunettes noires homologuées. Bruit insupportable depuis que j'ai quitté l'enfance.

Lundi 3 avril. J'ai fini de taper 1991. J'ai du mal à en voir la suite. Le F.C. Gueugnon se qualifie héroïquement pour la finale de la coupe de la ligue. Je me vois déjà au Grand Stade. Je suis plus heureux que pour la finale de la Coupe du Monde.

Jeudi 13 avril. Je n'ai pas pu avoir de place pour la finale de la Coupe de la Ligue. Ca ne me fait pas plus d'effet que ça. Mais ça sera dur à regarder à la télévision après m'être imaginé là-bas.
Non, vraiment, la soirée antillaise ne me dit rien.
Il y a sept ans…
Je finis de lire Ada ou l'ardeur, dans la douleur. Je suis un peu déçu, mais c'était très intéressant au niveau du delirium de l'auteur. Je choisis comme nouveau livre de chevet, Parmi les hooligans, de Bill Buford. A moins que j'en lise deux en même temps avec comme second ouvrage, Le journal de Laura Palmer de Jennifer Lynch.

Vendredi 14 avril. Je reprends en fil rouge la lecture de Wilderness de Jim Morrison.
Le Club de Hockey des Canadiens de Montréal ne s'est finalement pas qualifié pour les play-offs. Cela complète le tableau d'une semaine noire.

Dimanche 16 avril. Je n'ai vraiment pas le moral. Je reprends l'écriture de 1993. Je revis des moments, des actes manqués.

Mardi 18 avril. A la lecture avancée de Buford, je commence à comprendre le mécanisme du hooliganisme. Je vois maintenant sous un autre angle les déplacements sur le continent des Anglais. Pourquoi sont-ils si violents, si naturellement ?

Mercredi 19 avril. Miracle. Ouvrant mon journal pour savoir si j'avais été tiré au sort pour gagner une place pour la finale de la Coupe de la Ligue, je découvre qu'il reste des billets, avec transports, à vendre. Ce matin au stade. Il est alors 9h10 et la vente est commencée depuis 10 minutes. Je téléphone de suite au stade pour savoir s'il y a autant de monde que la dernière fois, pour m'assurer qu'il reste encore des places, histoire de ne pas faire une nouvelle fois un voyage pour rien. Oui il en reste. Il n'y a personne au stade. Je prends immédiatement la direction du stade. Sur place il n'y a en effet personne. J'ai mon billet. C'est un grand soulagement. J'ai du mal à le croire car honnêtement je n'y croyais plus justement. Je remarque d'ailleurs que j'ai beaucoup de mal en ce moment à réaliser quoi que se soit. Je profite de ma venue en ces lieux pour repérer l'endroit de départ de mon bus. Et je fais un tour sur les terrains annexes, assistant pour la première fois de ma vie à un entraînement. L'avant-dernière répétition avant la finale de samedi. J'en oublie ma déception d'hier (élimination de Chelsea), ignorant celle de ce soir (Manchester United) Il y a plein de journalistes, trois équipes de télévision… Cela doit les changer (les joueurs et les journalistes). Dans la ville, tous les commerçants ont décoré leur vitrine en jaune et bleu. C'est beau. C'est comme à la télévision, comme à Calais.

Vendredi 21 avril. Je suis affolé. Dépité. Un appartement se libère cet été dans le fameux immeuble que j'aime tant. Ma non-sélection pour le poste à l'hôpital devient de ce fait encore plus douloureuse. Je dois trouver au plus vite un travail dans la région.

Samedi 22 avril. F.C.G.-P.S.G. Le grand jour du grand soir. Le départ est fixé à 12h. J'arrive bien en avance et je me gare le long de l'église. Et puis fatalement c'est l'heure de partir vers notre capitale, du moins sa banlieue. Je suis dans le bus de tête. Je ne comprendrais que plus tard que plusieurs convois sont partis sur des routes différentes, tout le monde se rejoignant vers Nemours, pour être escorté par des motards. Nous quittons la ville, tout le monde sourit : les gens dans les rues nous saluent, donnant l'impression de voir le passage du tour de France. Même ceux qui n'ont pas de billets sont joyeux. C'est jour de fête, même pour la gendarmerie. Je sens que je suis en train de participer à l'histoire. C'est tellement beau tout ce monde. Ce jaune, ce bleu. Dans les premiers villages traversés, c'était le même cérémonial. Tous ceux sur terre qui ont une écharpe du F.C.G. sont au bord de cette route.
Nemours, la pluie, la police motorisée. Que de l'autoroute jusqu'au Stade de France ! Que des bouchons, même si ces motards nous ouvrent la voie. Plus on approche de notre destination, plus le groupe dans le bus se soude. Et puis nous voilà arrivés. Entré dans ce grand stade, ma première impression me surprend : je le voyais plus grand. De quoi cela peut venir ? C'est peut-être la pelouse qui me paraît petite à cause des grandes tribunes. L'absence de grillage, la forme elliptique…
Le match ? Un simple formalité pour mes favoris. Tout c'est passé comme je le voulais : rien à perdre, se faire plaisir, jouer comme d'hab. Formidable. ÉNORME. C'est le mot qui reviendra le plus dans la bouche des fans en remontant dans mon car. Un retour long : pas moyens d'étendre mes jambes pour m'endormir. Beaucoup de mal pour trouver la position préférentielle. Quand j'arrive à m'endormir, voilà qu'on fait une pause pipi, boisson, alimentaire. J'ai clairement la tête dans le cul, comme au retour d'un mémorable voyage à Venise. Il est 2h30. Je rachète du coca en prévision de la route à faire de l'église à chez moi. Je me rendors, je vois défiler les villes, à moitié endormi.

Dimanche 23 avril. Je suis rentré à la maison sur le coup des 6h30. Comme dans un rêve ! Je ne réalise pas l'exploit d'hier soir. La ville s'éveille et la rumeur va bientôt parcourir toute la région. Je ne dors que quatre heures pour ne pas rater Téléfoot. Comme les joueurs d'ailleurs ! Je suis fatigué mais je me coltine mon rituel du dimanche. Je me remets de mes émotions. Doucement. J'ai encore la tête au stade de France. C'est comme quand la France gagnait la Coupe du Monde contre le Brésil. J'apprendrais plus tard que cette impression était largement partagée.

Lundi 24 avril. Lundi de Pâques. A la communauté de Taizé, les gens sont habillés un peu comme dans un festival de jeunes. Oui c'est un peu comme dans un festival, mais sans la racaille. J'avais vraiment l'impression d'être, par moments, dans un rassemblement de hippies, entouré de tant de tantes, de combis. Des jeunes arrivent avec leurs guitares sèches. Une jeune fille a amené son saxo ou un instrument dans ce genre où elle souffle dans un bout. Un jeune Italien rasta porte un T-shirt de Machine Head. Le look kaki est aussi présent. Vraiment la prochaine fois que je viens ici (le week-end prochain), je m'habille cool. C'est un endroit dépourvu de d'alcoolos. Les gens sont assez posés pour discuter amicalement.
Je finis la lecture du livre de Buford.
Je suis invité à une fête à Auxerre pour le 6 mai.

Mardi 25 avril. Le jour où les héros reviennent à la maison. J'y vais. Je serais beaucoup allé à Gueugnon ces derniers temps. Il fait un soleil si radieux qu'on se croirait en été. C'est un symbole. Deux heures avant le début des festivités il y a déjà beaucoup de monde. C'est merveilleux. Plus rien ne sera jamais comme avant. Il y aura un "effet coupe". J'en fais peut-être un peu trop pour ce qui n'est finalement qu'un jeu, mais c'est le côté historique qui me pousse. C'est la première fois. Y en aura-t-il une autre ? Il faut respirer à fond ces moments là.

Mercredi 26 avril. Second concours à Dijon. Passage vraiment éclair, juste pour ce concours. Sous un soleil toujours très estival, ce qui est rare quand je prends la route de Dijon.

Jeudi 27 avril. J'ai plein d'idées de nouvelles depuis quelques jours. J'écoute l'intégrale des albums de Depeche Mode. Je remonte dans le temps de quelques années, je me rappelle mes samedis après-midi.

Vendredi 28 avril. J'ai le blues, de plus en plus souvent.
J'en ai ras le bol de Calais, partout dans les médias, beaucoup plus que Gueugnon…

- Fin de l'extrait - © Alain Crozier 2000

 

retrouvez la musique de la finale sur

FCG Music Club Myspace

 

 

Depuis le début de la saison 2002-2003, je suis les matches du FCG en compagnie des Ultras Gueugnon, dont je suis un sympathisant de la première heure. Je n'ai pas la mentalité ultras, plutôt anglaise à toujours y croire et ne jamais siffler les miens. J'admire Olivier, le fondateur de ce groupe. J'admire son engagement, son dévouement, pour SON club (c'est celui qui fait le V de la victoire avec ces bras sur la photo du déplacement à Oullins).

Forum Ultras Gueugnon
Ce lieu d'échange est devenu une drogue quotidienne. Je suis tombé dedans à la fin août...
Il est composé des rubriques "ultras", sur ce mouvement en général et au club en particulier, "gueugnon" sur les matchs et infos sur notre club chéri, "bistrot" où là, on parle de tout et de rien...
Olivier est un peu le Beckenbauer du forum, tant par sa maîtrise que par sa classe. Bafana, c'est évidement notre Benny Mc Carty, mon premier fournisseur en caviar. Adepte du centre au second poteau... Le Réaliste nous permet de garder les pied sur terre. Benji, Mick, c'est l'avenir. Juju, Jerome sont des cadres. Du sang neuf est arrivé depuis le début, et j'invite tout ce qui viennent de lire cet article à faire un petit tour sur le forum et s'ils aiment le FCG, de s'inscrire...


Créteil-Gueugnon 25-04-03


La mythique photo du mythique déplacement à Oullins, coupe de France
23-11-02... remember forever...

Mais les matches contre l'Olympique Lyonnais et le FC Montceau me manquent... j'espère tous les ans un tirage de coupe favorable...

 

FC Montceau et Olympique Lyonnais
clubs amis car ne gagnaient jamais à Gueugnon...

Vieilles photos saison 1988-89

 

1, 2, 3... Le Mans

contre le Brest de Roberto Cabanas et David Ginola

Le Rennes de Van den Boogard

 

 

 

 

 

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ULTRAS GUEUGNON

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais des fois, les histoires amours finissent mal...

Monsieur Georges Bernard, notre grand Manager Général, a crée en avril 2002 sa société de GB MANAGEMENT de "Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion", ce qui lui faisait des journées bien chargées entre ces deux activités.

Le père n'a qu'emboité le pas de son fils, Olivier, ancien joueur du FCG, et de sa socièté Bernard Sport Compagny fondée en juillet 1999.

En novembre 2000, Olivier se diversifie brillement dans l'immobilier avec la SOCIETE CIVILE IMMOBILIERE DU SOLEIL. En janvier 2007, il a arrêté sa société d'agent de joueurs.

Beaucoup de transferts, de changements d'entraineur entre 2000 et 2005 et beaucoup de réussite...

Chacun est libre de penser ce qu'il veut....

 

 

Copyright 2007 - Alain Crozier