Alain Crozier

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LC73 journal  > archives > septembre à octobre 2003


Septembre 2003


02 septembre 22:43
Le soleil est près de moi
Fin août, début septembre. La recherche de chaleur commence à remplacer celle de la fraîcheur. Les envies s'inversent lentement. Les rayons du soleil deviennent agréables, comme une caresse. L'automne, la plus belle saison pour les balades dominicales en nature, s'annonce déjà à la fenêtre. Le vent fait déjà tomber les feuilles mortes.

Ma vie n'est plus ici, dans la région où je vis et travaille. Mais moi, j'y suis. C'est du temporaire qui dure depuis un an. Ma vie n'est plus ici mais elle n'est pas encore à Lyon ou dans une autre métropole. Elle se perd ailleurs. Je suis sans vie fixe. Je dois la rattraper, ma vie.
Où est partie ma vie ?
J'ai pris vraiment conscience que trouver un autre travail est une telle priorité que je laisse provisoirement de côté tous mes projets d'éditions. Je me conditionne, tu te conditionnes, nous nous conditionnons. Je m'étais donné le 7 septembre comme date butoir pour trouver. Ce n'est pas dramatique si je n'y arrive pas cette semaine. Le principal est d'être dans une bonne dynamique.

Ne plus se poser des questions sur des sujets dont on ignore la réponse.

J'ai écris une nouvelle dimanche soir. Elle, lisait dans son fauteuil. C'était stimulant. Elle mange les livres en ce moment. On s'est baigné dans la littérature...


03 septembre 21:50
Mode et travaux
Je fais parfois des choses inattendus au boulot. Hier j'ai fait un... biberon ! Aujourd'hui, et ce n'est pas la première fois, un peu de baby-sitting... La variété de mon travail me manquera quand je serais parti ailleurs, mais le principal, c'est de ne pas avoir le ventre nauséeux.
Je suis comme un joueur de football qui joue en D2 française et qui voudrait partir dans un grand club européen. Mais il lui reste deux ans de contrats dans son club actuel, en D2 française... Ca le pèse, la vie passe si vite... Il a envie, besoin, de découvrir une nouvelle vie, de changer de vie. Il se morfond en D2 française alors qu'il a les capacités pour évoluer à un autre niveau. Il a quelques touches dans d'autres clubs, mais rien de concret. Il a refusé une offre qui ne pouvait convenir à sa vie privée, à sa vie. Un joueur qui sait aussi bien communiquer que Cantona ou Anelka, mais qui est aussi intègre qu'eux.
Sur cela, j'use de cartouches, beaucoup en ce moment. J'aurai peur d'être bredouille et de voir que je n'ai plus de cartouches.

Ma voisine, la chapelle Sainte-Avoye est enfin enveloppée dans une robe d'échafaudages, depuis quelques semaines, de plus en plus sophistiquée. Les travaux tends attendus depuis des années seront longs. Le rond point à l'entrée de LC est aussi en début de chantier. Circulation perturbée tous les matins pendant deux mois en allant au boulot...
Les travaux de Avant LC73 prennent plus de temps que prévue. Il ne s'agit pas dans ce cas d'une question de subventions, seulement je me prends le chou à me demander si je ne devrais pas attendre d'avoir tout épuré les 200 pages de septembre 1989 à septembre 2002. La tendance serait à tout publier d'un coup. Donc, cela sera pour plus tard, impossible d'en définir une date.
Je n'ai pas l'habitude de suivre la mode, y compris celle des journaux intimes... Cette mode là est-elle plus dure que les autres à éviter ?

Mon truc en ce moment, pour avoir la pêche, c'est de penser aux Rolling Stones, époque 1964-1969. Même si ceux sont les Stone Roses que j'écoute ce soir et leur Second coming et que je dirais comme Ride : Leave them all behind...


04 septembre 19:33
Livres et bisous
Dimanche matin au marché, j'ai vu des membres de Lutte Ouvrière en plein prosélytisme. Je n'ai même pas eu de la peine pour eux. Mais j'y ai repensé hier soir. Je me suis dis qu'ils n'ont pas le droit de se faire de bisous, et de lire les livres pas tous les livres qu'ils veulent.
C'est tout le contraire de ce qu'elle aura le droit de faire dans un week-end de repos. Faire des bisous, lire des livres. Je lirais aussi, et elle pourra écrire. Mais elle ne pourra pas faire de vaisselle, ni la cuisine. J'écrirais aussi. Encore un week-end de baignade littéraire... ouuuuiiiiiii!!!!!!

J'ai eu la joie d'entendre la voix d'Ariam aujourd'hui pour la première fois. Elle cherche un appartement de toute urgence. J'ai appelé des connaissances, j'ai déjà quelques pistes pour elle. Au moins, ça m'a permis un moment de moins penser à ma recherche personnelle. J'ai le temps d'y repenser ce soir.
Hier soir, j'ai dévoré Matin brun de Franck Pavloff, fils de... Bulgare. Je passe à L'écume des jours de Boris Vian.
Encore des sensations fantastiques dans ma somnolence d'hier soir. Un message de Morphée pour me dénouer le ventre... des frissons, une envie...


09 septembre 20:36
Match retour
Je ne devrais pas mettre trop de coté mes projets de publication. Faut que j’appelle Bidau cette semaine pour l’expo d’octobre. Faut que je commence à préparer cette première expo. Faut que je me fasse une semaine littéraire. J'ai écris une autre nouvelle hier soir. Je suis dans une période "nouvelles", je suis en panne sèche de poème. Mais, pour l'écriture de nouvelles, je baigne dans un environnement propice. C'était écriture, lecture, soirée intime.
Pour ma recherche, dois-je me recentrer sur l’art et la culture ? C’est tellement dur de rentrer dans ce milieu… Mais j’ai tellement soif de culture.
Aucune pause n'est possible dans cette recherche, je dois être constamment aux aguets. Je dois être prêt.
Dimanche après-midi, l’orage s’annonçait. Alors, j’ai voulu écouter Riders on the storm. Je l’ai fait trois fois. Et l’orage est parti !

Et puis, et puis avant, samedi, c'était France-Chypre. Il y a un an, un 7 septembre, c'était Chypre-France. Je ne sais plus à quelle minute de jeu elle est entrée dans ma vie.
Une histoire, une romance sans sens ? Non.


09 septembre 22:20
Je me souviens…
Nuit du 7 au 8 septembre 2002... Quelle heure était-ce quand ses lèvres se sont posées dans les paumes de mes mains ? Qu'elle heure était-ce quand les premiers frissons l’on envahi ? Mais je me souviens de tout, comme si c'était hier. C'était il y a un an. Elle se souvenait déjà...

Je me souviens avec délice, des tendres moments passés avec toi...
( 09-09-2002, un peu après 22 heures)


10 septembre 20:15
Pouvoir et contre pouvoir
Pourquoi n’y ai-je pas pensé plus tôt ? Un des meilleurs moyens de se faire connaître quand on ne l’est pas, est de créer un scandale, jeter un pavé dans la marre. J’ai de la matière, quelques idées… Je verrai avec la grande photographe allemande que je connais...
J'ose même pas mettre tous mes livres de chevets dans la rubrique "livres de chevet" dans la page sommaire de ce site...
La peste peut-être brune ou grise.
C'était quand même plus beau ce que j'écrivais hier...
"Les verres, c'est satanique, sales, man ! ", Rush dit. Aurai-je plus de cran demain ? Y aura-t-il de la neige à Noël ?




10 septembre 22:51
L'été en pente douce
Hier, j'étais très transparent. La nuit m'a fait du bien. J'ai eu des propositions, des pistes intéressantes aujourd'hui. J'ai trouvé des nouvelles cartouches, en prévision de la suite de ma situation précaire. J'ai retrouvé de l'énergie pour combattre. Demain, je vérifie tout cela.
J'ai eu Bidau au téléphone qui m'a expliqué son expo, "Bidau et ses amis décabossent l'air du temps", pendant trois week-end à Mably, du 4 au 26 octobre prochain. Ca me laisse un champ de création assez large, même si je vois déjà un peu ce que je ferais : poèmes avec photos, en rajoutant des chutes de magazine, pour faire du tout cela des collages. Prévoir aussi des cartes de visite.
L'été s'éloigne soudain. Les mobylettes font moins de bruit dans les rues de LC et d'ailleurs la nuit. Mais le soleil tombe de plus en plus rapidement, ma hantise étant un peu d'être toujours là à faire cette même route depuis un an, quand il tombera avant 20 heures. C'est dans quelques semaines, jours... Les gens qui se plaignaient il y a peu de la canicule, sont les mêmes qui se plaignent que c'est déjà l'hiver. C'est vrai que ce matin, j'avais froid dans mon grand lit. Manqué une certaine chaleur...
Comme disait si bien William Blake (le poète anglais, pas le personnage incarné par Johnny Depp dans Deadman, quoique dans ce film, pour l'indien Nobody, il y a confusion entre les deux...) ...
" Si les portes de la perception étaient nettoyées, toute chose apparaîtrait à l'homme telle qu'elle est, infinie."

Je vais me coucher et lire, aussi... réchauffer en pensée...





1, 2, 3, 4, 5, 6...


11 septembre 23:10
Ceux qui payent pour les autres
Ce matin, en passant devant mon ancien lycée, je me suis demandé combien d'entre eux connaissais Kurt Cobain et Nirvana... J'écoutais Unplugged. Mais ne pas y voir pour une fois un besoin en cela face à un coup de blues. J'avais envie de Nirvana. Je ne marche qu'à l'envie depuis des mois. Dimanche matin, j'irai à la messe, ça fait quelques temps que j'en ai envie.
Plein de rêves ces derniers temps, mais pas de quoi en faire un poème. Enfin, je devrais peut-être essayer. J'ai ainsi rêvé que j'écrivais une chanson. J'ai rêvé qu'elle me trouvait froide le matin. Cette nuit, j'ai rêvé que je chantais Someone new, même que je m'accompagnais à la guitare sèche (vraiment un rêve donc...). Et puis, et puis, dans l'autre partie du rêve, y avait une fille, Christina (Christina ???) qui était amoureuse de moi..! Ca sentait le lycée à plein nez (d'anciens copains de lycée dans ce rêve). Christina m'avait laissé un mot où elle marquait qu'elle savait qu'elle me reverrait, parce qu'elle était sûre de certaines choses...
J'ai lu hier soir le premier volume de Eric Castel, et dans figurez-vous qu'à un moment donné, ce héros trouve dans sa poche un... mot..!
L'expo prends de plus en plus de place dans ma tête. Peut-être aussi que je vais adjoindre des éléments du Salon Marine dans mes collages. Je vais me faire un dimanche expo : préparer la mienne, et après-midi à la galerie Pikinasso. J'irai le matin voir mon ami prêcher.
J'ai mal au dos, au genou, je commence à avoir des cheveux blancs. Je ne suis vraiment pas une affaire, je ne suis pas un bon coup...
Obliger de tirer pour survivre...
Les affaires de LC me concernent de moins en moins. J'ai vu mardi soir ma ville mourante. C'est dans ces moments là où j'ai le plus besoin de ne pas être là. Je sens depuis des semaines un réel détachement vis à vis de ma ville. Je n'ai de compte à rendre à personne ici.
Et puis je voulais dire qu'Amar et un garçon formidable. Il a toujours la main sur le coeur, surtout quand il dit bonjour et au revoir. Il aide des gens qui sont autant dans la merde que lui, il sert d'interprète... J'aime ces moments, au travail, quand il y a du social dans l'air. Se sentir utile. S'il y avait plus de gens comme lui, on pourrait mettre Paris en bouteille et la jeter à la mer...
Discussion très intéressante dimanche soir sur les relations hommes femmes… Que revendiquons-nous ? Ne pas nous généraliser ! Nous ne sommes pas tous ces machos infâmes qui font souffrir les femmes, qui les méprisent... au moins quelqu'un, un autre homme, partage des idées que j'ai sur ces relations. Ca m'a rassuré. J’ai peut-être trouvé la raison de ma haine des beaufs. On paye pour eux, pour ces machos...


12 septembre 23:50
La guerre des Gaules aura bien lieu
Je sais pas si ça vient de la lecture de Eric Castel, mais les rêves fous continuent. Cette nuit, le FC Gueugnon remportait sa seconde coupe de la Ligue ! Je n'ai pas souvenir du score ni de l'adversaire, mais je retrouvais l'ambiance du 22 avril 2000. C'est beau. Mais je n'étais pas au Stade de France. Pas dans les tribunes. J'étais pourtant près des joueurs, à moins que cela soit par l'écran de télévision... Dans les rêves, l'espace n'existe pas.
Début de la lecture de L'écume des jours. J'aime bien Boris Vian. J'ai une admiration sans bornes pour lui, la façon dont il a géré sa carrière. Polyvalent, mais entier. Ses Chroniques de jazz avaient éclairé mes soirées estivales en 2001. Le ton du livre m'attire... Ce genre de délire. Y aurait-il du Boris Vian en moi ? Ces délires de L'écume des jours me rappellent 1991, ma nouvelle délirante écrite en 1991.
Ariam a trouvé un appartement. Je suis content pour elle et son amie. Je parlerai de livres avec elle, savoir ceux qu'elle aime goûter.
Quelques nouvelles d'Australie aussi(e)...
Et puis ce matin, j'ai désamorcé une bombe. Une bombe humaine. On me l'a reproché..! Il faut être diplomate pourtant, caresser dans le sens du poil.
En arrivant ce soir à LC, de la route, la ville semblait comme toujours, en éternelle construction à cause des grues de l'usine de grues et du centre de formation de cette même usine de grues. Une sorte de Sagrada familia perdue. C'était sympa les 30 minutes passées après au Central bar. Un gars qui me connaît de vue m'a dit que j'avais l'air zen et philosophe. J'ai parlé aussi, comme hier, avec Suzie, the "aussie auntie"*.
En voyant les statistiques du jour de mon site, j'ai vu qu'une personne avait tapé "Virginie Digoin" pour venir sur mon site ! Des gens n'ont vraiment rien à faire... Cette requête m'interpelle. Etait-ce la même Virginie ?

*Aussie : Australien(ne) en anglais. Jugez le jeu de mot "d'Australie aussi(e)"... Ce matin, j'ai revu le Sud-africain qui réside dans la ville où je travaille. J'ai pratiqué ainsi un peu mon anglais. Il m'a dit que l'Australie c'était joli et le Canada aussi... Je suis un peu perdu parfois dans les fuseaux horaires, avec Jenny + 9h et Lyne - 6h... D'une certaine manière, le soleil ne se couche jamais sur mon monde...

±

Objectif la capitale des Gaules. Dans les prochains jours. Je vais amasser une quantité de munitions jamais atteinte. Je pourrais tenir un siège de quelques semaines. Je dois investir Lyon. Pour me libérer. D'abord, nous prendrons la Presqu'île.
C'est le prisonnier qui attaque. Allié à la marine de guerre. Forces alliées. Nous vaincrons. Des eaux sortira la victoire. Finis, les coups d'épée dans... l'eau.
Pour LC, ce sera la politique de la terre brûlée.
Je préfère mourir pauvre et seul mais avec mes idées, plutôt que riche et aimé avec les idées des autres. Pour l'instant, je suis bien parti...



. .

370ème jour de captivité...     
     Je suis toujours vivant...


13 septembre 19:11
Les hyper grands magasins
Samedi et lundi dernier, j'ai fait des courses dans deux hyper grands magasins de la même enseigne à Lyon et Valence. Comme à chaque fois, j'ai mis cinq minutes, si ce n’est pas dix, à choisir une tablette de chocolat. Idem pour une bouteille de vin. Vingt minutes presque, pour deux articles. Il s’agissait de gourmandises. Quand il s'agit de gourmandise, je prends le temps. J'ai tellement envie de faire plaisir, de me faire aussi plaisir, que le plaisir soit partagé. Que ça soit tellement bon... Ca allait plus vite pour les fruits et légumes, quoique...
C'était bien aussi, de retourné au marché dimanche matin. Pas pour revoir les lutteurs ouvriers en campagne... mais le marchant de fleurs était fermé et il me fallait une rose.
Premier week-end à LC depuis un mois. Les courses me manquent...


14 septembre 01:18
Les carnets secrets de LC 73
Ce journal, LC 73, aura un an le 1er octobre prochain, mais j'ai commencé à écrire réellement mon journal intime le 1er janvier 2000. Je voulais écrire mon "Journal de l'An 2000", tout simplement. Tous les jours raconter ce que je faisais, ce que je pensais. Je ne savais pas si je tiendrai jusqu'à la fin de l'année, le but étant de boucler l'année complète d'écriture du journal de ce fameux An 2000.
A l'époque, j'avais l'habitude ne jamais finir ce que je commençais. Et puis, je me suis pris à ce travail. Pas un jeu. Un entraînement à l'écriture, pour trouver un style, devenir rigoureux. Comme toute dépense physique, son écriture, et encore maintenant, ce soir, est une bonne chose contre le stress, je me vide la tête... une thérapie.
A un certain moment, j'ai arrêté d'écrire quotidiennement car des fois je n'avais rien à dire, et puis ce n'était pas si grave que cela de ne pas écrire absolument des choses tous les jours.
Au bout de quelques mois, à la fin du moi de mai 2000, j'ai décidé de reprendre tous mes agendas de septembre 1989 à décembre 1999, de les relire page par page, pour les retranscrire sous forme de journal. Cela me donna une double dose d'entraînement quotidien. J'ai mis environ cinq mois pour tout relire.
Arrivé vers la fin de l'An 2000, j'ai bien vu que je ne pouvais arrêter d'écrire mon journal au 31 décembre. J'ai donc continué. 2001, puis 2002.
Et puis, le 7 septembre 2002, j'ai fait une rencontre... J'ai arrêté d'écrire jusqu'au 27 septembre 2002. L'idée de mettre en ligne LC 73 a germé dans ce lapse de temps. Pendant les premiers jours d'octobre 2002, la version originale et la version web de mon journal ont coexisté. Il y avait quelques petites différences notoires. Je ne mettais pas en ligne tous les jours ce que j'écrivais, mais seulement ce que je jugeais bon. Je me suis vite aperçu que je ne pouvais pas gérer deux versions d'une chose qui était trop entière. J'ai donc finalement publié mots à mots mon journal. Son nom, LC 73, est venu au second visionnage de Buffalo 66, de et avec Vincent Gallo. Certaines personnes, proches, savent pourquoi LC 73 s'appelle LC 73.

Ces agendas de septembre 1989 à décembre 1999, ces journaux de janvier 2000 à septembre 2002 forme Avant LC 73. J'ai débuté la relecture de ce pavé il y a quelques semaines, pour éliminer des phrases en trop, inutiles. Impossible de dater la fin des travaux d'épuration des 200 pages de ce journal, et donc sa publication sur ce site.
J'ai voulu quand même publier la page web qui sera la sienne, comme une page d'information sur les travaux de Avant LC73.

L'écriture peut-être une thérapie. Comme la musique. Tenez, ce soir je m'écoute pour écrire ces mots la bande originale de Deadman, avec la trame de Broken arrow. Fabuleux Neil Young. J'ai des frissons. Cette musique est idéale pour plonger dans la pleine réflexion nécessaire à l'écriture, à l'imaginaire, à la poésie, à la philosophie, à la sagesse, à l'état zen, à l'inspiration, au mysticisme. Broken arrow... flèche brisée...

La tendance de la rentrée pour moi est d'avoir une grosse motivation, de l'énergie, et l'envie de dire tout ce que je pense à ceux que je pense.
Demain, il y a une grande fête dans le parc du château. Je vais aller gentiment me coucher. Il y a aussi la messe demain matin...
Morphée va encore me cueillir avec une grande facilité ce soir...


14 septembre 14:14
The Moon Safari Experience
J'en connais une qui me tirerait bien les oreilles, heureusement pour mes oreilles, l'océan atlantique nous sépare. Elle me dirait :
"Tu vois Alain, je t'avais dis que tu aimerais le Hopeless Dreams ! présentement...
Donc, je vous conseille la lecture de ce journal, et aussi des carnets de Guybrush Threepwood...

C’était il y a deux ans, Paris été 2001. Une fin d’après-midi chez Lola, seul. Je commence à écouter l’album Moon Safari de Air. Je vais m’allonger sur le lit. Les notes, chaque note de cette musique, limpide, harmonieuse, électro-classique, résonnaient au fonds de moi. Chaque son était hyper analysé par mon esprit bien qu’étant à moitié endormi.
Depuis, j’essaye de répéter cette expérience agréable...




15 septembre 00:19
C'est déjà demain
Cette semaine, le Mick Jaegger de LC a parlé aux Sid Vicious et Johnny Rotten locaux. Rencontré aussi une comédienne à la terrasse du Central Bar samedi. Discussion sur l'art. J'ai souvent dit à Christian que tant à rebaptiser son bar, il aurait du l'appeler le Café des artistes.
Beaucoup trop excité, beaucoup trop d'énergie en moi pour que la Moon Safari Experience marche cet après-midi. Beaucoup trop bien. Belle journée. Manqué juste...
Revu des copains et des copines. Balade à la fête dans le parc du château. J'ai présenté Xavier à Elodie. Retrouvé Oliver et découvert Albane. Balade à Dun. Scrutant le ciel, pensant à un avion...
Retour sur le couple de star qui s'est entretué fin juillet. L'Amour peut-il conduire à battre celle qu'on aime ? Non ! Ce n'est pas de l'Amour. Passion, amour passionnel, ce n'est pas de l'Amour. L'Amour, c'est... l'Amour.
A moins que l'amour soit un chien de l'enfer...

J'ai sommes toutes bien géré le temps de la journée. Le repos du guerrier. J'ai affiné mes armes cependant ce soir pour la bataille. Je sens la détente me gagner. Je baille...

Me couche, car comme disait Nietzsche, "demain c'est une grosse journée".

C'est déjà demain...


15 septembre 23:35
Massive attack
Le bombardement de Lyon a commencé.
Certains points stratégiques sont visées en plusieurs fois.
C'est le couvre feu.
Je ne sors pas ce soir.
Demain j'irai quand même voir le match de foot chez Nico et ses frères...

ps : j'ai écouté mes compilations LC Records des années 1991 et 1992 pour corriger Avant LC73, pour me replonger dans l'ambiance, j'ai dansé...
Blur, Pet Shop Boys, E.M.F, Northside, Nirvana, Murat, Ride, Ian Mc Cullouch
1991 était une année "Leonard Cohen". Ca doit pas être mal Leonard Cohen pour faire l'amour. Pas la guerre...

There's no other way...

I go there with you, where's the streets have no name, can't take my eyes off you... I love you baby, and if it's quite alright, I need you baby, to warm a lonely night, so let me love you...

The things you said...You're... UNBELEIVABLE !!!

You're loney and only... take five...

Underneath the bridge, the tarp has sprung a leak, and the animals I've trapped, have all become my pets, and I'm living off of grass,and the drippings from the ceiling, it's okay to eat fish, 'cause they don't have any feelings...something in the way, mmm, something in the way, yeah, mmm...

Oh viens, ne sois plus sage, après tout qu'importe, je sais la menace des amours mortes... debout la tête ivre, de rêves suspendus je bois à nos amours infirmes... je me fous des saisons, viens je t'emmène... là où dorment ceux qui s'aiment.... (n'ai pas) viens ce soir (de regret) , viens me voir... (fait moi confiance et pense, à tous) viens t'assoir... (les no way) près de moi... (l'indifférence des sens, n'aie pas) love moi... (de regrets) reste là... (fais la ) et je te... (promesse) promet... (que tu sais que l'hiver) d'être là... (et l'automne) pour l'éternité (n'ont pu s'aimer)...

Wheeeeels turning arouuuuund, intoooo alien grouuuuunds, pass through different tiiiiiiimes, leaves them all behiiiiiiiind....leave them all behiiiiiiiind.......leave them all behiiiiiiiiiiiiind... leave them all behiiiiiiiind.......leave them all behiiiiiiiiiiiiind.... juuuust to seeeeeeee we've gooot so far to goooo untiiil we geeeeet there just let it floooooow... just let it floooooow...just let it floooooow...just let it floooooow... just let it floooooow... aaaaa-aaaaaaaaaaaa-aaaaaa....aaaaaaaaaa-aaa aaaaaaaa.......... colouuurs shinning cleaaaaaar, fadiiiing into niiiiight, our grasp is brokeeeeen, there's nothing we can dooooooo.... Iiiiiii donnnnn't caaaaaare about the colouuuuurs, Iiiiiii donnnnn't caaaaaare about the colouuuuurs..... Iiiiiii donnnnn't caaaaaare about the liiiiiiiiight... Iiiiiii donnnnn't caaaaaare about the truuuuuuuuuuth.........

Got my ticket to the game, bullets in a darkness chamber, every one a different frame, each an old familiar danger, I'm changing I'm changing, no more the same jerk, damn damnation, damn damnation, damn damnation, damn damnation....

Si j'ai une admiration sans bornes pour Leonard Cohen ???????? La façon dont il gère sa carrière, etc ???????

If you want a lover, I'll do anything you ask me to, and if you want another love, I'll wear a mask for you... if you want a partner, take my hand, or if you want to strike me down in anger, here I stand, I'm your man... if you want a boxer, I will step into the ring for you, and if you want a doctor I'll examine every inch of you... if you want a driver, climb inside or if you want to take me for a ride, you know you can, I'm your man...
(I'm you man)

He said I locked you in this body, I meant it as a kind of trial, you can use it as a weapon, or to make some women smile, yes and lover lover lover lover lover lover lover come back to me... Like the spirit of this song, may it rise up pure and free, let it be a shield for you, a shield against the enemy... yes and lover lover lover lover lover lover lover come back to me...
(Lover, lover, lover)

I'll stand before the Lord of Song with nothing on my tongue but... (Hallelujah).


16 septembre 23:58
Le Monde d'Alain
Déjà un rêve bizarre cette nuit. Prémonitoire dans le sens où j'étais dans une fête où je serais probablement samedi soir. Mais aussi un rêve sans significations quant à son contenu, fait de deux déviances impossibles d'elle et moi. Elle et moi au travers de ce rêve, en travers, qui se déroulait dans une maison qui était un mélange de ma maison d'enfance et de la bibliothèque... Je rêve souvent de ma maison car j'aimerai y retourner, y vivre de temps en temps, en phase de repos. C'est le côté architectural de la bibliothèque qu'il y avait dans ce rêve. Une grande baie vitrée à la place du balcon.
Je voulais présenter Xavier à ma mère et à la secrétaire de Sainte-Avoye, les sachant tous au marché ce matin à LC. Cela c'est fait simultanément. Très sympa, dynamisant. L'énergie ne me quitte pas. Vu aussi Waari qui... connaissait Xavier. Ils s'étaient rencontrés il y a deux ans et se sont reconnus. Balade oecuménique au marché, très très sympa. Revu André.
En allant au boulot, deux biches ont traversé la route devant moi, l'un à 15 mètres, l'autre à 5. Dans un bois. Je suis passé à l'ANPE avant d'aller travailler. Deux nouveaux contacts. Mangé à la brasserie du Centre à midi. J'y suis comme chez moi, comme au Central Bar.
Le reste de la journée fut presque un fleuve tranquille, cherchant un website d'information en arabe sur des Soudanais, un historique de la musique tzigane. Le match de ce soir me rapproche de ceux qui se foutent du foot. Le Real a renversé la vapeur pendant qu'elle m'appelait : un but après 10 secondes d'appel, le second à la fin. En 4 minutes 55, le match était changé... Regarde l'OM tomber...
Je me rends compte que je change sur certains points. Positivement peut-être. Je pense différemment. J'apprends et réapprends. Mais je préfère laisser le temps me dire si cela va durer ou si c'est juste un feu de paille...
Je me gave de musique du début des années 90 depuis hier. La musique adoucie les moeurs...
La stabilité peut-elle nuire à mon journal ?
 

18 septembre 21:20
La revue de presse internationale
Un petit tour des journaux que je lis. Le Bluebook a changé d'adresse mais si vous avez l'ancienne, vous serez redirigé. Totale refonte de ce grand journal. Un nouveau chapitre. L'Entre 2 mondes est en semi-veille depuis que son auteur a quitté la Bulgarie pour la France. Mais elle nous écrira dès qu'elle pourra, c'est sûr. Son journal est d'un si beau classicisme. Le Finistère Amer entre Bretagne et Paris, est toujours aussi sublime. Moins de textes, mais des photos qui compensent largement. Du côté du Québec, le Maybe Lyne est en sommeil temporaire, ainsi que le Cold Water, tous deux publiés par la même personne. Reprise des activités attendu avec envie. C'est tellement plein de talent, je vous invite vraiment à lire cette Eau Froide. Un niveau haut d'écriture. Triste nouvelle avec la fermeture, espérons provisoire, du Hopeless Dreams... Québec pleure encore et moi en suis vraiment triste. Là aussi, un niveau littéraire qui me complexe. Je ne connais pas encore assez les belges Carnets de Guybrush et le journal de Kurio, mais les sujets traités sont variés, le ton est plaisant. Je me rends compte que j'ai des points communs avec les trois gars qui ont des journaux. Des idées communes, je ne sais pas, mais peut-être une longueur d'onde proche. Nostalgies ? Filles qui font mal ? Et si vous n'aimez pas les journaux, alors naviguez dans une belle Balade au gré du vent.
Après ma mort, j'aimerai que quelqu'un s'occupe de mon site, comme on arrose une des fleurs sur une tombe. Vivre encore...


19 septembre 00:15
Une prière américaine
Deuxième pilonnage, de deux tiers moins d'important que celui de lundi. Demain, il sera encore un peu moins important. Après, j'irai quelques jours sur le terrain. J'ai un premier contact lundi.
Beaucoup de choses à réfléchir, à faire. Dans ces moments là, l'angoisse me guète des fois, voulant tout faire au plus vite. J'ai plein d'énergie depuis dix jours, un "bon" stress. J'ai des valises sous les yeux le matin depuis lundi et demain soir je ferais mon sac. Je suis à bloc depuis dix jours. Pleine forme. Pêche et banane. Je profite tout simplement de la vie, je l'apprécie mieux.
Obsédé cette journée par la charte des teintes de ce site. Trop de couleurs distrait le spectateur disait Jacques Tati. Le fonds rose abîme moins vos yeux, le bouquet de roses va bien avec la couleur marine, noir et blanc se marient avec tout. Juste cinq couleur dans ce site, excepté les pointes d'envie de ce journal. J'ai commencé à repeindre par le sommaire et je finirai demain ce qu'il y a à finir.
Note sur l'amour : aucune règle n'existe en Amour, aucune comparaison donc entre deux histoires. On ne connaît jamais la fin d'une histoire avant sa fin. Il ne faut pas être négatif ou défaitiste.
J'écoute en voiture depuis deux jours Nervermind, et autres Unplugged, et c'est bien la première fois que je fais cette cure alors que je suis en pleine forme, que je ne broie pas du noir ou du blues. Je fais partie de ces affreux petits intègres qui écoute Nirvana de façon sincère... pieuse.


19 septembre 19:48
Arizona Dream's dream
Je suis exténué par la bataille. Pour me reposer, je vais sur le terrain. Je vais au front. Je suis exténué, pas encore totalement, je me détendrai ce soir, au lieu de me prendre la tête sur un jeu de couleur entre roses et marine... J'ai assez couru comme ça aujourd'hui. Mais j'aime assez l'imprévu et faire mon sac à toute vitesse. Et partir.
Encore un rêve de fou ! Cette semaine, les rêves n'étaient que loufoques, mais celui de la dernière nuit était vraiment dingue. Il contenait encore une déviance de ma part, j'analyserai cela. Ce n'est rien à côté de l'histoire de ce dernier rêve. J'ai tout simplement rêvé que j'étais sur le tournage d'Arizona Dream...! Il y avait un homme dans la glace, qui faisait semblant de se noyer...
Puis une journée speed.

J'aime parcourir son corps, effleurer son visage... j'ai appris par coeur, la pureté de ses formes, je les apprends encore, les dessine encore. Elle fait partie de moi.



Je suis au seuil atomique...

Je suis venu te dire que je... viens.


23 septembre 20:55
Une saison sèche et blanche
L'été est parti. J'ai mordu dans ses derniers jours comme on peut mordre dans des... fesses... ou dans une pomme. Parlons plutôt de croquer... la vie. Le soleil était là, pour peindre encore plus de nuances les paysages de la campagne brionnaise, lyonnaise, beaujolaise. C'était bon.
Samedi après-midi, je suis tombé face à l'une mes faiblesses : ne pas résister à l'achat de livres. J'étais aller faire un tour quai de la pêcherie avec la grande photographe berlinoise que je connais, je savais très bien qu'il y avait des vendeurs de livres d'occasions. Le très mystique Le matin des magiciens de Louis Pauwels et Jacques Bergier, En avant la zizique de Boris Vian et, du même auteur, Les morts ont tous la même peau, mais parut sous le nom de Vernon Sullivan. Ce livre est apparemment chaud. J'ai aussi pris deux pavés pour l'hiver, Océans d'Yves Simon et Microserfs de Douglas Coupland qui me fait penser à La maison des feuilles. J'ai aussi pris des photos à la terrasse du Bar de la Pêcherie. Toujours des terrasses stratégiques, à des carrefours. J'ai cru que je n'arriverai jamais à prendre la seconde photo, il y avait toujours quelqu'un dans mon champ de vision.
Hier, c'était une journée sans voiture à Lyon... seulement sur la Presqu'île. Impression bizarre de rues sans voiture.
Saveurs, intensité, pommes...
L'automne est donc arrivé, je suis toujours là. Pour l'instant ça va. L'été fut une saison blanche pour ma recherche. Il fut très sec, très dur. Très chaud, trop chaud. Humide aussi. Beaucoup d'eau, d'endroits agréables, beaucoup de baignades. Pas de noyade.
Une histoire ? Un conte ?


24 septembre 00:04
Conte d'été
Il était une fois au fond d'une combe, des moments agréables, une purification, cherchant la fraîcheur, la tranquillité, se donner de l'amour...
Conte d'été.
Combe d'été.
Téter.
Tétés.
Hummm...


25 septembre 20:29
La nuit du cauchemar
Un après boulot dense de 5 à 7 heures. Mettre de l'essence, faire des courses en essayant de trouver des sous-verre anti reflets pour mon expo. Pas trouvé. Je suis allé dans deux autres grandes surfaces, chez deux photographes, dans deux papeteries, mais rien. J'ai bien pensé au plastique transparent, type vénilia, mais ils reflètent. Du coup, ce soir, je me retrouve au point zéro de mon expo. Mais je vais bien trouver une solution. Cette recherche de sous-verre était entrecoupée de coups de téléphone pour des rendez-vous qui finalement ne peuvent se faire, dans le cadre de ma recherche. Je suis aussi allé prendre un rendez-vous pour mes dents. Pour mes yeux, je le ferrai demain, je dois retrouver les coordonnées de la spécialiste. Comme pour le dentiste, le rendez-vous sera dans plusieurs mois, et je ne sais pas où je serais alors. J'ai acheté un vaccin anti-grippe à la pharmacie, parce que je ne peux me permettre d'être grippé cet hiver. J'ai couru.
Mais, il y a un "mais". Les deux dernières nuits furent des nuits de cauchemars. Fille suicidaire recroisée, accident de la route. Pertes et fracas divers. Même si l'amour était présent. Par défi, je voulais passer ce soir sur le lieu de l'accident dans mon dernier rêve, mais j'ai oublié, je n'y ai plus pensé le moment venu. Ce qui prouve que finalement, ce n'est rien qu'un rêve. C'est moi qui ai dit que l'on pouvait commander ses rêves ? J'aimerai bien faire l'amour dans le prochain, dès cette nuit. Je n'ai jamais peur en me couchant. Pour ça.

Le rock n'est pas mort. Les Smiths existent toujours...


25 septembre 22:52
Buckley Family
Quelque chose fait que je suis totalement épris par la musique et la vie de Jeff Buckley. J'ai beaucoup écouté Grace, son premier album, le week-end dernier. Même dormi avec lundi soir. Quelque chose m'attire dans son histoire. Parler de son histoire, c'est d'abord évoquer son père, Tim Buckley, aussi chanteur qui est mort jeune, à 28 ans. Le fils a hérité de la superbe voix de son père. Bal(l)ade entre folk et jazz... mélancolie. Tim Buckley est allé sur des terres musicales inconnues, du moins très peu connues, loin des sentiers commerciaux. Mort à 28 ans donc, over dose. Un an de trop pour faire partie de l'inept club des Brian Jones, Janis Joplin, Jimi Hendrix, Jim Morrison, Jean-Michel Basquiat. Jeff avait 11 ans.
Pas forcément facile de se faire un nom pour Jeff Buckley. Je connais trop peu sa carrière, seulement Grace et cette reprise de Leonard Cohen, Hallelujah. Poète aussi. Un artiste qui faisait l'unanimité. Il s'est noyé accidentellement le 29 mai 1997. Cohen devait être triste ce triste jour.

I did my best, it wasn't much
I couldn't feel, so I tried to touch
I've told the truth,
I didn't come to fool you
and even though
it all went wrong
I'll stand before the Lord of Song
with nothing on my tongue but
Hallelujah
Hallelujah
Hallelujah...


26 septembre 20:43
Escroc mais pas trop
Une petite déformation professionnelle hier matin sur la route. Un chauffeur estonien me demande sa route, en anglais, avec une pointe d'accent flamand... Travail sans filet, sans interprète aujourd'hui, avec des Soudanais, mais on s'est compris. Sinon ces derniers jours, Congo, ex-URSS... comme d'hab... Je regretterai la richesse de la découverte d'autres pays par ces rencontres quand je partirai d'ici... Ca change des "pauvres" riches et des vieilles peaux qui se plaignent pour un rien.
Faire semblant, être ce que l'on n'est pas. Difficile quand on est entier. Pourtant... Nous vivons dans une société où l'apparence joue beaucoup. Se donner une apparence ou jouer une comédie. Etre jugé sur le papier, pas sur le terrain. Mais au bout du compte, beaucoup de gens finissent par se ressembler, et ne sont que des coquilles vides... J'ai toujours eu cette envie d'indépendance d'esprit, et ce n'est pas en ce moment que cela va s'arrêter, au contraire. J'apprends à faire moins de sentiments.
Refuser le pouvoir de l'agent. Tous ses compromis. Rester entier.
Et si nos idoles étaient des faux culs ? Kill your idols ?


27 septembre 00:01
L'amour en musique
Imaginons que votre aimé(e) aime la musique, aime aimer en musique, aimerait bien faire l'amour avec vous en musique... Quel disque choisir ?
Instrumental ? Français ? Anglais ? B.O. ? Rapide ? Lent ? Régulier ? Irrégulier ? Fort ?
Doux ?..
Pour les disques en français : problème possible en comprenant certaines paroles, peur qu'elles vous soient destinées, si elles ne sont pas à votre avantage. Ca peut bêtement vous arrêter. Et puis si ça parle de rupture, de souffrance... Miossec Boire, A prendre. Zazie Zen c'est hyper bien pour certaines chansons (Un point c'est toi), moyen pour d'autres pourtant superbes (Homme sweet homme).
Sinon, Grace de Jeff Buckley c'est pas mal. Air Moon Safari ?
La peur excite. Sleepy Hollow... Messe du temps présent de Pierre Henry ? Idem voir vicieux. Entendre des grincements de porte...
La musique du Temps des Gitans, ça doit pas être mal non plus. Même si c'est triste. Privilégier une musique émouvante, envoûtante...
Deadman ? Trop de passages de dialogues du film. Quoique, on peut bien faire l'amour en "regardant" un film...
Twin Peaks ? Plutôt pour la route, l'automne. Tracey Kent ? Si on me le file...
Harry Connick Jr ? Leo Cohen bien sûr. Verve / Achcroft...hummmmm. Pink Floyd ? Mike Oldfield ? Neil Young ???
Je cherche une musique d'ambiance. Pas question de se lever pour sauter une chanson... Le disque doit s'écouter dans son intégralité, voir être répété...
Je crois que j'ai trouvé plusieurs possibilités...



Octobre 2003


01 octobre 21:02
Cher Journal
Grosse envie de roller dimanche après-midi. J'ai tenu jusqu'à lundi après-midi avant d'en acheter une paire.
Plus j'avançais dans L'écume des jours, achevé de lire aujourd'hui, plus je me disais que la lecture de 1991 doit être ardue.
Si je cale demain soir, si j'ai l'angoisse de la feuille blanche pour mon expo de samedi, je ne me gênerai pas pour exposer finalement des tableaux et dessins de ma galerie... Non, j'ai été annoncé à la radio pour ma poésie, donc j'éviterais la page blanche, sans me prendre la tête.
J'ai l'impression que mon subconscient se sert de mes rêves pour me faire réfléchir sur des sujets, sur des questions, reflète mes envies.
Un "peau M" hier soir, à peaufiner, pour une fois.

Cher Journal, cela fait un an que tu existes dans sa version "électronique". Ca fait un an que je fais l'amour tous les soirs avec mon ordinateur. Je me suis rendu compte au bout de quelque temps que c'était comme faire l'amour. Besoin, envie. Je voudrais être considéré comme quelqu'un qui écrit (journal, poèmes, nouvelles...), pas comme un informaticien, internaute, etc... Je ne fais partie d'aucun réseau, je n'ai aucune passion en cela. Je vomis des fois cela. C'est juste le seul moyen d'exister pour l'instant. Je suis 100% dans le réel et 0% dans le virtuel. Heureusement...
Cela fait un an que je fais l'amour avec mon ordinateur tous les soirs que je ne le fais pas avec UNE fille formidable, LA femme, LA seule que j'aime, dont j'ai envie. Tous les soirs... ou presque. Par exemple hier soir, je n'avais pas vraiment envie... d'écrire.

J'ai besoin d'une bonne nouvelle, d'une surprise.

All the love I have is in my hands,
I hope you undestand...


02 octobre 22:31
Double sens
Je m'attaque aux...

...Versets sataniques.


02 octobre 23:38
Haute Fidélité

Ma fidélité est tombée...
dans un bain d'acier...
trempé.
Elle ne peut plus fondre.
Plus aucunes impûretés.


(A.C.)


04 octobre 00:01
Le vieil homme et la mer
J'ai volontairement postdaté le texte de ce soir. En fait, il est 20h30 quand je commence à écrire ces lignes. Je n'aime pas la date d'aujourd'hui. Une histoire personnelle. Une date anniversaire.
Encore une fois, hier soir, j'ai bien géré mon temps de travail, j'ai fait bien en "peu" de temps. J'ai fini la préparation de mon exposition de demain : 9 sous verre en 3 heures. Encore une fois, j'ai trouvé cela bien, puis nul... puis bien... puis nul. J'ai toujours été comme cela en arts plastiques. Ca doit être une forme d'exigence. J'ai pas envie qu'on me rassure gratuitement, et vu mon humeur de chien depuis de retour de vacances...

A midi, j'ai rencontré un monsieur qui continu de travailler, malgré son âge, parce qu'il s'ennui. Il est venu s'asseoir à ma table, à la terrasse. Il m'a vu bien que j'étais alors un peu transparent. C'est un monsieur bien. Il avait aussi envie de parler, de parler à quelqu'un, peut-être de parler à quelqu'un comme moi. Il a remarqué deux choses en moi : que j'étais "gentil". Il m'a dit qu'il ne se confiait pas à tout le monde et il s'est un peu confié à moi. Mais le mot "gentil" me fait doucement sourire, une belle jambe. Les "gentils" se font toujours bouffer. Il m'a dit aussi qu'il trouvait que je paraissais manquer de quelque chose. Tiens, c'est marrant, je ressentais justement un manque à midi. Et encore ce soir.
Discuter aussi avec des amis, de tout, de rien.
Trois nouvelles photos du lac de LC, les dernières de l'été. Une de moi, même... que vous trouverez, elle, dans la galerie.

Je hais la violence routière.
Je hais les hommes qui font du mal aux femmes et après, les femmes, elles ne peuvent plus croire les hommes, même ceux qui sont "bien".
Je hais la mort.
Je hais l'incompréhension.
Je hais le mépris.

Beaucoup de "un peu" ce soir. Peut mieux faire...

Je ne peux écrire plus ce soir. Usure. Trop tiré sur la corde ces dernières semaines avec énergie, courage. Le courage demande aussi de la force. Mais sans rien en retour, sans que rien ne m'arrive. Ca fait mal au ventre.
Et en plus, ma balise argos est en panne... je suis si loin d'une côte.

Il est 21h30.


04 octobre 19:21
La plus longue photo... à prendre
Alors voilà ! J'ai écrit Bidaut, Bidaud, Bidau, mais en fait, c'est Bidot qu'il fallait écrire ! Cet artiste roannais est l'instigateur d'une exposition dont j'ai déjà parlé dans ce journal. Elle a commencé aujourd'hui, j'en rentre. On commence par un vernissage. Vu des têtes connus, en verrai d'autres demain. Discuté et découverts deux artistes sympas, Fred et Guy. Rassurant de voir qu'en échangeant des idées artistiques on ressent les mêmes sensations, parfois. Pour ma part, j'ai un peu de mal à aller soûler les gens avec mes oeuvres. J'attends qu'ils s'approchent de moi ou d'elles...

Bidot et ses copains décabossent l'air du temps
(Esposition exaltante et délicate)

A l'espace de la Tour
bourg de Mably (42), à côté de la mairie

du 4 au 26 octobre 2003


Il y a 15 jours, je n'ai jamais eu autant de mal à prendre une photo. J'attendais que le feu soit rouge, qu'il n'y ai plus de gens dans mon champ de vision, notamment le couple qui s'est assis sur le muret...



O Lyon !
J'aime les courbes des tes fleuves,
J'aime les bosses de tes collines.
Je t'aime.


05 octobre 12:19
Sète III
Ma balise argos remarche...
Je me rapproche de la côte...


07 octobre 19:46
Double sens (suite et ...fin)
J'ai achevé les... Versets sataniques.


07 octobre 22:03
Marée haute
Le monsieur de l'autre jour m'a demandé si j'étais marié. Je lui ai dit que non, puisque je ne le suis pas. Il m'a dit que le mariage changeait tout. Je lui ai demandé quoi entre autres... Il m'a dit : "Tout !" Après avoir entendu un bref mais intéressant argumentaire, et repensant à cela dimanche après-midi, je crois que la société où l'on vit construit des castrations au mariage. Je connais pourtant des gens mariés qui sont heureux, le mariage n'a rien changé pour eux.

But I can't see you every night...

Dans le train de dimanche, alors que j'allais me taper un bouquin (un "bof bof bof"), j'ai commencé à noter les premières moutures d'un poème, en anglais. J'étais en pleine forme. J'allais respirer le grand air du large.

"Qu'as-tu fais fait Alain dimanche après-midi ?
- Juste une digression monsieur ! Indéfinissable, dont je ne peux signifier l'effet, la cause...

Lundi c'était introspection :
Pourquoi suis-je devenu si irritable, susceptible ? Depuis le retour des vacances, depuis Forcalquier. Un gros blues un lundi, une envie (passée) de changer totalement de vie, de tout quitter. Partir très loin. Pourquoi mon sale caractère domine vite tout le reste ? Mes joies semblent ironiques.
Tromperies ?
Les nerfs comme le corps tout simplement, très fatigués.
Envie de pleurer et vomir souvent mais je n'y arrive pas. Trop tendu. J'attends que ça craque.

Pour ce qui est d'aujourd'hui, je réintègre ma cellule après deux jours de liberté. Pas très drôle. Qui remisera ma peine ?
Une chose en moi semble condamnée à mort, c'est aussi un peu le couloir de la mort en plus d'une idée de prison.
Plus je remontais, plus mon ventre tempêtait, plus il faisait froid, gris... Ce soir en rentrant à LC, j'ai eu droit à tout : pluie, froid, vent, nuit et brouillard.
Un "peau M", sur cette ville (comprenne qui de droit...)

Suite d'introspection :
Relativiser tout. A la limite s'en foutre à part du boulot. Ne plus penser à mes envies (prendre une pilule contraceptive pour les noyer). Se dire, s'imaginer que peut-être elles ne viendront jamais et qu'il faut apprendre à vivre avec, ou plutôt sans...
J'ai fait, j'ai vécu des choses que bien peu de gens ont connus. Tant pis alors si je ne fais rien de ma vie par la suite.
Et puis, on dit : "trop bon, trop con".

Married
Burried

Le sable resté dans mes chaussures a le goût de celle avec qui je respirais, que je respirais, qui me respirait, dans cette ville... (comprenne qui...)


08 octobre 21:34
La machine infernale
J'avais souhaité des surprises, des bonnes nouvelles. Je prends tout ce qui peut l'être comme telle. Cela est rudement bien tombé aujourd'hui. Des espoirs, de nouvelles portes pour mes envies, mes projets.
Je gère le temps, tout temps. L'insomnie, l'ennui. Je travaille à n'importe quelle heure.
J'ai fini par dessiner une machine folle, qui ne peut être l'oeuvre que d'un fou ou d'un génie. Une machine qui transformerait tous les bisous en pêche, qui donnerait aussi la pêche à celui qui fait les bisous. Mais c'est déjà un peu ça ? Pas assez !
J'ai un plan.
J'ai même imaginé que cela puisse marcher.
Ca sera bien pour tout le monde.
On sera tous satisfait et heureux...


09 octobre 21:56
Comme une photo du Finistère Amer
J'ai commencé à bosser sur la machine qui transforme les bisous en pêche (ou banane) à celui qui les donne. Celle qui les reçoit n'a pas besoin de machine pour arriver à cet état. Sans livrer l'aspect de cette machine, il est à noter qu'elle contient deux caractéristiques majeures : elle est insubmersible et on peut se balader avec sur la plage car aucun grain de sable ne peut l'enrayer.
J'ai involontairement créer une oeuvre, en deux versions, présentée dès ce soir dans la partie 1 du Grand Salon. Aussi, deux nouvelles saturations et deux nouvelles tables.
Merci à Lyne de m'informer de son nouveau journal, Childish Fears. En revanche, toujours pas de nouvelles du Finistère Amer. Depuis un mois, depuis que j'ai lancé mon offensive. Pourtant sa région n'est pas visée. Son journal me manque tellement que je me suis pris à prendre des photos à la Finistère Amer...


Vue aérienne et forcement plongeante d'un Rot Kreuz (excusez mon allemand)
cuisiné par la plus grande photographe allemande que je connaisse.



Là c'est moi, attablé à une terrasse
avec toujours la photographe allemande,
parcourant un livre pêché au quai de la pêcherie,
la page 161 de Microserfs : "argent, argent, argent..."

Je commence la lecture de Microserfs. C'est comme si je m'embarquais dans le Détroit de Magellan... Si je m'y noie, j'appelle...



 

11 octobre 21:38


12 octobre 11:16
Ici avec moi
Dido ressemble physiquement à des filles que je connais, qui aiment ses chansons, comme moi. Je ne dois pas être le seul à me dire que les paroles de Here with me ont pu être écrite pour ma pomme...

I didn't hear you leave, I wonder how am I still here. I don't want to move a thing, it might change my memory...
(Je ne t'ai pas entendu partir, je me demande comment je suis encore ici. Je ne veux pas déplacer quoi que ce soit, cela pourrait changer mes souvenirs.)
Oh I am what I am, I'll do what I want, but I can't hide. I won't go, I won't sleep, I can't breathe, until you're resting here with me. I won't leave, I can't hide, I cannot be,
until you're resting here with me...
(Oh je suis ce que je suis, je ferai ce que je veux, mais je ne peux me cacher. Je ne m'en irais pas, je ne dormirais pas , je ne peux respirer, tant que tu ne seras pas ici avec moi. Je ne partirais pas, je ne peux me cacher, je ne peux vivre, tant que tu ne seras pas ici avec moi.)
I don't want to call my friends, they might wake me from this dream. And I can't leave this bed, risk forgetting all that's been.
(Je ne veux pas appeler mes amis, ils pourraient me sortir de ce rêve. Je ne peux quitter ce lit, risquant d'oublier tout ce qui a été.)
Oh I am what I am, I'll do what I want, but I can't hide. I won't go, I won't sleep, I can't breathe, until you're resting here with me. I won't leave, I can't hide, I cannot be, until you're resting here with me..
(Oh je suis ce que je suis, Je ferai ce que je veux, mais je ne peux me cacher. Je ne m'en irais pas, je ne dormirais pas , je ne peux respirer,tant que tu ne seras pas ici avec moi. Je ne partirais pas, je ne peux me cacher, je ne peux vivre, tant que tu ne seras pas ici avec moi. )

Mieux vaut ressentir un manque qu'un vide. Le manque signifie que vous n'êtes pas seul(e), qu'on sait qu'on se reverra bientôt, et que ce sera bien...


12 octobre 18:28
I love myself better than you... (où l'on reparle de Kurt Cobain)
J'ai commencé à corriger le texte de Fabio pour ma page People, sur lui. J'attends ses prochains sur sa ville, Andria, et sa région. J'attends aussi les prévisions de Carl pour la saison de hockey qui débute. Depuis 15 jours, une dizaine de personnes viennent quotidiennement frapper à la porte de mon site pour connaître les prévisions de la NHL 2004... Et beaucoup de se demander si l'Avalanche du Colorado va gagner la Coupe Stanley, avec l'ancien duo de feu des Ducks d'Anaheim, Paul Kariya et Teemu Selanne, enfin reconstitué.
J'ai poursuivi la correction de Avant LC73, m'arrêtant au 8 avril 1994... je vous livre d'ailleurs en pâture le texte de ce 8 avril 1994. J'écoute Unplugged de Nirvana depuis des heures, je chantonne. Je suis bien, si si... J'ai aussi refait les Archives de LC73, pour une lecture plus facile, de haut en bas, linéaire.

Je me suis fait tout à l'heure un chocolat chaud à la cuisine et j'ai du supporter pendant deux minutes, en attendant que ça chauffe, le sinistre Michel Drucker à la télé. Il profite de son physique avantageux pour nous déverser toute sa vulgarité, son mauvais goût, son cynisme... toujours les mêmes invités... Ca peut arriver d'aimer à la fois les Beatles et les Stones, les Who et les Kinks, Cure et les Smiths... Mais on ne peut aimer à la fois Michel Drucker et Kurt Cobain. Ou alors c'est qu'on à un dédoublement de personnalité... Et c'est grave.
Ca veut dire quoi I love myself better than you, dans la chanson On a plain de Nirvana ?
1- je m'aime plus (ou mieux) que toi tu t'aimes.
2 - j'aime plus (ou mieux) ma personne que je t'aime toi.
3 - et si c'est ironique ? on efface tout? ca peut vouloir aussi dire "I hate myself and I want to die".
Pour ma part, ca peut vouloir dire, plus prosaïquement, "Je t'emmerde !".Dans la chanson, s'est suivi de "I know it's wrong, so what should I do ?". C'est ce qui me semblait, c'est ironique, mais par rapport à je m'aime plus (ou mieux) que toi tu t'aimes ou à j'aime plus (ou mieux) ma personne que je t'aime toi ??? Si quelqu'un à une (autre) idée, qu'il écrive dans un commentaire. Merci d'avance.
Désolé si des mots ou expressions on pu vous choquer ( "Je t'emmerde" ou "Michel Drucker"), mais bon, lundi soir, j'ai fait un scrabble et j'ai pas été fichu de faire des mots autres que "pets" et "merde"...
Ecrire, ça me permet de libérer plein de choses qui naviguent dans ma tête. J'ai pas encore fini pour aujourd'hui...

Comme au cinéma
Je me suis éloigné du cinéma comme on s'éloigne de certaines personnes. A force de vous décevoir, on l'oublie, on l'occulte.
Pourtant...
Il y a un bon film ce soir, La neuvième porte...


12 octobre 22:21
La nuit de la transformation
Il est des nuits qui portent plus conseil que d'autres. La dernière fut le cas. Une énorme prise de conscience qui s'est accentuée aujourd'hui. Ne pas avoir peur d'agir.

Envie de fusion. Envie de chimie... Envie de tout.


14 octobre 00:43
LC73 (Buffalo'66)
LC73 est un remake français de Buffalo'66 de Vincent Gallo, (chef d' )oeuvre d'un autre "narcisse polyvalent". L'auteur/réalisateur/acteur s'est permis quelques différences et variations importantes. L'histoire peut paraître anodine. Remake troublant, parfois édifiant.
Depuis un an, le héros, tous les jours, sort d'une prison pour en rejoindre une autre, le soir. Le héros est stressé à souhait, grand enfant un peu perdu, qui a grandi avec un poids de culpabilité. A deux doigts de la catastrophe. Le mal à l'aise d'un paumé face à sa vie. Un caractère bourré de principes. Colères aussi injustifiées que passagères. Chien fou, tête brûlée, écorché vif. Victime d'égoïsme et/ou de décalage parmi ses proches. Certaines absences "peuvent imprégner un gosse pour la vie. Après soit il s'enlise, soit il s'en sort", dixit Gallo. Sentiment d'incompréhension, qu'on ne l'écoute pas. Qu'on ne sait pas ce qu'il aime manger. Les scénarios se chevauchent.
Avancer sur le fil du rasoir. MAIS toujours décidé de ne pas se laisser tomber. S'inventer une vie, des vies, pour s'adapter à soi avant d'attaquer les autres. Pourtant dans tout cela, on trouve des choses aussi incertaines qu'une rose poussant sur une poubelle. Elégance, pudeur, présence, rage adolescente. Tendresse concrète et retenue. Union de la gentillesse et de la simplicité.
La grosse différence dans LC73, avec Buffalo'66 est qu'il peut s'évader de temps en temps, avec des amis, et avec l'être qu'il aime. Grâce à elle, ou grâce plus simplement à lui-même. Par exemple aujourd'hui, il est allé voir sa grande soeur Lola dont c'était l'anniversaire et c'était un bon moment. Comme chaque fois qu'il revoit la fille de cette dernière, Fafa, qu'il adore et qui le rempli de joie. Ce soir, il a vu chez Lola le début d'Arizona Dream, l'un de ces dix films cultes. Il a écouté sur la route, en rentrant chez lui, la musique du film. Des instants comme ça sont presque nuls dans Buffalo'66. Vincent Gallo est déjà très fort dans Arizona Dream, on sent que pour lui, être acteur, c'est presque tout, c'est dans son sang, c'est sa vie... d'acteur. Après avoir fini ce texte, le héros de LC73 va aller voir la fin d'Arizona Dream. Logique...
Le héros aime des noms comme Chantmerle qui évoque à la fois une partie du patrimoine de sa ville, LC, et la dernière direction à prendre avant de rejoindre sa complice d'évasion.
Le héros de LC73 commence à bien canaliser son énergie. Il a même écrit aujourd'hui à Vincent Gallo. Le même héros lit beaucoup et il est d'accord avec cette pensée suivante : "la patience est une vertu prolétarienne". Il aime bien l'expression "narcissisme de minorité" pour décrire des petits réseaux qu'il déteste. Il se cultive aussi tous les jours. Aujourd'hui, il a appris que Alain, le philosophe, l'autre, pas le héros, pas moi, et bien cet Alain avait travaillé sur... l'inconscience corporelle..! La chimie ? Je n'invente rien...

Maintenant, je rêve de Limas...


18 octobre 01:08
Limas Dream
Il y a quelques semaines, j'avais rêvé que j'étais sur le tournage d'Arizona dream... Dans ce film, le héros, Axel, rêve souvent de poissons qui sont au Pôle Nord... Mais ce n'est qu'un film, pas la réalité. J'ai rêvé de poissons au Pôle Nord. J'ai rêvé, dans la réalité, puisque c'est vrai que j'ai rêvé...
Je rêve souvent. Mais être avec elle, amène souvent des instants de rêve. Je rêve beaucoup depuis lundi de Limas, d'un passage sur la route, vers un rêve. Réel.
Demain (re)commence déjà...


D'abord une odeur, un fond.      
  vanille...    
   

un bouton dans le

dos,
  et un bouton ...rose.  
   

une chaleur

continuelle,
peau lisse, corps humides,    
    toujours excitée,  
      peut-être paralysée...
chair de poule,      
  frissons,    
      évanouissement...
la mémoire du corps me rappelle... à toi.  
je sens tes mains,      
  je sens mes doigts, je garde ton odeur,
      j'ai encore ta pression
en sensation.      
    nos feux intérieurs  
      se voient sur nos corps...
fleuve de feu...      
 

mon quatre

heures, mon midi,
       
ma gourmandise exquise      
mon exquise gourmandise.      
  je la goûte...   goutte à goutte.
elle est ma fusion,      
 

mon

embrasement  
      ma source de vie
elle est mon délice...    

mon envie

  elle est... ma police...  
sentir cette peau,      
 

danser à

ses côtés,  
      sentir ce coeur,
danser avec son corps...  

C'est ce que je voulais... écrire ce soir...


22 octobre 21:16
Microserfs
Ai fait un nouveau néologisme jeudi dernier, en emmenant Xavier acheter une nouvelle voiture : "bouddahisme". En effet, on devrait dire "bouddhahisme" et non "bouddhisme". C'est "Bouddha", non ?! Cobain aurait dit : "Boddahisme"...
Ai vu dimanche soir Vendredi soir. Un peu honte d'avoir du faire endurer ce film (1h30) à Pierrette, qui venait de me couper les cheveux.
Ai aidé hier et aujourd'hui des jeunes français sur des thèmes divers : les juridictions de première instance, la peine mort aux USA... me suis remis au droit.

Depuis que j'ai entamé Microserfs, je suis plein d'énergie. Coupland est une personne polyvalente qui vaut le détour. Ce livre est une influence dans le sens où je (peux) me situe(r) dans ce style descriptif. J'imagine pouvoir écrire comme cela pour conter mes journées. Après La maison des feuilles et Les garçons sauvages, c'est le 3ème livre qui influe sur le style de ce journal. J'essaye surtout de ne pas être dépendant de ce journal, de le dominer. Je suis content la semaine dernière d'avoir tenu de lundi à vendredi soir avant d'écrire. C'était presque un pari.
Oui, j'adore ce livre, même si j'aime toujours aussi peu le milieu du sujet traité. Je ne serais pas un microserfs. Heu... y a un peu de Microserfs, dans ma vie. Une participation à une création de boite avec des connaissances, mais je ne mise pas trop sur cela, je n'y pense pas.

Commençé à lire un livre sur Notre région à l'heure allemande. Je le conseille à tous ceux qui n'aiment pas les Allemands à cause de ce que l'on sait. C'est très intéressant, bien écrit, comme un mémoire, sauf que les auteurs sont des lycées, année scolaire 1974-75. Ai aussi emprunté l'autobiographie de José Touré, Prolongations d'enfer, que je conseille à ceux qui n'aiment pas le football. Je sais déjà ce que je lirais déjà, mon prochain gros livre de chevet, quand j'aurai lu tout cela. Ca me fera oublier que j'ai fini Microserfs,. Certains livres sont comme des compagnons, des amies, voir plus si affinités. Quand on a fini sa lecture, on ressent un manque, une absence...

Question : est-ce moi qui suis de plus en plus irritable ou est-ce les gens qui sont de plus en plus insupportables ?
Je remarque que depuis quelque temps, je m'investis de plus en plus... chez moi.
Il était bien mon rêve de Limas... qu'est-ce que je peux être égoïste des fois.


                          

23 octobre 23:46
Engrenage
Une fois qu’on a mis le doigt dans l’engrenage, il faut attendre que la machine s’arrête, même si on continue d’avoir mal, de souffrir. Car ça ferait encore plus mal d’enlever le doigt alors que ça tourne encore.
Engrenage = cycle = différentes phases... mais...

J'ai cassé le cycle, c'est une ligne maintenant. Ne plus se laisser aller, car à force, il n'y aura plus de retour. J'explose l'engrenage...

Ai refusé un éditeur. Comme on dit, s'il faut participer à la fabrication d'un livre, ce n'est pas un éditeur. C'est la deuxième fois que je dis non. En ai informé les membres d'un forum de littérature. Pour info. Tous étaient d'accord avec moi.
Plein de mails sympas aujourd'hui.
Enfin, les prévisions 2004 de la NHL sont disponibles ! Carl m'a envoyé les siennes et j'ai fait une pêche aux tuyaux, infos, dans des sources canadiennes. Mine de rien, je viens de passer 2 heures à les finir, tout ça pour dire que l'Avalanche du Colorado a une attaque de feu, une pluie d'étoiles.
Fabio a fait du très bon travail pour ma page people, il m'a étonné.
Nouvelle table dans le Salon Elodie, celle du briefing, le dimanche matin à Forcalquier. En y pensant dimanche, après être aller faire un tour à l'expo, je me suis demandé pourquoi je n'avais pas exposé ces photos de tables au lieu d'improbables collages de poèmes ? J'y penserai... la prochaine fois. Mais mon salon de coeur est celui des Saturations.
Ce soir, j'ai écouté Buckley père puis fils, pour bosser.
Faut que je parte, j'entends Morphée qui s'impatiente...
Bonne nuit...


24 octobre 21:14
Kilogrammes, unités d'alcool, cigarettes et calories
Il a neigé un peu aujourd'hui. Pas assez pour me bloquer, mais assez pour me dire que l'été est bien loin. Sur les routes, les pancartes "concours de manilles" ont remplacé celles où était marqué "fête de l'été"...
J'ai bien cru que Marcel, le vieux monsieur de l'autre jour m'avait posé un lapin à midi, il devait passer me retrouver au boulot pour me payer à manger au bar du Centre. En fait, il m'attendait là-bas, il n'avait pas osé passer me chercher. Après, quand il est parti, j'avais rendez-vous avec Jean-Michel, toujours dans le même bar, il y avait aussi les filles habituelles. Bonne ambiance, je distribuais de la bonne humeur. On a parlé édition littéraire, production musicale et affaires locales...
Avant LC73 est un casse tête. J'aborde la seconde partie, 1995-1999, 63 pages, sans être sûr d'avoir tout bien nettoyé dans la première. J'ai envie de me reposer dimanche, je vais aussi prendre des jours de congé, souffler un peu, penser à moi. Faire un break.
Ai adhéré à Grandeur Nature, parce que j'en avais envie, et aujourd'hui était une bonne date pour le faire. J'adhère à l'idée, à la philosophie.

Je ne vais pas me la jouer Bridget Jones mais...

Kg : 67,7 - Unités d'alcool : 0 (depuis lundi soir !) - Cigarettes : 10 - Calories : impossible à dire, mais j'ai mangé raisonnablement, ni trop, ni pas assez.


26 octobre 01:12
Je passe à la radio...
Deux mois que je n'étais pas allé au stade voir le FC Gueugnon, depuis la victoire contre Valence. Une soirée super sympa malgré avoir était tenu en échec par Angers. Comme il y a deux mois, l'unique buteur gueugnonnais de la rencontre fut Mansour Boutabout, mon chouchou, parce qu'il vient de Sète... Un symbole. Je n'avais pas besoin de cela pour penser à Sète.
Mais le fait de la journée est que j'ai joué au reporter radio pour une radio associative... d'Angers ! Radio Haute Angevine. Très très sympa. Je me suis fait plaisir en leur rendant service. Ai rencontré, discuté, plaisanté, avec des gens que je ne connaissais pas, que je ne reverrai peut-être pas, même si je suis motivé pour aller au printemps à Angers pour le match retour. J'ai même appris quelques mots angevin ("narlo", "schtrack"...). J'ai encore donné de ma bonne humeur. On pense maintenant à mercredi après-midi et la venue du PSG... Ca va être une folle après-midi, pour commencer une petite semaine de vacances...
   

Pendant et

après le match...
Merci à Jerôme pour les photos.

A part ça, j'ai réglé hier soir mon problème, mon casse tête de Avant LC73. J'arrivais pas à m'endormir à cause de ça. Après, ça a été à cause d'autre chose, mais c'était plutôt agréable.

J'ai froid, j'ai froid, j'ai froid !!! J'ai envie de chaleur, de bouffés de chaleur, de bouffer de la chaleur...


26 octobre 12:03
Comme une chanson de Vincent Delerme (execice de style)
Ce matin, quand je me suis levé, ma seconde pensée était de finalement de me dire que le public de Gueugnon, hormis la frange dont je fais parti et ainsi qu'une majorité du public, est un public de m...
J'ai fait 3 boulangeries pour trouver des croissants. Et puis mauvaise surprise, le Central Bar était fermé. Du coup, j'ai mangé mes viennoiseries en flânant près du château, allant aussi voir l'état des travaux du rond point à la sortie nord de LC. Suis passé voir les jumeaux dans ma maison d'enfance. Tiens, il me restait encore de la bonne humeur, à moins que ça soit le fait de les voir. A deux ans, ils commencent à parler.
J'aurai bien voulu rester sur LC, corriger mes journaux, se balader dans la campagne ensoleillée en ce dimanche. Mais je dois aller démonter mon expo en fin d'après-midi. J'ai pas envie d'y traîner.
Je me suis déjà amusé, il n'y a pas d'autres termes, à faire des petits exercices de style. J'en ai arrêté un, en plein vol, il y aura un an vendredi prochain. Je vais essayer de le reprendre dans les prochains jours.
J'ai envie d'écrire, d'écrire, d'écrire...

Comme une chanson de Vincent Delerme

Je l'ai rencontré à Saint-Malo,
Ou sur une plage de Saint-Cast-le-Guildo.
Elle lisait les Inrockuptibles,
Comme une peine incompressible.

Après Emma, Justine, Margaux,
Avant Lisa, Emelyne, Anne-So.
Elle est partie à LA,
Elle sait que je reste à LC,
Je sais pas si tout ça me plait.

C'est une fille qui étonne,
Comme un livre de Nancy Huston.
Et quand l'orage gronde et tonne,
On regarde à la télé les Simpson.

Après Emma, Justine, Margaux,
Avant Lisa, Emelyne, Anne-So
Elle est partie à LA,
Elle sait que je reste à LC,
Je sais pas si tout ça me plait.

Beaucoup sujet à se prendre de bec,
Comme un livre de Michel Houllebecq.
Bien loin de Christophe Miossec,
Plutôt près de Marie Darrieusecq.

Après Emma, Justine, Margaux
Avant Lisa, Emelyne, Anne-So
Elle est partie à LA
Elle sait que je reste à LC.
Je sais pas si tout ça me plait.

 

26 octobre 22:00
Comme une nouvelle de Charles Bukowski (execice de style)
J'avance dans mes corrections de Avant LC73. Comme à chaque fois, relire mon passé me fait du bien. Et de me demander ce que deviennent Stéf, Nat, Silvia, Steffy, Maya, Milada. Hélène... Ecouter en faisant cela mes compilations des années 1995 et 1996.
J'ai donné l'une de mes oeuvres à Bidot pour le remercier de m'avoir inviter à son expo, même si je sais que cela ne se fait pas. Je pense déjà à une prochaine exposition.
Jagger m'a appelé, il veut que je le remplace chez les Stones !!! Qui est schtrak ???
Ma passion pour le football étonne dans mon environnement artistique et littéraire. Ma passion pour les arts et l'écriture étonne ceux qui me connaissent pour ma passion du football. Un peu comme Cantona. Un peu agaçant.

Comme une nouvelle de Charles Bukowski

J'avais trouvé un boulot, minable, pour subvenir à nos besoins vitaux : la boisson et un pieu. Jane était devenu trop erratique pour chercher du travail et préférait dépenser notre argent dans des bars sordides. J'avais donc rendez-vous avec mon nouvel employeur, M. Tramp.
Sa secrétaire m'accueilli. Une blonde, cheveux ondulés, chute de reins ondulées. Elle frappa à la porte de son patron.
- Keski y a ? fit M. Tramp.
- C'est monsieur Chinaski, monsieur.
- Ah oui, pour le poste de manutention. Très bien, laissez-nous Mlle Pumberton.
Elle nous laissa. Je reluquais sa paire de fesses. Belles, rondes comme des pommes. J'avais bien envie d'en croquer un bout…
-Hey bien monsieur Chinaski ? Ne restez pas là ! Rentrez ! Je n'ai pas de temps à perdre.
J'avais pas fini de cuver les deux bouteilles de vin enfilées hier soir avec Jane, et celle de whisky but après la partie de jambe en l'air. Insomnie…
Tramp expliqua les minables tâches que j'avais à faire : décharger et charger les fourgonnettes de livraison. Au bout de trois jours, je fus viré pour manque d'assiduité. J'avais du mal à suivre le rendement au boulot. Tramp me convoqua dans son bureau. Un chèque m'attendait sur le bureau. Je le pris avant de prendre la porte. Il faisait beau. En sortant dans la rue, j'appréciais comme jamais les chants des oiseaux, le bruit, l'odeur de la liberté.
Pour se changer les idées, il y avait les courses. Le vice du vice. Le vice du vide. Le fin du fin. Il y en avait à Anaheim Hill aujourd'hui. Je partis prendre Gary chez lui, et 20 dollars en poche, on tenta le coup de poker, le 8 dans la quatrième. Un type, petit et vilain, trouvait toujours le moyen de se trouver non loin de nous, et on l'entendait gueulais à chaque fois, insultant les chevaux ou les jockeys. Ca commençait à nous gonfler. Et ça me gâcha la réunion. J'endura deux autres courses avant de partir. On avait tout perdu.
En rentrant des courses, je m'arrêta dans le bar où traînait souvent Barry, jeune écrivain désœuvré, c'est à dire sans talent, qui me devait un peu d'argent. Je pris un verre au comptoir avec le peu d'argent qu'il me restait. Il y avait à ma droite un type, genre ours du Montana. Un ours ! Et puis deux filles habillées comme des putes, qui d'ailleurs en était de professions, et qui attendait les pauvres types dans mon genre. Je n'endura pas longtemps cette misère humaine, après la sale journée que j'avais déjà passée. Je pris le chemin de la maison.
Je rentrais à la chambre. Jane était affalé sur le lit, encore. Souvent, elle refusait les rapports dans cet état. Au début du moins.
- Bon, Jane, un petit coup, ça me fera du bien, j'ai été viré…
- Hein ? Tu pourrais quand même faire des efforts Hank !
- Là, je te promets que je vais t'en faire des efforts.
- Non, pas ce soir, moi aussi j'ai eu une journée horrible.
- A picoler ? Fous-toi de moi… Allez, serre pas les fesses Chérie…
Je la pris. Je m'essuya dans les draps et me leva en direction de la salle de bain, pour me laver. Je revint dans le salon et déboucha une bouteille de vin, fuma une cigarette, en regardant par la fenêtre le peu d'activité de la rue sombre.
Jane me rejoint. On bu encore deux trois bouteilles, je tira encore deux trois coups. Jusqu'à nous écrouler de fatigue.
Le lendemain, à 8 heures, on sonna à la porte.
- Keske cé ! dis-je.
- Le facteur monsieur Chinaski ! me répondit-on. Lettre recommandée de New York. Une p'tite signature si 'vous plait !
J'ouvris la porte, la mine peu reluisante de lendemain de biture, en peignoir de bain. Je signais l'accusé de réception et referma la porte. Robert Bosfeld, rédacteur au New York Post m'écrivait que mes nouvelles seraient publiées prochainement mais qu'il fallait que j'en retouche certaines. Le salaud ! Mais enfin, la journée commençait mieux que celle d'hier…

Trop facile...


28 octobre 22:32
Demain, je passe à la télé
A force de rêver, même la journée, je me trouve à me demander si c'était dans un rêve ou dans la réalité que quelqu'un me disait qu'il avait le tome 1 de L'amour est un chien de l'enfer de Charles Bukowski. Et je ne sais plus qui était ce quelqu'un. C'était peut-être à l'expo ?
Me suis fait (du) mal hier en corrigeant mes journaux, année 1996. Avec la musique en plus...
La fermeture du Central bar durant cette semaine me déstabilise dans mes habitudes. J'ai du me replier ce matin de marché chez Rodger's. Ma réputation, surfaite, d'informaticien est revenu deux fois aujourd'hui. Des fois, ça m'énerve, des fois ça peut permettre d'aider les gens, de discuter avec eux, de les connaître un peu plus.
Donc demain, je passe à la télé. 16h05, France 3. Gueugnon-PSG. Tribune Ouest, secteur C1, rang 1. Dans le kop des Ultras Gueugnon.Bonnet tricolore, or, roy et marine. Le titre du film sera-t-il...

Les invasions barbares



Rock is not dead
Ceux qui disent que le rock est mort ne connaissent pas le rock. Le rock est immortel et renaît à chaque accord. Ils disent connaître la musique, les musiques, mais ils ne connaissent aucunes musique.


30 octobre 00:42
Quelques messieurs trop tranquilles
L'énervement est revenu ce matin. Puis, au fil des heures, il a fait place à autre chose. L'excitation est venue peu à peu le remplacer. Avant la rencontre. De l'hyper nervosité à une bonne sensation, de ... bonheur. Un après-midi sous le soleil. Un début de soirée sous le crachin, dans le froid, mais avec une joie forte, pas le nirvana du 22 avril 2000, mais, un petit orgasme... Non, messieurs, on ne peut pas parler de revanche et mépriser l'adversaire. La leçon n'a toujours pas été retenue...
Les vacances commencent bien avec une victoire sur des "gros bras".
Face à mes projets, dans ma situation, je suis comme un joueur qui voudrait avoir sa chance en équipe nationale mais qui joue dans un championnat où il a peu de chance de se faire remarquer.

Note : ne pas avoir de raisonnement logique quand la situation ne l'est pas...


30 octobre 21:45
Qu'est-ce qu'elle dit Zazie (en sortant du métro) ?
Toujours autant de mal à être inactif pendant mes congés. En allant chez quelqu'un cet après-midi pour l'aider à se sortir de problèmes informatiques, alors que je marchais dans la rue, je me suis dit que je voulais vraiment bosser dans le social. J'ai découvert plein de chose lors de cette visite. Vu imprenable sur le lac, et je sais de quoi je parle. J'ai pensé à Bukowski. Lui aussi avait des problèmes informatiques, il en parlait dans son dernier livre, son journal de bord, qui lui avait été demandé d'écrire, Le capitaine est parti déjeuner et les marins se sont emparés du bateau. Bukowski a connu la gloire à 50 ans, ça me laisse encore 20 ans pour y arriver, j'ai pris un peu d'avance, je trouve aussi que j'ai atteins le quota de boulots minables, bien que le mien qui dure depuis 3 ans ne le soit pas.
Ce qui est arrivé hier est un euphorisant. Je vais voir demain, ce que me dit Zazie, quand je sortirais du métro. Un rendez-vous sympa, pour une constitution de réseau. Un bain de littérature... Je peux être glacial tout comme je peux avoir un contact facile avec une personne que je ne connais pas. C'est la glorieuse incertitude de la vie. De la mienne en tout cas, où tout n'est pas linéaire...
Je mangerais demain soir, la citrouille qui m'ouvrira sa porte, j'aurai une forte envie de sucré...


30 octobre 23:37
Pourquoi pas nous ?





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