Mexique
( Augusto ) Comme
les Russes, les Mexicains ont l’âme triste et féminine. Le Mexique c’est un pays
de contradictions : les muraux avec des messages révolutionnaires peints
par des peintres socialistes (qui ont été énormément respectés et suivis par les
principaux peintres Américains comme Jackson Pollock) comme Diego Rivera, David
Alfaro Siqueiros et José Clemente Orozco dans les bâtiments de gouvernement ;
un gouvernement pour un pays d’un capitalisme anodin ; un pays où il y a
beaucoup d’hypocrisie et manque de sincérité et d’autocritique : pour tous
les problèmes écologiques, on blâme les États-Unis pour jeter leurs réduits dans
le delta du Mississipi, tandis que la destruction massive des forêts et des lacs
nationaux au Mexique est une situation connue par tous et dont personne n’en fait
la dénonce ; et l’esprit du Mexicain n’est pas différent. Malgré le mythe
du « macho », le Mexicain dépend totalement de la femme, de sa mère,
de son épouse ou de sa déesse. La société mexicaine, le groupe d’hommes de ferme
ou de la ville tourne autour (même si on ne le reconnaît pas ou sans le savoir)
du cœur matriarcal. Ce sont la mère ou la grand-mère celles qui dirigent le « ménage »,
le contrôle et l’administration du foyer, de la « hacienda », de la
ferme ou de la propriété. Il suffit de regarder les films de l’âge d’or du cinéma
national, autrement dit, les années 40 pour confirmer cela : l’acteur et
chanteur Pedro Infante (1915 – 1957), le principal représentant du paradigme du
macho, celui qui faisait tomber amoureuses toutes les filles du village, devait
absolument rendre comptes à sa grand-mère, toujours interprétée par Sara García,
qui est devenu (au long d’une quarantaine de films d’à peu près la même thématique,
ces films d’ailleurs de plus en plus médiocres) l’image nationale de la protection
matriarcale. Quand
je parle de sa déesse, je fais référence bien entendu à la Vierge de Guadalupe,
la déité, encore une fois, matriarcale de l’ordre, mais cette fois il s’agit d’une
régulatrice de l’univers, une protectrice des égarés, des orphelins, des indiens,
des pauvres (ce qui est devenu un complexe d’infériorité chez le Mexicain :
celui de se considérer comme un orphelin, dépouillé de la présence de la mère
qui volontairement s’est rendue à l’Espagnol). Cette conception vient donc du
monde préhispanique. La différence est que chez les aztèques, on adorait les déesses
comme les symboles de la régularité des saisons de l’année ; c’est pour cela
que les aztèques acceptèrent « facilement » la « Virgen »
des Espagnols, du fait qu’il s’agit d’une autre image féminine. Lors
de l’arrivée des Espagnols, c’était l’apogée du culte à deux déités masculines :
Quetzalcóatl (la serpent à plumes), le dieu qui se sacrifie, et Huitzilopochtli,
(qui est devenu Huichilobos, parce que les Espagnols ne pouvaient pas le prononcer
correctement) le jeune dieu guerrier qui fait et qui exige des sacrifices humains
tous les jours, en prenant les prisonniers de guerre. Après la défaite des aztèques
en 1519, leur monde religieux s’est tourné à nouveau vers les déités féminines.
Comme
l’empire romain, les aztèques considéraient les autres peuples comme des barbares.
Effectivement, les peuples ennemis des aztèques étaient d’une structure sociale
inférieure, or, leur capacité à combattre ne l’était pas : les seuls deux
peuples qui ont vraiment réussi à ne pas se soumettre à la dictature aztèque furent
les Chichimèques, qui habitaient au nord du pays et qui étaient des nomades comme
les sioux, les mohawk ou les yaquis aux Etats-Unis, et les Tlaxcaltèques, au sud.
Des autres cultures, comme les olmèques et les toltèques, même si elles étaient
plus raffinées que les aztèques, se sont ajoutées à l’empire immédiatement car
c’étaient des cultures qui étaient beaucoup plus anciennes et qui avaient développés
surtout l’architecture et l’astronomie et non pas l’art militaire. Les mayas étaient
déjà disparus depuis quelques siècles lors de l’agrandissement du pouvoir aztèque.
Et voici ce qui a été nommé Mesoamérique : l’ensemble des cultures sédentaires
et socialement complexes qui se sont établies depuis l’État du Michoacan, au Mexique,
vers le Sud, jusqu’au Nicaragua. Le
peuple du Mexique a été manipulé en lui donnant une histoire déformée et absurde.
Depuis la moitié du XIXème siècle, les loges de francs-maçons qui ont
toujours opéré en secret sont les responsables de prôner des mensonges sur l’histoire
ancienne du Mexique : on dit que les tlaxcaltèques ont été des traîtres contre
la patrie parce qu’ils se sont alliés aux Espagnols pour vaincre les aztèques,
qui étaient d’ailleurs une culture pacifique et énormément intelligente. Or, il
n’y a pas eu de trahison, parce qu’à l’époque il n’y avait pas tout simplement
de concept de patrie. C’était le XVIème siècle ! On
est aussi le seul pays américain qui fête son indépendance la date de son début
(16 septembre 1810) et non pays de son achèvement, en 1821. C’est parce que ceux
qui ont commencé l’indépendance (Miguel Hidalgo, José María Morelos) étaient des
francs-maçons secrets, quoiqu’ils étaient reconnus comme des prêtres, alors que
le général qui eut finit ce mouvement, Agustín de Iturbide, fut un catolique. Au
XXème siècle, avec la présence de la révolution (1910-1917), le concept
de conscience d’identité nationale est née avec l’importante œuvre des peintres
mexicains, qui ont reflété l’horreur de la guerre et montraient à travers leurs
peintures leurs rêves utopiques sur ce qu’ils voulaient du développement du pays.
Malheureusement, il ne reste plus guère d’activité culturelle au Mexique, hormis
quelques écrivains arrivistes, une piètre production cinématographique et des
très bons peintres, de plus en plus âgés qui ne sont reconnus qu’aux Etats-Unis,
où ils obtiennent leurs bourses de création et leurs prix. Au présent, le Mexique
offre des superbes endroits touristiques pour les étrangers, mais trop chers pour
les Mexicains mêmes (le fait de payer à Cancun avec des pesos au lieu de dollars
est très mal vu), qui croient tout ce que le médias dissent sur notre scène politique,
qui est très bouleversée, c’est une tempête, et comme dit l’écrivain japonais
Yukio Mishima, il n’y a rien de plus ennuyant qu’une tempête. Augusto haut Andria (
Fabio ) Je m'appelle Fabio parce que
quand je suis venu au monde (1977) en Italie il y était un acteur que ma mère
aimait beaucoup, Fabio Testi et elle m'a appelé Fabio. Je suis né le 15 décembre,
10 jours avant Noël : c'est une chose négative parce que quand c'est ma fête...
il y a le Noël... alors en général, je reçois seulement un cadeau à Noël et rien
pour ma fête (ou le cadeau de ma fête est toujours petit...) mah ! Je fais
un le doctorat en droit et, entre-temps, je travaille dans l'office de mon père
(il est un connu faiseur de projets de ma ville, comme mon frère). Si tu dois
faire une maison... un palais... une grande cabane... un hangar... une autre Tour
Eiffel... dis-moi!!! Nous avons un site .
Mon sport préféré est le football. Je
joue une fois par semaine avec mes amis (jeudi j'ai joué et j'ai un genou k.o.
j'espère que n'est pas une chose sérieuse). J'ai joué, quand j'allais à l'école,
au basket, dans l'équipe de ma ville, Andria. J'adore Fidelis Andria et Juventus,
mes joueurs préférés sont Adriano (phénoménal), Buffon et Totti. Mais Henry aussi.
J'adore manger (cuisine italienne, sure!!!). Quand je vais au nord de l'Italie
ou à l'étranger pour moi c'est un désastre. Dans ma famille nous sommes habitués
à manger beaucoup (et nous sommes maigres). En général je fais le petit déjeuner,
puis vers 13h30 le grand dîner (pâte, second, jardinière et fruits) et le soir,
quand je rentre chez moi vers minuit, je prends le soupé (si je ne mange pas dans
quelques pubs). Mes hobbies sont la création de la musique et écrire. J'adore
l'Afrique et sortir avec les femmes... j'aime la musique surtout house music:
mes morceaux préférés son Frankie Knuckles Your love, Justofunk Can
we live et Soul Vision Come into my room. J'écoute aussi Nirvana, Pink
Floyd, Buddabar, Depeche Mode et le new age. Je déteste Berlusconi, la vexation,
les drogues, le froid, la chasse et, surtout, voler avec l'avion... Ah mes films
préférés sont La vie est belle de Benigni et Forrest Gump avec Tom
Hanks. Andria
est une riante ville du sud de l'Italie de 105.000 habitants, à 15 km da la mer.
Elle est la commune la plus vaste d'Italie et peut être va être déclarée province
de la Puglia (ma région). En Italie il y a 20 régions, la capitale est Rome, puis
chaque région a un chef-lieu de province (chez moi c'est Bari) et autres provinces.
Chaque province a des villes et des communes. Andria est la commune la plus grosse
d'Italie. A 17 kilomètres au sud il y a le Château du Mont, à 12 km à l'ouest
il y a Montegrosso (une petite fraction de notre ville), au nord et à l'est il
y a des kilomètres de zone d'artisanat et industrielle, mais tu es toujours en
territoire de Andria. La
ville a des origines très antiques. Il y a beaucoup de tombes de l'époque des
Romains, ainsi qu'un dolmen. Chez nous il y a eu la guerre de Pirro avec les romains
et chez nous passe encore la rue "Appia" qui va de Rome à Brindisi (rue
de 200 avant JC.). Mais l'histoire de cette ville commence avec les Normands,
qui ont fait le mur de clôture. Puis son importance va augmenter avec les Svevi
avec Federico II. Au 13ème siècle, il fait construire le Château du
Mont et il concède beaucoup privilèges: Andria était la plus importante ville
du pays de l'époque. Puis la ville a été contrôlée par les Angioini d'Espagne,
les Borboni et elle va vivre un période très triste, de pauvreté et d'ignorance.
Mais le moment plus tragique de Andria est le 1799 quand le général français Bruossier
l'a pillée et détruit. Tu dois penser que, le nord de l'Italie est riche et
avec les industries, le sud est plus pauvre, mais dans le passé c'était le contraire
: au sud il y avait la culture, la richesse, au nord les barbares. La
chose positive de toutes ces dominations (comment dans toute l’Italie) c’est
que nous avons un patrimoine artistique unique au Monde ! Si tu vas à Florence
(selon moi la plus belle ville d’Italie), à Rome, à Lecce ou si tu vas dans
une petite ville, ou si tu viens à Andria, tu trouveras toujours des monuments
fantastiques de différentes cultures. A Andria il y a beaucoup des églises
antiques : la cathédrale du XIIème siècle où se trouve les tombes des
2 mariages de Federico II de Svevia, et une épine sacre de la couronne de Christ.
Si le vendredi saint vient le 25 mars, le sang de l’épine deviennes rouge
vif ! C’est bizarre mais c’est vrai. Puis il y a l’église de Saint
Domenico (XIVème), de Saint Agostino (XIIIème), de saint
Francesco (XIIIème), de la Madonna de l’Altomare (très particulière),
la Madonna des Miracles (XVème). Je voudrais parler du style et de
l’architecture de ces monuments mais n’est pas facile faire la traduction.
Puis il y a encore, la rue plus petite de l’Italie : elle est vraiment petite
et elle empêcherait aux soldats de passer avec les armes. Tu pense que Luciano
Pavarotti ne passe pas !!!
Piazza Vittorio Emanule
Mais
le monument plus important est le Château du Mont : sur notre centime d’euro
il y a son image. Ce château est très particulier parce qu'il est à forme octogonale.
C’est la perfection pure ! J'y vais quelque fois avec ma bicyclette : il
est sur la colline la plus haute et dans la verdure. J’ai participé à des
études sur le château et sur ses légendes mais c’est impossible à dire en
français maintenant. Andria est fameuse
pour ses restaurants, pour les industries alimentaires, textiles et pour l’artisanat
de qualité. Il y a beaucoup de banques et, de conseguence , c’est une ville
riche. Le nom de femme plus utilisé est Anna (je pense), d’homme Riccardo
(notre saint de la ville s’appelle ainsi). Notre équipe de football est la
Fidelis Andria, fidelis ça va dire fidèle... Je
tente de traduire une phrase d’un fameux écrivain, Gregorovius Ferdinand,
qui a habité ici, dans ma ville (1887): " Hommes avec la teinte obscure
et la manière noble. Je suis étonné de la calme placidité de ces personnes : ils
ont un rythme toujours le même pour le travaille et pour le relax. Ici on va vivre
bien. ".
Château du Mont
L’Italie
est a une forme de botte, bien la Puglia est le talon, la région plus à l'est.
Le chef-lieu de ma région est Bari (ma province) mais il y a autres provinces
(Foggia, Brindisi, Taranto et Lecce). Comment je t’ai déjà dit, en général,
l’Italie du nord est riche, avec les industries, l’économie, le pouvoir,
l’argent, et le sud est plus lié à l’agricole, à l’artisanat, au
tourisme maritime, aux produits alimentaires purs. Mais la Puglia est une
région particulière parce qu'elle est considérée le nord du sud. Dans ma région
il y a les provinces de Taranto, Foggia et Brindisi, qui ne sont pas développées,
ou le secteur plus important est l’agricole (et un peu de tourisme). Lecce
est une ville fantastique (ou je vais en vacances), il y a la culture, le paysage
et la mer des Caraibi (cet été cette mer on a considérée la meilleur d’Italie,
plus belle de la Sardegna et de la Sicilia); et la zone de Bari, au contraire,
c’est une zone typique du nord, avec l’économie, les industries, etc.
C’est bizarre, mais c’est vrai ! Le
nombre des habitants est de 4 millions, les communes sont 252. La Puglia est la
région avec un haut taux de natalité, au contraire du reste de l’Italie,
et, comment rente moyenne pour habitant, nous sommes au 14° position sur 20 régions
(...nous n’allons pas en Champions League…) Nous
avons 3 lacs : Lésina, Varan et Salso, mais ils sont vraiment petits. L’Ofanto
est l’unique fleuve (n’est pas navigable), les autres sont seulement
de petites rivières qui, quand il pleut, grossissent quelques jours, puis ils
retournent sécher. Il n’y a pas de montagnes, mais seulement des collines
et beaucoup de végétation typique du Méditerranée. Le labourage plus diffus est
surtout fait d’oliviers et de vignes. Le
climat est méditerranéen, avec température moyenne en été de 25°- 35°; en hiver
de 5°- 15°. Nous voyons la neige une ou deux fois dans l’année, et à partir
de mai fin en septembre nous pouvons aller à la mer. Les monuments plus visités
sont le Château du Mont et la tombe de Saint Père Pio à San Giovanni Rotondo.
Ciao... Fabio haut Bulgarie
( Ariam ) "Un matin, Dieu
réunit les habitants de la planète, pour attribuer à chacun d'eux un pays. Comme
le Bulgare n'était pas du genre pressé, il se présenta le dernier face au Créateur,
alors que la distribution était terminée. Pour ne pas le renvoyer bredouille Dieu
n'eut pas d'autre solution que de lui donner un morceau du Paradis."
Au Sud-Est de l’Europe, sur la mer Noire,
se situe ce petit Paradis- ma Bulgarie que je chéris. La Rose des Balkans ou on
cultive depuis des siècles les plus oléagineuses roses au monde… le pays
du yaourt- la nourriture des centenaires… le pays ou on a découvert le trésor
le plus ancien, fait par les Thraces, le seul pays qui a sauve tous ses juifs
pendant la Deuxième guerre mondiale, le pays qui m’apprend l’art de
vivre tout simplement. Je
suis née en Bulgarie en 1984, pendant une période de changements, et de difficultés
pour mes compatriotes : " les pieds dans la neige, avec leurs bottes trouées,
leurs magasins vides, leurs coupures de courant…" comme disait un
poème… On fermait la page d’une
époque, et ouvrait les portes d’une nouvelle vie, pensait-on…"Camarade"
était devenu un mot banni… je sens toujours la gifle sur ma joue que j’ai
méritée en appelant mon institutrice "camarade" au lieu de "madame".
On vivait déjà dans un pays démocratique. " Démocratique " un mot dons
le sens j’ignorais… je savais seulement que le rouge était remplace
par le bleu*…mais quelle était la différence? Personne ne m’expliquait,
et moi, je n’osais pas me mêler dans les affaires des adultes. Je
me souviens aussi que le soir, on n’avait pas d'électricité, et il y a avait
pourtant une ambiance magique chez moi: devant la lumière de la bougie, on jouait
au domino avec mes parents et mon père nous racontait souvent des contes de son
enfance… on se croyait loin du monde cruel et sinistre. Pourquoi j’ai
envie de raconter exactement ces années de ma vie et de la vie de mon pays…
pour qu’elles ne s’effacent jamais de ma mémoire, pour que je n’oublie
jamais ces moments de complicité et d’amour dans une période dure pour tout
le monde… mais quelqu’un disait que c’est exactement en telles
circonstances qu’on trouve la force et voit les petits bijoux de la vie. Aujourd’hui
le soleil continue à dissiper le brouillard comme on dit ici… beaucoup de
choses sont toujours en train de changer, mais ce qui n’est pas éphémère,
et qu’on retrouve après tant de siècles, se sont les gens avec leur mentalité
et culture, la nature, l’esprit bulgare tout simplement. Une preuve de ces
liens forts qui existent entre les Bulgares et leur culture et histoire, c’est
la fête Baba Marta qui en français veut dire "Grand-Mère Marta" (mart=
mars) et qui existe depuis plusieurs siècles. Le premier jour de mois de mars,
les Bulgares échangent entre amis et proches des fils blancs et rouges
entrelaces qu’on appelle martenitsi. Ils les mettent à leur revers,
leur main ou leur cou. Pour que les liens qui les unissent ne se rompent jamais!
Pour être toujours en bonne santé, gais et heureux! Pour bien montrer qu'ils sont
des Bulgares.. La martenitsa se présente sous plusieurs formes et de différentes
tailles : en pompon, en petites boules, en petits personnages (Pijo et Penda le
garçon en rouge et la fille en blanc). Vers la fin du mois dès qu’ils aperçoivent
la première cigogne ceux des régions sud du pays mettent la martenitsa sous une
pierre en faisant un vœu, ceux des régions nord l’attachent sur les
branches d’un arbre fruitier dans l’espoir de voir leur vœu s’accomplir… Mon
chez moi s’appelle Plovdiv- Antique mais éternelle cette ville existe depuis
6 milles années. Tout au début, elle était l’abris des Thraces qui l’appelait
Pulpudeva…elle a au d’autres noms comme Ulpia Trmontzium, Philippopolis,
Filibe, pour être rebaptise par les Bulgares qui lui donnent le nom de Plovdiv.
C’est la ville de 7 collines, ou Alphonse de Lamartine trouve sa muse lors
de son voyage en Orient. Pendant sa visite de ce pays encore très peu connu, il
a pu étudier les mœurs des Bulgares qu’il décrit: "…Ces
hommes sont simples, doux, laborieux, et pleins de respects pour leurs prêtres
qui sont de simples paysans comme eux. Les Bulgares forment une population de
plusieurs millions d'hommes qui s'accroît sans cesse. Les femmes sont jolies,
vives, gracieuses. "Les mœurs m'ont paru pures quoique les femmes
cessent d'être voilées comme en Turquie. Les Bulgares sont complètement murs pour
l'indépendance... Le pays qu'ils habitent serait bientôt un jardin délicieux si
l'oppression aveugle et stupide les laisse cultiver avec un peu plus de sécurité.
Ils ont la passion de la terre." Et
maintenant quand je suis sur le chemin de quitter la Bulgarie pour un certain
temps, j’éprouve une certaine peine, mêlée d’un sentiment de culpabilité
de n’avoir rien fait pour la remercier. J’ai besoin de dire a haute
voix les vers de Ivan Vazov qui expriment parfaitement ma reconnaissance:
"Ô,
ma Bulgarie tant aimée terre, pleine de bonté, terre qui m'a nourri
accepte je t'en prie ma révérence" *
on considérait le rouge comme la couleur du socialisme, et le bleu- la couleur
de la démocratie Ariam haut Afrique du Sud (
Bafana ) Mes parents sont partis en Afrique
du Sud au début des années 80. Installés à Montauban (82) d'où est originaire
ma famille, mes parents durent quitter la France car ils ne trouvaient pas de
travail. Au départ, ils eurent l'idée d'aller au Canada, mais des cousins lointains
habitant le Cap, de passage en France, allaient les convaincre de les rejoindre
en Afrique du Sud. C'est comment ils décidèrent de s'installer à Pretoria, la
capitale de l'Af Sud, et où moi-même je suis né. Après cette bref introduction
qui me paraissait nécessaire de relater, passons à mes impressions sur l'Afrique
du Sud, mon pays natal. Je n'ai pas de
très grands souvenirs de Pretoria, étant donné que quelques mois plus tard nous
avons aménagés dans un faubourg de Johannesburg, appelle Linden, avant d'emménager
en 90, dans un autre faubourg de Johannesburg, Randburg. A cette époque, l'Afrique
du Sud, était bien sûr frappé par le fléau "apartheid", mais que cela
soit à Linden ou Randburg, je ne ressentais pas les choses comme cela. Nous habitions
dans ce que l'on appelle dans les pays anglo-saxons, des "flats", c'est-à-dire
des "complexes d'appartements". Dans ce complexe, on trouvait des gens
de tout origine ; Blancs, Noirs mais également Métisse ou indienne. On côtoyait
ces personnes régulièrement, et je ne ressentais pas que l'apartheid était réellement
présente. En fait, c'est en réfléchissant bien que je me rend compte que ce qui
caractérisait les différences, étaient surtout les différences économiques. En
Afrique, chaque complexe d'appartements, comportait, un "Boy", qui était
dans la majorité des cas un Noir, qui venait régulièrement tondre les pelouses
et s'occuper des jardins ; il recevait quelques pièces de monnaie pour cela. Dans
mon école (publique) sur à peu près 1 000 élèves (voire plus) il y avait très
peu de gens de couleurs. En revanche, dans d'autres écoles, c'était le contraire
: 95 % des élèves étaient des gens de couleur. J'ai du assisté une fois à une
scène caractérisant ce phénomène, quand dans notre complexe, un enfant envoya
sa balle hors de notre complexe. La balle du atterrir sur un lieu où travaillait,
des travailleurs Noirs, qui ne voulurent pas rendre la balle. La raison m'échappe,
mais je pense que c'est parce que cela faisait plusieurs fois que cela se produisait.
L'enfant pleura et fit appel à sa mère qui fit appel au patron, un Blanc, qui
roua de coup le travailleur qui n'avait pas voulu rendre la balle. C'est sûrement
ce jour-là, que j'ai compris qu'il y avait des problèmes dans ce pays. A
côté de cela, l'Afrique du Sud fut pour moi une aventure extraordinaire. Je commencerai
par parler de mon école, dont l'année scolaire s'étendait sur l'année civile entière.
C'était vraiment quelque chose. Notre école qui allait de la Grade 1 à la Grade
9 (du CP à la 5eme) était immense. Surtout, nous avions des terrains de Foot (5
ou 6) qui formaient à eux seuls notre "Cour de récré". Ces terrains
servaient également à l'athlétisme mais aussi au cricket et bien sûr au rugby
(deux sports très populaires). A côté
de cela nous avions des terrains de volley, basket et même des courts de tennis...
mais aussi des clubs d'échecs, orientation, musique, dessin... Bref, c'était le
top. Nous finissions les cours vers 13 h 30, et ensuite nous avions le loisir
de choisir ce que nous voulions faire. Moi j'ai choisi le foot, car ça m'a toujours
passionné (en 1990 déjà, je suivais la Coupe du Monde). Pour les enfants, qui
avaient la chance d'accéder à ces écoles, c'était vraiment le bonheur assuré.
Évidemment, y'avait des trucs un peu moins sympa, comme l'obligation de porter
l'uniforme (avec la cravate !) mais dans l'ensemble on n'avait pas trop à se plaindre. Le
climat, c'était quelque chose aussi. L'hiver qui a lieu, durant la période estivale
en France, n'était pas très rude. Dans le pire des cas, il faisait 10 °C, mais
je me souviens que cela était suffisant pour porter des pulls. En revanche, en
été ça tapait très fort. Il était bien sûr recommandé de se protéger du soleil,
car même si l'Af Sud, n'atteint pas le niveau de l'Australie, il était pas impossible
de choper un cancer de la peau. Le pays
en lui-même n'est pas ce que certaines personnes pensent qu'il est. Je m'explique
: en Afrique du Sud, les gens n'habitent pas dans des huttes. Bien sûr, les personnes
habitant dans le fameux quartier de Soweto, vivent dans des conditions très précaires.
En revanche, au niveau des infrastructures, l'Af Sud, n'a rien à envier à l'Angleterre.
Les magasins, les centres commerciaux (dont Cresta et Santon), les zoos, les cinémas,
les parcs... c'est exactement les mêmes que l'on trouve dans d'autres pays. En
Afrique du Sud, j'ai eu la chance de visiter pas mal de villes. Outre Johannesburg
et Pretoria, j'ai pu me rendre à Durban et bien sûr au Cap. A Durban, on se trouve
juste à côté de la mer. Le soleil tape très fort, et il n'est pas conseillé d'aller
nager trop loin dans l'océan, car l'Afrique du Sud possède le plus grand nombre
de requins dans ses mers. Au Cap, où habitent mes lointains cousins, j'ai pu découvrir
un véritable paradis sur terre. Un coin tranquille, avec des montagnes, des paysages
et des jardins magnifiques (comme Stellenbosh gardens). Je pense qu'il s'agit
incontestablement, d'un lieu à visiter si on se rend en Afrique du Sud. J'ai
quitté l'Af Sud à la fin de l'année 1995 (après avoir vécu la liesse de la victoire
en Coupe du monde de rugby), car nous voulions nous rapprocher de la famille.
Mon père pu trouver un travail et nous avons donc quittés l'Af Sud. Sur le coup
ce fut dur à vivre, abandonner ses amis, son école, son pays... c'est rude. A
cette période, l'apartheid avait été aboli. Mais les problèmes n'étaient pas entièrement
terminés ; l'Af Sud étant touché par la violence et par le sida. Je
ne suis plus retourné en Afrique du Sud depuis. J'ai gardé quelques rares contacts,
et il parait que la situation ne s'améliore pas beaucoup. C'est regrettable, mais
il faut espérer que l'AF Sud parviendra à s'en sortir. Personnellement, j'espère
y retourner un jour, notamment au Cap. Bafana haut Boston ( Stéphane ) La
vie à Boston est très agréable , de part son cadre maritime , son grand parc ,
son histoire et sa touche irlandaise.
| Sur
cette première photo, on voit bien le centre d'affaire ou nous avons nos bureaux
( 6ème bulding en partant de la gauche) ainsi que le vieux Boston à gauche de
l'hôtel, et bien sur derrière la ù j'ai mon mer et sur la droite, caché , l'aéroport.
enfin au centre un magnifique parc ou je vais régulièrement flâner dans mes moments
de poses. |
Le petit lac dans
le parc très vieille Angleterre , il y a en fait toujours beaucoup de monde dans
ce parc et l'on peux voir énormément d'écureuils venir vous manger dans la main
. | |
. | C'est
de ce balcon que George Washington a déclaré l'indépendance des Etats-Unis , la
encore on peut constater le contraste avec le building à coté. |
. |
Mélange
entre le vieux et le nouveau Boston , c'est comme si vous aviez un bulding de
100 mètre à coté du château de La Clayette , bizarre mais rigolo , impensable
en France mais no problem pour les States. |
C'est la
place du marché juste après Thanks'giving, là encore, personne sur la photo
alors que d'habitude c'est bourré de monde. | |
Pour résumer , Boston
et le Massachusett est un monde à part moins stressant que N.Y ou Washington,
une belle ville avec ce qui faut de pubs irlandais pour se sentir sur le vieux
continent , il faut être la à St Patrick pour voir le défiler des Irlandais, cornemuse
en bandoulière ; it's beautifull .... fin de la première partie , le travail m'appelle
, I'm so speed , see you later... Stéphane haut Johannesburg (Isabelle
Thomas) Depuis ma plus tendre enfance
je collectionne des pierres, au fil de mes promenades sur les plages, dans les
collines… Au retour, je cherchais à faire des compositions naturelles. C’est
en découvrant une exposition de mosaïques de Peï, que j’ai su que mon goût
initial pouvait devenir un art. J’ai travaillé cinq ans avec Peï sur des
réalisations demandées par la Mairie de St Tropez, comme apprentie. Je voulais
ensuite progresser en dessin et l’Ecole d’Art Chrétien de la Communauté
Saint Jean m’a permis d’acquérir la technique de l’iconographie
et de la fresque italienne. Cela m’a été très profitable pour réaliser des
travaux pour les églises orthodoxes et catholiques.
Poisson sauna
Table
|
Saint-Tropez
|
Mon amour pour les pierres
m’a repris ! Je suis partie
en Afrique. Les africains, séduits par les techniques que j’utilisais, m’ont
proposé une place de " professeur " lors de stages auxquels
participaient d’autres artistes : potiers, peintres… Adultes et
enfants découvrent avec joie les possibilités qu’offre la mosaïque. Ensemble
nous continuons de chercher de nouvelles pierres, de nouvelles techniques… Installée
à Digoin et soucieuse de progresser encore, j’ai appris la mosaïque de tradition
romaine à Paray-le-Monial grâce à l’association " M comme mosaïque ".
Je vais d’ailleurs participer à deux stages en 2003 en tant qu’élève.
J’ai toujours beaucoup de projets
chers à mon coeur et j'espère rencontrer des personnes qui contribueront à leur
financement. J’espère surtout donner
envie à d’autres d’explorer les richesses des possibilités offertes
par la Mosaïque, art en pleine renaissance. Isabelle
Thomas haut Zihuatanejo
( Eric) 17/12/2002
23:18 Un petit mot du Mexique où il fait une chaleur écrasante,
environ 30° la journée et 20° la nuit. Nous avons eut 2 tremblements de terre
de faible densité cette semaine et nous nous préparons pour les fêtes de fin d
année. Je n'ai pas l'impression que nous sommes à Noël. Nous aurons beaucoup de
travail avec la saison qui débute le 21 décembre. Depuis
que je suis là, j'ai reçu quelques propositions d'emploi, pour travailler dans
différents pays d'Amérique du Sud. Sinon j'ai acheté un hamac 2 places pour 10$,
et enfin demain, j'aurais un élément indispensable dans ma vie. UN HAMAC POUR
MA SIESTA. Mon travail est très intéressant, je fais des cours pour le staff sur
les vins et en plus je leur fais goûter beaucoup de vin. La plupart des serveurs
ne connaissent pas les vins, parce qu'ils sont trop chers et ils ont d'autres
priorités, survivre. Le salaire moyen des travailleurs à l'hôtel est de $5.00
par jour, 6 jours par semaine et ils sont assez contents de vivre, presque heureux.
La vie est simple, les gens sont simples et gentils. Une fois, j'ai demandé à
une jolie fille si elle avait été en Europe, et elle m'a répondu que même en rêve,
cela n'est pas possible. La pauvreté est partout, mais les gens sont tellement
généreux, c'est incroyable, quand je pense que les Français se plaignent tout
le temps, ils feraient mieux de regarder ailleurs et de se réjouir de la chance
qu'ils possèdent. Demain, je ne travaille pas et je vais visiter l'île d'Ixtapa,
et déguster des bonnes langoustines et un petit massage, et voila le tour est
joué. 30-10-2002 ; 20:06 Nous
sommes bien arrivé, il fait une chaleur étouffante (25=30) et beaucoup d'humidité.
Zihuatanejo est une ville typique mexicaine avec une ambiance colorée et des gens
d'une gentillesse, c'est incroyable... Nous avons pris possession de l'appart,
qui est magnifique, tout en céramique et en déco mexicain avec un air conditionné
qui marche à peine, et un ventilateur au plafond qui nous fait du bien... Le
31 et le 1er novembre, nous allons participer à la fête des morts qui se déroule
1 fois l'an, les gens vont boire beaucoup de tequila et des cervezas et après
ils vont manger et boire au cimetière ils sont supposés dresser des tables sur
les pierres tombales et se saouler pour essayer d'être le plus près possible des
morts (spirituellement) donc pendant 2 jour ou 2 nuits nous allons être inviter
à cette petite réunion je vais prendre des photos. Nous commençons a avoir des squelettes de partout, sinon
j'ai essayer de téléphoner en Europe mais les PTT mexicains ne sont pas au point.
Je suis dans un endroit très pauvre avec une culture très riche. Le salaire minimum
est de 150$ par mois. Les touristes ne sont pas très communs, il n'y a pas beaucoup
de blancs, les Mexicains me voient de loin avec la couleur de ma peau. J'ai rarement
rencontrer des gens aussi gentils. La première fois que j'ai été nager dans
le pacifique, j'ai vu un serpent noir et jaune d'environs 1 mètre qui retournait
dans la mer (j'ai hésité avant d'allez me baigner mais je me suis dit qu'il avait
plus peur que moi) la nourriture est très bonne et pas chère. Sur ce on va se
préparer pour les diaz de muertos. Voila, je pense que mon espagnol sera pas mal
dans 6 mois. Eric haut
Toronto ( Eric) 25-10-2002
; 17:20 Bonjour, voici des nouvelles,
enfin c'est la dernière ligne droite, je prends l'avion de Toronto samedi à 6.15pm,
et nous arrivons à Ixtapa-Zihuatanejo le dimanche à 10.30am Nous devons rester
en transit a Mexico city pour la nuit. Donc dimanche après-midi je pense pouvoir
faire la sieste sous les cocotiers, yes yes yes yes .... Nous allons donc prendre
une semaine de vacances, nous allons nous relaxer avant de retravailler à nouveau,
personnellement je ne réalise pas que je vais passer les 6 prochains mois au Mexique,
il y a tellement de choses a visiter !! Je suis très content de partir, les gens
ici au canada se préparent à passer un hiver très froid. Il fait déjà -8-10 en
dessous de zéro, et la journée, on se les cailles!!!! Sur ce je vous embrasse. 15-09-2002 ; 04:15 Bien le bonjour du Canada ou il fait
un temps merveilleux, l'été n'est pas encore fini et on attend l'automne avec
impatience.. Voici les dernières nouvelles de Ricounet. On est pratiquement à
la fin de la saison (4 semaines) et j'ai reçu plusieurs propositions d'emplois,c'est
très sympa comme situation, voila , j'ai accepté de travailler au Mexique dans
un super hotel . Je devrais partir le 15 novembre et revenir au canada le15 avril
2003 je vais partir en tant que sommelier et pour créer une cave de A a Z puis
former le personnel mexicain a vendre le vin au client américain... Sur ce à bientôt.... Eric |
the streets of Toronto
another lost highway...
|
haut Rwanda
( Jeanne ) Je m'appelle Jeanne, je suis originaire de la Commune Kiyombe
dans la préfecture de Byumba. J'ai quitté ma colline natale en février 1992,après
la mort de mes parents tués par l'armée du FPR Inkotanyi lors de la conquête de
notre commune. Depuis lors, j'ai commencé à errer commune par commune à l'intérieur
de notre préfecture jusqu'en décembre 1992 où nous avons habité le camp des déplacés
de Nyacyonga. La vie était compliquée, nous étions accablés par la faim et les
maladies de toutes sortes. Il n'y avait pas d'assistance, nous étions obligés
d'aller à Kigali-ville, à la gare routière ou même dans les familles mendier afin
de pouvoir manger. Nous étions ridicules dans notre propre pays. On espérait beaucoup
des accords d'Arusha, mais hélas, les choses ont tourné au pire depuis avril 1994. Le 6avril 1994, il y eut l'assassinat de l'ex président du
Rwanda, Habyalimana Juvénal. La nuit nous n'avons pas pu dormir, il y avait trop
de bruits d'armes à feu automatique, le FPR avait commencé à pilonner la ville
de Kigali. On voyait les flashs de Cathioucha tout au long de la nuit. Le
lendemain matin, nous avons quitté Nyacyonga en prenant la direction de Kigali
ville afin de traverser le fleuve Nyabarongo et atteindre la préfecture de Gitarama. A Nyabugogo, Giti Cyinyoni et au pont de Nyabarongo, il y
avait des barrières très difficiles à traverser. Du fait que l'armée du FPR s'était
infiltrée au milieu des déplacés, les militaires nous ont fouillés sérieusement.
A Gitarama, il n'y avait pas de logement, chacun s'arrangeait pour trouver de
la place au stade. Au début du mois de juin, Gitarama est tombé aux mains du FPR.
Nous avons pris la direction de Kibuye, puis Cyangugu, la préfecture frontalière
avec le Zaïre. Le 18 juillet 1994, j'ai traversé Rusizi afin d'atteindre
le Zaïre. J'ai vécu au Camp de transit du Collège Alfajiri pendant deux mois. Fin
septembre 1994, je suis rester au camp de réfugiés de Kashusha. La vie ne m'était
pas du tout facile! J'étais seule, sans aucun membre de ma famille, moi qui suis
née dans une famille de huit enfants(cinq garçons, trois filles). Il m'a fallu
me remarier afin de trouver une protection. Octobre 1996, la guerre des Banyamulenge contre Mobutu (ex-Président
du Zaïre) a commencé dans la plaine de Ruzizi (partie Uvila). Vers le 29 octobre
la ville de Bukavu est tombée aux mains des rebelles. Le 2 novembre 1996, dans
la matinée, l'armé rwandaise (FRP) qui soutenaient les rebelles a commencé à pilonner
le camp des réfugiés de Kashusha. J'ai vu mon mari écrasé par une bombe, alors
qu'il était à cinq mètres, devant moi. J'ai fait tout le trajet (Kashusha-Tingitingi-Mbandaka)
jusqu'à Loukolela (Congo Brazzaville). Tout au long du chemin, dans les forêts
du Zaïre, les militaires du FPR nous persécutaient, ils continuaient à tuer les
réfugiés, et la population locale était contre nous. L'insécurité ainsi que
les mauvaises conditions de vie m'ont poussée à quitter le camp de réfugiés de
Loukolela. Je suis resté au nord du Congo plus précisément à Pokola. Là j'ai fait
connaissance avec un blanc qui travaillait au SAT. Celui-ci m'a aidée à voyager
afin d'atteindre la France. Je suis ici depuis le 24 août 1999. Jeanne haut
Liverpool
( John ) Les mots de cette
page s'écoule de Liverpool, la cité sur la rivière Mersey qui donna au monde les
Beatles, l'excellence et l'intelligence du football. Liverpool
était, il y a longtemps, tristement connu pour être le port le plus riche du commerce
d'esclaves. Pour cela, nous, Liverpudlians, avons été pardonnés récemment par
les Africains d'abord. C'était un début. Il y a une longue histoire d'immigrants
Irlandais, Ecossais, Gallois, Juifs, Africains, et Asiatiques qui sont venus ici
pour diverses raisons. En effet, cette cité compte la plus ancienne communauté
chinoise d'Europe. Les
noms de deux des Beatles, Lennon et Mc Cartney, sont des reflets sur l'arrivée
dans cette ville des survivants de la famine irlandaise. En fait, l'intensité
de la population d'Irlandais a mené notre cité d'être surnommé la capitale de
l'Irlande. Notre nature cosmopolite est reflétée dans nos mosquées, temples et
synagogues qui peuvent être trouvée ici mais nous sommes, dans la majorité, catholiques
et protestants. Bien que
Liverpool ne soit plus le plus grand port de mer, nous les Scousers, portons toujours
les jeans qui ont été rendu populaire par les marins transatlantiques des années
50, exerçant leur commerce d'une ville qui a toujours chancelé mais résisté face
aux assauts de la Luftwaffe de Hitler. Ironiquement, le frère de Hitler a réellement
vévu ici avant la seconde Guerre Mondiale ! Notre
grande passion est le football, et nous avons deux grandes équipes, Liverpool
Football Club et Everton Fooball Club. Nous avons aussi deux grandes cathédrale,
la Liverpool Metropolitan et la Liverpool Anglican, une pour chacune des traditions,
catholiques et protestantes, de même que l'une des plus vieilles synagogues d'Angleterre
et la plus ancienne mosquée du pays, laquelle a été inaugurée en 1889. Liverpool
a connu sa part de tragédie. En l'année 1900, les trois premières villes dans
le monde pour le taux de mortalité infantile sont Dublin, Liverpool et Calcutta,
dans cet ordre ! Pour nos nombreux immigrants, le long et sinueux chemin finissaient
dans un asile pour indigent, ou dans une fausse commune pour les victimes du cholera
et de la scarlatine. Pendant
le blitz de 1941, quand la Luftwaffe pilonnait toutes les nuit Liverpool, comme
c'était la clé de l'approche par l'ouest de l'Antlantique, il y eut des milliers
de morts. Dans l'Atlantique lui-même, les sous-marins allemands ont retrouvé d'innombrable
marins nés ici, dont mon homonyme, que je n'ai jamais connu. Vingt-cinq années
plus tard, quatre garçons de Liverpool aimeraient chanter Give peace a chance
parce qu'ils savent instinctivement que tout ce dont nous avons besoin est l'amour.
La chanson des Beatles Places I remember reflète leur amour pour Liverpool. Mon site Merseymouth,
j'espère, est le miroir de mon propre amour personnel de ma ville, dont la vitalité
Carl Gustav Jung poussa à l'appeler "la flaque de vie". Quelqu'un d'autre
dit "voir Naples et mourir, voir Liverpool et vivre!" Amen à cela, et
Amen à la résurgence de Liverpool dans le 21ème siècle. Dans ces mots de nos plus
grands enfants, "Let it be!". John
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