Avril 2003
06 avril 22:15
La vie est dense...
Mercredi matin, quand je me suis levé, j'ai eu tout de suite une
sensation désagréable. Comme si je venais de quitter un rêve, un beau
rêve, où tout est parfait, le rêve quoi ! J'étais encore mardi soir
dans le bien être de ces 3 jours, de ce week-end seul avec elle. La
nuit a fini le rêve...
M a fait renaître en moi cette irrésistible envie de voyage, de mer.
J'ai retrouvé cette fascination pour la mer. J'ai senti des ondes
positives dans cette ville de Sète. Elle a bien raison, et j'ai bien
senti aussi le côté populaire de cette ville. Je crois que maintenant,
j'hésiterai moins à faire beaucoup de kilomètres pour partir à
l'aventure. Merci à elle d'avoir réveillé cela en moi. Je n'ai jamais
connu autant de bonheur, autant de moments de bonheur qu'avec elle.
Ce qui va bientôt me manquer, j'en ai peur, c'est toute la vie qu'il y
a en elle. Pour paraphraser Wystan Hugh Auden, je dirais...
Tu es mon Est,
Mon Ouest,
Mon Sud, mon Nord,
Mon déjeuner,
Mon midi,
Mon quatre heures
Mon minuit,
Mon plein de vie,
J'ai du mal à
Croire que tout
Cela puisse se terminer.
J'ai tort...
La vie est dense. Pour poursuivre un peu l'idée de M, la vie est comme
une forêt, une jungle. Il y a plein de choses, partout, à voir, à
apprécier. Des fois on avance facilement, en courant, des fois on
tombe, on se prend dans des racines. On a des petits bobos. Des fois on
avance dans des parties sombres. Heureusement, des lueurs nous guident.
On doit se souvenir que la vie peut être belle. Pour le peu qu'on l'a
connu ainsi. On doit. Même si on a beaucoup d'écorchures.
Une remarque et beaucoup de questions, qui me font un peu peur, sur
l'amour. La chimie ou l'alchimie entre deux corps. Deux corps qui
s'aiment. Y-t-il une indépendance de nos corps sur nos cerveaux ? D'où
vient la dépendance ?
Des idées se sont battues après dans ma tête quelques jours. Troubles
troublants. Impression d'avoir sous estimé l'attention qu'on porte sur
moi. Des mots me restèrent sur le bout de la langue. Et puis...
A chacun son 11 septembre. Moi, c'est le 5 avril, et ça dure jusqu'au 8
mai. Je suis le seul à avoir subi ce choc. Depuis 15 jours, je mange
moins, mais je mange quand même, moins faim simplement, autre faim
peut-être. Je dors plus mais mal (retour des insomnies matinales) mais
du au retour d'une certaine incertitude. Que se passera-t-il ne 8 mai ?
Mon corps vieilli plus vite que mon esprit. Je veux dire par rapport à
la normale. Mon esprit stagne ou rajeuni.
Serais-je le même si on me disait certaines choses ? Si j'avais plus de
stabilité ? Je ne peux être totalement libéré si je ne suis pas dompté.
Je ne peux être à 100 % sans ça. Sans avoir une certaine sécurité
environnementale.
J'ai trouvé la parade contre les frustrations. Enfin, ça ne marche que
contre une frustration précise.
Autre trouvaille : mieux vaut avoir des regrets que souffrir.
Encore des nouveaux "Peau M" ces derniers jours. Encore des refus,
encore des encouragements. Un autre journal à lire, celui de
Bleue. Encore un tour chez
Pikinasso. On m'a
proposé de participer à une exposition en octobre prochain, en banlieue
roannaise.
Je crains que la "maison centrale", évoqué dans un poème, dans les
Flashs de vie,
ne perde bientôt ses volets bleu ciel. Demain, je vais à Emmaüs avec
Sylvie acheter de la matière première pour fabriquer des T-shirts. J'ai
dressé la liste de ceux qui auront ces T-shirts, chacun sera diffèrent,
personnalisé.
Il y a longtemps que le texte d'une chanson n'avait pas semblé écrits
pour moi.
What have I done wrong to bring the
worst in you ?
Tell me what can I do to change your
mind.
Mais il n'y a pas eu de fautes.
Demain, c'est l'anniversaire de la mort de Kurt Cobain. Demain ou
mardi... Sa mort officielle a été déclarée le 8 avril (1994, pour les
plus jeunes), on a supposé qu'il puisse être mort dans la nuit du 7 au
8 avril. Mais d'après le légiste, Kurt serait mort le... 5 avril...
07 avril 21:40
Le féminisme selon des hommes
Retour sur le féminisme selon Kurt Cobain, déjà évoqué dans ce journal
du
27 mars. Un
féminisme que je partage totalement.
Outre
Floyd the Barber,
About a girl,
Polly,
Rape me, déjà évoquées, d'autres
chansons pourfendent le macho moyen qui le dégoûtait tant :
Paper cuts,
Mr Moustache dans
Bleach,
Been a son dans
Incesticide,
Very ape dans
In utero.
At feeding time
She pushed food
through the door
And I crawl towards
the crack of light
Sometimes I can't find
my way
Newspapers spread
around
Soaking all that they
can
A cleaning is due again
A good hosing down
The lady whom I feel
maternal love for
Cannot look me in the
eyes
But I see hers and
they are blue
And they cock and
twist and masturbate
I said so, I said so,
I said so
Nirvana, Nirvana,
Nirvana, Nirvana, Nirvana, Nirvana
Black windows of paint
I screatched with my
nails
I see others just like
me
Why do they not try to
escape ?
They bring out the
older ones
They point at my way
They come with a flash
of light
And take my family away
And very later I have
learned
To accept some friends
of ridicule
My whole existence is
for your amusement
And that is why I'm
here with you
To take you with me
You're right
Nirvana, Nirvana,
Nirvana, Nirvana, Nirvana, Nirvana, Nirvana, Nirvana
Fill me in on your new
vision
Wake me up with
indecision
Help me trust your
mighty wisdom
Yes I eat cow I am not
proud
Show me how you
question, question
Lead the way to my
temptations
Take my hand and give
it cleaning
Yes I eat cow I am not
proud
Is he in an easychair ?
Poop as hard as a rock
I don't like you anyway
Seal it in a box
I'm new
Now you
She should have stayed
away from friends
She should have had
more time to spend
She should have died
when she was born
She should have worn
the crown of thorns
She should have been a
son
She should have been a
son
She should have been a
son
She should have been a
son
She should have stood
out in the crowd
She should have made
her mother proud
She should have fallen
on her stance
She should have had
another chance
I am buried up to my
neck in
Contradictionary flies
I take pride as the
king of illiterature
I'm very ape and very
nice
If you ever need
anything please don't
Hesitate to ask
someone else first
I'm too busy acting
like I'm not naive
I've seen it all, I
was here first
Out of the ground
Into the sky
Out of the sky
Into the dirt
Polly et
Paper cuts
sont tirées de faits divers. Je passe les détails. Nous avons toujours
été deux défenseurs, profondément, de la cause des femmes. Haine et
dégoût du macho. Il n'y a pas à développer plus.
Je n'ai pas trouvé de matière pour les T-shirts. Il faudrait que
j'écrive une nouvelle ce soir, que je fasse le salon Alain, que je
peigne les 2 tableaux sur Venise au plus vite, refaire aussi de la
musique... Ecrire une nouvelle me ferait du bien.
08 avril 07:50
A Boddah
" Parlant du point de vue d'un niais qui en a vu et qui, visiblement,
préférerait être un gamin émasculé, cette lettre devrait être assez
facile à comprendre. Tous les avertissements qui m'ont été donnés, au
gré des 400 coups du punk rock, depuis ma découverte, dirons-nous, de
l'éthique qu'impliquait l'indépendance et l'embrassement de votre
communauté, se sont avérés justifiés. Je ne ressens plus d'excitation à
écouter ou même à créer de la musique, alors que je lis et que j'écris
depuis trop d'années maintenant. Je me sens coupable au-delà des mots,
de tout cela. Par exemple, comme nous sommes en coulisses, que les
lumières s'éteignent et que les hurlements frénétiques de la foule
commencent à se faire entendre, cela ne me touche pas, comme cela
pouvait l'être pour Freddie Mercury, qui semblait aimer et se délecter
de l'amour et de l'adoration de la part de cette foule, ce que j'admire
et envie totalement. Le fait est que je ne peux vous tromper, aucun
d'entre vous. Ce n'est honnête ni pour vous ni pour moi. Je pense que
le pire crime serait de tromper les gens en inventant et en prétendant
que je prends du plaisir à 100%. Des fois, je me sens comme si je
devais pointer avant de monter sur scène. J'ai tout essayer avec ce qui
était en mon pouvoir pour apprécier cela (et je l'apprécie, Dieu
crois-moi, jel'apprécie, mais ce n'est pas assez). J'apprécie le fait
d'avoir toucher et diverti beaucoup de gens. Je dois être l'un de ces
êtres narcissiques qui n'apprécie les choses que quand elle sont
parties.
J'ai besoin d'être légèrement engourdi pour retrouver l'enthousiasme de
mon enfance. Au cours de nos 3 dernières tournées, j'ai eu une bien
meilleure appréciation que j'ai connu personnellement et aussi des fans
de notre musique, mais je suis toujours incapable de surmonter la
frustration, la culpabilité et compassion que j'ai pour tout le monde.
Il y a du bien dans chacun de nous et je pense que j'aime tout
simplement trop les gens, tellement que cela me rends foutrement
triste. Le triste petit sensible, insensible, Poissons, homme Jésus.
Pourquoi ne pas simplement se réjouir ? Je ne sais pas ! J'ai une femme
divinine qui transpire l'ambition et la compassion, et une fille qui me
rapelle trop ce que j'aivais l'habitude d'être, plein d'amour et de
joie, , qui embrasse chaque personne qu'elle rencontre parce que chacun
est bon et ne lui fera pas de mal. Et ça me terrifie au point que je
peux difficillement fonctionner. Je ne peux pas me faire à l'idée que
Frances puisse devenir le rocker misérable, autodestructeur et
suicidaire que je suis aujourd'hui. J'y suis bien, très bien, et
j'éprouve de la reconnaissance, mais depuis l'âge de 7ans, je suis
devenu haineux envers tous les humains en général. Seulement parce que
ça semble si facile pour les gens de s'en aller et d'avoir de la
compassion. Seulement parce que j'aime et me sens désolé pour les gens,
trop je pense. Merci à tous depuis le creux de mon brûlant et nauséeux
estomac, pour vos lettres et intérêt durant les années passées. Je suis
trop d'un erratique, maussade, bébé ! Je n'ai plus la passion, et alors
rappelez-vous, c'est mieux de brûler d'un coup que de s'éteindre à
petit feu.
Paix, Amour, Compassion
Kurt Cobain
Frances et Courtney, je vous adorerai toujours.
S'il te plaît continue Courtney, pour Frances
Pour sa vie, qui sera bien plus heureuse sans moi.
JE VOUS AIME. JE VOUS AIME."
09 avril 20:58
Le voyage de Morphée
Le titre de ce soir aurait pu (du) être "la guerre est finie". Mais
c'est à la fois pas encore officiel et puis c'est un peu éculé.
Apparemment, le fils à fait aussi bien que le père : 3 semaines. C'est
temps d'en parler vu c'est en principe fini. La première guerre du Golf
ne m'avait pas autant inquiété que la seconde, sans doute parce que
c'était le premier vrai conflit que je vivais. La guerre en Yougoslavie
m'avait déjà angoissé. Le premier soir, il n'y avait que ça partout,
sur toutes les radios et télévisions. Depuis 3 semaines, ça
recommençait à me peser, tous les matins, se lever avec cette même et
unique information, suivant l'évolution. Peser parce que simplement
j'avais besoin de me changer les idées, d'entendre des choses gaies...
J'avais bien dit que ça ne durerait pas plus de 2 mois...
Pour en finir avec l'Amérique du Nord, je referais demain les pages
Canada et
NHL
de ce site, un relookage avec Dreamweaver. C'est nécessaire, parce que
trop instable dans la forme actuelle. Ce soir c'est le tour de la page
Poèmes. Et puis les séries finales de hockey commencent demain. Il
serait bien de mettre à jour le contenu avec des informations fraîches,
sans attendre l'article de Carl.
Quand j'étais si bas l'an dernier, j'ai mis ma fierté de côté, ne me
disant pas que je n'avais qu'à écouter que moi, à ne compter que sur
moi. Pour m'en sortir, j'ai accepté toute aide d'amis. J'avais
tellement ENVIE de quitter l'état psychologique dans lequel j'étais,
c'était tellement l'ENFER. Mais, nous ne sommes pas tous pareils devant
certains états. Certains ont besoin d'être seuls, d'autres d'être
entouré. Pareil pour les voyages.
Certains de ces derniers jours, il n'y avait que quand je dormais que
j'étais tranquille. Je n'attendais plus que Morphée viennent me prendre
dans ses bras. Je m'y sens aussi bien que dans ceux de ... M. Tiens, M
comme Morphée. Je connais donc Morphée ! C'est elle !
Aujourd'hui a été une assez bonne journée, sans que j'aie besoin de me
le dire au levé (il paraît que ça permet de passer une bonne journée
quand on se dit qu'aujourd'hui sera une belle journée). Qu'est-ce qui
fait que ça va bien depuis hier ? Un message de M, des nouvelles
perspectives pour un autre travail loin de cette ville où l'atmosphère
est trop irrespirable pour moi. Un bon entourage, d'autres messages
sympas aussi.
C'est bizarre mais, bien avant l'idée d'avoir des enfants, j'avais déjà
l'idée de l'éducation que je voulais leur donner ( j'arrive à parler au
passé de choses futures, c'est bien. Essayons l'inverse : je vais m'en
sortir.).
M a réalisé beaucoup de mes rêves. Encore 2 nouveaux "peau M" (une
vision et un flash).
Pour revenir à la lettre d'hier, celle de Kurt Cobain, je me reconnais
dans certaines phrases. J'aimerai retrouver l'enthousiasme (l'innocence
?) de mon enfance. Je n'aimerai pas que mes enfants soit comme moi. Moi
aussi je me sens quand même erratique, donc maussade, petit Capricorne
sensible, des fois insensible. Capricorne ! Voilà un mot qui explique
bien des choses. Pourquoi j'enlève toujours la façade de mon autoradio
ou pourquoi je n'aimerai pas partir seul, ou que je n'aime pas être
seul quand ça va pas.
En revanche, la création m'excite toujours autant. Une thérapie. J'ai
encore la passion et c'est un feu qui m'anime. Mon estomac ne brûle
plus, lui.
Il y a une contradiction de taille dans cette lettre, ce qui est
logique, étant écrite par une personne dépressive : Kurt aimait à la
fois trop les gens et avait une haine pour l'humain en général.
Que certaines m'excusent de les avoir trompées, bien au-delà des mots
c'est le cas de le dire, avec certaines de mes lettres. J'avais rien
trouvé de plus fort pour me soulager. Cette lettre de Kurt Cobain est
la plus belle lettre d'amour qu'il puisse exister. Je dis ça pour
oublier une autre belle lettre, écrite par une personne aussi bien dans
sa peau que Kurt ce jour là. Et celle-ci, il n'y a que moi qu'il l'a
lu... Voir ce
journal du 13 novembre
pour les détails et similitudes. Des fois, j'ai l'impression que
c'était pas une TS, mais qu'elle s'est bien suicidée. Le même jour que
Cobain, à huit ans d'intervalle. 5 avril doit être statistiquement une
journée où l'on se tue beaucoup tout seul...
Et bien voilà, ce soir c'est le retour du grand Alain, après une petite
période de doute. Je suis le Ronaldo des journaux intimes, sous-entendu
par son soit disant talant, sa belle inconstance, mais je n'aime pas du
tout ce joueur, et j'ai quand même plus de finesse dans mon jeu que lui
: cynisme, sarcasme, (auto)dérision, ironie. D'une constante
instabilité.
Demain, c'est l'anniversaire de Pierrette. On s'était dit en blaguant,
comme on a 5 ans de différence, si quand j'aurais atteint l'âge de 30
et elle de 25, on était toujours célibataire, on se marierait ! Donc,
c'est maintenant le cas. Histoire d'éviter d'être Nicolas et
Catherinette. On avait aussi évoqué un mariage pour partir au Québec...
Ce qui est sûr, dans tout ça, c'est qu'il vaut mieux brûler d'un coup
que s'éteindre à petit feu...
10 avril 21:35
La mythique Grande Chaleur chimique
Ce matin, en ouvrant mes volets (début idéal, non?) j'ai halluciné, en
voyant une chose à laquelle je ne m'attendais pas, je ne m'attendais
plus : il neigeait sur LC. A gros flocons. Nous étions revenus en
janvier ! Dire qu'il y a 10 jours, à Sète, je me sentais déjà en
juin... Le climat incertain me balade de mois en mois en quelques
jours. J'ai vraiment eu l'impression de me demander non pas quel jour
nous étions, mais quel mois de l'année nous étions ! Je me suis dit
intérieurement : "attends, y'a un problème !".
On a eu des classes aujourd'hui. C'était bien. Super bien. J'aime les
enfants, ils me le rendent bien. Ils doivent le sentir que je les aime.
Je fais vraiment un beau métier. Les enfants et les animaux m'aiment
bien, surtout les chiens. On dit que les animaux sentent les personnes
qui aiment les bêtes. Pour les enfants, ça doit venir de l'innocence,
ils aiment à priori tout le monde, du moins les personnes en apparence
sympathique. J'aime bien discuter aussi avec les retraités, je
plaisante souvent avec eux, j'aime leur expérience de la vie. J'ai
toujours eu un immense respect pour eux. Ils m'aiment aussi, je pense.
Pour les femmes, j'ai déjà évoqué le sujet. Elles m'apprécient.
C'était le genre de journée où l'on a aucun manque mais des envies. Des
faims.
Rape me
Taste me
My
friend...
La soirée d'hier a beaucoup ressemblé à celle de la veille, comme hier
et aujourd'hui se sont beaucoup ressemblés aussi. Beaucoup de chaleur
échangée. Chaleur est un peu le mot que j'ai dans la tête depuis hier.
Je suis comme fasciné, étrangement, en pensant à cette Grande chaleur,
agréable, qui traverse parfois le corps... Vu que j'étudie la chimie
depuis quelques jours, je me concentre actuellement sur la chaleur. La
Chaleur, devrais-je dire. La Grande Chaleur.
Le sport me sert encore ce soir pour faire des comparaisons. Le
plaisir, c'est comme une coupe. On ne sait pas au début de la
compétition si ira bien ou pas, si on ira loin, ou si on se fera sortir
au premier tour. On a beau avoir gagné la dernière fois, provoquant un
immense bonheur, on est pas à l'abri d'un jour sans, d'une sortie
ratée. S'il peut y avoir une progression sur plusieurs années (1er
tour, 1/4, 1/2...) , un accident, une déception, est toujours possible.
Et la fois d'après c'est oublié, on peut de nouveau aller jusqu'au bout.
C'est juste une question de chimie.
Ce soir, je m'attaque donc à la page des
séries de la Coupe Stanley
2003. Il y a urgence, le 1er tour a commencé hier. Aujourd'hui, en
voulant chercher des prévisions sur d'autres sites, j'ai tapé "series
coupe stanley 2003" sur un moteur. Il n'y avait que 4 résultats, et ma
page NHL arrivait en tête !!! J'ai fini par trouver quand même. Comme
pour la lettre de Kurt Cobain, c'est une synthèse de 2 sources arrangée
à ma sauce personnelle.
Encore beaucoup de coïncidences ces derniers jours...
Trouver les liaisons entre les mots "chaleur" et "chimie", pour
comprendre qui nous sommes. Comment nous fonctionnons.
11 avril 23:32
Fuire le blues...
J'ai fait un cauchemar la nuit dernière. Du coup, la journée a un peu
commencé dans la circonspection.
Je supporte plus ou moins la solitude, selon les jours. Des fois, ça me
pèse énormément. Alors je m'enfonce, je m'échappe dans le travail.
Le monde d'Internet n'est pas si virtuel que cela, mais il faut s'en
donner la peine. Je suis comme ce que j'écris, c'est réel.
Les cassettes ne passent plus dans mon autoradio. J'ai beau me dire que
c'est anodin, que si c'est la chose la plus grave du moment, alors
c'est rien, il n'empêche que ça me prive de musique. Absence de
musique, absence aussi de soleil. Un petit coup de pompe en rentrant
sur LC. Alors je me suis noyé dans le travail et j'ai fini les
prévisions. J'avais dit que ça
serait prêt pour 23h55, j'ai tenu mon défi.
Mais c'est bien dans des moments comme ça, où je manque de source
d'énergie comme la musique et le soleil que je finis par avoir
l'impression que tout me manque, de manquer de tout. Où la solitude
pèse de tout son poids.
Mon carnet de notes est devenu à 80% journal et 20% poèmes.
Mon cerveau sature depuis une bonne heure. Comment ai-je pu finir mon
travail ce soir et écrire encore ces lignes ?
Je me couche...
12 avril 19:43
M comme musique... (All you need is
love)
En rentrant ce soir chez moi, j'ai eu une surprise dans mon courrier.
Un paquet de M. J'ai bêtement pensé à une chose oubliée chez elle, ou à
un (sous)vêtement offert. C'était le pompon du bonnet fait en février !
Avec un coquillage ramené de notre week-end de rêve, "extraordinaire"
pour reprendre les termes du petit mot doux qui était dans le colis.
Des mots qui font du bien.
L'absence de musique dans la voiture est petitement compensée par la
radio. Par chance, Nostalgie a prévu un week-end année 60, et j'ai eu
droit à
All you need is love.
Love,
love, love, love, love, love, love, love, love...
There's
nothning you can do that can't be done.
Nothing
you can that can't be sung.
Nothing
you can say, but you can learn how to play the game
It's easy.
Nothing
you can make that you can't be made
No one you
can save that can't be saved
Nothing
you can do, but you can learn how to be you in time
It's easy.
All you
need is love, all you need is love
All you
need is love, love, love is all you need
All you
need is love, all you need is love
All you
need is love, love, love is all you need
There's
nothning you can know that isn't known
Nothing
you can see that's isn't shown
Nowhere
you can be, that isn't where you're meant to be
It's
easy...
En revenant ce soir, se fut
I want
to hold your hand.
Oh yeh
I'll tell you something I understand,
Then I'll
say that something I want to hold your hand
I want to
hold your hand.
I want to
hold your hand.
And when I
touch you I feel happy inside
It's such
a feeling that my love I can't hide
J'ai eu aussi droit à
Comment te
dire adieu. Ce qui me laisse perplexe, car mon coeur de silex
vite prend feu, et son coeur de pyrex, loin de moi, résiste au feu.
Vous voulez du subtil ?
All my
friends are buring
I don't
want
Do they
have feelings ?
Nothing in
the way
Mmmmmmmmmmm
C'est l'histoire d'un mec qui au début, aimait des filles qui ne
l'aimaient pas. Puis, qui fut aimé de filles qu'il n'aimait pas. Comme
le disait son premier grand amour, quand on aime quelqu'un il ne vous
aime pas, et quand on vous aime, vous n'aimez pas l'autre... Après il y
eut d'autres histoires toutes bien différentes, parsemées de quelques
parallèles.
Dans cette ville où je travaille actuellement, je suis tout simplement
pas dans mon élément. Comme un poisson hors de l'eau.
En deux nuits, je suis passé par les deux extrémités qu'on puisse avoir
dans un rêve. Après le cauchemar, le rêve de fusion ! Encore une fois !
J'ai de la chance de rêver à cela, même si cela ne compense pas la
vraie réalité. Mon Dieu ! Quel rêve !
Oublié de dire hier que
Supersonic
avait eu 9 ans hier et que j'avais pris une superbe photo du lac le
matin. Le soleil était rose.
I need to
be myself
I can't be
no one else
I'm
feeling supersonic
Give me
gin and tonic
You can
have it all but how much do you want it ?
You make
me laugh
Give me
your autograph
Can I ride
with you in your B.M.W.
You can
sail with me in my yellow submarine
You need
to find out
'Cos no
one's gonna tell you what I'm on about
You need
to find a way for what you want to say
But before
tomorrow
'Cos my
friend said he'd take you home
He sits in
a corner all alone
he lives
under a waterfall
No body
can see him
No body
can ever hear him call
You need
to be yourself
You can't
be no one else
I know a
girl called Elsa
She's into
Alka Seltzer
She sniffs
it through a cane on a supersonic train
She made
me laugh
I got her
autograph
She done
it with a doctor on a helicopter
She's
sniffin in her tissue
Sellin'
the Big Issue
You need
to find out
Cos no
one's gonna tell you what I'm on about
You need
to find a way for what you wants to say
But before
tomorrow
'Cos my
friend said he'd take you home
He sits in
a corner all alone
he lives
under a waterfall
No body
can see him
No body
can ever hear him call
No body
can ever hear him call
13 avril 12:21
Western solitaire
Les rêves parlent d'eux même. Il y avait les mêmes personnes dans ces
deux rêves si opposés.
Je suis encore sorti seul hier soir. Je suis rentré dans un saloon
perdu en pleine campagne, pour voir jouer le groupe d'un bon copain,
Denis. Du blues (rock). En voyant Denis jouer, j'ai repensé au collège,
quand il écoutait du hard (rock). Il a bien évolué.
Un peu seul dans ce saloon où je n'avais jamais mis les pieds, dans une
petite ville où je ne m'étais jamais aventuré. Comme dans un western.
Pour certain, l'étranger est pressenti comme une menace. Pas sûr que
ceux d'hier soir eurent cette idée en lisant
Seigneurs et nouvelles créatures.
Le "peau M" d'hier s'appellera
Impression
bleue, du nom du groupe de Denis.
Je ne suis pas tombé dans le piège tendu par
La maison des feuilles. Je le
survole. Ma torture, car s'en est une, est bientôt finie.
Le titre du journal d'aujourd'hui aurait aussi pu être "Si loin, si
proche" ou "Impression bleue".
I've got the blues baby, but maybe, I'll dream of you tonight, as last
night, and I'l be fine. Alone to be alone...
14 avril 21:27
M comme...
Mieux vaut séparer que de se déchirer. Telle est l'une des réflexions
du jour. Le mot du jour est "drogué". Ceux qui ne croient pas que
l'amour est une drogue, tant mieux pour eux. Ca peut-être une drogue
dure. Je me suis senti comme tel toute la journée. Ou j'ai réalisé que
j'étais devenu, à ce point dépendant. L'autre mot du jour est
"décrocher". Faut dire aussi que j'apprécie de plus en plus, peut-être
parce que je sais que ce sera bientôt fini...
Je ne pensais pas la voir ce week-end. Elle est venue hier à LC car
elle n'était pas loin, dans une vallée voisine. Les heures avec elle
ont passé si vite. Elle dégageait tant de chaleur, de bonheur. J'aime
tant l'imprévu, comme cette soirée et cette nuit. Ma Morphée. L'état du
matin était lui prévisible.
Elle a fait cette nuit les 2 même rêves que j'avais fait sur elle jeudi
et vendredi dernier. C'est vrai. C'est incroyable. Deux personnes qui
reproduisent les mêmes rêves, sur l'autre, à quelques nuits
d'intervalle... Peut-être parce que je lui avais raconté mes rêves.
M comme "morphine", une drogue qui en tout cas m'inspire comme jamais,
en quantité, peut-être en qualité : 2 nouveaux "peau M" aujourd'hui,
sur ces fameux rêves, ainsi qu'une vision. M comme "muse". M comme
plein de mots, "manger", "mordre", "mains", "masser", "magique", mais M
aussi comme "vie", tout le contraire de "mort".
M comme "maison",
La maison des
feuilles,
que j'ai finie de lire. Je ne sais pas quel sera mon prochain livre de
chevet. Ce soir n'est peut-être pas le soir pour choisir. Il me
faudrait un livre prenant, comme j'ai pu être pris par
Et si c'était vrai.
Quelqu'un pourrait-il, ou elle, me dire, quel serait le livre idéal,
pour quelqu'un qui a eu un peu le blues toute la journée ?
Je suis beaucoup trop pur pour ne pas être indifférent aux conséquences
pour nous d'une telle séparation, qui se profile. Je ne veux pas de
souffrance, pas qu'elle souffre, en silence, une seule fraction de
seconde. Pas qu'elle est de regret. Peut-être que j'aime trop, qu'on
m'aime trop, et qu'on a peur qu'un jour, l'autre souffre ? Se servir du
passé, pour émettre des hypothèses, pour éviter se faire les mêmes
erreurs. Je suis peut-être trop prétentieux. Je ne suis peut-être pas
si idéal que je pense être ?
Il y a beaucoup de "peut-être ce soir.
Autre réflexion : il n'existe pas de personne qui soit forte
mentalement à 100%. En conséquence, tout le monde peut avoir de moments
de faiblesses. Il faut l'accepter, le comprendre.
Comment le même endroit peut-il devenir en 24 heures autant boulogène ?
Autant opposé que la veille ? Un seul être vous ... Il y a longtemps
que je n'avais trouvé LC comme ça. Je dois même fuir ma ville pour ma
survie. Trop besoin de mouvements, quelqu'ils soient...
Je vais voir pas mal de monde cette semaine, pas de temps morts.
Ca m'a fait du bien d'écrire tout ça, et ce qui vient.
I'm
a high school lover, and
you're
my favorite flavor.
Love
is all, all my soul.
You're
my Playground Love.
Yet
my hands are shaking.
I
feel my body remains, themes no matter,
I'm
on fire
On
the playground, love.
You're
the piece of gold the flushes all my soul.
Extra
time, on the ground.
You're
my Playground Love.Anytime, anyway,
You're
my Playground Love.
I'm
as an highschool lover, and
You're
my favorite flavor
Love
is all, in my head
You're
all, in my veins
You're
my shed love
We
feel our bodies remain
After
fire
I'm
your LC lover
15 avril 22:33
Love is all, all my soul
Je me rends compte que je dois fuir aussi LC, être dans des places plus
animées. Je ne parle même pas de l'autre ville que je dois fuir, celle
où je travaille, qui va subir un grand coup dans un peu plus d'un mois,
avec l'ouverture de la déviation routière. Je dois être dans des
endroits plus proches de mes
centres
intérêts.
C'est pas par ici que je vais aller dans un café philosophique... Ce
soir LC est encore boulogène, même si c'était sympa, j'ai discuté avec
des gens bien. Demain soir aussi je vais voir du monde.
All my friends are gone
No one in the way
mmmmmm.....
Je commence à me poser des questions sur moi. Il y a un truc qui ne va
pas, qui n'est pas logique. Ou alors, je suis trop aveugle pour le
voir. Je crois surtout que j'ai une grosse crise de
confiance. Je dois juste
attendre que cela passe. Il suffit des fois de si peu.
Quand je vois les progrès de certains de mes élèves, au moins cela me
réconforte.
Certaines (une majorité) croient que tous les hommes sont tous les
mêmes. Je suis victime du comportement de certains (une majorité). Voir
ce journal du 27 mars et 7 avril.
La grande question de la journée est :
comment une thérapie a pu devenir
une drogue ?
La "M thérapie", comme je parlais au début de mon histoire avec M.
Comment cela a pu se transformer en drogue ? Sûrement cette fameuse et
impénétrable
chimie
humaine ou certaines fusions ne sont possibles que si l'on associe 2
corps bien précis... Elle est donc mon héroïne (à cause du double sens
de ce mot).
Je repense encore à mettre en ligne tous mes journaux (1999-2002) après
une grosse relecture. Je pense aussi que je vais retravailler tous mes
textes de chansons. Certains
datent de 1990, et depuis mon écriture a
évolué. Ces textes devraient ressortir encore plus superbes de ce
lifting.
J'ai mis 30 secondes à choisir le prochain livre de chever :
Le vieil homme et la mer.
Un nouveau "peau M", c'est un flash.
La chose la plus importante à mes yeux est... (voir le titre de ce
soir).
17 avril 22:04
LC confidential
En rentrant ce soir, un paquet, celui attendu de Fabio de Bari, Italie,
qui m'a écrit après avoir était sur mon site, et avec qui j'ai échangé
plusieurs courriers ces dernières semaines. Il m'envoie donc ces
productions musicales que je vais écouter de suite. Je lui aussi
proposé de collaborer à la page
People.
En revanche, j'ai perdu la
trace de Sergey, mon correspondant de Kyev.
Echange aussi sympa avec le
Finistère Amer.
J'ai fait une chasse à l'ours virtuelle sur l'internet cet après-midi,
pour trouver des photos de certaines espèces. On peut vraiment s'évader
par ce moyen de télécommunication. Ca m'a rappelé l'exposition pour la
Coupe du monde 2002. J'avais passé des journées à voyager, c'est
étonnant. Le matin, Croatie, Costa Rica, Cameroun, et l'après-midi
Chine, Russie, Brésil.
Petit rappel historique : je suis passé à côté des élections
présidentielles (comme Lionel) et à côté de la Coupe du monde de
football (comme les Bleus), un peu pour les mêmes raisons.
A propos de ces élections, aujourd'hui est sorti un livre de Sylvie
Gillet sur le 21 avril 2002, auquel j'ai modestement participé. Je
crois que le titre est
Il s'est
passé quelque chose le 21 avril 2002.
Le 21 avril "c'était terrible" pour reprendre l'expression de Nico que
j'ai vu hier. Et c'est presque à mi-chemin du 5 avril et du 8 mai...
Terrible, terrible...
Philosophie hier et aujourd'hui sur le courage, l'espoir et la
confiance. A deux, c'est mieux. Ca aussi, ça a du me faire du bien*
aujourd'hui. Cherchez pas un renvoi ou note de bas de page après cet
astérisque, c'est juste un coucou à quelqu'un
Ma foi, le courage, c'est ce que fait tenir, dès que je respire. C'est
lié étroitement à l'espoir. La confiance est un complément.
La lune est pleine ces jours. Il parait que ça travaille les gens, que
ça rends nerveuse les femmes. Moi, ça me rassure, me rends bien,
m'excite. Je dois pas être normal...
Sous la lune bleue, je t'ai vu... tu me prendras si tôt... dans tes
bras... trop tard pour te supplier ou annuler cela... quoique je sais
que ça doit être l'heure fatale... à contrecoeur... destin... contre ta
volonté... à travers toutes les épreuves... il attendra que tu te
donnes à lui... dans la nuit étoilée je t'ai vu... tu m'as embrassé si
cruellement... tes lèvres un monde magique... ton ciel orné de bijoux..
la lune fatale viendra trop tôt...
Si vous êtes gentil pendant les fêtes de Paques, je vous raconterai une
belle histoire la semaine prochaine, que je vais appeler "11 janvier".
Ou peut-être avant. J'aimerai finir aussi le
salon Alain et faire enfin
le
salon Nadia.
Je cherche le bon disque à écouter, je cherche le bon livre à lire, je
cherche le bon film à regarder. Peut-être regarder
Quatre mariages et
un enterrement. Du jazz.
J'avais commandé les deux tomes de
L'amour
et un chien de l'enfer, de
Charles Bukowski. Hélas, le premier tome est épuisé. Donc, je vais me
mettre en quête de cet ouvrage... Si quelqu'un parmi vous n'en veut
plus, je ne lui en voudrais pas de me le vendre.
Je cherche aussi des musiciens. Voir la page
musique de ce site pour plus d'information sur mon
projet.
Un rêve un peu bizarre sur deux femmes, agréable et inquiétant.
Troublant parce que troublé en ce moment. Pas très évident de se forcer
à moins pensé à une personne qu'on aime. Si j'y arrive, je devrais
arriver à tout autre travail mental. Mais, excuser-moi d'être vulgaire,
(oh, allez, ça doit être la première fois dans ce journal) : ça me fait
chier !!!
Je devrais voir "mon" éditeur mardi matin au marché de LC. Un "mon"
parce qu'il est né à LC, un "mon" affectueux et non parce qu'il me
publie, puisque je suis toujours à la recherche d'une maison d'édition
pour mon recueil. Voir la page
poèmes,
pour plus de détails. Très
curieux et excité à l'idée de le rencontrer.
Pas mal le cd de Fabio.
Peut-être se dire que ce que l'on me dit des fois est vrai.
Ah oui, juste un petit truc pour finir. Le travail fini toujours pas
payer...
Under blue moon I
saw you,
So soon you'll take me,
Up in yours
arms
Too late to beg you or cancel it,
Though I know it must be the killing
time,
Unwillingly mine.
Fate,
Up against your will,
Through the thick and thin,
He will wait until,
You give yourself to him.
In starlit nights I saw you,
So cruelly you kissed me,
Your lips a magic world,
Your sky all hung with jewels,
This killing moon,
Will come too soon..."
Fate,
Up against your will,
Through the thick and thin,
He will wait until,
You give yourself to
hiiiiimm.
Fate...
18 avril 20:21
Sète, etc...
Je suis trop dans le passé ou dans l'avenir. J'ai du mal à me bloquer
sur la case "présent".
Avec le recul, mon voyage à Sète, il y a 3 semaines, apparaît de plus
en plus comme un second "Venise". En mieux, encore plus merveilleux.
J'avais décidé depuis des années de partir à Venise, pour fêter les 10
ans de ce voyage de rêve. 10 ans, à la même époque. Plus j'approchais
de la date, et plus je croyais réaliser cela. Cette envie, si grande.
Je pense d'ailleurs que dans mon esprit, je m'étais dit qu'un retour à
Venise m'apporterait peut-être des déceptions, ou effacerait certains
souvenirs. Finalement, je ne suis pas allé à Venise, mais je ne le
regrette pas, puisque ce fut, mon Dieu, 3 jours de liberté, de bonheur,
de déconnexion totale, de rêve.
Si on se sépare sans se détacher, c'est se déchirer et ça peut faire si
mal. Nous nous détacherons. Peut-être se parler plus ? Pas de
déchirement, je suis déjà assez écorché vif, je trouve.
emmène-moi
danser dans les villes en folie
puisqu'il
y a dans ces endroits autant de songe que quand on dort...
puisqu'on
se lasse de tout pourquoi nous entrelaçons-nous ?...
passe-moi
par dessus tous les bords
mais reste
encore un peu après...
on sera de
nouveau calme et tranquille...
serre-moi
encore, serre-moi encore, étouffe-moi si tu peux
nous les
écorchés vifs, on en a des sévices
les
écorchés vifs, on les sent les vis
J'ai encore passé ma pause de midi avec le "séminariste". Ca passe très
vite, parce qu'il n'y a pas de temps mort, c'est un plaisir, un
enrichissement, un bon moment. Lui ai passé
The Big Lebowski,
Escroc
mais pas trop et la B.O. de
Deadman,
Il est d'accord pour célébrer mon
mariage, il faut juste trouver la date, et surtout avant rencontrer la
mariée. J'aimerai bien un mariage à la manière de
Quatre mariages et un
enterrement, très sympa. Avec plein d'amis et mes amies.
Mes dernières photos sont parties se faire développer, je devrais
pouvoir ouvrir le
salon Alain
la semaine prochaine. Quelques nouvelles
photos du lac de LC aussi, d'autres que je garderais au fonds de moi.
Je me suis laissé surprendre par une musique cubaine ce matin, dans la
voiture. Pourquoi, comme le beau temps et le plaisir, ça arrive si tard.
Je sors faire un tour...
qui a vidé
la vase ?
qui a fait
sauté le pont ?
qui avait
disposé du ciment sous les plaines ?
qui savait
au début qu'il yaurait une fin
Et en
route pour la joie...
.............
qui
recréera la vase ?
qui
reconstruira le pont ?
qui saura
déchirer le ciment sous les plaines ?
19 avril 01:51
Il est des fois...
Il est des fois, quand le mystère et la beauté vous trouve, vous
touche, vous hante, des moments que vous n'oublirez jamais, des
questions dont vous n'aurez jamais la réponse...
------- T ----------------------------------- L --------------------M
------------ B ------
20 avril 02:54
En avoir ou pas
A quoi bon se poser des questions sur l'avenir, laissons le venir à
nous ? La chance, la reconnaissance, le bonheur.
Avoir du courage, de l'espoir.
J'ai communiqué (la communication ça doit être dans les deux sens!!!)
ces derniers jours, encore aujourd'hui, avec des personnes que je n'ai
jamais vues, mais qui ont de tel points communs avec moi, que cela nous
rapproche. Qui se ressemblent s'assemblent. Ils connaissent des choses
de moi que d'autres que je connais depuis 10 ans ne savent pas. Avoir
confiance.
Deux sites sympas sur le FC Gueugnon par deux mecs sympas,
Sylvain et
Titoux.
Passé un bon après-midi, bien rempli, plein de coups de fil, bonne
soirée aussi. J'aime toujours autant se faire rencontrer des amis à moi
qui ne se connaissent pas. Et moi, qui ne rencontre personne...
Lola avait vu des attitudes similaires entre Serge et moi. Des
similitudes, avant que je devienne Lino. Serge et Jane...
J'ai touché le fond de la piscine,
dans le petit pull marine
Tout déchiré aux coudes, qu'j'ai pas
voulu recoudre
Que tu m'avais donné, j'me sens
tellement abandonnée
Y'a pas qu'au fond de la piscine, que
mes yeux sont bleu marine...
Tu les avais repérés, sans qu'il y
ait un regard
Et t'avais rappliqué, maintenant je
paie l'effet retard
Avant de toucher le fond, je descend
à reculons
Sans trop savoir ce qui se passait
dans le fond
Noyée au fond d'la piscine, personne
ne te voyait
Sous mon petit pull marine, m'enlacer
j't'embrassais
Jusqu'au point de non retour, plutôt
limite de notre amour
Retrouve-moi au fond d'la piscine,
avant qu'ça m'assassine
De continuer sans toi, tu peux
compter sur moi
J'te referai plus l'plan d'la star,
qui a toujours ses coups de cafard
J'ai touché le fond de la piscine,
dans ton petit pull marine...
et...
Sous aucun prétexte je ne veux, avoir
de réflexes malheureux,
Il faut que tu m'expliques un peu
mieux, comment te dire adieu
Mon coeur de silex vite prend feu,
ton coeur de pyrex résiste au feu
Je suis bien perplexe je ne veux, me
résoudre aux adieux
Je sais bien qu'un ex amour, n'a pas
de chance ou si peu
Mais pour moi, une explication
vaudrait mieux
Sous aucun prétexte je ne veux,
devant toi surexposer mes yeux
Derrière un Kleenex je saurais mieux,
comment te dire adieu
Tu as mis à l'index, nos nuits
blanches, nos matins gris-bleu,
Mais pour moi, une explication
vaudrait mieux
encore entendu cet après-midi, une chanson dont j'aurai pu écrire les
paroles ou qui aurait pu être écrite pour moi.
Mais si tu crois un jour que tu
m'aimes
Ne crois pas que tes souvenirs me
gênent
Et cours, cours jusqu'à perdre haleine
Viens me retrouver
Si tu crois un jour que tu m'aimes
Et si ce jour-là tu as de la peine
A trouver où tous ces chemins te
mènent
Viens me retrouver
Mais si tu crois un jour que tu
m'aimes
Ne le considère pas comme un problème
Et cours, cours jusqu'à perdre haleine
Viens me retrouver
Si tu crois un jour que tu m'aimes
N'attends pas un jour, pas une semaine
Car tu ne sais pas où la vie t'emmène
Viens me retrouver
Mais si tu...
03h17, LC, dimanche matin. Ecouter
Moon
safari ou
Harvest moon,
Air ou
Neil Young, et plus sûrement
Sunshine
everyday de Swell. Imaginait
qu'elle est là, avec moi. Elle, que je ne connais pas, ou que je
connais...
En avoir. Ou pas...
20 avril 20:00
The drugs don't work
Grosse lassitude de la solitude + tristesse d'une séparation à avenir =
addition lourde.
Plein de petits coup qui seraient anodins pour un père de famille
comblé, riche et qui déteste la musique. Je ressens moins l'effet des
choses qui me font habituellement du bien. Il ne reste que les bras de
Morphée. J'y suis si bien... Mais bon, ça passera...
Incroyable comme la fille de gauche ressemble à Nat, connue en 1994 !
Le même minois, les mêmes cheveux, le même charme (regrets). Incroyable
comme la fille de droite ressemble à Virginie ! Le même visage, les
mêmes cheveux, le même regard suicidaire (remords).....
21 avril 23:05
Merci pour le chocolat
La roue tourne, quelques bonnes nouvelles ce soir, un week-end de
Pâques finalement bien sympa, où le cercle d'amis s'est agrandi, pour
moi et pour mes amis. Encore aujourd'hui, c'était place à
l'improvisation, au relâchement. Mieux valait que je sorte pas hier,
pour tout le monde. Ca tombait bien, j'étais fatigué. Mais je suis
content d'avoir revu des copains que je n'avais pas vus depuis
longtemps. Content aussi que ça accroche entre des amis à moi qui ne se
connaissaient pas et qui, apparemment s'apprécient.
J'ai réussi à savoir l'histoire des 2 statues de Dun. Voir l'article
sur Saint-Racho dans la page
LC City and County, rubrique Ode to LC. En
fait, Sylvie Gillet n'est pas l'auteur de I
l s'est passé quelque
chose... le 21 avril 2002. Elle a juste collaboré et a recueilli
des
témoignages de français sur ce qu'ils faisaient le 21 avril 2002.
Personnellement, j'ai essayé et réussi à ne pas penser à ce que je
faisais ce fameux 21 avril 2002. Je l'ai déjà écris par ailleurs.
Encore une fois, l'art thérapie m'a fait du bien. Hier soir, j'ai
sélectionné une vingtaine de photos pour le
Salon Alain, et cela
devrait donner un résultat encore plus surprenant que prévu. J'ai fait
ce soir les 2 tableaux du
Salon
Nadia. En peu de temps. Toujours les
mêmes observations existentielles : c'est de la merde. Puis 5 minutes
plus tard: c'est bien. Puis c'est de la merde. Puis 5 minutes plus
tard: c'est bien... Ca faisait 2 ans que ces oeuvres étaient dans ma
tête, et il fallut encore une bonne heure pour trouver leur forme
définitive, et juste 30 minutes pour mettre un peu de peinture. Mes
premiers tableaux depuis 2001. Depuis Virginie. Preuve finale de ma
rédemption.
Ces deux salons seront en ligne jeudi soir. Le vernissage, lui, sera
bien virtuel. Venez avec qui vous voulez, n'amenez rien, il y a tout.
Depuis qu'il est sur internet, ce journal a pris une autre dimension.
Je dirais presque que tout ce qui a était écrit avant est de la merde.
A part la période de juin à septembre 2002, soit le temps de quitter
l'enfer et de rencontrer un ange.
Je ne suis pas de ceux qui se construise un personnage à travers un
journal ou des écrits divers. Ce n'est pas du virtuel. Le style romance
mes aventures, un point c'est tout. Un peu l'impression de faire de la
peinture avec des mots, d'où un côté un peu artistique. Le journal, et
le site aussi dans son ensemble est un peu une mise à nu, une
exposition personnelle au monde, à n'importe qui, nuit et jour, quand
je dors... Je me communique perpétuellement désormais...
Encore un rêve dans la nuit de samedi à dimanche. Donc encore un
nouveau "peau M".
Je viens d'avoir une idée, comment dire, tordue, exceptionnelle,
providentielle... En tout cas sûrement plus réalisable que la dernière
idée de ce type, datant d'il y a quelques semaines, et qui avait le
même objectif. Là, je peux pas en parler. Trop fin...
Grosse et longue journée demain, rencontre avec "mon" éditeur.
Important.
Je n'ai pas envie de devenir comme la fille suicidaire que j'ai connu
l'an dernier. Pas envie que ma petite flamme en moi s'éteigne. J'espère
que cette fille va mieux. Même si je ne veux plus jamais aucun contact
avec elle.
Quand j'entends dire que les femmes sont plus intelligentes que les
hommes, je n'apprends rien.
If your
love were taken from me
Every color would be black and white
It would be as flat as the world before Columbus
that's the day that I lose half sight.
If your life were taken from me
All the trees would be freeze in this cold ground
It would be as cruel as the world before Columbus
Sail to the edge and I'd be there looking down.
Those men who lust for land
And for riches strange and now
Who love those trinkets of desire
Oh they never will have you
And they'll never know the gold
Or the copper in your hair
How could they weight the worth
Of you so rare...
If your love were taken from me
Every light that's bright would soon go dim
It would be as dark as the worl before Columbus
Down the waterfall and I'll swim over the brim.
22 avril 23:59
Venise 0 - Sète 4
Dans un sens, c'est bien qu'il y ait 99% de merde dans la musique
actuelle. C'est bien pour le 1% restant et ce qui viendra par la suite.
Il n'y a que l'excitation de l'écriture qui dissipe la lassitude.
Les affaires reprennent. Des nouveaux contacts sympathiques. Voici une
petite sélection des sites à voir :
Le
Bleuebook
Finistère Amer
Sylvain
Balade au gré du vent
DPAROLES.NET
Encore 2 nouveaux "peau M" (un flash et une vision). Sète est vraiment
un second Venise. Je commence déjà à écrire des flashes, à avoir des
flashes, sur un voyage qui n'a pas encore un mois. A propos de Venise,
le
Salon Nadia est finalement
en ligne dès ce soir.
Beaucoup de travail en perspective ces prochains jours. Mon rendez-vous
littéraire de ce matin s'est très bien passé. Je dois mettre en place
dès maintenant une nouvelle stratégie pour la publication de mes
poèmes. J'ai noté des conseils et contacts très intéressants.
C'est quand je n'ai rien à faire et que tout ce que j'ai fait n'a servi
à rien que la grosse lassitude vient...
23 avril 2003 - 23:38
En avoir... ou pas
Des enfants...
25 avril 00:29
La grande évasion
J'ai beaucoup de choses en réserve pour ce journal. Des titres du jour,
des idées, des photos. Je préfère en garder pour plus tard, distiller,
ne pas tout déballer d'un coup. C'est comme au foot, cela ne sert à
rien de gagner 6-1 le samedi si c'est pour perdre 3-1 le mercredi
suivant. Mieux vaut garder des buts en réserve.
Je suis une de ces rares personnes qui préfère les feux rouges au feux
verts, car cela me permet de noter des idées. Je n'ai eu que des feux
vert en rentrant ce soir, et j'ai failli perdre une idée (celle-ci).
J'ai l'impression de placer la barre de plus en plus haute depuis des
semaines dans ce journal. Mais ce qui me rassure, c'est que j'ai la
même impression pour les poèmes, et que les 2 derniers sont, beaux,
très fins. Alors... Ce journal permet de se surpasser. Etre toujours
meilleur, plus fort, performant. Quête de perfection. Il ne date que
d'octobre dernier.
V comme mort. M comme vie. C'est à plus rien n'y comprendre ! M comme
marque aussi. Quitter quelqu'un avec qui ont est bien, mais pour
laisser une place pour l'absolu... l'idéal.
Une petite question : on dit "chanteur à textes" (en disant cela,
j'imagine dans ma tête Claire Chazal annonçant un spectacle parisien
d'un nouveau chanteur à textes après avoir évoqué le vainqueur de Star
Academy...). Les autres chanteurs sont des chanteurs à quoi ?
J'écoutais Polnareff en faisant le
Salon Alain. J'ai pris un pied
terrible à le faire, surtout pour les premières photos. Je crois que je
tends inconsciemment à revenir à l'enfance (cheveux, pose innocente et
d'autres choses). Une nouvelle table au
salon Elodie.
Les photos que j'ai fait développer sont superbes. J'aime bien celles
de Dun et des levés de soleil sur le lac de LC en ce beau printemps
(voir les pages
LC
photos et
LC lac).
Et puis celle de Crémieux du
23
février...
Peut-être que dans une semaine je serais à Paris ou à Lyon.
L'incertitude...
Paris est à la fois la facilité et la jungle.
Merci à tous ceux qui m'écrivent depuis quelques semaines, à qui je
fais du bien par ces mots, ils me donnent aussi de l'énergie. Un
remerciement plus marqué à quelqu'un qui m'a permis de passer un moment
de grande évasion aujourd'hui. She knows who she is...
C'était beau comme ça...
ou comme ça aussi...
Il est tard, je me couche alors que ce soleil ce lève sur LC...
Bisous*...
25 avril 20:35
Nuit bleue
Quelle nuit ! Beaucoup de mal à dormir, à m'endormir. Un mal doublement
partagé. Et pourtant c'était fantastique.
Vers 1h30-2h du matin, un grand rayon bleu, de 500km de rayon a pris
forme dans ma chambre. Le centre du rayon était mon lit. Dans ce rayon,
plein de choses : échange, télépathie, coïncidence, destin, pensées,
apaisement. Une nuit magique... Une nuit pleine de bleu de toutes les
couleurs...
Mes journées se ressemblent beaucoup cette semaine, mais j'arrive quand
même à m'évader :
Réveil
Tabac presse
Croissants
Café
Route
Café
Boulot
Repas méditation écriture
Boulot
Route
Café
Dîner express
Boulot
Dodo... ( puis
rêves
des fois)
Rêve un peu bizarre
cette nuit. Le pâtissier me montrait comment on faisait les pains au
chocolat !
Rappel et affinement de ma théorie sur les
rêves. Trois possibilités :
- 1 par rapport à une chose passée, ils peuvent venir d'une forte
pensée qu'on a eut pendant la journée ou avant de se coucher, mais ils
peuvent aussi venir de quelque chose d'anodin qui a fleuri dans
l'inconscient.
- 2 par rapport à une chose future. Rêve prémonitoire. Ca m'arrive.
- 3 les
rêves n'ont
aucune signification. Mais cela, on ne peut le savoir qu'avec le temps.
Quand on a des soucis, on peut avoir du mal à se rappeler de ses
rêves.
Ce n'est pas mon cas, peut-être parce que les
rêves m'obsèdent. Je les
adore. J'aime
rêver. Je
rêve de
rêver. des fois avant de me
coucher.
J'ai réussi plusieurs fois d'ailleurs à
rêver à ce que je voulais !
La
recette ? Y penser fortement avant de se coucher, quand Morphée
commence à vous toucher. Un
rêve
qui se réalise. Aussi
rêver
à la
réalité. Ca semble si vrai des fois, des nuits. Cela aussi m'est
arrivé. Comme dit M, j'ai de la chance de
rêver autant. Une dernière
chose sur les
rêves.
Quand vous commencez à somnoler et que vous pensez
à quelque chose, cette pensée devient un
rêve une fois que vous avez
plongé dans le sommeil.
Le mot "bleu" (les mots bleus...) est l'un des plus riche. Je découvre
toujours de nouvelles choses à son sujet. Un mot qui se marie bien avec
la finesse d'esprit. Par exemple, "bleu à l'âme", ne veut pas forcement
dire qu'on ne va pas bien... Au contraire. L'âme bleue.
Du subtil encore ? Le bleu nuit peut être proche du marine. Nuit
marine. Nuit bleue. Mais le bleu ne nuit pas... Aucun bleu ne fait du
mal.
C'est ma couleur préférée, surtout le bleu ciel. J'ai découvert l'an
dernier pourquoi. Ca remonte à la plus tendre enfance. Une partie de la
façade de la maison de ma baby sitter avait du bleu ciel. Et c'est vrai
que pur moi, c'est couleur est synonyme de quiétude, de paradis,
d'insouciance...
Des fois, comme tout à l'heure, je regrette de ne pas avoir d'appareil
numérique. Moi le chantre du classicisme pelliculaire...
Doublement excitant ce soir d'écrire LC 73.
Une bonne journée après une belle nuit. En plus le
Celtic a gagné (à ce
propos, je vous mettrai ce week-end un petit précis sur le football).
En plus les
Ducks ont battu les
Stars. Fabio m'a écrit un long message
où il semblerait me proposer une collaboration pour mon
projet musical.
C'est la première fois que je ne réponds pas tout de suite à un email.
Il est long, il me demande plusieurs choses. Je répondrais demain, mais
il semble prêt à venir en France pour monter un groupe avec moi ! Y a
des jours comme ça...
La musique est trop important pour moi, pour mon équilibre on bien
être. Une source d'énergie. Aujourd'hui, je suis passé de Daho (
Tombé
pour la France) à Dassin (
Aux
Champs Elysées), entre un Renaud (
Mistral
gagnant) et un Red Hot Chili Peppers, (
Can't stop, je crois). J'écoute
de tout, mais seulement ce qui me donne des frissons, ou au moins une
sensation. Voir la page
musicothérapie.
Bon, je vous laisse, ce soir je sors... Evasion nocturne. Et j'espère
un
rêve bleu.
Blue
is such a cold shelter
Shelter
Shelter
Blue is such a cold shelter
Shelter
Shelter
Blue is the color of the sky
Blue is the color of her eyes
Blue is the color of the moutains
Blue is the color of the sea
Of the sea...
Blue is such a cold shelter
Shelter
Shelter
Blue is such a cold shelter
Shelter
Shelter
Blue is the color of the sky
Blue is the color of her eyes
Blue is the color of the moutains
Blue is the color of the night
...
27 avril 01:46
Wicked game
Rêve bleu ? Oui, c'était ça. Doux plongeon.
J'ai fait un plein d'énergie aujourd'hui considérable. Il est des
enfants qui me donnent beaucoup d'énergie quand je les vois, et ce fut
le cas cet après-midi avec une visite surprise d'un bout de chou de 4
ans avec sa maman. Après j'ai revu la maman de l'autre adorable fée de
5 ans qui me remplit d'une immense joie quand je la voix. J'ai retrouvé
chez sa maman, en un clin d'oeil, notre complicité, notre fraternité.
Energie.
Soirée simple, amicale, mais super sympa avec Elodie. Me sens hyper
bien, elle aussi. Nous sommes tombés sur un café vraiment incroyable à
Roanne. Un bar de jazz. Nous pensons y installer nos quartiers de
printemps et d'été. Je sens aussi qu'au Théâtre je devrais y aller,
dans cette même ville. Maintenant, je sais un peu plus où aller. J'y
vois plus clair. Soirée énergisante malgré la fatigue accumulée par de
courtes nuits, par des dizaines d'heures de travail cette semaine.
Et puis il y a l'énergie de cette lueur bleue polyforme...
Je gère bien les échanges et manques énergétiques. Entre ce que je
donne, ce qu'on me prend, ce qu'on me donne. J'ai tellement à donner,
j'ai tellement à recevoir.
"Ne jamais dire jamais". Chaque fois que j'écris "jamais", je pense à
cette phrase. Ca ne m'empêche pas de l'écrire...
Mon précis sur le foot avance. A propos de foot, j'ai appris ce soir
qu'une personne de ma famille était avec une personne de la famille du
gardien de Gueugnon. A propos de Gueugnon, les
UG préparent un truc
sympa pour samedi... Ca me donne aussi un peu d'énergie.
En plus Auxerre va en finale de la Coupe de France.
J'aimerai qu'une femme me chante ou m'écrive
Sing de Travis, pour que
cette chanson ne soit plus seulement assimilée à la sosie de Lux. Cette
chanson est tellement belle.
J'ai envie d'exploser tous mes cadres d'écritures, pour les lyrics et
pour les poèmes, ne prendre que le meilleur, garder le reste pour plus
tard. Par exemple, sur les 26 textes de la série
Gaëlle, n'en garder
qu'une quinzaine pour faire un album. 6 ou 7 albums seraient déjà bien,
en utilisant toutes les séries. Après, je pourrais traduire parmi mes
200 poèmes les meilleurs pour d'autres albums...
Débridé mais déchaîné ce soir. Vive l'émulation littéraire !
Mon style d'écriture est plutôt masculin. Pour le style féminin aller
voir
elle...
The world
was on fire and no one could save me but you,
It's
strange what desire will make foolish people do.
I never
dreamed that I'd meet somebody like you
I never
dreamed that I'd lose somebody like you
No, I
don't want to fall in love,
[This
world is only gonna break your heart]
No, I
don't want to fall in love,
[This
world is only gonna break your heart]
With you
With you
What a
wicked game to play,
To make me
feel this way.
What a
wicked thing to do,
To let me
dream of you.
What a
wicked thing to say,
You never
felt this way.
What a
wicked thing to do,
To make me
dream of you !
And I
don't want to fall in love,
[This
world is only gonna break your heart]
No I don't
want to fall in love,
[This
world is only gonna break your heart]
With you
The world
was on fire and no one could save me but you,
It's
strange what desire will make foolish people do.
I never
dreamed that I'd love somebody like you
I never
dreamed that I'd lose somebody like you
No I don't
want to fall in love,
[This
world is only gonna break your heart
No I don't
want to fall in love,
[This
world is only gonna break your heart]
With you
With you
Nobody
loves no one
27 avril 12:38
Le rêve bleu
J'ai fait cette nuit le rêve bleu ! Encore un moment extraordinaire.
J'ai décidément beaucoup de chance dans mes rêves. De rêver à ce que je
veux.
I'm a lucky man, with fire in
my hand, happiness, more or less,
it's just a change in me, something in my liberty... C'était
dans le
rêve, juste une mise à jour d'impressions... Je me suis demandé aussi
si je pourrais vraiment rêver de cela . Je me rappelle avoir scruté
cette mise à jour plusieurs fois hier...
Chose pensée, et sûrement prémonition. En tout cas, des
significations...
Comme j'ai dit hier à quelqu'un, "heureusement que notre cerveau ne
contrôle pas tout notre corps"... J'en suis arrivé moi, à contrôler mon
cerveau. Ca ne me fait pas peur. C'est tout le contraire...
Les paroles qui suivent n'ont rien à voir avec ce rêve bleu. Mais je
baigne dans le monde des rêves depuis quelques semaines.
J'ai encore
rêvé d'elle
C'est bête,
elle n'a rien fait pour ça
Elle n'est
pas vraiment belle
C'est
mieux, elle est faite pour moi
Toute en
douceur
Juste pour
mon cœur
Je l'ai
rêvée si fort
Que les
draps s'en souviennent
Je dormais
dans son corps
Bercé par
ses "Je t'aime".
Si je
pouvais me réveiller à ses côtés
Si je
savais où la trouver
Donnez-moi
l'espoir
Prêtez-moi
un soir
Une nuit,
juste, pour elle et moi
Et demain
matin, elle s'en ira
J'ai encore
rêvé d'elle
Je rêve
aussi
Je n'ai
rien fait pour ça
J'ai mal
dormi
Elle n'est
pas vraiment belle
J'ai un peu
froid
Elle est
faite pour moi
Réveille-toi...
Toute en
douceur
Juste pour
mon cœur
Si je
pouvais me réveiller à ses côtés
Ouvre tes
yeux, tu ne dors pas
Si je
savais où la trouver
Regarde-moi
Donnez moi
l'espoir
Je suis à
toi
Prêtez-moi
un soir
Je t'aime
Une nuit,
juste pour elle et moi
Et demain,
enfin je vais me réveiller
Je
t'attendais, regarde-moi
A ses
côtés, c'est sûr je vais la retrouver
Ouvre tes
bras
Donnez moi
un soir
Je suis à
toi
Laissez-moi
y croire
Une vie
juste pour toi et moi
Et demain
matin, tu seras là...
28 avril 20:40
Le retour du rayon bleu
Il était 17h09 aujourd'hui quand le grand rayon
bleu est revenu. Un
double rayon
bleu. Avec
toute l'énergie que j'ai reçue, je me demande
bien comment je vais faire pour m'endormir sans problème. Aller courir
2 ou 3 kilomètres. Lueur
bleue,
énergisante, bien être...
D'une drogue l'autre...
Echange intéressante avec
Entre deux mondes sur le problème de l'évocation
de l'être aimé dans nos journaux intimes.
"Etre fort dans les moments de faiblesse". J'ai pas vraiment retrouvé
l'idée que j'ai émise hier, non avant hier soir...
L'introspection a du bon. Dimanche à midi, j'ai trouvé que le mot
"dévaloriser" exprimait bien l'attitude qu'on a eu avec moi. Dimanche
soir, j'ai conclu que cette dévalorisation dont j'ai été victime était
la source profonde de mon manque de confiance. Il y a du travail, car
ça remonte à l'enfance ! Quoique, dans l'état où je suis ce soir, j'ai
plutôt de la confiance à revendre. Et de l'énergie. Ce que je vais
d'ailleurs faire avant de dormir, sinon, je ne pourrais pas dormir.
3 "peau M" à midi. Déjà 68...
She wants some sweetie
Sweetie...
Amour et gourmandise, c'est pas la même chose ?
La musique de ce soir est "
The blue moods of
Spain", du groupe
Spain.
Car...
... Blue is such a cold
shelter........shelter............... shelter...
Je pense que manger des
gourmandises en écoutant
peut-être... terrible!...
They say life
Is never fair
That love's
so far away
But I know
babe
It's so true
It's so true
I know that
You feel so
alone
And you cry
yourself to sleep
But I know
babe
It's so true
It's so
true...
Comment les mêmes paroles peuvent-elle à la fois être interprétées
comme un coup de blues (
18
mars 2003) et comme de l'espoir ? La magie
des mots ?
Lost my way
It's alright
I don't care
I'm dreaming
Of love
And we're so
close
And we're so
near
Oh when we
touch
Oh we'll...
Tiens, c'est marrant, la 6ème s'appelle
Ray of light
! Celle qui est juste avant
World of blue
(
blue is the color...)
Ray of light
I never see
Through the
passing clouds
Or through
the trees
Ray of light
Won't shine
through
When love is
through
When love is
through...
29 avril 21:25
Nuits intimes...
Je suis un peu triste que ce moi d'avril se termine. Je ne me suis
jamais senti autant productif que ce mois-ci. Il reste encore demain.
Commencé à Sète, il finira je ne sais où. Un mois...
Encore un "peau M". Vu que le rêve que j'ai fait cette nuit était
suffisamment étrange pour cela. Un truc bizarre pour le titre de ce
poème. J'avais d'abord pensée à Effluves vénitiens, mais il fallait un
nom féminin. Alors
Evanescences
vénitiennes, c'est pas mal. Il fallait
vraiment mettre un titre féminin. Pourquoi ? C'est comme ça, sûrement
pour respecter la sensualité du rêve. Venise ou Sète, effluves ou
évanescences... Besoin sûrement de sensualité.
laisse-moi
être comme toi laisse-moi être toi laisse-moi être ton sang laisse-moi
un peu de temps...
je rougirai quand je te
verrai et quand je parlerai et quand je te
parlerai mais quand les lumières seront éteintes je te dirigerai sans
crainte...
laisse-moi
faire comme un garçon laisse-moi cette illusion laisse-moi être ton roi
laisse-moi le faire comme toi...
je te montrerai comment
on fait et puis je te remplacerai je ferai comme une fille qui se
défend une fille qui perd son sang...
laisse-moi être comme toi laisse-moi
laisse-moi plusieurs fois laisse-moi être tes yeux laisse-moi faire
l'amoureux...
mais si un
jour tu devais t'en aller est-ce que tu pourrais bien
m'emporter mais si un jour tu pouvais tout quitter est-ce que tu
pourrais garder notre secret...
laisse-moi
être ta croix laisse-moi essayer laisse-moi juste être toi laisse-moi
être comme toi...
je te laisserai trouver
la voie et puis je penserai comme toi comme une
fille qui voudra prendre son temps comme si c'était la dernière fois...
si tu
devais un soir tout quitter est-ce que tu m'emmènerais mais
t'envoler sans moi est-ce que tu m'emmèneras mais si un jour on pouvait
s'en aller on pourrait bien enfin s'emmener mais si un jour on pouvait
se quitter on pourrait bien se retrouver...
Depuis 2 ou 3 semaines, la liste des personnes énergisantes s'est
agrandie. Depuis que j'en ai bien besoin.
Je pense de plus en plus au repas de samedi avec la communauté des
UG. Ca sera tout sauf
de la beauferie.
J'ai commencé hier soir la lecture de
Thorgal.
Le moins que l'on puisse
dire est que c'est rafraîchissant cette histoire. L'an mille, le froid
du Nord... Ai eu un peu de mal à me concentrer par moment hier soir.
Ensuite, ai faillit me noyer dans
Le
vieil homme et la mer.
L'autre jour, en revenant à LC, j'écoutais pour la première fois depuis
des années,
I don't want a lover, I
just need a friend de Texas. Me
suis dit que pour ma part, c'était plutôt l'inverse.
Pour la première fois depuis des semaines, j'écoute ce soir
Nuits
intimes d'Indochine. Parce que j'ai envie... d'écouter ça. Ce
soir...
Juste une nuit, juste une nuit intime, qui
sera tombée tout près de
moi, juste une nuit, juste une nuit intime qui sera couchée tout près
de toi....
La nuit se lève, la lune s'élève, les plus
mauvaises nuits
Maudits soupirs, maudits matins, les plus
mauvais matins
Je voudrais juste me coucher, dormir contre
toi
Je ne te toucherai pas, juste m'endormir
avec toi
Un lit défait à te rechercher
Le désordre et l'absence
La nuit est noire et sans espoir
Et sa présence me manque
L'amour n'est plus qu'une impression,
Qu'une mauvaise impression
Mais la lumière est sale et pâle et seule,
Comme un matin
Mais je ne t'appartiens plus
Tu ne m'appartiens plus,
On ne se connaît plus
Mais je ne t'appartiens plus
Tu ne m'appartiens plus,
On aurait disparu
La nuit se lève, la lune s'élève
Mes plus mauvaises nuits
Maudits soupirs, maudits matins
Mes plus mauvais matins
Je voulais juste me coucher,
Dormir contre toi
L'amour n'était qu'une impression,
Qu'une mauvaise impression
Et si je te revois
Mais si je te revois,
Encore une dernière fois
Alors emmène-moi
Emmène-moi encore,
Encore une dernière fois
Maudits soupirs
Mauvais matins
Et si tu reviens...
Maudits soupirs
Mauvais matins
Et si je te revois
Mais si je te revois,
Encore une dernière fois
Alors emmène-moi
Emmène-moi encore,
Encore une prochaine fois........
.............Allez viens-là, viens avec moi,
ne pars pas sans moi
Viens reste-là ne pars pas sans moi
Tu prends tes vêtements tu les mets sur toi
Cette nuit dans ce lit tu es si jolie...
Mais qu'est-ce qui brille sur nos regards
ce sont tes yeux noirs
un corps musclé des cheveux courts
tu ressembles à un garçon
et je sens ta peau même sans lumière
les serpents sont légendaires
Où vas-tu les yeux noirs
tu t'en vas vers nulle part
Allez ! Viens-là, viens avec moi ne pars pas
sans moi
Eh ! viens-là reste-là ne pars plus sans moi
Oh ! Oh ! tu prends tes vêtements tu les
mets sur toi
Eh ! cette nuit dans ce lit tu es si jolie
On se reverra tous les jours dès notre retour
Prends tes vêtements tu as froid
et mets-les sur toi
mais tu cries dans l'eau même en hiver
et brillent tes yeux noirs
Où vas-tu quand tu pars
dans la rue vers nulle part
Allez ! Viens-là, viens avec moi ne pars pas
sans moi
Allez viens reste-là ne pars plus sans moi
Oh ! Oh ! tu prends tes vêtements tu les
mets sur toi
Eh ! cette nuit dans ce lit tu es si jolie...
30 avril 20:16
Qui a fait sauter le pont ?
Ce mois d'avril n'a finalement pas été meurtrier. Beaucoup de sources
nouvelles d'énergie, beaucoup de rêves, de "peau M", des tableaux.
Beaucoup de personnes nouvelles qui me ressemblent. Pas de TS ou de S,
pas de rupture. Commencé par un blues du au retour de Sète, il finit
dans un bleu doux et agréable...
Qui a fait sauter le pont ? Cette stabilité. Qui reconstruira le pont ?
La confiance, ce
ciment de la
stabilité…J'ai retrouvé de la confiance.
Merci. J'ai découvert aussi la profondeur de la source de ce manque de
confiance par moment. Le pont n'a pas été forcément était détruit par
qui l'on croit.
J'ai le moral presque en béton armé. Et mes mots possèdent toujours la
puissance de feu d'un croiseur...
Je me demande si je n'ai pas mangé un peu d'aluminium à midi, caché
dans le pain bagnat. Remarquez, s'il y a un peu d'aluminium dans mon
corps, peut-être qu'il restera plus chaud plus longtemps. Surtout le
coeur.
A quoi ça sert de se regarder dans la glace? Vu que ce n'est pas nous
mais notre inverse.
Et puis...
Baisse de forme. Atmosphère détestable, lourde, souvent. Peut-être
aussi l'approche de dates anniversaires douloureuses. Fatigue physique
devenant lentement lassitude psychique...
J'ai relu cet autre journal, que je lis quotidiennement depuis quelques
semaines. Devant tant de mots justes, beaucoup plus juste que les
miens, beaucoup plus variés que les miens et mes "apparemment", "et
puis", peut-être", devant tant de choses vraies, je me suis dit :
Putain ! (long silence de
fascination) C'est si beau. Si fort... Si beau...
Toute
cette hargne et tout ce dégoût
que l'on peut garder en soit peut
aussi être du
ciment. Je garde
ma haine pour les regards que je lance
aux cons que je croise sur la route. Ou sur ma route. Vous connaissez
mes victimes préférées (sinon relisez ce mois d'avril)...
Si je pouvais partir de cette ville si mauvaise pour moi, mes poumons
pourraient alors respirer pleinement la vie. Loin des débats de cours
d'école qui ne sont plus pour moi. Je serais tellement bien.
Mais ça va.... Je sors faire un tour.
Bises
Love is all...