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Page Québec Canada

 

 
crédits
Daniel Moisan
Québec Canada

Le déclin de l'empire américain
Les Américains veulent tuer le sport pro canadien. Après les multiples déménagement de franchises de NHL aux USA, c'est aux tour des Expos de Montréal de partir pour Washington en Major Leagues de Baseball. Alors la victoire éclatante de l'équipe Canada aux dernier JO sur les Américains en finale de hockey a été ressenti comme si la France battait le Brésil en finale de la coupe du Monde de soccer... Vous voyez un peu.

 

(Marc Tardif revient aux Nordiques)
Cogne et Gagne
Colorado offre une pluie d'étoiles avec son Avalanche. Qui des Senators d'Ottawa ou des Diables du New Jersey pour les balayer ? Montréal, Tampa, Vancouver?
Les dernières infos de la NHL

 

Peur sur la ville
Les Sharks de LA. font peur. Une vraie équipe de lampistes se monte avec les arrivées de "poètes" comme Dale Hunter, Chris Simon, Tie Domi, Derian Hatcher et Matthew Barnaby. Los Angeles a toujours accueilli des poètes, des artistes, certes.
.. Mais nos Nordiques n'ont pas peur, avec l'ours polaire comme nouveau logo.

 

Association Canadienne de Hockey Professionel

 

Le Parrain
Neil Young, père spirituel de Kurt Cobain, Toronto, Olympia, même combat (rock). La redécouverte du feedback de la guitare électrique, ainsi que la naissance du mouvement alternatif américain ont valu à Neil Young le surnom de parrain du grunge au début des années 90. Cobain disait dans une de ses dernières entrevues, qu'il voulait être considéré comme un songwritter, un poète comme Young, et non pas comme le chanteur leader de Nirvana ou du mouvement grunge.
En trente ans de carrière, avec divers groupes (Crazy Horse), Young a connu des hauts et autant de bas. Il est devenu l'un des auteurs compositeurs les plus important en Amérique du Nord. After the gold rush, Harvest, Harvest moon sont des classiques. NY a beaucoup écris sur son introspection. Et puis il y a la bande sonore du film Deadman de Jim Jarmush, tiré de Broken arrow...
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Cohen, Cohen, Cohen...

Musique, écriture, peinture, Léonard Cohen est une personne multiple. Né en 1934 dans un quartier anglophone de Montréal, Léonard Cohen est très vite passionné par la littérature et la poésie. Il ne se limite pas au auteurs anglo-saxons. A 17 ans, il entreprend des études d'Histoire à McGill, tout en écrivant ses premiers poèmes et en s'intéressant à la musique.
Il a publié des recueils de poèmes Let us compare mythologies, Flowers for Hitler, The energy of slaves, des romans The favorite game, Beautiful losers. Pour mieux gagner sa vie, il a fait de la musique. Suzanne, Chelsea Hotel I'm your man... A aussi écrit pour le cinéma, et peint. Pratique le bouddhisme zen. Ordonné moine bouddhiste le 9 août 1996 sous le nom de Jikan, "le silencieux".

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Since 1791

Les Nordiques se préparent...

Aubry, Baxter, Bernier, Brodeur, Côté , Ftorek, Goulet, Houle, Hunter, Bordeleau, Weir, Bouchard, Stastny, Cloutier, Tardif, Richard, Bergeron, ... Plusieurs visages ont marqué l'histoire des Nordiques

Bien que plus connue sous le nom de l'Avalanche du Colorado, la concession des Nordiques de Québec existe toujours. Elle se porte bien puisqu'elle a remporté la Coupe Stanley en 2001. Mais revenons un peu en arrière…
En 1971, Jean-Marc Bruneau, Marius Fortier et John Dacres, anciens décident d'acheter la concession de San Francisco de l'Association Mondiale de Hockey (AMH) pour la somme de 215 000 $. Début d'une fabuleuse aventure.
1974, Maurice Fillion est nommé directeur gérant et
Réal Cloutier, hockeyeur surdoué âgé d'à peine 18 ansactionnaires des Remparts, de même
que Jean Lesage, Paul Racinet Charles Marquis, arrive, un an avant Marc Tardif. Objet de passion, l'équipe remporte la Coupe Avco en 1977 contre les Jets de Winnipeg. Québec est en liesse.
En 1978, Marcel Aubut, conseiller juridique des Nordiques, est nommé à la présidence de l'équipe. Le 30 mars 1979 à New York, le jeune homme mène à bon port le dossier de la fusion. Les Nordiques feront désormais partie de la grande famille de la ligue Nationale de Hockey.
Les années 90 marquent le début d'un parcours long et difficile pour les fleurdelysés, malgré un colisée toujours plein. En 1994, la lumière pointe au bout du tunnel: Joe Sakic, Peter Forsberg, Owen Nolan, Matts Sundin et Adam Foote forment une brigade de premier plan. Malheureusement, l'équipe quitte en 1995 pour Denver, au Colorado, et remportera dans la foulée, la Coupe Stanley. La spirale infernale des salaires aura eût raison du marché de Québec. Puis, ce sera les Whalers d'Hartford (Carolina Hurricanes), les Northstars du Minnesota (Dallas Stars) et les Jets de Winnipeg (Phoenix Coyotes) de migrer au sud de nulle part, en terme de hockey. Le cas le plus stupide et celui de Minnesota, puisqu'on a crée une nouvelle concession qui s'y est installé il y a peu (NDLR: ah! quels bons moments ces bon vieux matchs Wild-Trashers!!!). Les gradins à Washington, au New Jersey, à Long Island et en Caroline du Nord se dégarnissent. La crise est à quelques coins de rues...
Avec Stéphane Yelle, Eric Lacroix, Eric Messier, Alex Tanguay et Patrick Roy, le Québec est bien présent à Denver, et même structure de l'équipe. Et on peut se dire qu'une finale de Coupe Stanley Nordiques contre Canadien est possible.

 


Valeri Kamenski (au centre)


Joe Sakic

Rétro finale Stanley 2001
Les Nordiques au sommet ... Ray Bourque enfin couronné

La finale de la coupe Stanley 2001 restera comme l'une des plus incroyable de l'histoire. Non pas parce qu'elle s'est disputée en 7 matches, mais plutôt par l'amplitude des scores, la folie des scenarii.
Après le game 1 remporté 5-0 par Colorado dans son antre du Pepsi Center, on se disait bien que les coéquipier de Ken Daneyko ne se remettraient pas de ce désastre, Colorado justifiant son rôle de favori, et sa première place de la NHL en saison régulière (récompensée par le "president trophy" et l'avantage en play-off pour les matches décisifs).

La franchise de Denver se voyait donc bien partir pour le New Jersey avec un avantage de deux victoires (2 matches à COL - 2 matches à NJ - 1 à COL - 1 à NJ - 1 à COL; il faut gagner 4 matches). Mais, premier renversement de situation, les Devils viennent battre l'Avalanches 2-1 dans le game 2. Des Devils que l'on pensait assommés, ensevelis. Non.

Game 3 et 4 à East Rutherford, New Jersey. Les Devils ont récupéré l'avantage du terrain en cas de 7ème match. Ils reviennent de loin mais vont bien vite repartir (puisqu'ils reviennent). Avalanche gagne à la Continental Airlines Arena 3-1. Tout est à refaire, c'est déjà fait pour Colorado. Encore une victoire et ils pourront conclure à domicile dans le 5ème match...

Le game 4 démarre bien pour la franchise de Denver. Il mène encore 2-1 quand Patrick Roy, devenu cette année le plus grand gardien de l'histoire de la Ligue, connaît une baisse de régime brève mais suffisante pour permettre à New Jersey de remonter leur handicap de un but, et de battre sur le fil Colorado. 2-3. Nous sommes encore revenus au point de départ, 2 victoires dans chaque camp après avoir disputé chacun deux matchs à la maison. Avant d'aller une fois à Denver et une fois à East Rutherford. La Stanley Cup mérite bien son slogan de Crazy Cup. Et que croyez-vous qu'il arriva par la suite?

Ce game 5 est crucial pour Colorado: une défaite est c'est un gras pas fait pour les Devils qui jouent ensuite à domicile. De ce fait, ce sont les Avalanches qui ont le plus de pression. Malgré une égalisation extraordinaire d'Alex Tanguay en supériorité numérique, Colorado se paralysa à cause de trop d'indiscipline et de nervosité, laissant une large victoire 4 à 1 aux hommes de Larry Robinson. Cette fois, on pensait bien que c'était bien grillé pour Colorado... Sauf que pourquoi gagner à domicile quand on peut gagner à l'extérieur ? Et une terrible avalanche allait encore s'abattre sur la banlieue new yorkaise. Encore plus énorme que les précédentes. A une seule, petite, victoire après 105 matchs, c'étaient les Devils qui ne pouvaient plus supporter la pression face à l'équipe du capitaine Joe Sakic. 4 à 0 ! Une correction sur toute la ligne, sur toutes les lignes. Bob Hartley avait bien su motiver ses joueurs, mais comment faire autrement, la défaite étant synonyme de défaite finale. Il y aura un Game 7

Toute la saison des 2 franchises allait donc se jouer samedi, sur la glace du Pepsi Center. Et avec un sacré coup sur la tête pour New Jersey. Le duel entre les deux gardiens québécois, les deux meilleurs de la NHL, Martin Brodeur et Pat Roy, aurait pu être le duel du match. Mais hélas pour les Diables, Brodeur n'était plus à 110% de ses moyens physiques. Le Québécois pris donc le dessus sur le Montréalais, manquant de peut un troisième blanchissage dans la série, mais qui à ce niveau, détient des records, en plus de celui acquis sur la patinoire de MCI Center de Washington face au Capitals (le grand événement de la saison avec le retour au jeu du "président-joueur" des Pinguins de Pittsburgh, monsieur n°66, Mario Lemieux). Un symbole Pat Roy, natif de la ville de Québec. Que serait d'ailleurs Colorado sans ses Canadiens: Rob Blake, Joe Sakic, Raymond Bourque, Alex Tanguay, Greg de Vries, Adam Foote, Pat Roy...

L'épilogue de cette histoire c'est un 3-1, mené 3-0 au milieu du second tiers-temps, les Devils allaient marquer le dernier but de la saison en supériorité numérique. Raymond Bourque à 40 ans, gagnait enfin le trophée convoité, après 20 saisons passées chez les Bruins de Boston, et 19 matchs toutes étoiles (all stars) consécutifs.

A 34 ans, et maintenant 4 coupes Stanley, Pat Roy a plus sa carrière dernière lui que devant. L'avenir est plutôt représenté par un autre Québécois, Alex Tanguay, incroyable de maturité et de sang franc dans le match décisif, avec un doublé. Il a d'ailleurs marqué plus de points lors des phases finales que lors de la saison régulière...

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