Mai 2003
01 mai 09:50
Balade...
J'ai vu hier soir mon premier concert des Doors.
....Riders on the storm.......riders
on the storm........into this house we're born....into this world we're
thrown....like a dog without a bone...an actor out alone.....riders on
the storm
Puis.......
20th century fox...
Je ne savais pas que c'était eux qui joué dans le bar de l'autre fois,
où cette fois nous n'aurions pas du atterrir. Destin... Forcément, ça
m'a fait bizarre. Dès les premières notes de
Riders on the storm,
la chanson inaugurale, des frissons m'ont parcouru le corps,
m'apportant du bien être, de la détente. J'étais avec deux copines,
"anglaises". C'est quand même autre chose de voir les Doors en vrai !
Mais je vais réécouter aujourd'hui les trois disques d'eux que j'ai
chez moi.
Le concert de ce groupe ne pouvait mieux tomber, vu la baisse de régime
dans le second tiers-temps de la journée...
Et la brune, à la longue tresse,
paraissait trop sûre d'elle, ce qui pouvait montrer un mal être
intérieur ! Jim, Jim que fais-tu ? Me regardes-tu ?
nota la plus jeune de mes deux compagnes.
Après, c'est moi qui nota trois premiers vers d'un poème, future,
proche.
J'ai retrouvé une confiance teintée d'un manque de... de culot.. ou
d'envie. J'étais déjà rassuré. Mais qui était le plus sûr hier soir ?
La teinture au manque de culot ou d'envie fit place à la sérénité...
Pas très malin de boire un jus d'orange pamplemousse à 2 heures du
matin ! Alors j'ai lu. De plus en plus pris par
Thorgal. Les dimanches et jour
fériés se ressemblent beaucoup en une envie matinale de fusion.
Aujourd'hui, se balader dans le parc du château, plutôt pour prendre
des photos (en angle inversé) du lac que pour prendre du muguet.
Mais moi, vite qu'on me prenne...
01 mai 20:24
Histoires et nouvelles histoires
extraordinaires
J'avais promis il y a deux semaines, l'histoire du "11 janvier" que je
trouve plus jolie d'appeler
Sous le
signe du capricorne. Pour m'excuser du retard, voici plusieurs
histoires .... extraordinaires...
29 mai
Il était une fois un garçon qui pendant ces années lycées, tomba
amoureux de 2 filles, durant un printemps. Il était trop timide pour
que cela dépasse le seuil du platonique. Bref... Sur les 700 filles que
devait le lycée, il "tomba" sur 2 filles qui était nées le même jour, à
2 ans d'intervalle...
Il se rendit compte plus tard, qu'il s'était souvent passé des choses,
un 29 mai. Souvent tragiques.
L'histoire de M
Il était une fois, un garçon et une fille, amis, qui voulait passer une
bonne soirée. Se faire un délire. L'ouverture d'esprit de ces 2
personnes étant assez large pour y faire entrer la Terre entière, ils
décidèrent de se faire une soirée vraiment délire, et d'aller dans une
boite gay bien qu'ils ne l'étaient pas. Un peu peur de ne pas pouvoir y
rentrer, de peur de passer pour un couple hétérosexuel, alors que ce
n'était pas le cas. Ils étaient bien hétérosexuels mais juste amis.
Bref. Pour sublimer le délire, la fille avait coiffé (gominé) et
habillé (pull marin serré) le garçon de telle façon que tout ça n'était
pas évident à vue d'oeil. Et puis...
Un petit tour au vestiaire les plongea dans une dimension beaucoup
moins rationnelle... Le préposé au vestiaire proposa de lire dans les
mains des 2 personnes qui avaient une grande ouverture d'esprit. Côté
coeur, les 2 avaient la lettre "M" qui revenait. Pour la fille, c'était
une lettre liée au passé, mais beaucoup intéressant pour le garçon,
c'était lié au futur. La fille voyait bien qui était ce "M" récent. Le
garçon se dit qu'il verra bien s'il croise sur son chemin des "M". Ce
qu'il fit à plusieurs reprise, se disant que c'était le destin. Rien de
bien sérieux dans ces rencontres. Lentement, il oublia l'histoire de
"M". Et puis, lors d'une belle soirée, à la fin de l'été, il rencontra
M...
07-09
Il était une fois, un garçon qui rencontra une fille, commença une
belle histoire, 6 ans nuit pour nuit après la fin d'une histoire dont
il mit beaucoup trop de temps à s'en remettre. Il ne se rendit compte
de cette coïncidence de dates que plusieurs mois après...
Visions
Il était une fois, une date spéciale. Le 13 octobre 1972. C'était la
date de naissance d'une fille qui était assez visionnaire. Elle avait
des visions des flashes, des sensations parfois, souvent des
prémonitions. Elle pouvait sentir certains faits à plusieurs centaines
de kilomètres de distance. Pouvait savoir si IL était dans cette si
grande ville où elle vivait. La fille avait rencontré un garçon durant
l'été. Le garçon aussi avait des visions, des flashes, des sensations
parfois, souvent des prémonitions. Il lui arrivait aussi de sentir des
choses distantes de beaucoup de kilomètres. Forcément, ça créait des
affinités, et plus. Il y avait entre eux quelque chose, un lien fort,
indestructible. Pas comme l'avion qui s'écrasa dans les Andes, le 13
octobre 1972, qui transportait une équipe de rugbymen uruguayens...
Sous le signe du
Capricorne
Il est des fois, des choses qui peuvent vous troubler. Des choses qui
peuvent arriver une fois et déjà sont assez troublantes. Comme une
énorme coïncidence.
Un garçon rencontra une fille dans une fête en plein coeur de l'été.
Cette fille allait lui ouvrir les yeux sur bien des choses... La
première fois qu'il alla chez elle, le garçon vint à parler de sa date
d'anniversaire. Le 11 janvier. La fille resta figée, glacée par la
prononciation de cette date. Elle lui expliqua que par le passé, elle
connaissait quelqu'un qui était aussi né ce jour là. Quelqu'un qu'elle
avait beaucoup aimé...
Par une belle nuit à la fin de l'été d'après, lors d'une fête, ce même
garçon, sorti d'un enfer, rencontrait une fille qui allait lui redonner
l'envie. Cette fille allait lui apprendre bien des choses... Une des
premières fois qu'il alla la voir chez elle, leurs discussions les
amenèrent à demander à l'autre sa date de naissance... Le garçon
commença. Il était toujours né le 11 janvier. En entendant cela, la
fille lui demanda de lui montrer sa carte d'identité, parce qu'elle ne
le croyait pas. Voyant la réaction de la fille, le garçon commença à se
poser des questions. Le 11 janvier était pour elle une date un peu
spéciale, correspondant à beaucoup de choses, comme une autre date
l'était pour le garçon. Mais c'était aussi la date d'anniversaire d'une
personne qu'elle avait beaucoup aimé...
Quand le garçon appris cela, c'est lui qui devint très, très troublé,
de cette double coïncidence. Une fois, cela peut arriver, deux fois,
cela est quand même extraordinaire.
Des fois, il est des questions dont vous n'aurez jamais la réponse.
Fin ???
Comment peut-on expliquer que l'on puisse rencontrer en un mois, 3 ou 4
personnes qui sont très proche de moi, presque autant que pendant toute
une vie ? Des personnes qui sentent, ressentent les même choses que
vous, qui ont des traits de caractères comme vous, qui ont passé
parfois similaire au votre, des personnes sur la même longueur d'onde
que vous...
Si vous avez mal en voyant quelqu'un de proche faire une bêtise en
retournant vers son passé au lieu de regarder devant lui, se dirigeant
vers de nouvelles souffrances identiques au précédentes, en retournant
aimer quelqu'un qui n'était plus aimé, vous pouvez lui dire ces deux
proverbes que deux copines m'ont dit : "le réchauffé c'est pas bon" ou
" on ne mange pas ce que l'on a vomit".
Vous voulez savoir ? C'est bien dit...
Encore et déjà une soirée à écouter
Moon
safari ou
Harvest moon,
Air ou Neil Young...
Il y a toujours une part de rêverie dans ces balades dans le parc du
château. Le rêve est resté un peu après être retourné à la réalité,
croisant une mystérieuse attirance. La seule attirance non préméditée à
ma connaissance. Aimerai toujours être plongé dans cette rêverie. Ne
plus en revenir. On est si bien.
Il est des fois, quand le mystère et la beauté vous trouve...
02 mai 20:12
Old home movie
M m'a dit hier soir que la seule BD qu'elle ait vraiment dévorée, était
Thorgal. Est-ce surprenant ?
J'en ai lu deux albums hier soir (volumes 4 et 5).
Elodie s'est fait couper les cheveux, je trouve que cela lui va très
bien. Avec elle, on peut vraiment passer du bon temps, délirer,
s'amuser. C'est bien simple, on est comme des gamins. Impossible de
vieillir mentalement ("génial" ou "super" comme dirais M qui elle aussi
est un bain de jouvence). On est né à un jour d'écart, on a la même
sensibilité. Une belle amitié. Et puis avec elle, on peut philosopher...
Philosophie ?
Aime parfois être dominé, me laisser faire. Et puis paf ! Marquer en
contre attaque, comme l'équipe d'Italie. La laisser prendre le contrôle
des opérations, envie d'être dompté.
Il y a deux sortes d'amour impossible. Celui qu'on vit et sachant que
l'on ne pourra pas vivre ensemble. Et il y a l'amour qu'on croit
impossible parce qu'on commence à ne plus y croire. Celui qui
correspond à la recherche de l'âme soeur, de l'être idéal. Il ne faut
se fixer un idéal mais se dire qu'on finira par s'en approcher.
L'approcher enfin...
La vie est dense en ce moment pour moi. La densité est fatigante, mais
on me donne tellement d'énergie pour continuer à avancer.
La créativité ne vient-elle pas de tout ce que l'on a pu lire, voir,
enregistrer ?
Incorrigible petit Capricorne. C'est peut-être un peu ce que je voulais
: être connu sans être connu. Mais rappelez-vous ceci : personne ne
connaîtra tout de mon passé. Je garderai une part de mystère en moi...
Je bois souvent du lait avant de me coucher, il y a moins de dépendance
qu'avec un rhum chaud. J'ai déjà assez de dépendances comme cela. Du
petit lait...
Je continue à rencontrer des personnes qui ont la même sensibilité que
moi, je continue à recevoir des compliments. Il continue à avoir des
coïncidences...
Emulation ? Simplement une compréhension de l'autre... Le
journal de Bleue
est de plus en plus fort. Ce matin, il m'a rappelé trop à
Jacky.
Emotion forte, trop dure. Pleures. Est-ce que je viens de réaliser
seulement sa mort ? Ma tête s'est toujours refusée à cela. Oh... Que ce
11 juin qui arrive va être encore très très très dur...
Tout le reste est tellement, tellement, tellement ridicule...
Aimerai revenir à hier après-midi dans le parc du château, et que la
puissance de feu de mes mots se transporte dans mes yeux. Tout serait
réglé. Et si c'était vrai ?...
Des fois, on a l'impression d'être dans un film qu'on a aimé. Un film
où pour le héros, tout se passe bien, tout glisse sur l'eau. Un film où
l'on est le héros. Aucun soucis, un film, un rêve. Comme à Sète, comme
à Venise, Lyon, Paris.
Je vous aime tous...
03 mai 23:40
Un air de liberté
Une très belle journée où tout tombé bien. Repas à midi sympa, à la
brasserie où je mange habituellement la semaine. Match moyen ce soir
contre Reims, où je fut littéralement absorbé par mes pensées sur la
gestion des prochains jours, tellement le programme est chargé en
travail très important.
Un début de semaine très littéraire : aller voir des librairies, des
bibliothèques, analyser des revues de poésie, sentir les livres, des
endroits... Sûrement écrire aussi.
L'amour est un thème majeur dans l'écriture. Un puits sans fonds. Comme
l'amour tout court est un puits sans fonds. Ceux qui se sont essayés à
écrire un ouvrage sur l'amour, ont du rendre un travail forcément
incomplet.
Allez, je mets un peu de ma contribution à cette oeuvre universelle.
Ceux que veulent les femmes ? Certaines m'ont dit que l'alliage parfait
était un homme "homme" avec un peu de féminité... Peut-être derrière
cela une idée de fusion à base de sensualité ?...
Une production d'excitation vient de la douceur d'un contact... entre
autre.
A midi je reçois un appel pour un entretient. Pour mardi. Du coup, j'ai
passé mon après-midi où je ne pensais pas : sur mon lieu de travail. En
ai profiter pour préparer ce rendez-vous, aussi discuter édition avec
une auteur. Après-midi sympa.
Je sens la liberté s'approcher. Son souffle m'excite, m'a bien excité
cette journée...
Mais comment vais-je faire pour m'endormir ce soir ??? Je ne sens pas
la fatigue. Déjà hier, j'avais un peu de mal. Trop plein d'énergie,
d'excitation. Ce soir encore plus avec cette perspective d'évasion.
Comme Thorgal, je ne cherche pas la puissance ou la fortune, mais
plutôt la liberté d'agir selon mon coeur. Je crois que c'est très
important...
04 mai 08:56
Partir en mer
Il a suffit peut-être que M me parle de bateau jeudi soir au téléphone,
pour que j'en rêve la nuit. C'était un grand paquebot, sûrement une
croisière. Un bateau tellement grand, que j'ai du la perdre. Un bateau
qui faisait aussi un peu bus scolaire. Le fameux mélange de tout et
rien dans les rêves....
Partir quelques jours. LC 73 fermé deux jours. Relisez
archives si manque. Une
relecture a parfois du bon et fait aussi du bien. Besoin de souffler un
peu.
Lumières.
Verte. Rouge.
Phares.
Laisser le vert à tribord pour rentrer dans le port.
Le truc pour se rappeler tribord c'est droite ou gauche ?
gauche bâbord (lumière rouge)
droite
tribord (lumière verte)
Lumière verte, rouge.
Signal...
Je vais me raser, prendre une douche parfumée (genre odeur qu'on
mange), enfiler ma chemise de soie. Et partir rêver. La douceur de la
soie...
On dirait le sud...
... enfin, j'enmène quand même mon carnet de bord...
bises*
06 mai 22:40
Bien être...
Il est des visages, des coeurs, des corps, des odeurs, des rires, des
sourires, des discussions, des voix, des mots dont on ne se lasse
jamais. Pourquoi se le demander ?
Note bleue
note bleue,
mots bleus,
quelqu'un comme toi,
quelqu'un comme moi,
quelqu'un comme nous,
confiance,
trouver la note bleue.
bonne anniversaire*
07 mai 19:43
Syndrome de Stockholm, peur de perdre
et autres paradoxes
Ces derniers jours, j'ai senti les signaux de paradoxes. Ce syndrome de
Stockholm, vis à vis de personnes en forte opposition par rapport à
moi. Je le sens depuis des années, il revient au grès des évènements,
ne dure que quelques minutes, mais me donne l'impression de ne pas
savoir garder une ligne de direction franche. Enfin, disons que des
fois je laisse glisser sur moi les discours d'autres.
Hier, c'est la peur de perdre qui est venue. La peur face à une évasion
espérer. Ca pourrait laisser croire que je ne sais pas ce que je veux.
Dans l'absolue, ce que je voudrais, peut se résumer en deux mots :
l'art (comprenant la littérature) et l'amour (comprenant tout ce que
l'amour peut-être).
Le plus beau paradoxe est peut-être que pour éviter un coup de blues
post-lyonnais du à l'amour, j'ai la solution bleue. Moins de 24 heures
après mon retour, je vais déjà bien. Passer du blues au bleu. Fallait-y
penser !
Quai de Saône, dimanche soir, une impression d'être dans un film, comme
des amants du Pont Neuf ou plutôt dans ce cas du Pont Wilson. J'ai
senti une déconnexion, comme à Sète. Quelques heures... C'était bien...
Mardi matin, bizarrement, jamais la gare de Perrache ne m'a semblé si
petite.
M m'a appris à chanter, enfin juste une petite leçon. Mais déjà, je
sais maintenant qu'il faut chanter avec le ventre et non avec la gorge.
Rencontre sympa d'une peintre par l'intermédiaire de Jim Morrison, à la
terrasse d'un café, lundi après-midi. En partant, elle m'a dit qu'elle
était contente de m'avoir "chopé".
J'ai trouvé quelques adresses de cafés littéraires sur Lyon, non pas
que je veuille y sévir, mais plutôt pour trouver des nouveaux lieux où
je puisse me sentir bien.
C'est vrai que la philosophie c'est intéressant, enrichissant surtout.
Philosophe moi ? Moitié philo, moitié psycho, les 2 sont bien.
Il existe une légende sur l'amour remontant à l'antiquité (c'est dire!)
selon laquelle un Apollon et une Venus s'aimaient beaucoup. Vous savez
tous qu'ils n'ont pas vécu ensemble (?). Comment ont-ils fait ou ne pas
fait ? C'est plus dur de se séparer quand on s'aime toujours. Quand on
a semé...
Je raconte bien les histoires, hein ? Vous en aurez une autre, une
histoire extraordinaire que j'ai oubliée de vous écrire le 1er mai. Je
vous l'écrirais avant de me coucher, avant de retrouver Morphée, la
Morphée des songes, pas la vraie.
A part
ça si
vous avez
des
théories
sur
l'amour
n'oubliez
pas de
les
remettre
en
cause
de
temps
en
temps
même
si
ça
fait
mal...
Mais...
Penser à de l'amour dénué de sensualité me fait vomir...
07 mai 23:47
Nuit noire, nuit blanche
Il semblerait que Morphée soit un peu en avance ce soir. Voici donc
l'histoire que j'avais oubliée, une de ces histoires si extraordinaire
que seul moi a le secret (ou plutôt une de ces histoires qui n'arrive
qu'à moi)...
Il était une fois un garçon qui avait rencontré une fille le jour de
ses 23 ans à lui. Donc un 11 janvier. Le jour de l'enterrement à
Mitterrand, c'est facile à se rappeler. C'était la fille la plus
troublante, la plus mystérieuse qu'il ait rencontré. D'une froideur qui
lui avait toujours plu. Et patati et patata, on arrive à un festival
perdu en pleine campagne. Interview de Mathieu Boogaerts le vendredi
soir, de Louis Philippe (alias Philippe Auclair, correspondant de
l'Angleterre pour
France Football)
le samedi soir. Et puis, le genre de chose qui vous dépasse un peu vous
arrive, vous gérez mal votre caractère. La nuit avec elle fut la plus
froide qu'il du connaître. Il se sentit aussi rarement mal de dormir
avec une fille qu'il aimait pourtant tellement. Il lui faisait un peu
la gueule. Bref une nuit qui est un amer mauvais souvenir, il en a même
fait un poème. Une nuit noire... Il repense souvent à cette nuit
lorsque le soir, il va fumer une cigarette sur le bord de sa terrasse,
en regardant la lune se perdre dans le lac. Il aime maintenant
téléphoner de cet endroit, le soir venu...
Il l'a perdu définitivement cette fille enigmatique de vue, 9 mois plus
tard, le 11 octobre, juste avant de faire une interview de Dominique A,
dans la chambre de son hôtel. Juste après avoir acheter un dictaphone
pour l'interview. S'il n'avait pas acheté ce fichu dictaphone,
peut-être qu'il aurait pu lui parler... 9 mois, le temps de gestation,
de vie et de mort d'une pourtant belle histoire.
Le même garçon fut convié à une belle fête d'anniversaire bien des
années plus tard. Comme la personne fêtée était née un 7 septembre et
que cette année-là, le 7 tombé un samedi, la fête eu lieu le 7
septembre. Et patati et patata... Il y avait une fille à cette fête que
le destin avait mis sur la route du garçon. Les choses des fois étant
bien faites, figurez-vous que ce même destin avait aussi mis le garçon
sur la route de la fille, de telle manière que leur destinée était
tracée d'une double ligne. Pas sûr que quelques mois plutôt, ils se
seraient croisés, tellement leurs routes étaient parallèles... Le
garçon eu droit a un petit signe du destin quand la fille téléphona
chez la personne qui fêtait son anniversaire. C'est lui qui décrocha le
combiné, la seule fois de la journée, mais à ce moment précis la
locataire des lieux était occupée (avec le destin ?). Elle venait
d'arriver dans la ville, et demandait la route pour venir jusqu'à la
fête. Il sentit aussi quelques minutes plus tard, lorsqu'elle se
présenta à lui, un truc qui dit qu'y a un truc, que... le truc
indéfinissable. Quelque chose s'est passé.
Bref... La fête était bien, puis peu à peu les gens repartaient chez
eux. Il ne restait plus le garçon et la fille. 6 années, jour pour
jour, nuit pour nuit après une amère nuit noire, à 500 mètres de
distance, le garçon connu une nuit à la belle étoile, une
extraordinaire nuit blanche...
Il est des dates qui vous excite, et il est des dates que vous aimeriez
voir disparaître... Celle-ci est belle. Comme le 25 décembre.
Il n'y a que les étoiles qui brillent de mille feux. Qu'elles soient du
Sud, bleue, ou autres...
08 mai 20:08
Maudite Aphrodite
Un an...
Disparaît à jamais de ma tête.
merci
09 mai 22:36
Bons baisers de Bulgarie
Bons baisers de Plovdiv pour être précis. Mon dieu que j'ai de la
chance ! Je viens de me dire que le texte est le plus beau de page
People.
Même s'ils sont tous beaux. Belles photos. Le plus pur peut-être, ou le
plus frais... Comment puis-je dire cela ? Tous doivent être purs et
frais... Tous différents. Quand j'ai eu l'idée de cette page, je
voulais un espace d'expression libre pour des amis, des personnes
rencontrées et pour qui j'ai craqué, intéressantes. Page People plutôt
que Nice People. Des idées ont des fois une destinée...
Les cons ont assez d'espaces pour s'exprimer...
Ecouté
Salt rain de Susheela
Ramam pour travailler sur cet article ce soir. Le temps a défilé bien
vite. Franchement, il est bien cet article d'Ariam.
Enlevé une épaisseur à mon lit, maintenant que la température stagne
assez haut. Je vais être soumis à des réveils brusques, aux griffes de
mon chat noir quand j'aurais le malheur de bouger un peu les pieds le
matin.
La vie est dense... Comme ce jour, à la tombée de la nuit sur
l'autoroute, en revenant de Crémieux avec M, où au même instant, nous
avions croisé un avion et un TGV. Vision moderne de la vie... Sa
densité.
8 mois que j'M. Qu'on sème. "Peau M" toujours bloqué à 69.
Suis simplement peut-être trop pur.
On s'enrichit surtout en partageant du temps avec des personnes
différentes de nous-même. On s'appauvrit à vue d'oeil si l'on reste
qu'avec des copies de soi-même.
Tiens, je crois que je vais finir avec Leonard Cohen. J'en suis même
sûr.
Suzanne take your down
to her place near the river
you can hear the boats go by
you can sprend the night beside
her......
10 mai 19:48
International
Un minot a emprunté les volumes 11 et 12 de
Thorgal
à la bibliothèque. Ca tombe mal, j'en suis au 10, et il est en fait en
2 parties ! Je m'arrête au milieu du guet, c'est le cas de le dire. Je
vais devoir attendre peut-être plus d'une semaine pour savoir la
suite...
Journée très internationale.
Fabio d'Italie m'a demandé si j'avais commencé à mettre mes textes sur
sa musique. Il faut que j'écoute plusieurs fois son cd.
Ariam de Bulgarie m'a envoyé une nouvelle photo de sa ville. Très sympa
ces échanges franco-bulgare. Elle a dit que "Alain" voulait dire
Vermillon en bulgare.
Bleue de France m'a poussé à la faute de gourmandise. Je passe les
détails. Ecoeuré.
Carl du Canada est rentré de la côte Ouest canadienne et me fera une
prévision des finales de conférences de la
NHL.
Ce soir, aller voir José Bové et des concerts du côté de Roanne avec
Elodie, lors d'une soirée dont vous voyez un peu le genre. Des fois
j'ai des faims subites, je sais pas si on devra s'arrêter au McDo...
Dire que la semaine prochaine, je vais à une soirée organisée par la
Marine Nationale ! J'ai toujours été quelqu'un d'éclectique.
Il faut plaire pour ce que l'on est. Pour rien d'autre...
**
11 mai 23:12
Emulations
Voyager en musiques. Hier soir on était un peu dans le Nord de la
France, puis en Bretagne, puis en Irlande, tout en restant à Mably.
Retrouvé quelques artistes peintres sympas lors de cette manifestation,
débat et concerts, organisée pour la lutte contre la mondialisation.
Suis arrivé à la fin du discours du démonteur de McDo.
C'est dans cette même banlieue roannaise que se tiendra une expo en
octobre prochain à laquelle je suis invité à participer. Le nom exact
de l'expo est
Mine de rien, Bidau et
ses copains décabosse l'air du temps. J'ai quelques idées, je
travaillerai cet été dessus. Plutôt des poèmes, peut-être des tableaux.
Le thème est assez large...
Ils proposaient notamment du coca à la buvette, et je m'en étonna
grandement auprès d'une serveuse, d'un ton entre le mi-taquin et
mi-cynique. Soirée sympa...
J'ai fait mon premier vrai marché aux puces de l'année cet après-midi.
J'étais rentré bredouille de celui de cet hiver à Lyon. La première
prise fut la plus grosse, le vinyle de
An american prayer.
Lyriques, poèmes et histoire par Jim Morrison sur une musique jouée par
les Doors. Pièce de collection, outil de méditation. Je vais prendre du
plaisir à écouter cela couché le soir dans le divan.
Les autres pièces rapportées de cette chasse aux disques et livres :
Donna Summer
I remember yesterday,
classique. Nexus
Ragtime concert,
apparemment expérimentale. Monty
Allez
les verts, légende du chaudron. Opus III
It's a fine day. Le générique de
Goldorak. Candy Flip
Stawberry fields forever reprise
très psychédélique du très psychédélique morceau des Beatles. The
Shadows
Apache, le générique
de ma feue émission de Radio Campus.
Des livres aussi : Patti Smith
Babel
qui va direct sur ma table de chevet. Che Guevara
Le socialisme et l'homme,
(et la femme ?) sûrement l'effet secondaire de la soirée d'hier.... et
puis j'ai bien des amis qui lisent du Brasillach ou Céline, et puis
restons ouvert, curieux à ce que nous n'adhérons pas. Jaap Huibers
Les plantes qui font dormir,
peut-être utile en cas de malheur. Tronchet
Jean-Claude Tergal garde le moral,
divertissant, sûrement. Christian Dureau
Patrick Dewaere, mythe. Jérôme
Bureau
L'amour foot, d'autres
visions sur une passion planétaire.
J'ai senti le blues du chineur en rentrant. Comme souvent quand je
rentre d'un marché aux puces, d'une brocante ou d'un vide grenier.
Avoir trop acheté, tout cela à lire, à écouter. J'ai déjà beaucoup
d'autres disques et livres qui attendent depuis des mois. Je pense
aussi à tous les disques je ne n'ai pas pris, qui me faisait envie.
Certaines personnes sont interdites de casino, des fois je me dis qu'il
faudrait m'interdire de brocante.
M continue à changer le cours de ma vie, positivement, de manière
pouvant lui paraître anodine. La petite leçon de chant de lundi soir
change ma vision des choses. Je n'ai jamais aussi souvent chanter de
façon si vraie depuis mardi soir. J'ai commencé dans les bouchons
précédant le tunnel de Fourvière... La relation avec mon ventre a
toujours été une grande incompréhension. Il fut le foyer de mes maux.
Il devient le point de départ d'un nouveau bien être, d'une nouvelle
source d'énergie. On a toujours fait du bien à l'autre, elle et moi.
Je sens aussi une émulation dans le petit monde des journaux intimes.
L'émulation n'empêche pas de petites erreurs comme l'histoire du 7
septembre. Je ne l'avais pas oublié le 1er mai dernier, sous le titre
07-09. Mais cela ne pouvait pas
tenir en 3 lignes. Je l'ai développé, ce qui est devenu
Nuit noire, nuit blanche.
Ca fait 5 mois que je n'ai pas travaillé à mes nouvelles. Hier, j'ai
noté une idée pour l'une d'entre elles. Avec le recul de plusieurs
mois, l'écriture de ces nouvelles aura peut-être évoluée. Encore. Je me
promets d'en écrire une demain soir.
J'ai retouché hier la partie finale de mon livre sur les "événements"
du printemps 2002. J'ai fini la fin, je dois maintenant développer les
autres chapitres. Je serais plus apte à le faire, ainsi que les
nouvelles, si j'avais cette totale stabilité affective...
Le petit coup de blues du chineur caché un petit coup de blues lié à la
solitude du dimanche soir. Attendre que le temps défile, en se
demandant si la nouvelle semaine qui arrive vous apportera enfin les
grands changements que vous espérez depuis si longtemps.
Méfiez-vous de ce qu'on appelle "sectes".
In n'y a rien de virtuel dans ce site. Le virtuel est en revanche
présent dans certaines phases de la réalité...
La plus grosse prise de l'après-midi
Is
everybody
in ?
Is everybody in ?
Is
everybody in ?
The
ceremony is about to begin
WAKE UP !
You
can't remember it was
Has this dream stopped ?
12 mai 21:00
Autre vision d'une passion
Je reviendrais demain sur ce qui fait habituellement la matière
principale de ce journal. Ca parlera de sentiments, de signes, de
philosophie, de questions...
Mais ce soir, je voulais ouvrir ici une unique parenthèse, très
synthétique, sur le football. Mais loin de vouloir vous saoûler avec
cela, je mets volontairement une dose de philosophie et de séduction
dans cela. Expliquer les choses essentielles, simplements. Dire ce
qu'on pense...
Pour celles et ceux que le football n'intéressent pas...
Intro.
Avant d'être un sport, le football est une philosophie. Hélas, c'est
devenu pour beaucoup du business. Il y a plusieurs philosophies. Au
Real Madrid par exemple, c'est de vendre le plus de maillot et de
produits dérivés. L'argent ! Au Royaume-Uni, qui a inventé le
merchandising, la priorité reste le côté sportif. Le football est resté
un jeu outre-manche.
Si vous avec des questions plus pointues
contactez-moi. J'ai peur de vous perdre par trop
de détails.
Le jeu.
Simple, marquer plus de but que l'adversaire. Hélas ca tends à devenir
"prendre moins de but quel l'adversaire". Pour ça, 11 joueurs, dont 1
qui a le droit de se servir de ses mains et qui se mets dans les buts.
Après, de multiples règles régissent ce sport. La plus importante est
celle du hors-jeu. Pour comprendre, on est hors-jeu quand on est devant
le ballon par rapport à la cage adverse et qu'il n'a pas de joueurs
adverses devant vous. Un dessin s'impose dans de telles circonstances
pouvant vous paraître obscures, je le conçois :
Les
rouges
attaquent, les
verts
défendent
hors jeu
pas hors jeu
Un carton jaune est un avertissement donné par l'arbitre. Il fait suite
à une faute ou à mauvais comportement d'un joueur. Un carton rouge
signifie au joueur qu'il a déjà fini la partie en raison d'une faute
grave (ou d'un second carton jaune). Que dire de plus ?
Les compétitions.
De plus en plus nombreuses car elles rapportent beaucoup d'argent grâce
aux télévisions. Mais le vent a un peu tourné, les gens commencent à se
lasser. La roue de la fortune semble avoir bien tournée. Les temps
dorés sont finis.
Deux types de compétitions : les championnats et les coupes et
tournois. Dans un championnat, une équipe rencontre toutes les autres
équipes qui joue le championnat. L'ensemble de ces équipes constitue
une division, une ligue ou un groupe, selon les championnats. L'équipe
qui a le plus de points à la fin du championnat gagne le titre.
Les coupes sont des compétions où l'on rencontre un adversaire en match
aller et retour (à domicile puis sur le terrain de l'adversaire) ou sur
un seul match. Il faut un vainqueur absolument à l'issue de la
(double)confrontation. Si le match fini sur un nul il y a des
prolongations (souvent d'enfer) puis tirs au but...
Principales
compétitions. Coupe du Monde
: les meilleurs pays du monde se rencontrent, représentés par leur
équipe nationale, constituée par les meilleurs joueurs nationaux du
pays.
Championnat d'Europe : comme
la coupe du monde, sauf qu'on se limite à l'Europe, mais vu le bon
niveau cela équivaut à une coupe du monde sans l'Argentine et le Brésil.
Coupes d'Europe : saccagés par
les télévisions, elles mettent en jeu les meilleurs clubs de chaque
pays... Tendance à retrouver un peu toujours les mêmes équipe vu qu'on
a viré les petits pays. D'où une lassitude, moins de suspense, moins de
téléspectateurs, moins de recettes pour les télévisions, et donc moins
d'argent pour les clubs. Le serpent a mordu sa queue. La Coupe des
Champions réunis les grands clubs. Après on s'étonne que la Coupe de
l'UEFA (du nom de la confédération européenne de football) soit
dévalorisée !!! On a déjà supprimé la Coupe de Vainqueurs de Coupes qui
réunissait les vainqueurs de coupes nationales.
Les grands joueurs.
Eric Cantona, le seul qui pourrait jouer le rôle de Corto Maltese au
cinéma. L'homme intègre par excellence. Roi de Manchester United, puis
de toute la puissante Angleterre. Citons aussi Johan Cruyff, emblème
des années 70, de l'Ajax d'Amsterdam et de la mythique équipe des
Pays-Bas. Idem pour Beckenbauer avec le Bayern Munich et l'Allemagne,
pour la même époque. Pelé est et restera à jamais le plus grand joueur
de l'histoire. Platini une légende en France.
Certains joueurs actuels sont plus des produits marketing, comme
Ronaldo. Par nature, le Brésilien s'entraîne surtout à danser la samba.
Il n'aime pas trop se fatiguer aux entraînements, voir en match. Sa
technique lui permet de compenser lors des rencontres mais il demeure
irrégulier (je parle du joueur brésilien en général, de Ronaldo en
particulier). David Beckham est lui une star facile à gérer car il est
très professionnel. Après, ce que peuvent dire les magazines "people"…
Les
grands clubs.
Saint-Étienne en France sera toujours une légende. Torino, Italie pour
l'après-guerre, en même temps que le Manchester United des Busby Babes.
Points communs de ces deux équipes légendaires : un crash aérien les
transforma en symphonies inachevées, et en mythique. Tout le pays aura
un respect pour eux. L'Ajax des années 70, le Liverpool des années
70-80 qui régna sur l'Europe. Limitons-nous aux mythes.
La différence entre un club et une équipe? Une équipe est un ensemble
de joueurs d'un club sur un période donnée.
Quelques rivalités entre clubs sont à noter. Celle entre le PSG et l'OM
n'a que 15 ans, et cela me fait bien rire en comparaison de celles plus
que centenaires en Ecosse ou en Angleterre...
La rivalité peut-être religieuse comme à Glasgow, entre le Celtic
catholique et les Rangers protestants. Cette rivalité là est la plus
mythique de toutes celles qu'il puisse y avoir sur cette bonne vieille
Terre. A Liverpool aussi, la ville est coupée de façon religieuse,
catholique pour le Liverpool FC et protestant pour Everton.
La rivalié peut-être sociale, le club des bourgeois (Juventus de Turin,
River Plate de Buenos Aires) contre le club du peuple (Torino, Bocca
Juniors dans les deux villes citées).
Elle peut-être géographique comme à Manchester et Sheffield où l'on
supporte Manchester City et Sheffield United si on est intra muros et
Manchester United et Sheffield Wednesday si l'on est banlieusards. A
Londres, une dizaine de clubs se partage la ville, ils sont rattachés à
un quartier. La seule vraie rivalité est entre Arsenal (populaire et
cosmopolite) et Tottenham (communauté juive et des "nez en l'air"),
deux club du Nord de Londres. West Ham dans l'est de Londres et le club
le plus représentatif du vrai Londonien working-class ou bohème, tandis
qu'au centre ville, Chelsea et un club du quartier chic…
En Italie, la rivalité est un peu sociale et politique : les équipes
rouges du Torino, de l'AS Roma et du Milan AC ont des supporters à
gauche, ceux de la Juventus de Turin sont à droite, ceux de la Lazio
vont des fois jusqu'à l'extrême droite, ceux de l'Inter sont à
mi-chemin.
Les rivalités religieuses ont tendances à s'évaporer. Les divisons
sociales se tassent… Le prix des places a grimpé plus vite que celui
des salaires.
Les présidents de
club.
Plus on descend vers le Sud, plus on connaît le nom des présidents de
club de football. Manchester United, Liverpool, Arsenal, qui les
gouvernent ? Les managers. En revanche en Espagne ou en Italie, les
présidents sont médiatiques. En Espagne, ce sont souvent des mégalos.
En Italie, c'est plus fin que ça. De grands industriels, gentlemen un
peu malin. La France tends bien sûr à se rapprocher de ses voisins
latins, on pense à certains présidents actuels ou anciens du Sud de la
France.
Notion sur la
beauté.
Certains clubs ont des recrutements douteux. Le Real Madrid calcule le
nombre de maillot qu'il pourrait vendre avec le nom d'un joueur.
L'intérêt d'avoir Beckham : le marché asiatique. Remarquez, c'est aussi
la mode d'avoir dans son effectif un japonais, chinois ou coréen, même
remplaçant ou réserviste : on vise à se faire connaître en Asie (ex:
Arsenal, Tottenham, Everton, Nancy (si !), Roma, etc.) Pérouse a été le
1er club de la liste. Pratiquement que des échecs sportifs... Chelsea
lui, recruterait sur des critères d'esthétisme (!!!). De beauté du
joueur, pour être plus clair. Je laisserai les femmes juger cela.
J'ai toujours eu du mal à répondre à des femmes qui me demandaient mon
avis sur le physique d'un homme (ça m'ai arrivé souvent, faut dire que
j'ai beaucoup de confidentes). Pourtant, j'ai un jugement sur le
physique de certains joueurs. Peut-être pas un jugement très objectif
car ils ont tous de cheveux plus ou moins longs (je ne suis pas allé au
coiffeur depuis presque 2 ans, Pierrette et Sylvie me coupant de temps
en temps les pointes).
Quelques beaux joueurs mesdames : Damiano Tomasi (AS Roma), Philippe
Mexes (AJ Auxerre), Carles Puyol (FC Barcelone), et à peut près la
moitié du Milan AC (citons quand même Paolo Maldini et Alessandro
Nesta). Ryan Giggs (Manchester United) a eu droit à une chanson sans
équivoque :
Ryan Giggs we love you
par The Rainbow Choir.
Note sur le Milan AC : presque tous les joueurs du club ont les cheveux
longs, non pas qu'on recrute comme à Chelsea, mais parce que c'est la
mode dans le football italien et que le club a beaucoup de joueurs
latins, outre les autochtones. D'où une expression "look Milan AC". Il
suffirait presque d'avoir les cheveux bruns et un peu long pour avoir
ce fameux "look Milan AC".
Bref, imaginez que Tomasi signe au Milan AC, Giggs, Mexes et Puyol à
Chelsea, puis que ces deux clubs se retrouvent en Coupe des Champions...
Fin..?
En France, les buts sont une espèce en voix de disparition, le niveau
de jeu, celui du championnat, baisse un peu plus tous les jours.
L'Italie a toujours un charme, beaucoup de cinéma mais avec classe.
L'Angleterre conserve cette idée de jeu. L'Espagne? C'est l'Italie sans
la classe.
Le football est devenu un sport d'individualiste.
3 matchs à voir dans les prochains jours, si vous voulez vous mettre au
football par curiosité:
Samedi 17 mai : finale la Coupe d'Angleterre : l'Arsenal de Thierry
Henry rencontre le Southampton de James Beattie.
Mercredi 21 mai : finale de la Coupe de l'UEFA : le grand Celtic de
Glasgow joue contre le FC Porto.
Samedi 31 mai : finale de la Coupe de France entre l'AJ Auxerre et le
Paris Saint-Germain. La jeunesse contre les stars.
J'ai peur que les autres matchs proposés soient trop fielleux…
bibliographie très
selective
J'évite de lire les articles qui traitent du PSG et de l'OM, ils sont
souvent creux. C'est pour vendre du papier. Idem aussi pour les
dossiers sur les salaires de joueurs, l'argent… C'est le jeu qui
m'intéresse. Le peu qu'il en reste.
Vous pouvez lire :
France Football (revue, les
mardis et vendredis).
José Touré :
Prolongation d'enfer
(biographie d'une ancienne star).
Yves Bigot :
Football (point
de vue historique et culturelle).
Nick Hornby :
Carton jaune
(récit d'un jeune fan d'Asenal devenu l'un des plus importants
écrivains anglais actuels).
Jérôme Bureau :
L'amour foot
(compilation de témoignages de jounalistes, écrivains, historiens,
sociologues sur leur passion du ballon rond).
Bill Buford :
Parmi les hooligans
(étude où vous comprendrez le mécanisme du hooliganisme en Angleterre).
Eric Cantona :
Quand les mouettes
suivent un chalutier, c'est qu'elles pensent qu'on va leur jeter des
sardines (récueil de citations, de poèmes...).
Une seule émission radio à vous conseiller :
Europe foot café, les lundis de 20h
à 21h, sur Europe 1.
Quelques sites web :
http://www.acmilan.com
(que des latins, pour dames seulement)
http://www.chelseafc.co.uk
(que des anglo-saxons, pour dames seulement)
http://www.fulhamfc.co.uk
(site d'un club qui est aussi un centre d'action social)
http://www.liverpoolfc.tv
(site du Liverpool FC)
http://www.celticfc.co.uk
(site du Celtic Glasgow)
http://www.livescore.com
(pour suivre en direct les scores de matchs dans le monde entier)
http://news.bbc.co.uk/sport
(infos chaudes)
http://fr.sports.yahoo.com
(infos chaudes)
http://football.guardian.co.uk
(complet sur le football anglais)
http://www.ultrasgueugnon.fr.st
(site des fans du FC Gueugnon)
...
...
Liverpool,
Saint-Etienne, même combat...
You'll Never Walk Alone
When you walk
through a storm,
Hold you head up
high,
And don't be
afraid of the dark.
At the end of the
storm,
There's a golden
sky,
And the sweet
silver song of the lark.
Walk on through
the wind,
Walk on through
the rain,
Tough your dreams
be tossed and blown…
Walk on, walk on,
with hope in your heart,
And you'll never
walk alone…
You'll never walk
alone.
Walk on, walk on,
with hope in your heart,
And you'll never
walk alone…
You'll never walk
alone...
13 mai 22:56
Le principe du Capricorne
J'ai essayé de ne pas trop me poser de questions sur moi hier.
Pourtant...
Le manque de confiance m'a fait prendre avec doute toutes les remarques
agréables que je reçois depuis des mois. Je pensais que c'était pour me
rassurer. Mais des fois, ça provient de personnes que je ne connais pas.
Listons. Des lèvres magiques (allez savoir pourquoi), avec un petit
point de beauté dit "sexy" (ce qui m'a fait rire, au début) des doigts
doux (l'écriture est leur principale activité ), une voix caressante
(mais comme je ne pourrais jamais entendre ma propre voix si ce n'est
sur un enregistrement...), des cheveux si beaux (même si j'ai mis
longtemps à l'admettre, le temps qu'ils soient assez longs peut-être),
des mots qui touchent et une philosophie (à la limite, ça me surprends
moins) ...
Certaines choses me semblent ridicules, et elles ne sont pas loin de
ces mots...
C'est quoi le problème alors ? La latitude. Et la longitude. Changer
d'endroit pour être compris. Trouvez plus de gens qui vous comprennent
pour que tout cela devienne normal ?
Romantisme hors d'usage dans notre époque ? Je connais quelques
Capricornes. Sans vouloir faire l'apologie de l'astrologie, des traits
de caractères semblent m'unir à quelques spécimen de ce signe. Tous
ceux qui sont né le 11 janvier ne sont peut-être pas comme moi. Mais du
10 et du 12, j'en connais... des comme moi. D'un certain romantisme,
d'une certaine philosophie...
Je connais d'autres personnes qui ne sont peut-être pas Capricorne,
mais qui me ressemblent.
Les Capricornes sont-ils si spéciaux ? Tout ce qu'on dit sur eux... et
qui ressemble à moi. Le Capricorne est-il soluble dans l'eau ?
Rien à cacher rien à perdre. Je m'endors toujours la conscience
tranquille.
Elodie m'a montré hier une belle preuve d'amitié, une confidence. Ma
petite Capricorne...
Ca devient maladif de noter des pensées en voiture quand je rentre le
soir sur LC. Des fois, j'aimerai allumer mon ordinateur le soir sans
avoir rien noté de la journée.
Ce n'est pas moi qui suis matérialiste, c'est la société qui est comme
ça.
Découverte des développements de mes dernières photos. C'est pas encore
ce que je voulais vraiment (éternel insatisfait), mais ça fera quand
même 4 nouveaux portraits du
Salon
Alain.
De nouvelles photos du
lac
de LC.
Je crois des fois avoir fait le tour de la question, le tour du lac, et
j'arrive bientôt au terme du cycle des quatre saisons, mais beaucoup de
photos de ce lac n'ont pas encore étaient prises. Il y a tellement de
positions différentes, de périodes, de couleurs. Ma relation avec mon
lac est purement physique. A chacun son lac...
Des photos du
château
de LC, de son orangerie.
Et puis il y a les photos, ces instants gravés, de la rêverie du 1er
mai dernier, dans le parc du château...
Retour
sur la rêverie
porte des rêves...
s'éloigner doucement du rivage...
voyez-vous cette magie ?
c'était ça, cette rêverie du 1er mai.
croiser un regard...
attendant qu'il revienne...
Demain, je repartirais encore plus loin...
Prêt pour partir à l'aventure, géographique, historique, physique,
chimique...
Envie...
14 mai 23:00
Où l'on apprends que Machiavel était
bien Italien...
Un peu de mal à tout gérer. Beaucoup de livres à lire, beaucoup de
disques à écouter, beaucoup de films à regarder. Je me suis aperçu que
je n'avais rien entrepris depuis des semaines pour la publication de
mon recueil. Je m'y suis remis aujourd'hui, et encore un peu plus
demain. Dans tout cela, je n'ai pas repris mes nouvelles et autres
travaux d'écritures. Je n'ai pas trouvé le temps. Je ne vois pas le
bout du tunnel... Mais... c'est pas grave.
Je pourrais mettre en ces lignes, une suite de mots que seule une seule
personne pourrait comprendre. Mais...
"
On ne peut pas être écrivain et
mauvais type" (John Fante, in
Demande
à la poussière).
Il est des fois des philosophies bien opposées. Vision manichéenne des
choses...
Vous trouverez facilement celle de Machiavel
Création. Ou destruction.
Beauté. Ou cynisme.
Bien. Ou mal.
Le bien l'emporte
Avez-vous choisi votre camp ?
"Nul n'y parvient qui n'a combattu selon
les règles"
15 mai 20:15
Parfum de jeunesse
Alors que je mettais une affiche au Bistrot des Artistes (27, rue
Centrale, LC) pour une soirée organisée par le patron de la Brasserie
du Centre, où je mange tous les midis, j'ai rencontré ce soir un gars
qui bosse pour une grande radio suisse. Inattendu et sympathique. Ah,
si seulement il avait le pouvoir de m'embaucher...
Le courage peut être une source d'excitation. Instrument, dans le sens
"outil" et non "marionnette" de l'intégrité. Pourquoi ? Vous le verrez,
inconsciemment, seul moi jugera cet acte courageux.
Poésie, philosophie, psychologie. Fine crème de finesse, zeste
d'ambiguîté. Mélange idéal ?
L'ambiguïté a du charme. Certes. Mais...
... mais j'aimerais repartir dans l'enfance, ce lointain souvenir...
... où beaucoup de choses...
semblent magiques...
... l'ambiguité, la dévalorisation y sont des paramètres étrangers...
...car...
... trop abstraits...
... des visions d'enfance... de la maison
d'enfance...
atmosphère excitante...
sentir que l'on est au centre d'une source positive...
rêver
totalement de sa moitié...
être à ses côtés...
... retourner en enfance...
ou...
... simplement se stabiliser avec une vie
moins tourmentée...
....
Je sentais le froid qui m'absorbait depuis deux nuits, je le voyais
encore plus revenir ce soir mais...
Merci à Gladys et Sophie pour leur aide, pas si virtuelle que ça,
aujourd'hui. Leur chaleur m'a sorti d'un coup de fatigue. Evitera ce
froid.
J'en ai fini du
Vieil homme et la mer
(encore une noyade). Le livre que je commence ce soir s'appelle
Je voudrais que quelqu'un m'attende
quelque part, d'Anna Gavalda. J'ai toujours pensé qu'il y avait
quelqu'un qui m'attendait quelque part...
Je crois que je n'aurais pas de mal à rentrer dans ce livre, à ce qu'il
m'absorbe, littéralement...
Je lui dirais
les mots bleus,
Les mots
qu’ont dit avec les yeux,
Parler me
semble ridicule,
Je m’élance
et puis je recule,
Devant une
phrase inutile,
Qui
briserait l’instant fragile,
D’une
rencontre,
D'une
rencontre.
Je lui
dirais les mots bleus,
Ceux qui
rendent les gens heureux,
Je
l’appellerai sans la nommée,
Je suis
peut-être démodé,
Le vent
d’hiver souffle en avril,
J’aime le
silence immobile,
D’une
rencontre,
D'une
rencontre...
16 mai 2003 - 23:34
Frissons
Plus ça va, moins je supporte la simple vue d'un macho. Un exemplaire
est rentré dans la brasserie aujourd'hui. Pas de bonjour, marchait
droit, fier. Mais bon, c'est tellement loin de moi, que j'oubli vite ce
genre de personne.
J'ai donc commencé à lire
Je
voudrais que quelqu'un m'attende quelque part,
hier soir. En fait, il s'agit d'un recueil de nouvelles. Ca tombe bien,
je dois vraiment me remettre à l'écriture des nouvelles. En plus son
style me plait. Les femmes semblent plus douées à faire des
descriptions de scène sensuelles... Logique, finalement.
J'avais envoyé par curiosité à l'éditeur rencontré il y a quelques
semaines à LC, un exemplaire de la nouvelle que j'avais écrite en 1991.
Sans trop d'ambition, puisque inachevé, et puis c'était à 18 ans. Il
m'a répondu hier. Bonne surprise que sa critique. Il me dit de
l'envoyer à un ami à lui, éditeur. Dire que je ne pensais pas savoir
écrire de polar...
Aussi débuté hier soir
Babel
de Patti Smith. C'est drôle, il y avait plein de "...".
Suis allé voir le dernier match de la saison contre Istres. Rencontre
sympathique de deux gars du forum, mais aussi avec les deux supporters
visiteurs, la
Section Pocahontas.
Deux soeurs jumelles. En allant dire au revoir aux soeurs Pocahontas
après le match, je suis tombé sur Lucy, que je n'avais plus vu depuis
quelques lunes... Elle voulait dire au revoir à un compatriote à elle
qui jouait dans l'équipe d'Istres... Je l'ai ramené chez elle. On a
discuté un peu, sur nos amours. Je lui ai encore dit de moins penser,
elle pense trop, bloque trop. Elle se sous estime trop. Discussion
courte mais intéressante. J'espère pour elle que se fut constructif.
Lucy m'a dit que la femme qui sera avec moi aura bien de la chance...
Sans prétention, elle a raison. Je me connais assez.
Il y a quelques jours, une amie avec qui j'ai discuté aujourd'hui, une
amie qui, comme disait une autre amie du temps de ma période
dijonnaise, "avait oublié d'être moche" (ajouterai également qui "avait
oublié d'être bête") m'avait dit qu'il y avait une magie dans Internet.
Je crois que j'entrevois une des significations de cette magie...
J'attends que cette magie vienne me toucher de plein fouet. Même sans
fouet. Qu'elle me rencontre. Une rencontre...
Aujourd'hui, c'est Ariam que je voulais remercier, pour ses mots, pour
ses fleurs. Et encore Gladys, avec qui le temps passe si vite,
tellement c'est bien.
Merci à elles, je ressens leur chaleur, même si bien des kilomètres
nous sépare. Mais la chaleur du coeur est tellement vraie qu'elle vous
touche à travers les distances...
Enfin, bref, il faut que je me remette à écrire des nouvelles du
genre...
"Elle pénétra dans la chambre. Il dormait encore. Elle avait laissé ce
corps d'homme pendant une heure, le temps de faire une course, mais la
vision de ce dos, émergeant des draps ne put retenir ses envies. Envie
de l'effleurer, de le toucher, de la caresser. De sentir cette peau
ambrée. De la mordre.
Elle se dévêtit en silence pour ne pas le réveiller. Son corps
refroidit par la température hivernale du dehors voulait se réchauffer
contre lui, sous la chaleur des draps. Entendit-il le bruit de cette
ceinture tombant sur le parquet ? Ses pas ?
Elle s'approcha doucement du lit, comme on s'approche du lit d'un
enfant que l'on veut réveiller tendrement. Elle posa sa main sur le
haut de son dos. Elle le caressa de sa paume, pivota ses mains,
l'effleura des ongles. Puis ses doigts descendirent lentement, très
lentement le long de la colonne. Il fallut pour progresser, soulever le
drap. Voir ces fesses. Croquer ses fesses, comme on croque une pomme.
Les baiser, les souffler. Il sentit un réveil agréable, une froideur
pourtant chaleureuse sur lui... Elle prit les draps pour couvrir leurs
retrouvailles et..."
Et la suite ? Chacun l'imaginera. C'était juste pour me remettre dans
le bain, écrire des nouvelles.
18 mai 14:02
Partir, revenir...
Sympa cette soirée de la Marine Nationale hier. Cela avait commencé
comme une nuit d'ivresse, mais le passage de l'atmosphère de
Braveheart à celle d'une ambiance
de mariage fut trop clair. J'aime trop ces airs où l'on sent tout le
poids de l'histoire, comme
Scotland
the brave, que tout le monde connaît sans connaître le titre.
J'aurais bien voulu que le bagad joue
Flower
of Scotland. Sûr que j'aurais chanté...
O Flower of Scotland,
When will we see,
Your like again,
That fought and died for,
Your wee bit Hill and Glen,
And stood against him,
Proud Edward's Army,
And sent him homeward,
Tae think again.
Those days are past now,
And in the past,
They must remain,
But we can still rise now,
And be the nation again,
That stood against him,
Proud Edward's Army,
And sent him homeward,
Tae think again.
On dit que une "personne normale", cela ne veut rien dire. Pourtant, il
existe bien une norme, un ensemble de gens la constitue. Avec toutes
mes histoires hors norme, je me sens hors norme. Sans pour autant être
dans la marge. Etre hors norme sans être dans la marge. Encore une
histoire d'équilibre...
Impression des fois de jouer les apprentis sorcier. Transformer une
relation en une autre...
Ecrire des nouvelles, un peu sensuelles. Ca vous a plus, vous en voulez
encore ?
"Ses mains caresèrent et remontèrent doucement le derrière des ses
cuisses, allèrent chercher le devant..."
Je prends tellement de plaisir le soir à écrire ce journal que des
fois, c'est comme si je faisais
de faire l'amour avec...
Comme un oiseau blessé, aux ailes cassées, qu'on a recueilli, guéri, et
qui doit maintenant voler des ses propres ailes
Partir, c'est mourir un peu. Revenir aussi..
Je n'ai pas peur de la route
Faudrait voir, faut qu'on y goûte
Des méandres au creux des reins
Et tout ira bien
Le vent l'emportera
Ton message à la grande ourse
Et la trajectoire de la course
A l'instantané de velours
Même s'il ne sert à rien
Le vent l'emportera
Tout disparaîtra
Le vent nous portera
La caresse et la mitraille
Cette plaie qui nous tiraille
Le palais des autres jours
D'hier et demain
Le vent les portera
Génétique en bandouillère
Des chromosomes dans l'atmosphère
Des taxis pour les galaxies
Et mon tapis volant lui
Le vent l'emportera
Tout disparaîtra
Le vent nous portera
Ce parfum de nos années mortes
Ceux qui peuvent frapper à ta porte
Infinité de destin
On en pose un, qu'est-ce qu'on en
retient?
Le vent l'emportera
Pendant que la marée monte
Et que chacun refait ses comptes
J'emmène au creux de mon ombre
Des poussières de toi
Le vent les portera
Tout disparaîtra
Le vent nous portera
20 mai 22:52
Plénitude
Pour la première fois depuis des mois, je ne ressens pas de blues, de
manque, peut-être même et surtout de vide, en rentrant de week-end à
LC. Je nage à vrai dire depuis hier après-midi dans une plénitude. Une
plénitude doublée peut-être d'inconscience, mais peu importe, c'est
tellement agréable... J'y vois quelques causes.
Une bonne préparation psychologique, pensé beaucoup à travailler mon
détachement, pensé à ce qui me fait du bien... Pensé à de nouvelles
personnes qui me font beaucoup de bien depuis quelques semaines.
Je suis allé dimanche à un vernissage à
Pikinasso. L'expo
s'appelle
Autour d'elles. Ca
correspond un peu à ma situation en ce moment.
En fait, j'ai écrit un nouveau poème samedi soir, lors de la soirée de
la Marine Nationale. Le premier depuis presque trois semaines. Mais...
J'ai connu quelques états de somnolence agréables hier. Où votre pensée
vous entraîne dans un semi-rêve...
Je n'ai pas franchement rêvé depuis presque trois semaines. Ce n'est
pas que cela me manque
Mais...
Je peux me remettre à la lecture de
Thorgal,
j'ai récupéré le volume 11.
En écoutant
Grace de Jeff
Buckley.
21 mai 23:36
Au Nord de nulle part
Ma grande évasion a encore échoué. Pas grave, il y avait quand même des
risques. Seconde tentative grandeur nature. Cette évasion de cette
ville où je dois me rendre tous les jours pour travailler. Même si des
fantômes s'évanouissent peu à peu...
Ils avaient peur que je m'ennuie dans mes nouvelles fonctions. Ils
avaient peur que cela ne soit pas assez "intellectuel" pour moi. ! Ils
avaient peu que je sois trop "intellectuel" !
J'ai toujours considéré un "intellectuel" comme un type de salon, qui
débat sur certain sujet par opportunisme, qui parle sans connaître
certains éléments de leur discussion, qui méprise un peu le peuple mais
se dit quand même de gauche. Je les vomis comme les machos. Ils pensent
aux causes bonnes qui peuvent valoriser leur image, oubliant les
principales ou prioritaires (chômage, santé...). Un type au-dessus du
peuple, qui lui seul a le droit de dire ce qui est de bon goût ou non.
Dans ma théorie, 99% des écrivains et artistes connus ne sont donc pas
considéré pour moi comme des "intellectuels".
Un peu haineux à midi. Refus de la philosophie de notre société.
Dois-je alors montrer plus d'arrogance pour avancer ? Je n'aime pas ça.
Du cynisme ? C'est plus fin.
Si on me traite d'intellectuel, je prends ça comme une insulte. Mon
voeu le plus cher serait de ne faire que du travail intellectuel.
Nuance. Même si elle l'est moins dans le dictionnaire...
J'élargis mon champ d'évasion. Augmenter les points de chute.
J'ai plusieurs jours de congé à la fin du mois. Envie d'une bonne
déconnexion. Pas à Sète, plutôt envie prendre la direction du Nord.
Même si le petit port de pêcheur est encore gravé fortement dans ma
tête. J'aimerai y retourner un jour. Partir dans la nuit bleue marine
vers ce Sud. Et que cela soit encore plus magique...
Il est des expériences qui font que maintenant, je n'aurais pas
attendre des mois pour savoir certaines choses... Je sais avec qui je
pourrais vivre et avec qui je ne pourrais pas vivre. M aussi le sait
pour elle, et nous savons l'un et l'autre que ce n'est pas ensemble,
elle est moi.
Merci à Gladys et Sophie, elles m'ont aidé à ne pas trop penser à mon
échouage.
Aussi à Albane pour m'avoir rendu utile ce soir.
Peut-être que Gladys et moi devrions nous associer, créer une structure
pour être là, pour entendre les autres ? Reprendre l'émission de Macha
Béranger
Allo Macha sur
France Inter ?
Pour ceux qui ne savent pas écouter en ce moment comme musique, je leur
conseille la 6ème chanson de l'album Grace de Jeff Buckley, une reprise
de Leonard Cohen,
Hallelujah.
En boucle, en boucle...
Car...
les chansons les plus simples sont souvent les plus belles...
Now I've heard there was a secret
chord
That David played, and it pleased the
Lord
But you don't really care for music,
do you?
It goes like this
The fourth, the fifth
The minor fall, the major lift
The baffled king composing Hallelujah
Hallelujah
Hallelujah
Hallelujah
Hallelujah
Your faith was strong but you needed
proof
You saw her bathing on the roof
Her beauty and the moonlight
overthrew her
She tied you
To a kitchen chair
She broke your throne, and she cut
your hair
And from your lips she drew the
Hallelujah
Hallelujah, Hallelujah
Hallelujah, Hallelujah
You say I took the name in vain
I don't even know the name
But if I did, well really, what's it
to you?
There's a blaze of light
In every word
It doesn't matter which you heard
The holy or the broken Hallelujah
Hallelujah, Hallelujah
Hallelujah, Hallelujah
I did my best, it wasn't much
I couldn't feel, so I tried to touch
I've told the truth, I didn't come to
fool you
And even though
It all went wrong
I'll stand before the Lord of Song
With nothing on my tongue but
Hallelujah
Hallelujah, Hallelujah
Hallelujah, Hallelujah
Hallelujah, Hallelujah
Hallelujah, Hallelujah
Hallelujah, Hallelujah
Hallelujah, Hallelujah
Hallelujah, Hallelujah
Hallelujah, Hallelujah
Hallelujah
22 mai 21:41
Chacun cherche son chat
Je voulais parler ce soir de l'indépendance de mes mains (!). J'y
reviendrais sans doute demain...
Mais voilà que je me retrouve comme dans le film
Chacun cherche son chat.
Et comme dans le film il est noir. Il a disparut. La fiction rejoint
encore la réalité... J'espère qu'il reviendra. Je sais en tout cas
qu'il n'est pas derrière le frigo. Un chat noir qui disparaît... sens
propre, peut-être aussi figuré...
Pas très faim ce soir, mais ça va. Je reporte à la semaine prochaine
les envois aux éditeurs. Je ne peux pas me concentrer pour sélectionner
des poèmes. Et encore moins retravailler la nouvelle de 1991.
Et puis, il y a des travaux à la maison depuis 2 jours. J'ai
l'impression de faire du camping dans ma chambre, et ça sent la
peinture.
J'ai eu des grandes discussions aujourd'hui avec Gladys et Sophie. Où
l'on a notamment parlé de cette fameuse intuition féminine où beaucoup
se sont perdu à vouloir la maîtriser et plus sûrement à vouloir la
comprendre. Qui en a perdu beaucoup. Des fois ça m'est arrivé de m'y
perdre, j'avoue. A défaut de cette intuition, je possède une intuition
supérieure, hommes femmes confondus. Cette sensation de sentir des
bonnes ou mauvaises choses. Oh... des fois je me trompe. Ce fameux
sixième sens...
Je suis toujours dans ce bain de plénitude depuis lundi. Merci Gladys
et Sophie. Je reste encore troublé par tout ce qui a été dit. Détendu
aussi. Impression de flotter.
J'ai échangé quelques confidences avec Sylvie ce soir, ma grande soeur.
Et puis elle m'a fait remarquer une chose. Quel est le point commun
entre les chiffres 3 et 7 ?...
C'est donc fort logiquement que j'écoute maintenant
Glory box de Portishead...
23 mai 20:35
L'indépendance...et la Z.A.A.
Je ne sais plus quand cela est arrivé, mais mes mains, ont un jour,
gagné leur indépendance, leur autonomie. Elles se sont battues pour ça.
Elles en avaient peut-être marre d'écrire mes pensées, peut-être
qu'elles ne les partageaient pas d'ailleurs. Et elles voulaient par
moment faire un peu ce qu'elles voulaient, sans rien me demander.
Alors, sournoisement, elles se sont rebellées. La révolution des
mains...
Elles sont donc autonomes. Mon cerveau ne les commande plus. Elles se
mettent à caresser, toucher, effleurer, de façon naturelle, sans
interruption. Sans que j'y pense...
C'est bizarre, cette nuit, j'ai rêvé de la "Z.A.A.", la "zone à Alain".
Mais dans ce rêve, le brouillard, le trouble était tel, que je ne
voyais pas le visage de celle à qui j'expliquais ce qu'était la
"Z.A.A.". C'est un peu comme une ambassade, cette zone : un bout de son
pays à l'étranger. Ou plutôt un territoire possédé sur un corps
étranger.
Il y a des écrits qui vous séduisent. Ces écrits et la personne qui en
est l'auteur ne font qu'un. Alors...
Tiens, je me remets un peu aux nouvelles...
"
Ils débordaient tellement de
sensualité que leur lit en était rempli. Ils nageaient dans une nappe
liquide. Leur collision ne pouvait être que fusionnelle. Cette fameuse
chimie, et cette grande chaleur agréable traversant leur corps..."
J'ai arrêté le chocolat depuis 3 jours. Pour l'instant, je tiens.
Jusqu'à ce que j'aie le temps d'aller en racheter. Il n'y en a plus.
Le trouble d'hier s'en est allé. Un ciel sans nuage.
24 mai 20:35
Jour de kermesse
Mon ami séminariste m'avait prêté un livre très intéressant sur des
questions posées à propos de la religiosité. Je l'ai fini sur le thème
des anges et démons. Je sentais être l'ange gardien de quelqu'un l'an
dernier. C'est ce que je me suis dit, pour me rassurer. Ce matin, je me
suis dit que moi, je devais avoir plusieurs anges gardiens. Je vois
lesquels d'ailleurs. Et puis...
Un ange bleu est passé aujourd'hui. Avec son intuition féminine. Cette
intuition qui m'a fait dire plusieurs fois aujourd'hui que les femmes
étaient des êtres bien étranges...
J'ai encore failli me perdre et mon intuition supérieure devait avoir
le nez un peu bouché...
L'Ange Bleue... Crois-tu aux anges Sophie ?
Je ne sais pas si
Paul
Kariya
est un ange, mais il en a bien la gueule. Le capitaine des Mighty Ducks
d'Anaheim vaincra-t-il les Diables du New Jersey ? Bien que les Devils
ne soient pas une constellation de brutes. A défaut d'équipe canadienne
en finale de la
Stanley Cup,
il y aura des hockeyeurs Canadiens, et un gardien québécois de chaque
côté.
Des dates troublantes. Encore des doublons dans des dates. Aujourd'hui,
24 mai. Il y a un an jour pour jour, je sortais de l'enfer. Voilà
qu'aujourd'hui, j'entrevois le paradis.
Autre date, 10 octobre 1977. Sophie est née le même jour qu'une
personne connue à Dijon, une personne qui m'avait trop fascinée.
Je verrai bien un jour dans ce site une page pour encore un autre
journal qui pourrait s'appeler
Les
bonheurs de Sophie.
On reconnaît un cri du coeur à des centaines de kilomètres de
distance...
Comme c'est une journée plutôt sympa que ce 24 mai 2003, en rentrant à
LC ce soir, j'ai eu la bonne surprise de voir que slogan "I love LC"
plait. Jean-Sébastien et ses amis se sont fait des t-shirts avec... Ils
m'ont devançaient, j'y pensais depuis longtemps, pour cet été. J'en
ferais plein avec "LC 73". De toutes les couleurs.
Aujourd'hui était le jour de la kermesse à LC. A Bleueland aussi. Pluie
pour tout le monde. A par cette pluie, il est loin le temps de ces
kermesses d'enfance. J'en avais fait un poème
24
heures
Sous ciel gris de mai,
La pluie incessante annule tout.
Fermant les volets du salon,
Fixant les voitures de la télévision.
J'hésite à sortir me mouiller,
J'aimerais rejoindre la kermesse.
La pluie est toujours incessante,
La tension est latente. |
|
Il y avait une magie, une sensation attendue toute l'année. En ce
temps, les filles n'étaient pas la préoccupation majeure. Je me
rappelle surtout de la kermesse de mon année de CP. Enfin, je crois que
c'était l'année du CP, la même année où nous avions joué
Emilie Jolie à la Salle des Fêtes.
Cette année 1979-1980, où je commençais inconsciemment d'écrire...
L'époque de
Tanio.
Notre spectacle pour la kermesse consistait à danser, essayer du moins,
sur
Les lacs du Connemara
du monstrueux Michel Sardou. Je dis bien "monstrueux" car ça laisse un
double sens, ça fâchera personnes, ceux qui le détestent et ceux qui
l'aiment.
Classe de Cours primaires 1979-1980,
Ecole Lamartine - La Clayette
(rangée du haut, deuxième en partant de la gauche,
si c'est moi que vous cherchez)
Ce soir, j'ai l'impression tout simplement de rêver...
Bonne nuit, et tout ce qui va avec...
25 mai 16:45
Coup de foudre sur internet
J'ai écrit deux nouveaux poèmes en une semaine. L'un lors du repas de
la Marine Nationale, samedi dernier, l'autre vendredi soir. Ce qui en
fait 112, depuis le début de mon second recueil, soit autant que pour
le premier. Pourtant, j'ai du mal à les considérer comme des "peau M".
Donc... ces deux derniers, que sont-ils ? Quelle est cette
signification ?
Je me sens comme dans un rêve. Un film ? Je n'ai pas vu
Coup de foudre sur internet.
Normal, ce film n'existe pas. Mais ... c'est à chacun de le dessiner.
Coup de foudre sur internet
Beaucoup de travail cet après-midi. Des candidatures à faire, des
papiers à classer, un bureau à ranger. Histoire d'avoir une petite
soirée bien tranquille, histoire de se prélasser dans mon bain de
plénitude, dans mon rêve, dans ce film que je vis...
26 mai 20:00
Blue hotel
Le ferry de M est en train de partir pour les Baléares. Le bal d'Ariam
va commencer. J'espère qu'elle trouvera un prince charmant.
Je n'ai dans mon entourage que des personnes ouvertes d'esprit,
intelligentes, intéressantes, ce qui permet des discussions
enrichissantes, comme à midi. Je n'ai jamais été aussi riche.
Depuis ma dernière discussion avec Sophie au Bleu hotel, je suis
détendu. Heureux. Encore des paroles qui expriment mes pensées, mes
envies. William Sheller m'a devancé.
Pourquoi
les gens qui s'aiment
Sont-ils
toujours un peu les mêmes
Ils ont
quand ils s'en viennent
Le même
regard d'un seul désir pour deux
Ce sont
des gens heureux
Pourquoi
les gens qui s'aiment
Sont-ils
toujours un peu les mêmes
Quand ils
ont leur problèmes
Ben y'a
rien à dire
Y'a rien à
faire pour eux
Ce sont
des gens qui s'aiment
Et moi
j'te connais à peine
Mais ce
s'rait une veine
Qu'on s'en
aille un peu comme eux
On
pourrait se faire sans qu'ça gêne
De la
place pour deux
Mais si ça
vaut pas la peine
Que j'y
revienne
Il faut me
l'dire au fond des yeux
Quelque
soit le temps que ça prenne
Quelque
soit l'enjeu
Je veux
être un homme heureux
Pourquoi
les gens qui s'aiment
Sont-ils
toujours un peu rebelles
Ils ont un
monde à eux
Que rien
n'oblige à ressembler à ceux
Qu'on nous
donne en modèle
Pourquoi
les gens qui s'aiment
Sont-ils
toujours un peu cruels
Quand ils
vous parlent d'eux
Y'a
quelque chose qui vous éloigne un peu
Ce sont
des choses humaines
Et moi
j'te connais à peine
Mais ce
s'rait une veine
Qu'on s'en
aille un peu comme eux
On
pourrait se faire sans qu'ça gêne
De la
place pour deux
Mais si ça
vaut pas la peine
Que j'y
revienne
Il faut me
l'dire au fond des yeux
Quelque
soit le temps que ça prenne
Quelque
soit l'enjeu
Je veux
être un homme heureux
Je suis amoureux...
28 mai 00:20
Se souvenir des belles choses
Une autre évasion demain. Deux mois après Sète. Un mois après ma
dernière déconnexion lyonnaise... Je parts demain dans une ville où je
ne suis jamais allé, où je connais personne à part un ami mais qui ne
sera pas là. Mais quelqu'un m'attend là-bas... Je vais parcourir les
centaines de kilomètres qui me séparent d'un rêve... Si ce que je vais
vivre demain, ce n'est pas de l'aventure ça !!!
Quel est le titre du film de demain ? Au bord de l'Aube jusqu'à
l'aube...?
Hier soir, après avoir mis en ligne ce journal, un mal être m'a envahi.
Comme une sensation de... deuil...
Je crois que j'ai su faire preuve de courage hier. Ou d'honnêteté.
Après, il y eut une discussion de type expérimentale avec Sophie.
J'avais l'impression d'être à la radio, Radio LC73, et que je répondais
et réagissait aux messages instantanés que je recevais. Elle put
m'entendre mes lèvres...
Sophie...
Merci Bleue, merci Ariam de votre confiance, de vos conseils. Aimer
aider, si plus de gens avaient cette philosophie. Et puis ça fait du
bien intérieurement.
LC73 fait le grand pont, mais j'aurais avec moi mon carnet...
Au crépuscule d'une belle histoire, il est bon de se souvenir des
belles choses, des bons moments, qui ne s'éteindront jamais...
intérieurement.
A l'aube d'une belle histoire...
Se souvenir des belles choses, seulement...
Se souvenir des belles choses, simplement...
Sophie n'est-elle qu'un rêve ?????????????????????????
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