Décembre 2023
28 décembre 23:18
The man next the Castle
Voyage en uchronie avec
Le maître du
haut château…Tenter
l’expérience de découvrir une œuvre en parallèle. A la fois en lisant
le roman et en regardant la série. Mais bof, l’uniforme nazi au bout de
2h m'insupporte, et cela a même coupé mon envie de finir le livre…
L’expérience s’est sacrifiée, sabordée, sur l’autel de l’indigestion.
Je rêve éveillé souvent d’uchronies… La modification change, elle se
trouve à plusieurs endroits de ma vie, et je vois…
... mais elles ne sont pas si nombreuses que ça et tournent autour de
la même thématique… ou presque...
Qu’est-ce qui se serait passé si avec N…?
Qu’est-ce qui se serait passé si M avait…?
Ou bien avant toutes ces rencontres, dans l’enfance…
Et si mon père n'avait pas eu son accident...?
Rapport avec psy...
Mais il est toujours possible de passer par une autre voie pour arriver
à ses fins, plus ou moins...
18 janvier 22:22
Microself
Au détour d’un commentaire quelconque sur le profil facebook d’un
contact quelconque, ma vie littéraire a changé. Comme si j’avais
rencontré la femme de ma vie… révélation… j'étais alors en train de
travailler sur la présentation de mes livres...
J’ai donc trouvé où j’étais littérairement…
micronouvelle,
microroman,
c’est une histoire de longueur… j’ai passé 25 ans dans un milieu qui
n’était pas le miens, j’y suis resté par défaut… Mais après quelques
découvertes littéraires, j’ai commencé à me poser des questions sur mon
identité…
J’avais retenu de Louis Dubost qu’un livre de poésie et un recueil de
poésie, ce n’est pas la même chose du tout… Le livre contient un lien
entre les textes… je savais déjà ça… ça pouvait être une forme de
roman, si les dizaines de textes racontent la même histoire, respectant
une chronologie… comme
Nuit Marine...
les autres
livres peuvent être considérés
comme des recueils de micronouvelles
Le livre de Ponthus a été la porte ouverte à mon introspection
littéraire…
Et puis donc je suis tombé sur le terme de « micronouvelle »… et puis
en creusant, je trouve le
postmodernisme, et de fil en aiguille, la
métafiction…
ça change un peu du petit monde de la poésie avec trop souvent des
esprits étriqués ou prétentieux.
Après avoir décidé de casser les codes d’un point de vue de la forme,
je les tords aussi pour le fonds…
Je baigne dans tout ça et c’est très cool…
Micronouvelle
Microroman
Ponthus
Dubost
Métafiction
Postmodernisme
29 février 23:23
L'amour en fuite
Je m’épanouie depuis fin octobre dans une nouvelle institution… que de
résidents, que de collègue, que d’infos, que de différences, que de
richesses…
Travailler avec un certain public en difficulté mentale ou/et physique,
est-il une forme de fuite d’une réalité humaine qui me déplait ? Une
fuite éveillée ?
Il y a bien sûr les échappée subconscientes, la nuit… Toutes les nuits
sont nouvelles, comme les pages d’un livre. Porte de l’aventure.
L’autre nuit, un songe bien étrange, j’ai rêvé que j’étais à
Liverpool, même que je jouais à Anfield pour les Reds (ok c’est le club
que je supporte, mais d’où sort ce songe ?)…
Je savais que j’étais joueur, même si je n’étais pas sur le terrain,
mais plutôt au stade dans les couloirs (une fois j’avais rêvé que je
jouais et que je courrais sur le terrain de l’AS Roma, mais comme dans
beaucoup de rêves où je courre, j’avais la sensation d’avoir des
chaussure en plomb et je n’avançais pas) ....
D’habitude, il y a ce continuel rêve où je vais enfin à New York (dans
cette ville, et pas dans une autre ville américaine), tantôt avec PG,
tantôt avec une autre, tantôt seul… mais systématiquement ça foire et
je ne touche pas au but…
Ne pas avancer, ne pas toucher au but… quelle est la signification ?
Des choses me ralentissent et m’empêche d’atteindre des objectifs ?
Je rêve de voyage alors qu’en ce moment, quand je suis éveillé, je n’ai
pas envie de voyage, mais plutôt de rester à la maison travailler sur
mes livres et me reposer de semaines de travail quand même fatigantes.
Je rêve parfois d’amour, c’est tout aussi
strange,
je reconnais sans reconnaitre, des personnes… des visages que
j’envisage… avec une pointe de contradiction… à moins que ça soit le
subconscient qui s’exprime…
27 mars 23:10
Life on Mars
Il y a quelques temps, une réflexion sur les jobs et les genres me
traversa … Les jobs de femmes sont souvent plus utiles que ceux des
hommes. Ils sont souvent plus humains… avec aussi cette idée connexe
sur les femmes et le courage. Vaste sujet. Qui ne plait pas à tout le
monde, et dont on ne parle pas trop…
L’homme est dans le commerce, la production, ce qui n’est pas si
important quand on se lève le matin… Les boulots les plus importants,
sont souvent tenus par des femmes : dans les écoles, dans les hôpitaux,
soigner, éduquer…
D’une manière générale, les femmes sont plus courageuses que les
hommes… Les femmes en politique sont très souvent plus courageuses que
les hommes politiques, quelque soit d’ailleurs les tendances politiques…
Ne dites pas tout ça à certains vieux schnocks blancs « progressistes »
ou « révolutionnaires », ils ne comprendraient rien…
Une des raisons que je (me) dégage du milieu de la poésie est
l’insupportabilité que je ressens vis à vis de la tartufferie de
certains qui se font passer pour les défendeurs des gens alors qu’ils
les méprisent.
Je poursuis donc ma conversion, transgenre littéraire… impression de
m’être égaré pendant beaucoup d’années... Les auteurs en romans, récits
et nouvelles ont des profils plus variés qu’en poésie, et semblent
aussi ouverts à plus de choses…plus créatifs aussi parfois...
L’écriture poétique aurait été un pré requis intéressant pour les
autres écrits, pour originaliser mon style.
Insupportabilité
Originaliser
Humain
Ecrire
29 avril 21:32
Le Monde des livres
Envie de partir dans la réécriture de mes livres, et dans l’écriture de
nouveaux livres. Ca me démange.
Chaque signe a une signification. Chaque caractère exprime quelque
chose.
Partir dans l’écriture, créer l’œuvre.
Œuvrer à la création d’une chose unique…
Le livre est à voir comme une oeuvre, de la première jusqu'à la
dernière page du corpus. La couverte est l'emballage, et aussi une
autre oeuvre.
Aventures
Construction
Bâtir
Clef
Frontière
Récif
13 mai 22:41
In the Name of the Rose
Je n’arrête pas de repenser à ce film que j’ai vu, en l’an de grâce
2024, il y a quelques semaines, pour la première fois sur écran géant…
et où le message y est passé de manière très claire…
Forcement en grand, en plus grand… plus que sur petit écran… du moins,
les plusieurs fois où je l’avais vu sur petit écran, bien que
concentré, ce message ne m’avait pas autant frappé…
Et puis, ce message, il est toujours d’actualité…
La duperie est vieille comme le monde…
Peur
Rire
Croyance
Ignorance
Connaissance
Loin de l’obscurantisme…
10 juin 23:25
It's a Sin
Le désherbage devient une drogue. Je me demande ce que je ferai si je
n'avais plus ma maison avec le jardin et les extérieurs... La drogue
c'est pas bien...
La fatigue masque la colère, mais quand la fatigue n'est plus là,
difficile de cacher cette colère... colère, pas bien...
SI j’enlève ma couche de générosité, il ne reste qu’une surface froide.
A-ton le droit de ne plus vouloir tendre la joue?
Si je suis altruiste à l’extérieur, je suis misanthrope à
l’intérieur... un peu... quoique ça peut être le contraire...
Plus de boites de nuits à LC… quelle tristesse… vieux con ? non car
s’il y en avait, je serai le premier à aller y danser sur la musique du
gros Larry... ou du fin Neil... et les vieux cons ne dansent pas...
(pas bien de dire "con")...
When I look back upon my life
It's always with a sense of shame
I've always been the one to blame
For everything I long to do
No matter when or where or who
Has one thing in common too
It's a, it's a, it's a, it's a sin
It's a sin
Everything I've ever done
Everything I ever do
Every place I've ever been
Everywhere I'm going to
It's a sin
At school
they taught me how to be
So pure
in thought and word and deed
They didn't quite succeed
For everything I long to do
No matter when or where
or who
Has one thing in common too
It's a, it's a, it's a, it's a sin
It's a sin
Everything I've ever done
Everything I ever do
Every place I've ever been
Everywhere I'm going to
It's a sin
Father, forgive me
I tried not to do it
Turned over a new leaf
Then tore right through it
Whatever you taught me
I didn't believe it
Father, you fought me
'Cause I didn't care
And I still don't understand
So, I look back upon my life
Forever with a sense of shame
I've always been the one to blame
For everything I long to do
No matter
when or where or who
Has one thing in common too
It's a, it's a, it's a, it's a sin
It's a sin
Everything I've ever done
Everything I ever do
Every place I've ever been
Everywhere I'm going to
It's a sin
It's a, it's a, it's a, it's a sin
It's a, it's a, it's a, it's a sin
(Pet Shop Boy -
It' a Sin -
1987)
27 juin 23:27
M 2004 (Oh l’Amour !)
M. 20 ans que je ne l’ai pas revu…
20 ans à quelques jours plus ou moins près, à peine...
Ce soir l’orage gronde sur LC..
Je m’enfuis dans cette pensée relative au passé, à un si beau passé…
Il est des soirs où je réécoute "nos" morceaux intimes, chargés
d'émotions, les larmes guettent...
Allumer alors des contre-feux musicaux.
Se souvenir des
belles choses, on disait…
Oh
L'amour
Broke
my heart
Now
I'm aching for you
Mon
amour
What's
a boy in love
Supposed
to do?
Looking
for you
You
were looking for me
Always
reaching for you
You
were too blind to see
Oh
love of my heart
Why
leave me alone
I'm
falling apart
No
good on my own
Oh
L'amour
Broke
my heart
Now
I'm aching for you
Mon
amour
What's
a boy in love
Supposed
to do?
Why
throw it away
Why
walk out on me
I
just live for the day
For
the way it should be
There
once was a time
Had
you here by my side
You
said I wasn't your kind
Only
here for the ride
Oh
L'amour
Broke
my heart
Now
I'm aching for you
Mon
amour
What's
a boy in love
Supposed
to do?
No
emotional ties
You
don't remember my name
I
lay down and die
I'm
only to blame
Oh
love of my heart
It's
up to you now
You
tore me apart
I
hurt inside-out
Oh
L'amour
Broke
my heart
Now
I'm aching for you
Mon
amour
What's
a boy in love
Supposed
to do?
Oh
L'amour
Broke
my heart
Now
I'm aching for you
Mon
amour
What's
a boy in love
Supposed
to do?
(Vince Clarke / Andy Bell - 1986)
4 juillet 22:40
I'm not scared
La peur est l’ami de gourou.
Il faut rire, danser, quelque soit sa condition.
Sombrer dans des croyances n’a jamais résolu les problèmes.
L’interprétation qu’on fait est fausse quand on croit que l’irrationnel
répare les dégâts.
Suite de l'
article 13 mai : je n’ai
pas peur
Take
these dogs away from me
Your life's a mystery,
Mine is an open book
If I could read your mind,
I think
I'd take a look
I'm not scared
Baby, I don't care
What have you got to hide?
What do you need to prove?
You're always telling lies,
And that's the only truth
I don't care
Baby, I'm not scared
Tonight the streets are full of actors
I don't know why
Oh, take these dogs away from me
Before they, they bite
What have you got to say
Of shadows in your past?
I thought that, if you paid,
You'd keep them off our backs
Where do we have to be,
So I can laugh and you'll be free?
I'd go anywhere
Baby, I don't care
I'm not scared
I'm not scared
Tonight the streets are full of actors
I don't know why
Ohhh, debarrasse-moi de ces chiens
Avant qu'ils mordent, avant qu'ils mordent.
Tonight I fought
And made my mind up
I know it's right
I know these dogs still snap around me
But I can, I can fight
If I was you, if I was you
I wouldn't treat me the way you do
If I was you, if I was you
I wouldn't treat me the way you do
If I was you, if I was you
I wouldn't treat me the way you do
If I was you, if I was you
I wouldn't treat me the way you do
I'm not scared
Baby, I don't care
I'd go anywhere
Baby, I'm not scared
J'ai pas peur, j'ai pas peur.
I'm not scared, baby, I'm not scared
(Written by Tennant and Lowe - 1987)
29 juillet 22:57
Chantier d'été
Depuis quelques semaines, je me suis lancé dans le grand chantier de la
réécriture de mes livres. Transfuge de genre, de classe… de style… J’ai
passé mes peurs… ça donne de la puissance… C'est long, c'est lent, mais
ça avance. Chaque petit travail est un grand pas.
J’y vois de plus en plus clair…
La revue
Cabaret
n’est-elle pas, je me le demande parfois, une façon de fuir ses propres
intentions ?..
Superficialité VS
profondeur
06 août 22:43
Moon cat
Regarder les étoiles la nuit aide à la fuite…. Délivre de la
promiscuité, de l’humanité...
Le silence est d’or… quand la ville dort… en effet…
J’aime finir mes journées par un verre, dans l’obscurité de ma
terrasse, avec, et même sans, musique…
Je regarde la grande casserole qui va finir dans la haie de thuyas
d’ici quelques semaines…
Et tout ça m’inspire…
J’aime écrire… j’ai retrouvé mon âme (écrivain), à force d’envie, à
force de podcasts littéraires entre auteurs aimés et découvertes… à
force de nécéssité...
Je continue le retravail de mes livres, je suis encore dans le premier,
La Cité des Clés,
je progresse par petites touches en ce moment car beaucoup de travail
alimentaire… mais ça avance. Chaque petite touche offre un regain
d'énergie, comme dans les vieux jeux d'arcade quand on atteint un
but...Arcade fire...
J’ai hâte d’avoir suffisamment de temps pour terminer ce premier livre
et enchainer...
Et j’aurai bientôt ce que je pense être l’arme fatale pour créer une
ambiance sonore propice à l’achèvement de l’œuvre : l’ensemble des
scuds d’Elliot Smith…
Stars
Cat
Night
Roof
Mystery
Silence
30 août 00:10
Human behavior
Depuis quelques mois, je suis professionnellement en "garde partagée"
entre deux foyers pour personnes handicapées… je papillonne entre les
deux, au gré des missions… tout le monde est content. Moi, eux…
C'est une liberté dans le travail, et c'est une grande fenêtre ouverte
pour mon cadre de vie. L'air rentre et il se renouvelle régulièrement.
J’ai du temps libre… quand je ne travaille pas…
Et tout le temps un plaisir de revenir travailler après quelques jours
ou semaines d’absences. Un plaisir (partagé) de retrouver les résidents
et les collègues. Un retour à chaque fois plus riche de l'expérience
engrangée dans l'autre établissement.
Je me dépeins souvent comme altruiste à l’extérieur et misanthrope à
l’intérieur… un peu moins misanthrope avec les gens non normés…
Le Monde du handicap est source de richesse humainement, l’anormal
devient avec le temps normal, les différences disparaissent…
L’expérience permet de comprendre cela…
La mécanique humaine (oxymore?), son moteur dans la tête... On
apprend toujours sur cette machine... dans le domaine psy, aucun jour
ne ressemble au prochain.
Parfois on tombe sur des personnes plus puissantes que les « normaux
», cela apparait notamment avec la peinture, des personnes qui
expriment des choses bien plus fortes que bien des étudiants d’écoles
d’arts qui n’ont finalement pas grand-chose à raconter… J’ai du puiser
longtemps dans mes carnets notes, après avoir survolé mes agendas, pour
retrouver le nom de l’artiste dont les tableaux m’avaient parlé par
leur intensité, transcrivant un certain tourment … Angélique F. Une
exposition à Gueugnon au milieu des années 2000. Des couleurs
profondes.
27 septembre 00:47
Septembre rouge
Records d’heures de travail battu…
Attention danger, les signaux sont
rouges…
Rouge, alerte
Rouge sang
Rouge niveau fatigue
Je passe au
rouge…
Je ne connais plus la couleur du vert…
Un septembre
rouge…
Dur, intense, sans respirer trop…
Totalement à fond
On ferra les comptes plus tard…
...
30 septembre 23:39
Tick of the Clock
J’aimerai parfois vraiment pouvoir arrêter le temps,
Ca file trop vite pour épuiser ma
to
do list..
Et dire que je ne suis que dans l’urgence… par la force des choses, et
par celles des aiguilles qui tournent...
Mais pour l’instant, ça va… je gère…
Comme une minutie suisse…
... je vois quand même le bout du tunnel... ça fait du bien...
Tick
(of
The)
Tock