Alain Crozier

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Nuit marine

Jacques André Editeur - Lyon, 2019
84 pages, 12 € - ISBN  84 pages, 12 € - ISBN 978-2-7570-0406-7
Acutellement disponible uniquement auprès de l'auteur en téléchargeant ici (format pdf ou word) le bon de commande. Payement par chèque ou virement bancaire.
Nouvelle édition janvier 2023.

extrait

D'abord une odeur,
Un fond,
Vanille.
Un abcès dans le dos
Et un bouton rose en bas.
Une chaleur continuelle,
Peau lissée,
Corps humide.
Toujours excitée,
Peut-être paralysée.
Chair de poule,
Frissons,
Évanouissement.
Nuit marine.


extrait de la préface

La presque fin des Nuits marines fait penser à un des titres majeurs du The Wall des Pink Floyds. Le poème concerné est sans doute un des plus noirs du livre.
« Hé toi, / Ne dis pas que tout est gris, / Que tu vas tomber comme ça, / Pas toi. / Hé nous, / Notre histoire va aussi bien qu'une âme / Perdue dans des translations, / Dans le mur... ».

Mais limiter ce livre à ce (beau) texte reviendrait à le dégager de sa complexité et du feuilleté affectif de celui qui l’écrit. Crozier - moins nocturne qu’il ne le pense - offre ici un apprentissage de la sagesse amoureuse...

( Jean-Paul Gavard-Perret )


4ème de couverture

Comment prétendre à l’amour ? Comment comprendre ces « Mystérieux moments quand… / Peut-être que… Quelqu’un m’aime » ? Pour cela, il faut l’écoute, le partage, s’offrir à l’autre mais rien n’est acquis avec facilité. Si l’amour est grand, l’amour est féroce. Mais Alain Crozier « connait la couleur / De la guérison / Depuis quelques temps ». Et malgré cela, il a « Encore besoin / D’être placé sous respiration artificielle. ». On le percevra cet ouvrage, s’il se veut sérieux, mélange le paradoxe de l’amour, celui de la grâce et celui de la dérision. Pourtant « Une histoire / Qui se ferme / Sur une faim / Entre ciel / Et montagne, / L’aventure avait pris de l’espace. / La lune est revenue / Trop tôt. ». Il faut être là au moment ultime, celui de la fusion, de la rencontre, du bonheur qui s’ouvre. Dans cette « Nuit Marine », tout se cherche et se trouve, puis se sépare. Les mots ont cette inconstance de l’amour, car « On s’est souvent manqué, / Surtout moi. », écrit le poète avec lucidité. Est-ce le rêve d’une seule nuit ou de toutes les nuits ? Alain Crozier n’a pas la réponse mais il montre que « Quand des corps s’aiment, / L’écorce sème… ».

( Jean-Michel Bongiraud )


A lire :

- un article sur Nuit marine de Christine Durif-Bruckert dans Recours au poème.

- un article sur Nuit marine de Murielle Compère-Demarcy dans La Cause Littéraire.




 
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