Septembre 2010
21 septembre 00:15
September
Passé du temps à inventorier mes textes inédits pour les envois que
j'ai à faire à quelques revues. Mine de rien, ça fait 18 mois que je
n'ai pas fait cette action de promotion. Petit jeu intéressant
maintenant de sélectionner des textes. Différents critères. Deux
nouveaux principes : textes inédits et ne pas envoyer le même texte à
deux revues. Je fais une copie du fichier des inédits et dedans, je
coupe-colle les textes vers les fichiers créés pour chacune des 9
revues concernées. Un plaisir appréciable… Ca paye. Une prochaine
publication de quelques textes en prévision, chez
Traction Brabant.
Le fait est assez rare, exceptionnel, pour qu'il ne soit pas aussi
rapidement signalé : j'ai écris de la "poésie" ! Du moins l'inspiration
est revenue, et en grosse quantité. C'est ça le plus marquant. Sur le
thème de la petite reine. Je sais à quel revuiste j'enverrai le
paquet...
Après un an… enfin… dans le cadre de la préparation à mon travail de
réécriture de mes nouvelles, j'ai terminé la lecture des
Nouvelles extraordinaires
(en 2 volumes) de Poe… cette lecture serait-elle en elle-même une
nouvelle extraordinaire ?… Mais comme a dit une internaute sur un
forum, Poe c'est parfois
barbant.
Surtout les dernières…
Fait un salon du livre il y a dix jours. Participer à ce genre de
manifestation, d'un point de vue personnel, c'est plus pour rencontrer
des gens que pour (me) vendre. Il a une sorte de rivalité, de combat de
coq, il y a une gêne de ne pas acheter le livre de quelqu'un qui achète
le vôtre... vraiment quelle importance face à la richesse humaine ?..
L'écriture n'est pas pour moi un jeu ou une passion. Juste un besoin
d'expression. Je n'arrive pas à mettre d'autres mots derrière ça.
Que l'été paraît déjà si loin… j'ai l'impression qu'il n'a pas
commencé. Des fois je me demande si je ne suis pas la seule personne
sur Terre à ne pas être en vacances. Enfin bref…
26 septembre 00:53
Plein Sud
Touche à tout par la force des choses. Ne peut exprimer des choses très
différentes par la même discipline. De plus, je ne suis pas figé…
j'aime trop la découverte et l'expérimentation pour m'enfermer,
m'isoler, dans un lieu disciplinaire, finissant par être austère.
Notes des trucs pour un O.V.N.I. situé entre roman et nouvelle. Date
butoir 2016… disons donc plutôt un an avant pour le finir, ce qui fait
un peu plus de quatre ans... je note, je note...
Je descends demain pour le Sud, pour juste 48 heures. Profiter d'un
examen pour s'évader...
Flapi |
Laïus |
Tonitruer |
Temporal |
galvanique |
behemots |
charivari |
Sycomore |
airain |
marmoréenne |
Moratoire |
Oblongue |
30 septembre 00:35
Quand souffle le vent du Nord
Un peu déphasé après mon escape dans le Sud et le Sud-est. Peu de temps
pour faire du tourisme (ce n'est plus mon genre depuis bien longtemps…
depuis que j'écris… depuis vingt ans…). Juste, à peine, pour la
réflexion. Je ne pouvais pas descendre dans le Sud si près de la mer
sans la voir. Alors… Port de Bouc. Puis Martigues.
Toujours cette magie de la mer, des bateaux sur la mer, même si ce
n'était que des pétroliers. Toujours cette avarice de panneaux routiers
dans le Sud aussi…
Chemin des écoliers au retour... prendre le chemin le plus long.
Repassé par des endroits bien connus. Vers Avignon ou Crémieu.
Stationnement à côté de stades, à Martigues et Bourgoin Jallieu. C'est
pratique en dehors des matchs : il y a de la place, et Turcan et Rajon
sont à proximité du centre ville. Des stades à l'anglaise comme je les
aime. "Petits" mais avec une âme. Pas comme des stades en béton,
tristounets.
Théâtre, danse… les arts vivants m'ennuient, je préfère les arts morts
: cinéma, arts plastiques… Trié des photos prises, de route, de nuit,
de route de nuit, éparpillées entre deux séries (
Some bizarre et
Night bird songs) :
Road signs.
Un artiste peut-il être en même temps un entrepreneur ? Warhol ?
l'exception qui confirme cette supposition ?
L'été s'est éloigné… et avec, toutes ces activités, toutes ces
"personnalités"… Il y avait beaucoup d'Anglaises au marché. Toutes
pareils. (pré)ados, cheveux blonds, longs et fins. Lunettes deux fois
plus grosses que leur tête. Robes courtes et légères.
Pourquoi n'étaient-elles pas là quand j'avais leur âge ?…
"
Quand souffle le vent du nord"…
étonnant livre.
10 octobre 23:10
Le fantôme du château de LC
Chapitre 1088 de LC73… J'aime bien ce brouillard qui flotte ce soir.
L'impression d'être absorbé par le néant...
Salon de la
nouvelle
d'automne
de LC ce week-end. Des rencontres, des tuyaux, même en tant que
"spectateur". Même fait une dédicace… comme je l'ai dit plusieurs fois
à cette occasion, je n'écris pas ou peu actuellement, suis dans la
phase de lecture, préalable au re-travail d'écriture… néanmoins noué
quelques contacts pour mon recueil de nouvelles. Et pense de plus en
plus à publier celles qui sont disparates à l'unité, sous forme de
petit livret. Ca se fait, je l'ai encore constaté ces deux jours.
Ca me booste ce genre de manifestation. Acheté deux livres… et encore
deux à lire de ceux achetés l'an dernier, les deux numéros d'
Harfang
où des textes collent à mon genre. Je m'en suis expliqué avec le
responsable de la revue, encore présent cette année. D'ailleurs, la
moitié des invités était déjà là en 2009, preuve qu'ils étaient
contents de leur venue.
Dans une bibliothèque personnelle, je me retrouve à coté de Bukowski,
Corneille, Char, Corso, ou Cros, selon si les gens classent par genre,
selon aussi la quantité de livres... et si tout est en vrac, je peux
bien me retrouver "à côté" de n’importe qui. Mais c'est vrai que c'est
un truc que j'aime savoir, et aussi que j'aime faire savoir aux auteurs
qui me dédicacent leur livre, à côté de qui ils vont être...
Trouvé dans les méandres des douves quelques réfections, ou réflexions,
nocturnes, oubliées…
Le ciel brumeux de LC éclaire comme par une nuit de pleine lune...
13 octobre 23:56
Inception
Je ne sais pas si c'est le début de la vieillerie, mais quand je me
réveille le matin, j'ai de plus en plus souvent l'impression d'avoir
fait le même rêve… Mais était-ce vraiment un rêve ou le rêve d'un
rêve..? Ces évanescences portent toujours sur les thèmes classiques :
Sanary, son port et ses palmiers, la route du Sud, le lycée, et puis je
me perds déjà… Je crois que je rêve éveillé de rêver à ça, car ceux
sont mes meilleurs rêves… Peut-être que pour Sanary, le fait d'y aller
physiquement, changerait la donne ?
Comme je suis souvent le 1er dans la liste des contacts des personnes
qui ont mon numéro de mobile, il m'arrive parfois de recevoir, comment
dire… des appels inopportuns... quand le téléphone se met en route tout
seul au fond d'un sac ou d'une poche. Ce qui est un peu frustrant,
c'est que souvent, je n'entends pas l'appel et le découvre ensuite,
suivi d'un long message silencieux sur mon répondeur... ce qui est
toujours frustrant, c'est cette absence de communication… on n'écoute,
souvent du flan, sans pouvoir s'exprimer en retour...
Monde de ...
19 octobre 02:14
La vie, l'amour, la mort
Devant ce qui va se passer mercredi, je pense beaucoup à Tom, à mon
père. Je sens inévitablement, irrésistiblement, ce stress monter… mais
finalement, la tension des derniers mois m'aide, paradoxalement, c'est
du moins comme ça que je ressens la chose. Il est vrai aussi que,
depuis que mon père est mort, je pense un peu plus à la mort, un peu
plus depuis que je suis devenu père…. Cercle moderne de l'enfer… mais
là, ces pensées commencent à atteindre un degré rarement atteint.
J'évite les questions existentielles, du genre, "qu'est-ce qu'il y a
après?" . S'il n'y a rien, on ne sera pas là à stresser qu'il n'y a
rien… C'est l'avantage…
Je pense encore un peu plus à ça depuis qu'un copain semble pas très en
forme… en fait, ce qui m'embête, depuis toujours, c'est de ne pas avoir
assez de temps pour tout faire... surtout s'il n'y a rien après.
Je pars quelques jours à Lyon…
31 octobre 23:40
La panne d'électricité
Chronique d'une salle d'attente
: deviendrais-je un intellectuel ? Dans les salles d'attente où les
gens stagnent, je suis de plus en plus le seul à lire un livre… les
autres sont prisonniers de leur mobile, ou autre gadget technologique…
Je supporte de moins en moins les gens qui parlent beaucoup et à haute
voix, sans se soucier s'ils dérangent les autres (là, je suis dans les
autres). Je supporte de moins en moins ça. Souvent quand ils parlent,
c'est pour ne rien dire, ou pas grand chose. C'est drôle, plus on
parle, moins c'est pour dire. Vulgarité, absence de politesse,
impudeur, des gens plein de qualités, peu importe l'habit, ils sont
tous moine potentiel. On ne va rien leur dire, ils sont de bons
consommateurs. Même à crédit. Surtout à crédit…
Des entrées avec ouverture automatique, des ascenseurs, et pas
d'escaliers, sauf de secours… qu'est-ce qui se passerait si un scénario
à la
Ravage de
Barjavel arrivait un jour ?
Les grèves de 1995 sont un peu revenues à la surface ces derniers
temps. D'autres choses, liées aussi. Université, SNCF, La Poste,
transports en commun… j'étais bloqué de partout, et sans le sous
(employeur public, banque publique), ceci menant à mon unique chèque en
bois, involontaire …pour la SNCF… Maintenant, c'est Pôle Emploi,
Impôts, La Poste… cette fois j'arrive à gérer la crise, mais bon,
vivement que l'année se termine, et d'autres choses aussi.
Toussaint, parfois, a un avant-goût de Noël.
05 novembre 23:26
Ne le dis à personne
Voilà comment se passe une journée type, ou du moins les quelques
heures libres type, pour expliquer le peu d'avancement dans mes projets
alors que je bosse comme un fou, que je ne m'ennuie jamais : je pense,
puis je note, diverses choses pour divers projets, parallèlement. Je
note, je note... roman d'anticipation footbalistique, nouvelles,
anglicismes, idées, idées de titres ou personnages… Je suis aussi le
SAV de ce qui a été déjà fait.
Je musarde trop entre-temps sur internet, même si je vais de moins en
moins sur les sites chronophages.
Repense à l'idée de publier une revue. Ça prend forme (féminine).
Créer ou organiser sans demande d'aide. Comme ça, pas de ligne à
suivre, pas de compte à rendre.
Mais à côté de ça, insidieusement, je suis devenu le contraire de ce
que j'étais…
boni
gendarmer
chambranle
16 novembre 00:25
Lune et Louve
Reçu un mail de Lune… une réponse des mois après… la petite fille à qui
le vent, à –35°C, croquait les mitaines et coupait les doigts.
Bien sûr, elle n'a pas répondu à ma réponse, mais c'est là tout son
charme… froide.
Et louve..? On m'a reparlé d'elle il y a peu…
Elles ne veulent pas…
Leur mariage dans la nuit…
Le bleu, marine. Le froid…
..
hier j'ai pensé à toi, dans ce
quartier de lune.
quartier de lune
que le monde est petit
que la terre est grande
quartier de lune
croissant de pomme
un ciel affamé...
un jour, quand le fleuve sur
mes joues sera tari,
je pourrais parler,
sans m'étouffer.
et te le dire....
dessine moi un petit prince
fais moi une clôture
donne moi à boire
je pourrais alors me tourner
vers le soleil
...
entre deux eaux
je fais l'étoile
pour le ciel..
Copyright Louve Mathieu, 2000
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24 novembre 00:13
Rue du Havre
Garbage, Queer, Dijon 96, rue du Havre. Mam'zelle Edith. Radio Dijon
Campus, club franco-anglais. La Fac côté pile après le côté face. Nos
tubes vieillissent en même temps que nous. Nos groupes vieillissent en
même temps que nous. Et voilà comment on rentre dans une secte...
14 ans déjà. Trop.
07 décembre 01:27
Fade away
Un peu comme dans la rubrique "îlot syndical" du récent
Pages Insulaires,
je touve que Internet est une alternative à la désertification humaine.
Voilà. L'usine de grues de LC est prête à fermer. La ville meure à
petit feu. 6 décembre… c'est déjà demain le 7… et puis le 8. 8 décembre
fête des lumières… il y a 15 ans le concert de Miossec à Mâcon, je
crois, je crois que c'était Miossec. L'anniversaire de la mort de John
Lennon, forcement, un 8 décembre… 30 ans déjà…
Je sais qu'il est important de faire ce que je fais actuellement...
Nothing
is real and nothing to get hung about...
Living is easy with eyes
closed, misunderstanding all you see. It's getting
hard to be someone but it all works out. It doesn't matter much to
me.... (John Lennon)
08 décembre 22:35
Don't Look Back In Anger
(all you need is love)
30th...
31 décembre 17:45
Retour vers demain
Toujours cette impression que tout le monde court, est aux taquets,
pendant la journée du 31 décembre… moi le premier… pas moyen d'être
tranquille. Plutôt que de prendre des résolutions au 1er janvier, je
fais du rangement avant le passage pour être prêt à attaquer le marché
lundi. Je termine ce que je ne veux plus voir traîner sur mon bureau
Le meilleur Noël? Frosties, 17h déjà la nuit, le froid, la neige, mais
réveillon en famille avec les cousines, plein de cadeaux… trop de
cadeaux, j'étais au fond de moi surpris et gêné derrière l'innocence.
Papa…
Le meilleur réveillon du jour de l'An ? Je me dis qu'il est à venir…
18 janvier 00:06
Le défi
Retour en Procrastinationcratie
amplificateur
STOP
31 janvier 23:26
20 ans à LC
Je n'aimerais pas avoir 20 ans maintenant à LC. Plus rien à proposer…
nous au moins, on avait le Manhattan, le Mamba… et puis j'ai
l'impression qu'il y a de moins en moins de bals. Et puis les années
Mitterrand ou Chirac c'étaient quand même plus cool que la France sous
Sarokzy et les Auvergnats (trop nombreux)…
On se défonçait plus la gueule que les jeunes d'aujourd'hui mais on
restait correct, sans faire de dégâts à part deux trois feux
tricolores, panneaux ou chaises en moins sur la voix publique…
Maintenant… société de consommation et c'est tout.
La jeunesse dorée peut se défoncer (à la maison), leur place est
assurée dans la société fermée… après on s'étonne qu'on soit gouverné
ou dirigé par des incompétents…
Dans une cité qui meure à petit feu, tout le monde vieillit en même
temps, on ne se voit pas vieillir. Les vieux ne sortent pas, les jeunes
se barrent…
LC est passé sous la barre des 2000 habitants… 1972. tellement attendu,
tellement banal. Triste. Et ce n'est pas fini…
22 février 23:41
Au-delà des sommets
Je suis rentré en campagne, à la campagne... première, même si je sens
tout de suite des choses que je redoute... ça ne me plait pas du tout,
mais je fais le dos rond. Même au fin fond de la campagne, les
"politiciens" emploient des méthodes lamentables... la différence avec
Paris est que ce n'est pas médiatisé. On touche à des sommets en terme
d'ignorance, et de prendre les gens pour des cons. Mais bon, je suis du
bon côté. Je trouve quand même des discours et des idées que
j'apprécie... mais tout ceci est encore du temps que je ne passe pas
pour moi, pour mes projets. Je ne parle même plus de ces projets, ils
sont pour l'instant étouffés.
Je tourne autour du pot, autour de l'idée que personne n'a eu avant
moi... Ca viendra. Parfois, j'ai des éclairs de génie. Je lutte contre
la perte de confiance et la fatigue. En même temps, je me rends bien
compte que je devrais mettre en priorité les choses où je suis bon,
même si ça ne payera pas tout de suite, même si je vais avoir besoin
d'argent bientôt...
Je sens pourtant, à l'approche du printemps, une petite renaissance.
Cet après-midi en bossant, j'ai écouté pour la première fois depuis des
lunes de la musique. Une vieille play-list issue de CD d'Iinrocks.
Mercury rev, etc. Ca m'a fait un bien fou...
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28 février 23:41
L'âge de cristal
Quand on est jeune, on croit que tout est éternel, immuable. Et puis,
avec le temps, on s'aperçoit que des petits cafés ferment dans des
petites villes, et même de grands cafés au centre de grandes villes.
Que des grosses boites ferment dans de petites villes, etc. Que les
personnes meurent les unes après les autres… On s'aperçoit que tout
peut disparaître…
Finies les atmosphères enfumées à la Claude Sautet…
03 mars 23:13
Somewhere
Suis allé voir hier soir le dernier film de Sofia Coppola,
Somewhere.
J'étais d'un état d'esprit assez tempétueux… Je me dis que quand on
voit un film pour la première fois, l'état d'esprit qui nous domine
influe sur l'impression qu'on a du film. Quand je suis allé voir
Lost in translation, j'étais
vraiment perdu… là, pour
Somewhere,
c'était très mal parti... mais finalement ! Et en plus le début était
assez lent pour que je suisse repenser à ce qui engendrer encore cette
tempête en moi. Mais ensuite...
Ce matin j'y pensais encore, un état bizarre, comme si je repensais à
une soirée où j'avais fait une grosse fête... C'est vrai que le début
du film était un peu lent, mais après... et puis la fin est bien, comme
dans
Lost in translation, ça
laisse à chacun la possibilité d'imaginer la suite. Merveilleux !
Quelque part...
Jeudi soir… avant, en modèle, en rêve, c'était le dernier jour, la
dernière nuit à LC, avant de rejoindre Lyon et revoir M...
...
je suis quelque part...
Ten decisions
shape your life,
You'll be aware of 5 about,
7 ways to go through school,
Either you're noticed or
left out,
7 ways to get ahead,
7 reasons to drop round,
When i said ' I can see me
in your eyes',
You said 'I can see you in
my bed',
That's not just friendship
that's romance too,
You like music we can dance
to,
Sit me down,
Shut me up,
I'll calm down,
And i'll get along with you,
There is a time when we all
fail,
Some people take it pretty
well,
Some take it all out on
themselves,
Some they just take it out
on friends,
Oh everybody plays the game,
And if you don't you're
called insane,
Don't don't don't don't it's
not safe no more,
I've got to see you one more
time,
Soon you were born,
In 1984,
Sit me down,
Shut me up,
I'll calm down,
And i'll get along with you,
Everybody was well dressed,
And everybody was a mess,
6 things without fail you
must do,
So that your woman loves
just you,
Oh all the girls played
mental games,
And all the guys were
dressed the same,
Why not try it all,
If you only remember it once,
Oooh ooooooh,
Sit me down,
Shut me up,
I'll calm down,
And i'll get along with you,
(okay one more time)
(
I'll Try Anything Once - Julian
Casablancas / The Strokes )
21 mars 21:47
Desperate House wags
Un coup sur la tête* quand je suis allé chercher hier les résultats des
élections après le dépouillement dans une petite commune "qu'on ne
nomme plus" sur le coup des 18h. Indécrottable canton. Rien ne change,
rien ne changera au moins avant 3 ans... être conservateur, ça
conserve, apparemment. Je ne comprends toujours pas les gens qui votent
massivement pour des candidats qui sont en fait contre les intérêts des
petites gens… les gens qui votent contre leurs propres intérêts... ça
s'appelle marquer contre son camp… ah oui, mais oui… la manipulation
des médias via l'ignorance…
Et puis l'immobilisme, pour ne pas être dérangé, rien qu'une forme
autre d'égoïsme, ne pas penser à celles et ceux qui veulement que ça
change, parce que pour eux, ça ne va pas du tout...
Lendemain d'élections… Désespéré était mon état d'esprit ce matin,
totalement l'inverse d'idiots de villages, et pire, de leur(s)
greluche(s). Mais c'est au soir des défaites que se construisent les
futures victoires... donc dès maintenant. Avec une shadow task force.
Mais j'aurais quand même, et de plus en plus, plus de temps pour… oui
je sais, ce n'est pas encore très visible, mais le travail paye
toujours un jour… patience plutôt que de mal faire.
Mange demain chez John et Rod, comme souvent le mardi midi, pour un
petit cours d'anglais. Hâte aussi de commencer le Coupland acheté il y
a presque un an.
Le soleil revient avec le printemps. Heureusement...
pierres meulières
Gelaste
fatigue fatigue fatigue fatigue
fatigue fatigue fatigue fatigue fatigue fatigue
ignorance ignorance ignorance
ignorance ignorance ignorance ignorance ignorance ignorance ignorance
ignorance
____________________________________________________
*(ou derrière la tête, même si je ne sais pas ce que c'est vu
que j'en n'ai jamais reçu)
09 avril 00:52
Chroniques d'une mort annoncée
Nous n'irons plus au stade. Le
FCG
, version professionnelle, est mort.
Ce n'est que du foot, mais ça fait quand même quelque chose. Encore un
pan de vie qui part, après Potain, après mon père, le tout en à peine
deux ans.
Deux ans... Ca passe vite quand on a une vie bien remplie, mais
certains souvenirs restent pourtant présents comme si c'était hier…
Et copain Cobain, 17 ans déjà cette nuit…
Que faisiez-vous, vous ?…
I remember doing nothing on the night Sinatra died
And the night Jeff Buckley died
And the night Kurt Cobain died...
You Were Right Lyrics (Damon Gough)
11 avril 23:25
A chacun son enfer
Commencé hier la lecture, enfin, de
Generation
X : tales for an
accelerated culture, de
Douglas Coupland. Rigolo, simple... tellement
agréable à lire. Ca devrait être rapidement avalé...
Et pourtant le sujet est grave...
On dit qu'un groupe était le révélateur de cette génération. Il en
reste mélangé avec le grunge, chemise de bûcheron et jean's déchiré...
Et pourtant, tout ceci n'est pas tout à fait exact... mais qui s'en
souvient maintenant ?..
here were are Nirvana...
26 mai 23:34
Entre les murs
Je cherchais du boulot, même un McJob, et en attendant un improbable
McJob, je donnais de l'assistance à un ancien prof du collège… on
remonte ainsi dans le temps. Comme pour les roses des sables que j'ai
fait il y a peu… une odeur vieille de 20 ans… Je sentais bien que Cat
avait changé les derniers jours avant son départ… je sentais pourquoi,
même si elle ne le disait pas. J'espérais que, pour elle c'était ça
dans un sens, mais j'espérais qu'elle comprenait que ça ne marche pas
comme ça, qu'il faut qu'elle accepte d'être seule un certain temps… Je
pensais surtout à Tom…
Moi, ça allait de ce côté là, je restais insensible depuis bien
longtemps, même si je sentais la naissance d'une perturbation due à son
imminent déménagement. Je sentais aussi cet air de liberté qui vient
frapper à la porte…
Et puis j'ai souffert de son absence, du vide chez moi, des regrets… Et
puis j'ai trouvé de suite un boulot mieux qu'un McJob… et Cat est
partie finalement mais dans un break, comme moi. Un break, c'est une
bonne solution pour construire une famille raisonnablement, non ? A la
fin de ce mois je vais beaucoup mieux qu'à la fin du mois dernier. A
80% grâce au job et 20% grâce à Tom et Cat. J'avais besoin de ce break
pour digérer le décès de mon père puis dans la foulée d'un licenciement
douteux, le tout ayant gâché la grossesse de Cat, la naissance de Tom.
Deux autistes adultes, des problèmes de communication, classique.
Pas du tout avancé sur la Génération X…
Come see what we
all talk about
People moving to the moon
Stop baby don't go stop here
Never stop living here
Till it eats the heart from your soul
Keeps down the sound of your
Silent sigh
Silent sigh, silent sigh silent sigh
Keeps down all move me down
Could we love eachother
Come see what we all talk about
People moving to the moon
Stop baby don't go stop here
Never stop living here
Till it eats the heart from your soul
Keeps down the sound of your
Silent sigh
Silent sigh, silent sigh silent sigh
Keeps down all move me down
But don't love eachother
No don't love eachother
Never gonna be the same
(Damon Gough - Silent sigh)
28 juin 22:35
Made of stone
LC s'est réveillé doucement, mais alors très doucement, de son
hibernation annuelle. De plus en plus doucement… Des petites expos aux
Centres culturels, bien sympa. Des commerces qui ouvrent, ferment,
déménagent…
Moi de mon humble côté je tente de devenir le poète le plus lu de
France… réponse cet été ou avant. Faut bien que je pense à ma carrière
puisqu'il y a beaucoup de portes déjà fermées (réseaux fermés français)
Vivre le temps présent, aller dans le futur parfois pour rêver à un
avenir meilleur quand le présent n'est pas fantastique. Aller dans le
passé seulement pour corriger les fautes et en tirer une expérience...
ne pas regarder le passé, mais vers le futur…
Derrière le veilleur de nuit, il y a toujours l'oiseau de nuit. C'est
pour ça que ce boulot me plait...
29 juillet 21:54
L'un reste l'autre part
Dois encore prendre sur moi ou devenir cynique
Repos => énergie
Recettes => dépenses
...
31 août 23:58
Il n'y a pas de fumée sans feu
Rêvé hier que je me levais en retard pour aller manger chez John et
Rod, c'était 12h, puis 12h20, je bloquais dans mon lit... me suis alors
réveillé presque en sursaut... il était 10h30. Me suis levé rassuré,
tranquille, trop. Appelé Kitelle, comme dirait Thomas, et finalement
j'ai bien failli être en retard pour de bon....
Je rêve souvent dans New York, mais l'autre ville qui hante mes nuits
est Sanary, avec la descente du Sud, et l'arrivé au port. L'occasion
peut-être bientôt d'y aller, comme dans un rêve...