Mai 2007
01 mai 19:33
Un jour en France
Dido a été la seule hier soir à vouloir sortir. On est allé pour la
seconde fois au nouveau pub de la zone indus. Pas très indus pour
l'instant comme musique, mais je pensais que cela aurait été pire. Ca
ne pourrait pas être non plus le genre de groupes dont je rêve... (
quoique, pour le peu d'influence et les connaissances que j'ai...).
L'ouverture d'esprit, c'est écouter les voix qui ne sont pas les
siennes et non écouter seulement ce que l'on apprécie déjà. Comme quand
je suis allé samedi à une conférence sur les Derniers Jours ( ceux
d'avant le retour de Jésus, pas ceux d'avant la mort de Kurt Cobain...
quoique, il y aurait pu avoir un lien entre les deux ??? ).
Commencé une lettre à BC. Pas facile. J'écoute beaucoup
Noir
Désir
en ce moment... lien avec la situation sociale actuelle et leur
engagement sans doute. Une révolte couve en moi depuis déjà bien
longtemps... Mon grand-père maternel avait sa carte du PC. Certain que
s'il était encore là, j'aurais un soutient de poids dans la famille.
Une nuit d'insomnie où je traînais sur le satellite, je suis tombé au
détour d'une chaîne, sur le clip d'
Un
jour en France…
Noir Désir, je crois qu'ils pourraient être actuellement le chef de fil
d'une certaine jeunesse, moins formatée. Celle qui refuse de l'être,
qui comme moi, se dit que c'est aussi bien de rester petit plutôt que
d'appartenir à ce système.
Je philosophe encore sur le rock en français... les groupes qui
chantent en français, ceux qui chantent en anglais… le rock en
français... Noir Désir est le groupe qui a le mieux réussi à faire
quelque chose qui respecte le style rock (+ réelle rock attitude) en
chantant en français. Probablement que d'autres formations de rock en
France y arrivent, mais elles sont non diffusées, car non formatées.
J'ai toujours eu une admiration sans limite pour ce que le groupe a
fait. J'ai appris à chanter sur le
Veuillez
rendre l'âme,
dans des après-midis orageux, ce qui a porté en moi une influence aussi
pour les mots, les visions… Noir Désir manque à la "chanson française"
, à la jeunesse de France. C'est de plus en plus formaté…
Double fascination pour la fascination du Japon pour la France. Tokyo
et New York sont les deux villes où j'aimerai aller sentir... une ville
ne dort jamais. Elles sont la Ville. Envie de bouger, pour ne pas
moisir à LC...
Au
bistrot comme toujours
il y a de beaux discours
Au poteau les pourris, les corrompus aussi
Dents blanches et carnassiers
Mais à la première occasion
chacun deviendrait le larron
de la foire au pognon oui qui se trame ici
Allez danse avec Johnny
Se rappellent de la France
ont des réminescences
De l'ordre, des jeux, d'l'essence
quand on vivait mieux
Il y avait Paul et Mickey
On pouvait discuter mais c'est Mickey
qui a gagné
D'accord, n'en parlons plus
Un autre jour en France
Des prières pour l'audience
Et quelques fascisants autour de 15%
Charlie défends-moi !!!
C'est le temps des menaces
On a pas le choix pile en face
Et aujourd'hui, je jure que rien n'se passe
Toujours un peu plus
F.N, souffrance
Qu'on est bien en France
C'est l'heure de changer la monnaie
On devrait encore imprimer le rêve de l'égalité
On n'devra jamais supprimer celui de la fraternité
Restent des pointillés... Yeah, Yeah, Yeah !!!
(Bertrand Cantat - Un jour en France )
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03 mai 16:53
La nuit des méchants
Hier, les méchants ont gagné, n'ont du moins pas perdu pour certain.
Loin de là... globalement. Globalité.
Tout cela m'a bien énervé (moi aussi). J'essaye de m'en remettre, de
reprendre courage.
Fait aujourd'hui des encadrements de sous-verre. Vivement la peinture,
la vraie, sans contrainte d'esthétisme classique ou d'éléments
sérigraphiques, ce que je me suis imposé par la force des choses :
apprendre avant d'entreprendre...
J'envie beaucoup Alexandre pour la chance qu'il a de pouvoir passer ses
journées à peindre.
Tout le monde devrait aimer les
années
70. La meilleure époque qui
soit. Insouciance, liberté post 68. Dailymotion ou Youtoube permettent
de replonger dedans, retrouver
Jeanette par exemple, de couper un peu
avec un présent trop présent et d'un niveau faible.
Alliance
Fleurs
Alpes
vert
Argent
Les habits étaient plus agréables
aussi, la vie plus douce, ample...
Répression
Trafic
tu vois où je veux en venir ?
05 mai 21:06
On ne meurt que deux fois
Les travaux de la nouvelle tribune au stade de Gueugnon vont bientôt
commencer… d'enlever un pan de souvenirs… Quand je vais voir un match
des Forgerons, comme hier soir, j'ai l'incroyable faculté de ne pas
être dans le présent. Avant la rencontre, je suis à peu près normal,
mais en rentrant dans l'enceinte, je suis absorbé par la nostalgie des
innocentes années où je venais avec mon père et ses amis. Ce passéisme
s'alterne au fur et mesure des minutes avec une projection sur le futur
proche. A la sortie, c'est plus une projection sur comment je me vois
dans plusieurs années, en "bon père de famille".
Et je me plais à cela, comme je me plais à traverser en ces occasions
la cité voisine où j'ai ("mal-" ou "sur-") vécu pendant près de deux
ans. Je dois aimer les endroits mélancoliques. Aimer y retourner...
Je n'avance pas assez pour être satisfait. Je fais beaucoup de choses.
Si je ne faisais que de la musique, que de l'écriture ou que de l'art
plastique, j'avancerais plus vite, il y aurait moins de coupures dans
mes travaux. Mais Cat a dit que la vie est longue…
06 mai 16:12
La France a très peur
C'est le temps de la grisaille en ce début de mois de mai, un mai pas
si joli. Quoique, en ce milieu d'après-midi, le soleil a enfin trouvé
la force de percer...
Concert hier soir de
Dark Soul. Ils progressent. Trouvé plusieurs
mots-clés pour notre groupe. Pendant des mois je cale, et en quelques
minutes, j'en trouve plusieurs...
Peut-être que la fin des élections m'enlèvera ce mal en moi, ce blues
qui ne veut pas dire son nom. La campagne, longue, m'a saoulé de
blocages, décalages entre promesses et réalités. La France est sur les
nerfs, comme si le résultat allait changer les choses en mieux... au
pire, ça sera pire. Mais le pire est proche.
07 mai 09:30
Le matin d'après
La soirée d'hier a fait l'effet d'un aiguillon. Piqué au bon endroit.
Puisque c'est comme ça... Je vais respecter ce jeu qui n'est pas le
mien, en gardant en moi mes valeurs. Ne pas croire les politiciens de
tous bords. Ne pas croire en la justice. Les autres ? A quoi bon se
battre contre des moulins à vent ?
Fini enfin la lecture de
Microself.
Je vais pouvoir passer à autre chose...
13 mai 23:28
The radioactive man
Trois jours pour diriger notre nouveau dirigeant, et maintenant, je
suis moins pessimiste. S'y faire. Signé vendredi un contrat de quelques
mois en webmastering et assistance, assurant quelques rentrées d'argent
fixes et certaines. Le nouveau magasin high-tech de LC, lui, a déjà
fermé ses portes. Comme son prédécesseur il y a deux ans, il a tenu
quelques semaines. Les nouvelles technologies ont décidément bien du
mal à décoller ici. Bien fait de diversifier mes activités.
Pris la décision de participer aux AEF 2007 de LC et fait le dossier
candidature en moins de 24h, dans un vendredi après-midi à courir
contre la montre. Evoqué avec Jean-Michel l'idée de participer avec
notre groupe et aussitôt il a répliqué par une idée hyper
poly-artistique... Son cousin a acheté le même synthétiseur que moi.
J'écoute, je ne sais trop pourquoi, beaucoup ZZZZZ et Kraftwerk depuis.
Pas pu retenir l'envie d'aller aux Price-Costco hier soir avant la
fermeture, pour y prendre pour la 378ème fois exclusivement des
provisions de chocolat, chips et coca.
Belle journée de printemps, sous couvert de lourdeurs climatiques. Une
journée idéale pour
Moon Safari.
Essence -50% depuis 35 ans !?!?
2000 buildings à Sao Paulo
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Radioactivity
Is in the air for you and me
Radioactivity
Discovered by Madame Curie
Radioactivity
Tune in to the melody
Radioactivity
Is in the air for you and me
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George
Gillett possède mes deux équipes préférées en sport : le Canadien de
Montréal et le Liverpool FC. |
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14 mai 23:18
La lune dans le caniveau
Chère Lune,
Vu que tu ne donnes plus signe de vie (peut-être à juste raison), que
ton merveilleux journal
Childish Fears
a disparu, j'ai récupéré ce que
j'ai pu sur les anciens. Tu sais Lyne, j'ai lu des extraits de ton
journal, le plus beau que je connaisse, lors d'une soirée
Verso il y a
deux ans. Les gens avaient aimé, eux...
Enfin bon, c'est dommage tout ça. J'aurai bien voulu rencontrer ta
personnalité.
Some are born to sweet delight,
Some are born to endless night.
(William Blake - Auguries of Innocence)
15 mai 23:35
Cold water, maybe...
Plus d'émulsion aux profondeurs de l'âme depuis que Lyne et d'autres,
leurs écrits, ont disparu. Juste eu quelques mots de
Louve
il y a
quelques semaines. Mon éditeur l'a cyber-rencontré et de cette
sensation, il n'en est pas
tout à fait revenu.
Est-ce une vie trop stable qui me bride ?
Ca revient un peu parce que j'en reviens à quelques évanescences
nord-américaines.
Un peu de soleil dans l'eau froide... dans le caniveau...
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Every night and
every morn
Some to misery are born,
Every morn and every night
Some are born to sweet delight.
Some are born to
sweet delight,
Some are born to endless night.
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16 mai 17:45
Cinq ans avec...
Vu ce matin Louis au Central bar. J'avais rendez-vous avec lui à
l'heure où l'on changeait le président. Je l'avais revu quand déjà, on
avait changé le pape… Echange sur l'édition en 2007. Selon lui, j'ai
trouvé un bon éditeur, sérieux et de bonne réputation, qui a une
politique d'avenir intéressante, ce qui est rassurant dans ce milieu
soumis à un gros formatage.
Le vol du vieux et grand condor est
fini.
Le nouveau roi a préparé la
distribution des peaux de chèvres à sa basse cour.
Dans cinq ans, quels âges auront nos enfants ? Aurai-je enfin fait un
disque ? Vendu des tableaux ? Beaucoup de livres ? Porté hors de moi
des idées ? Est-ce qu'on sera encore libre ?
Alors que Morphée tardait à venir me chercher hier soir, j'ai allumé la
télé et suis tombé au détour d'une chaîne, sur le générique de début de
Coup de tête, un des mes films
cultes. Un grand film, pour moi, c'est
un film que je peux regarder chaque fois sans me lasser. Plus je le
regarde, plus il passe vite…
Je suis resté sur cet air depuis.
La victoire au bout du pied,
Et la gloire au fond des filets,
L'ennemi désemparé,
Nous vaincrons, nous serons les premiers.
Allez Trincamp, Trincamp, Trincamp !
But but but !
Trincamp, Trincamp, Trincamp !
But but but !
Sur le stade les
vainqueurs,
Sur la balle les meilleurs,
Gare à vous l'ennemi footballeur,
Nous voilà c'est notre heure.
Allez Trincamp, Trincamp, Trincamp !
But but but !
Trincamp, Trincamp, Trincamp !
But but but !
(Pierre Bachelet - 1978)
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18 mai 16:26
Les chevaliers de la mort
Ecouté hier soir
Lenoir sur
France Inter en rentrant chez Cat,
rappelant que le 18 mai est le jour anniversaire de la mort de Ian
Curtis. Parti il y a 27 ans déjà, mais pas à 27 ans comme les membres
de l'
Inapt club, à 23... Je
me rappelle le jour de mes 23 ans. Lolo,
grand fan de Joy Division, m'avait dit :
" C'est cool, tu as l'âge de Ian Curtis (sous entendu,
quand il est mort) !
C'est ce jour-là que j'avais rencontré Hélène. Est-ce pour cela que
j'ai rêvé cette nuit que je traïnais du côté de la place Wilson et de
la synagogue à sa recherche ?...
ps : froid dans le dos, Patrick Dewaere est mort à 35 ans.
When the routine bites hard
and ambitions are low
And the resentment rides high
but emotions won't grow
And we're changing our ways,
taking different roads
Then love, love will tear us apart
again
Why is the bedroom so cold
Turned away on your side?
Is my timing that flawed,
our respect run so dry?
Yet there's still this appeal
That we've kept through
our lives
Love, love will tear us apart again
Do you cry out in your sleep
All my failings exposed?
Get a taste in my mouth
As desperation takes hold
Is it something so good
Just can't function no more?
When love, love will tear us apart
again
|
Quand la routine
nous ronge,
et que les ambitions sont au plus bas
Quand le ressentiment nous envahit
mais que les émotions ne viennent pas
Et nous changeons nos habitudes,
En prenant des chemins différents
Alors l'amour, l'amour nous déchirera encore
Pourquoi la chambre est-elle si froide?
Tu t'es tournée de ton côté
Ai-je manqué de synchronisation,
Notre respect s'est-il autant asséché?
Mais il y a encore ce désir
Que nous avons gardé tout au long de nos vies
L'amour nous déchirera encore
Gémis-tu dans ton sommeil
Tous mes échecs mis à jour
Il y a ce drôle de goût dans ma bouche,
Tandis que le désespoir m'étreint
Est-ce que quelque chose d'aussi bien
Ne peut simplement plus fonctionner?
Quand l'amour, l'amour nous déchirera encore |
Ian
Curtis - Love will tear us apart
|
23 mai 19:50
Le rouge est mis
Nouveau boulot depuis hier, prenant. Pas trop envie en rentrant à la
maison d'ouvrir un ordinateur après en avoir ouvert des dizaines durant
la journée pour voir ce qu'il y avait à l'intérieur. Revu d'effectif du
parc informatique et des domaines.
Reçu vendredi la préface d"Alain Wexler pour mon livre.
Un champion du monde à LC samedi dernier ! Pas mon préféré, même si
quitter Nantes pour découvrir LC est bien.
Ce soir, j'ai envie de lâcher prise. Le coeur gros comme
Liverpool.
Deux ans... 2007 va beaucoup ressembler à 2005, plus loin que cette
nuit...
You'll never
walk alone... and forever... Liverpool.
Heart as big as my hometown
Lay me down by water cool
Heart as big as the city
Heart as big as Liverpool
Heart as big as my hometown
Lay me down by the water cool
Heart as big as the city
Liverpool
(And you are not alone)
And I am not alone!
(Pete Wyle - Heart as big as Liverpool )
29 mai 21:30
Ange et Grace
Fini le recensement du parc info des trois sites. A la fin, je
remontais le temps jusqu'à Windows 95 et un disque dur aussi gros
qu'une clé actuelle... Repensé à l'époque du Squatt quand on allait
chez le Gros...
Dans ma recherche de sensation, je suis retourné samedi pour la
première fois depuis des lustres aux Alouettes. Impression de revenir
presque 20 ans en arrière, à ce qu'était alors la Deuxième division,
pour les infrastructures, la sécurité, etc.. Ca se prenait moins la
tête...
C'est l'histoire d'un mec.... avant d'aller enregistrer la suite de
Grace, album fondamental de
l'histoire du rock, il va nager tout
habillé au son de Led Zeppelin II dans le Mississippi, et disparait
emporté par la vague dun bateau à roues.
Aujourd'hui, Jeff Buckley... dix ans déjà...
I feel afraid and I call your name
I love your voice and your dance insane
I hear your words and I know your pain
Your head in your hands and her kiss on the lips of another
Your eyes to the ground and the world spinning round forever
Asleep in the sand with the ocean washing over...
06 juin 22:00
En avant la zizique
Le temps passe... vite. Beaucoup de boulot au boulot, une installation
et un site à finir au plus vite, des nouvelles vacations qui se
profilent... Entre temps, je trouve le temps pour suivre ma route
personnelle sur les chemins d'expression.
Finalisé
La cité des clés
avec mon éditeur jeudi. Là aussi, ça sera la course. Dans trois
semaines, il y a une dédicace à la BM.
Début samedi dernier du Salon Régional d'Art. Vu, à peine arrivé, un
copain correspondant local pour le quotidien régional, et eu ainsi les
honneurs de la presse. Discuté ensuite avec j'espère le futur député de
la circonscription. C'est le temps des promesses et des prospections.
Interactivité incertaine mais le vent souffle, autant en profiter.
J'ai remarqué que j'expose plutôt au printemps. Comme si l'idée germait
en automne, grandissait en hiver...
La musique, la musique... toujours pas allumé le synthé acheté il y a
presque deux mois ! Ni fait la bio en anglais pour le groupe, ni trouvé
un texte dans mon stock pour deux morceaux instrumentaux. Ni étudié le
chant de
Come with me... ça
n'avance pas, c'est pourtant le domaine qui urge le plus dans mon
intérieur.
Une chanson, c'est quelques minutes pour se déconnecter du monde. C'est
pour cela que j'écoute beaucoup de musique, que je travaille en musique
quand je suis chez moi. C'est une seconde respiration.
Peu importe l'âge où l'on découvre la musique, à partir du moment où
l'on ressent les choses de l'intérieur.
On a fêtait il y a peu les 40 ans de
Sgt
Pepper's lonely heart club band. A la fin de
A day in the life,
après un blanc, si on l’écoute dans le bon sens la bande, on entendra
"We fuck you like Superman", et si on l'écoute sur une platine vynile,
la phrase dure tant que le 33t n’est pas ôté. Les Beatles seront
finalement, subjectivement, plus rock que les Stones...
Ce journal doit expliquer le fait que j'aime écrire...
11 juin 21:38
Footballers on the storm
Journée grise, temps gris, lendemain d'élection... Peut-être encore
haché par la grande machine de l'administration française, après avoir
été coupé au petit matin par le système culturel étriqué à la
française...
L'idée de quitter la France vient de plus en plus dans mon esprit, dans
des moments comme ça. Aller voir ailleurs, voir la-bas si j'y suis...
mieux...
Loin d'être prophète en mon pays... pas grave, j'ai rencontré hier une
équipe de football sympa en tournée pendant dix jours dans la région.
Hier ils ont gagné sous l'orage.
Ce qu'il y a de bien dans une brocante, dans une foire aux livres,
c'est que l'on voit les goûts des exposants... le goût des autres... on
en revient vite à un formatage des pensées assez triste.
D'une check-list, l'autre... au lycée, et chez moi, elles parraissent
sans fin, comme le tonneau des Danaïdes.
C'est catastrophique le manque de confiance que je peux avoir parfois.
Mais je sais de qui ça vient. J'ai grandi avec, élevé...
Morning has broken the silence of night
Now you'll have to use kindness to fight
It's just like asbestos, it sticks to your skin
It burns within
Luck is a hunchback, travelling light
With rags and transistors to hold up the sky
Drink to the hearts that san francisco stole
But drink slow
'cause i'm a lonely man
And you're a lonely girl
And it's a lonely world
If you make vegas, leave on the lights
I want to see your expression change
Hatred will take you to unknown heights
Drink slow
'cause i'm a lonely man
And you're a lonely girl
And it's a lonely world
( Perry Blake - The hunchback of San
Francisco )
Pensée pour
Jacky. Cinq
ans sans... Un 11 juin, ça peut plus être une journée bien...
15 juin 21:01
Double personnalité
Aujourd'hui a été une bonne journée, bien-être en progression constant
depuis hier. En une nuit, tout a changé.
Doit établir un planning complexe pour faire cohabiter mes heures au
lycée avec de possibles journées de vacation. C'est la 1ère fois que
j'en suis à ce point de surbooking professionnel, et encore deux
clients potentiels en vue pour les prochains mois. Probablement
exploser le record de CA ce mois-ci. Double double personnalité. Je me
dédouble dans l'alimentaire, comme je l'ai fait dans mes envies
artistiques.
Doit commencer la com pour mon bouquin qui sort la semaine prochaine. A
une date symbolique. Je repousse de quelques jours la suite de ma série
de tableaux sur les drapeaux, faute de pouvoir repousser le nombre
d'heures dans une journée. La musique...
Lors de temps calmes, j'essaye d'apprendre les règles du base-ball sur
NASN, véritable robinet à matchs de MLB, ligue où l'on joue tous les
jours. Canal pratique même si c'est en V.O sans sous-titres...
17 juin 22:21
Les marchands de peur
Bonne journée. Commencé, en peignant juste le fond, deux nouveaux
tableaux de la série
Flags.
Pense la finir la semaine qui vient. Ecris un texte-poème, le 1er
depuis bien longtemps. C'est un constat, l'écriture revient peu à peu.
Emmené mon synthé chez Cat et promesse de m'y mettre avant jeudi.
Autres objectifs à accomplir avant cette date : faire la com du livre,
et finir le website d'un client.
Revu Lorent hier soir, parlé musique, logiciels de musique. J'irai chez
lui pour voir comment ça marche et visualiser la possibilité d'une
autonomie minimale pour la création musicale.
Je suis parfois techno-dyslexique : je fais des inversions de frappe au
clavier, par exemple,
juste
devient
jsute.
Reçu un mail d'Eric depuis les Philippines. Bien aimé sa formule où il
dit qu'il est incolable sur la culture du riz...
"qq nouvelle des Philippines ou tout
se passe pour le mieux du monde pour l'instant. Le voyages a ete tres
long. L accueil a Manille a ete des plus chaleureux (...) . Pour l
instant on est a Banaue (territoire des Ifugaos), j etais deja venu ici
l an dernier. C est parait il les plus belles rizieres et la 8 e
merveille du monde (elles sont la depuis 2000 ans et se sont construite
sur 200 ans, c est la plus importante realisation humaine construite
poar des hommes libres et non salaries). (...). On a fait une rando de
3 jours a travers la jungle puis les rizieres, on en a vraiment chier a
cause du relief mais c etait a faire pour comprendre un peu la vie
locale, les gens ici sont tres resistant, ils ont une vie tres dure
mais toujours le sourire et se serre vraiment les coudes (...). Je
commence a etre incollable sur la culture du riz. (...). Hier on a eu
beaucoup de chance. J ai ete attire par des cris de cochons et de la
musique tra ditionnel. Je me suis approche pour savoir ce qui se
passait et du coup on a ete invite a un sacrifice (5 cochons et 2
poulets.) C etait par ce qu un ancien etait malade et ils demandaient a
leurs dieu de le soigner. La reponse est dans la bile du fois. C est l
occasion d une grande fete. Tout le monde se saoule la gueule sans
retenue (les femmes comme les hommes, le machisme ne fait pas partis de
leurs culture.) A la fin on commencais a avoir un bon coup dans le nez,
on nous a meme proposer de nous faire escorter par les flics;
incroyable. Et vous comment ca va ? quoi de neuf en France ?
Comment ça va ici ? Ils nous terrent dans la peur, la terreur...
C'est demain que tout commence...
Après-demain est un autre jour, et jeudi c'est l'été,
27 juin 10:35
Ce siècle avait 7 ans
Voilà, le premier livre est enfin publié.
La cité des clés,
regroupant les textes-poèmes sur LC, illustré par Cat, c'est un peu
notre premier bébé. Et il demande déjà beaucoup d'attention. Je fais sa
com depuis lundi.
1999-2007, huit années depuis la découverte de la poésie moderne au
croisement de
Wilderness et
de Paris...
Cat m'a dit en partant ce matin, qu'elle était heureuse. Elle ne savait
pas pourquoi. Peut-être le fait que "notre" livre soit publié, ou que
je fasse une dédicace cet après-midi à la BM..
Moi, ça me fait un peu bizarre d'être au moins enfin arrivé au minimum
de ce que je voulais atteindre.
[Seigneurs
et châteaux, illustration de Catherine Perret ]
M'sieur Clémenceau...
29 juin 21:55
Forever young
Des vacations à Charolles ces derniers jours, me permettent de flâner
pendant les pauses de midi sur les parcours du temps où j'étais lycéen…
nostalgie agréable… un peu de vide… passé. Le temps lourd, nuageux, se
prête à ce voyage.
Le café du Palais est (toujours) fermé ( à jamais ?). Le Quartz a
encore changé de propriétaire, et vends depuis longtemps de l'alcool.
Le café de France est l'un des rares endroits à avoir conservé
l'atmosphère du début des 90's. C'est là que j'ai acheté mon 1er
Inrocks,
en 1991… Morrissey, la guerre du Golf… Massive Attack, tempête du
désert. Le France est vide en cette fin-juin où la ville est désertée
par les lycéens. Ni élèves ou profs, mais quelques immuables têtes
devenues grisonnantes.
J'avais senti lors de ma dernière année au lycée, que la société était
en train de changer. Les élèves ne restaient plus fêter la fin de la
journée ou le week-end. Ils rentraient chez eux, chacun de leur coté.
Absence de partage... J'ai toujours cru qu'il y aurait un jour, des
retrouvailles entre anciens camarades. Fameuse évolution des choses,
fumeuse évolution à l'époque. Mais ce jour se conjugue encore au futur
incertain...
Au lycée, aimerais bien y revenir un jour, en tant qu'écrivain ou
parent d'élève… je n'ai pas tout revu.
Toujours pas réussi à monter (dans) la machine à remonter le temps.
Côté musique, début laborieux au synthé. Vu mon ancienne prof de philo
(le passé me poursuit, mais pas que moi), chanteuse dans un groupe 60's
. Et il paraît qu'ils étaient deux. Fête de la musique, sentiment de
frustration peut être à son apogée. Frustration de ne pas être
musicien, consolation de savoir qu'on ne peut pas tout faire ni tout
être. N'empêche, j'en veux à mes parents et à l'Education nationale.
Les jeunes marchent en bande d'un pas pressé, rendu moins sûr par les
1eres bières, et mal à l'aise dans des chausseurs 2 tailles au-dessus.
La mode est à la laideur. Impression que les formats de mode se
réduisent de plus en plus.
Répertoire non-alphabétique des villes
où j'ai laissé une partie de moi :
Charolles
Digoin
Roanne
Lyon
Paris
Venise
Dijon
Sète
05 juillet 22:41
L'homme des hautes plaines
J'ai compris samedi soir que je ne devais plus rien attendre d'un petit
festival en France. Par rapport à mes aspirations musicales, je n'y
trouve pas mon compte. A moins d'aller à SF ou LA... Mais comme SF et
LA ne sont pas en France, ça règle le problème… Versailles ? Su trop
tard en regardant le journal qu'il y avait un concert de Air + Phœnix
au parc du château. Comprendre que Air compose de la musique classique
électronique me paraît maintenant évident.
Vu, en zappant, un autre reportage sur la musique. Myspace devient pour
les labels la première source d'approvisionnement en sang neuf. Et q'un
"petit" groupe peut être vendu chez les "
grands" disquaires car
ceux-ci réservent un petit rayon aux "
petits" groupes.
Parlé au festival avec un bassiste qui jouait ce soir-là, et qui m'a
confirmé le futur incertain des ventes de disques dans le schéma
traditionnel, "grâce" à Internet et aux téléchargements. Suis comme lui
contre le téléchargement, contre l'inconscience collective et ce
qu'engendrera à long terme cet acte. Nous avons aussi en commun cette
pensée que le disque ou le livre est avant tout un objet, un œuvre, pas
seulement une marchandise matérielle.
En Angleterre, les musiciens sont souvent des footballeurs frustrés. Je
suis un musicien frustré.
Arts : trop
institutionnalisés
Musique : trop décalée
Poésie : trop ignorée
En somme : mal barré
Les
jeux-jouets de cow-boys et d'indiens, comme Playmobil, ont forgé dans
notre imaginaire la culture américaine.
06 juillet 22:26
Les anges de la mort
Bu un café au France mardi à la pause de midi. Une radio crachait
Paint it black… il manquait juste
des lycéens, moi le premier…
Seul, simplement.
Je dois être un des rares à revenir dans ces lieux. Je ne devrais pas…
tant.
Plutôt partir. Ca sent le départ...
Mardi, c'était le jour anniversaire de la mort de Jim Morrison, qui a
eu le goût de partir (pour lui d'abord) la veille de la fête nationale
américaine. Jour anniversaire aussi pour Brian Jones. 27 ans... aussi.
Demain, cela fera un an que Syd Barret les aura rejoint au paradis du
rock. Beaucoup de mariages programmés pour ce 7-7-7 mais peu
souhaiteront qu'il soit là… Quel décalage tout ça ! Vraiment
lamentable. Tous des "Pipe hole" ou rêvant de le devenir...
12 juillet 07:26
A cold and grey summer day
Un choc au petit matin... Le destin frappe au volet. Neuf ans et
quelques jours.
Les vacances commencent si mal. Six semaines pour s'en remettre. Temps
de partir.
La journée va être longue...
Un jour d'été froid et gris.... très triste...
12 juillet 14:32
Mickey
Un vide est né.
14 juillet 00:00
Seigneurs et château
La révolution n'a rien changé, ceux sont les privilégiés qui ont
changé. La plus grande escroquerie de l'Histoire. Au moins
l'aristocratie (même hongroise) a de l'éducation...
Toujours ces mêmes rêves,
Le long du lac à 7 heures du matin.
Il fait nuit et froid comme à 21 heures.
Je suis toujours en retard,
Mais je suis heureux car
Dans le bus sont les filles de mes rêves.
Le Lycée obsède mes nuits,
Ca dérive toujours dans le parc du château.
Impression d'en revenir toujours au même,
Dans mon sommeil.
18 juillet 22:38
Le Passe-muraille
Je ne supporte, définitivement, plus les chaleurs de la ville. L'été à
la campagne, cela me semble bien (et quand il fait moins étouffant,
être dans une grande ville, du moins la journée). S'éloigner du béton
qui la nuit, garde cette chaleur, et tue la fraîcheur. Tellement besoin
de fraîcheur en ce moment...
Passé à Lyon cet après-midi chez mon éditeur prendre mes exemplaires.
Fait un point sur les ventes, le SP et la diffusion. Evoqué aussi le
prochain livre pour 2008...
Amazon m'a déjà avalé… Ca me fait quelque chose...
et c'est plus
important que la parution de mon livre en elle-même. Finalement, les
autoroutes de l'information peuvent être une bonne chose pour les
petits auteurs et petits éditeurs face à ceux qui ne veulent vendre que
ce qu'ils sont certains de vendre...
Je mesure ma chance d'être édité, quand je vois le nombre de maisons de
qualité qui ferment...
20 juillet 00:27
Strange days
Depuis quelques jours, des artistes commencent à mettre en place leurs
oeuvres dans LC pour les
Arts en
fête 2007. Aujourd'hui, c'était un peu
plus visible... on sent que ça vient.
Et le monde arrive enfin... on se croirait quelques jours plus loin...
Mais ce n'est pas comme il y
a deux ans.
Ce soir, le ciel était bizarre.
Ciel de traîne + orage = clarté inhabituelle à 21h10.
Ciel doré.
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25 juillet 22:19
Kes (Comment réussir quand on est con
et pleurnichard)
Deux semaines de vacances et pas encore déconnecté, pas relâché… J'en
suis au point où je dois prendre du temps pour moi, ne rien faire
surtout. Le manque d'activité me pousse souvent vers l'ennui, mais je
n'ai pas le choix.
Les ventes de
La cité des clés
continuent…
Les Arts en fêtes déroulent…
J'y arriverai aussi en arts plastiques, même si je n'ai pas fait
l'école des beaux-arts...
31 juillet 21:15
Tour de France (Mort d'un grand danois)
Presque à la moitié des vacances. Toujours quelques assistances et
travaux informatiques à veiller. Toujours un peu de mal à me détendre,
à regarder un film. Comme ce n'était pas facile non plus de suivre le
Tour et ses affaires, la chute du grand Danois. Un vrai feuilleton
divertissant...
Parti quand même un peu, avec Cat. Un jour par-ci, deux jours par-là.
Savoie, Centre. Un jour ou deux suffisent pour déconnecter… le temps de
revenir.
J'aime pas trop la Savoie… Trop artificielle. J'aime pas trop le
Centre. Trop… excentré !
Je continue mon tour de France, sans dopage. Un an après l'Ardèche et
le Sud, Orange...
Toujours pourtant cette envie plus forte d'aller
voir ailleurs...
03 août 21:24
J'ai rêvé New York
Les rêves trahissent mes envies,
Mes doutes…
Préparation d'un voyage en avion
Vers la Grosse pomme…
Faculté dans les autres épisodes
De rater tout ce que j'entreprends…
Voir des chats à deux visages,
Je ne sais quoi d'irréel…
Y aller ou pas ?
En prendre ou pas ?
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J'ai rêvé New York,
J'ai rêvé New York,
J'ai rêvé New York,
New York City sur Hudson.
J'ai rêvé New York,
J'ai rêvé New York,
J'ai rêvé New York,
New York City sur Hudson.
- Monsieur Lester Young,
si une bombe atomique tombait sur New York, que feriez-vous ?
- J'briserais la vitrine chez Tiffany et j'piquerais tous les bijoux.
- Monsieur Gregory Corso,
qu'est-ce que la puissance ?
- Rester au coin d'une rue et n'attendre personne.
- Bonjour Monsieur Hendrix, je suis du New York Times !
- Salut, moi je suis de la planète Mars !
J'ai rêvé New York,
J'ai rêvé New York,
J'ai rêvé New York,
New York City sur Hudson.
J'ai rêvé New York,
J'ai rêvé New York,
J'ai rêvé New York,
New York City sur Hudson.
Babylone, tu te shootes et tu rêves
Babylone, tu fumes trop et tu crèves
Babylone, tu exploseras sur un graffiti de New York !
Quand il pleut des cordes -- Roule en Ford
Si tu veux faire mac -- Roule en Cadillac
Si tu veux faire chic -- Roule en Buick
Si tu Rockfeller -- Roule en Chrysler
J'ai rêvé New York,
J'ai rêvé New York,
J'ai rêvé New York,
New York City sur Hudson.
J'ai rêvé New York,
J'ai rêvé New York,
J'ai rêvé New York,
New York City sur Hudson.
Nous étions arrivés balancés par des filins d'acier
Manhattan Bridge
Du haut de nos chevaux nous regardions les fumées
Brooklyn Bridge
De l'asphalte, des morceaux de pneus, de la gomme et des souliers
Queensbrough Bridge
J'ai dit " Nous détacherons les ponts de cette cité "
Williamsburg Bridge
Pour qu'elle puisse s'envoler
George Washington Bridge
Pour qu'il n'y ait plus
De sang Blood
De sueurs Sweat
Ni de larmes Tears
Seulement le silence coincé entre mon rêve et deux océans
J'ai rêvé New York,
J'ai rêvé New York,
J'ai rêvé New York,
New York City sur Hudson.
J'ai rêvé New York,
J'ai rêvé New York,
J'ai rêvé New York,
New York City sur Hudson.
( Yves Simon
- J'ai rêvé new York - 1974)
05 août 19:45
Underground
Tentative de réduction des check-lists. Commencé à ranger les
France Football,
et épuré les piles d'autres revues et journaux conservés jusque là. Je
me demande finalement à quoi cela peut servir de les garder. Les vendre
un jour à un collectionneur, ou peut-être les relire en m'isolant,
quand je serai(s) devenu fou ?
Travaillé sur la suite d'une œuvre en 7 parties ( ou une série de 7
œuvres ? ). Cela pourrait être, paraît-il, de l'art conceptuel… mais
comme je n'ai pas fait d'études en histoire de l'art… Projet aussi de
finir la série
Flags avant la
fin des vacances, ainsi que le collage "cénique" Rock.
Récris un texte-poème…
Passé une bonne partie de la semaine à flâner en ville, dans les
galeries et au Central. Envie de profiter des gens de passage. Acheté
une œuvre aux enchères. Des artistes ont déserté la ville après la
vente… Peu étaient aux festivités. L'ambiance, il n'y en avait pas.
Elitisme… petite mort d'une fête. On est loin d'il y a deux ans. Guènn
a vu si bien de si loin.
Voilà, la fête est finie. Définitivement peut-être…
Les
intellectuels français n'ont pas d'humour.
Les personnes qui
ne pensent qu'à leur propre intérêt
ne sont pas
indispensables à la communauté.
Je ne m'implique
pas dans ce qui ne correspond pas à ma philosophie.
Je n'adhère
pas à ce que je n'adhère pas.
Je ne
m'investis pas dans ce que je ne crois pas.
06 août 13:51
Le village de la mort
Voilà, LC est vide.
On se croirait presque en automne. Je ne sais si ça vient du temps ou
de ce vide. On n'a presque pas eu d'été. Un printemps long, Un automne
précoce…
Mais
La Cité des clés ouvre
des portes...
07 août 22:15
Georges et Franz
Allé hier soir avec Cat, Nad et François, au vernissage d'un symposium
international de sculpture, invités par Dominique. Deux gars très
sympas organisent l'événement :
Georges et
Franz. Ambiance hyper
conviviale, ce qui nous change des Arts en Fêtes. Pas de concours de
masturbation intellectuelle, mais à la place quelques blagues.
Carrément un repas au lieu d'un vernissage classique. Pas de petits
fours haut de gamme, mais à la place, du fait maison. Plutôt simple que
compliqué, et par sûr que la qualité de la manifestation sera
inférieure. Une soirée qui nous a fait du bien.
Je me suis promis d'y retourner au plus vite, malgré un emploi du temps
anormalement chargé en cette période de congés.
Je dévore à nouveau du livre. En quelques jours : bio sur Jackson
Pollock (seconde relecture), Marabout sur le synthétiseur facile (sic),
bio sur Patrick Dewaere. J'entame maintenant une autre visite, énième,
sur Basquiat…
En lisant la bio sur Patrick Dewaere, je recherchais une phrase, et
j'aurai bien voulu pouvoir faire un CTRL +F …
Basquiat / McEnroe
Warhol / Beckenbauer
Everlast
paradigmatique
Autosuffisance de spéculations artificielles
08 août 23:53
Le drapeau noir flotte sur la marmite
Ressorti mon maillot cycliste Beck's Pils et suis passé en VTT voir
l'état des travaux dans la maison de Gros, et par extension, projeter
une date de déménagement pour Cat et moi. Crevé quelques abcès
aujourd'hui en commençant à évoquer l'avenir et en prenant une
décision. Soulagé.
A un an des Jeux Olympiques de Pékin (que j'appelle ironiquement les
"Jeux des droits de l'homme"…), j'ai fini l'étendard
chinois, un peu
revisité, de la série
Flags …
Un peu énervé, je l'ai terminé au
chiffon, au crachat et aux doigts, ce qui lui donne finalement une
force, et une cohérence de fabrication avec le cri qu'il sous-entend.
Fait ce matin, son pendant
américain.
Content de mon travail. Reste
plus que deux travaux à produire pour finir la série.
En remontant la rue du cimetière l'autre jour, j'ai vu flotter le
drapeau
américain..
Potain racheté par Manitowoc, il est vrai… mais je
n'avais jamais fait attention à la bannière étoilée flottant dans la
ville. Ca fait quand même bizarre.
11 août 02:42
Une journée bien remplie
Des feuilles tombent déjà, on se croit presque à la Toussaint alors que
le 15 août arrive dans quelques jours ! Emmené tôt ce matin ma voiture
au garage pour colmater les fuites d'eau. Il pleut, il pleut, mais on
ne peut pas avoir la croissance économique sans le dérèglement
climatique. A moins d'être schizophrène comme ces personnes qui
klaxonnent parce qu'il y a un camion qui bloque la rue car il livre
dans un magasin des marchandises... que ces mêmes personnes iront
acheter (et se plaindre s'il n'a pas la marchandise)...
Fait de la compta, de l'administratif, et du relationnel. Envoyé des
mails pour la
pétition contre l'
expulsion
de mon cousin
Lili-Oto.
Le
monde de la culture est ainsi fait. Echangé avec Guènn la-dessus,
sur
ses blogs, envoyé à mon cousin des liens sur le Symposium de Sculpture
et échangé sur la grosse arnaque des Spams et anti-spams ( but = que
les gens ne communiquent pas entre eux pour des "petites choses non
formatées" à grandes échelles). Passé voir une cliente en coup de vent
avant midi.
Fini cet après-midi une installation informatique complexe. Et la
compta. Au moins pour aujourd'hui. Répété mes gammes avant d'aller au
game ce soir contre la Berri. Rentré pas trop tard pour finir la
gestion des fichiers des morceaux en cours et composés avec Hologram.
Encore un peu d'essence pour mettre à jour mon site.
Les temps changent… Gonz doit arrêter le Mâcon (ça fera bizarre de
boire autre chose avec lui), et moi, je sens de plus en plus que je
change vis à vis de la cigarette. Je m'approche du moment où je serais
prêt pour dire stop. J'ai de moins en moins ce besoin, si ce n'est
gestuel ou habituel. Un long travail psychologique de presque deux ans
est en train de payer. Je me suis fixé le week-end prochain comme date
butoir, mais je pourrais commencer plus tôt.
J'ai bien mérité de partir une semaine loin d'ici. En 3 fois. Ce
week-end je rejoins Cat chez ses parents. En début de semaine nous
partons au Puy. Et la fin de semaine sera pour moi en Corse.
Les temps changent… je supporte de moins en moins France Inter. Ce
matin, en allant au garage, j'ai presque pris plaisir à écouter Europe
1…
21 août 23:32
All things must pass
Déjà deux jours que je suis rentré de mon périple. L'escapade au pays
de
La servante du seigneur,
en début de semaine dernière, semble loin.
Vierge et rochers. Restaurants bios, cuisine locale ou mexicaine. Hâte
de relire le roman à quatre mains de Bonzon et Bretin et de me
replonger dans cette ville pittoresque.
Après, il y avait le Sud, la Corse, l'Italie. Improbable descente dans
le Sud et incroyable remontée. Sensation de rêver devant le paysage,
accosté en bateau, du port de Bastia à l'aube. Sensation de rêver que
je n'avais pas senti depuis Venise 1993. Deux nuits d'enfer à presque
pas dormir sur le pont d'un ferry. Envie d'un lit, mais sortir du
train-train provoque des souvenirs fantastiques. Remonté par l'Italie.
Livourne, Pise, autoroutes autour de Florence, Bologne, Parme. Visite
de San Siron à Milan, puis Val d'Aoste.
Les vacances se terminent demain soir, avec comme objectif rempli celui
qui semblait le plus difficile d'atteindre : arrêtr la clope. Cela fait
des années que je n'avais pas passé une journée sans fumer. J'en suis
ce soir à trois journées. Aucune envie, aucune gêne de personnes
fumeuses dans mon entourage. J'ai décidé du jour, de l'endroit, sans
prendre de patchs, gommes et autres produits, sans "aller voir
quelqu'un". Juste une préparation mentale de près de deux ans… Je
m'étonne. Casser les habitudes… l'habitude, le geste…c'est cela qu'il
fallait éliminer pour arrêter. L'histoire retiendra peut-être que j'ai
acheté mon dernier paquet au bar La Gitane du port de Toulon et que
j'ai grillé ma dernière blonde à un Autogrill du Val d'Aoste.
Pas de fumée sans feu…
période des grandes mutations…
Rejet de l'AC Milan… presque envie de militer Inter
Même chose pour PS/UMP…
Fin des vacances ne veut pas dire fin de l'été. Le beau temps peut
durer jusqu'à la mi-octobre, allègrement. Il n'y a plus de saison. On
peut s'habiller toute l'année de la même manière.
Les vacances se terminent demain soir. Dommage qu'elles aient commencé
par un deuil. Impression que tout change. Rien ne sera plus comme
avant... ou alors avant juillet 1998.
22 août 21:46
Closer to the stars
Demain c'est la reprise. Fini les vacances (bien que j'ai beaucoup
bossé pour des clients pendant ses six semaines au point d'avoir
rarement plusieurs jours de suite pour moi). Retour à l'école, pour la
pré-pré-rentrée.
Incroyable. Quand j'y repense, cette facilité d'arrêter la cigarette me
rappelle la façon dont j'avais ôté de ma tête une certaine blonde
suicidaire. Je ne suis pourtant pas passé cette fois par la case
magnétisme… le magnétisme n'est-il qu'un placebo??? J'ai retrouvé la
liste chronologique des bénéfices de l'arrêt du tabac, que j'avais
aperçu dans un couloir d'hôpital en allant rendre visite à une tante :
Après 8 heures : oxygénation du sang
revient à la normale + risques d'infarctus du myocarde commencent à
diminuer.
Après 24 heures : monoxyde de
carbone éliminé du corps = meilleure haleine = poumons commencent à
éliminer mucus et goudrons.
Après 48 heures : la nicotine n'est
plus détectable dans le sang.
Après 1 semaine : les sens du goût
et de l'odorat s'améliorent.
Après 3-9 mois : la respiration
s'améliore et la fonction pulmonaire est augmentée de 5 à 10%.
Après 1 année : le risque de
maladies du cœur est réduit de moitié.
Après 5 ans : le risque d'attaque
cérébrale est réduit de moitié (aucun
risque de ce genre d'attaque chez pas mal de gens vous me direz...).
Après 10 ans : le risque de cancer
du poumon est réduit de moitié.
Après 15 ans : le risque de maladies
du coeur rejoint celui des non-fumeurs (passifs?).
Sentir à nouveau des odeurs etait une motivation et cela commence déjà
à venir... quel plaisir, quelle joie, et puis cette liberté..!
Cat est tellement contente de ça, de tout ça.
On a célébré les 30 ans de la disparition de l'infâme Elvis… Celui
qu'on nomme par son prénom, comme Johnny, tellement il est sympa,
familier, cette indiscutable incarnation du rock (ou doit l'être pour
nous, petites gens, qui doivent subir tout)…
On oubli trop souvent que le King est mort sur son trône, terrassé par
une crise cardiaque. Oui, Elvis est mort sur les chiottes, constipé
aller savoir..?
En tout cas, 17 % des Américains on tellement oublié cela, qu'ils le
croient toujours vivant.
Closer to the stars
and the mysteries of time
that is why I meet with you
that is why I climb
closer to the stars to glimpse the grand design
that is what I want from you
that is why I climb
closer to the stars
closer to the stars
closer to the stars
make me like a rock
which juts into the sky
that is what I ask of you
that is why I cry
freedom from this life
and it's twisted sense of rhyme
that is what I want from you
that is why I climb
closer to the stars
(Steven Dora - 1997)
23 août 23:15
Republic of loosers
Imaginez une petite musique, genre la musique écrite par Vincent Gallo
pour son film
Buffalo'66…
C'est l'histoire d'un type qui galère pour trouver l'âme soeur, pendant
des années... et pour aussi trouver une personne avec qui s'associer
pour un projet musical. Après avoir beaucoup galéré sur tout, il n'y
arrive toujours pas, mais ne perd pas courage. Cette détermination,
c'est une des rares choses qu'il n'a pas à accoler au mot "perte".
C'est l'histoire d'un type qui rêve...
Et puis un jour il sait qu'il a enfin rencontré l'âme soeur... A force
d'y croire, il ne réalise pas. Mais côté musique... Electrique au
début, les envies deviennent électroniques au carrefour des
millénaires,
Moon safari
aidant. Les modèles évoluent au fil des
années. Mais quand on tombe sur Damon Gough a.k.a. Badly Drawn Boy,
tout est remis en question, et la frustration de n'avoir pas eu de
formation musicale, classique, me projette contre les murs et mes
limites. Badly Drawn Boy est un virtuose, une fusion des Beatles, Beck
et Elliot Smiths, issu d'un milieu et d'une ville proche de nous. Avec
un bonnet planté en permanence sur la tête, une barbe, il semble à un
Supertramp.
Suis-je arrivé au but ? ou au bout ? L'avenir est le seul dépositaire
de la vérité.
J'ai réécouté Cure il n'y pas si longtemps… j'avais oublié que c'est
une formation très au fond de moi dans mes influences (paroles,
création d'atmosphère). Une partie importante de mon éducation
musicale… comme Lorent, avec qui j'aurai pu fonder la
République des
loosers. Je m'inquiète encore de son sort depuis quelques
temps...
10.15
saturday night
and the tap drips
under the strip light
and i'm sitting
in the kitchen sink
and the tap drips
drip drip drip drip drip drip drip...
waiting
for the telephone to ring
and i'm wondering
where she's been
and i'm crying for yesterday
and the tap drips
drip drip drip drip drip drip drip...
it's always the same...
(Robert Smith)
26 août 00:42
La grande interrogation
La reprise s'est bien passée au lycée. Juste que je repense à l'être
que j'ai perdu, en retournant dans des endroits où je pensais souvent à
lui les 1ères semaines. Du coup, je ressens son absence alors que
depuis environ quinze jours, ça allait mieux dans mon quotidien. Et
puis, il y a des chats de la maison d'à côté. Un qui guète dans un
pré...
vacances = deuil
retour = absence
Petit coup de blues, et la grande interrogation revient sur la table :
partir ou rester, rester ou partir de LC ? Trouver un autre boulot ?
Impression d'être dans le trou du cul du monde, d'être à côté de la
plaque tournante de la vie, loin de fourmillements enrichissants et
nécessaires, de se situer en parallèle des lumières de la ville, de son
attraction qui m'est pourtant partiellement essentielle. Je déambule
trop. Quinze ou vingt kilomètres à la pause de midi pour trouver un
endroit où me poser...
Suis fait pour la ville, au moins y travailler, y vivre la journée.
L'idéal reste pour moi de passer la journée à Lyon et de dormir à LC.
Bouger dans de nouvelles villes cet été m'a fait prendre conscience que
je pouvais bien laisser LC quelques jours et revenir, et que rien
n'aurai changé.
Vu en rentrant à midi à la maison… Lorent. Musardant, il se rendait à
un point d'eau, et m'a dit qu'il a découvert un groupe pas mal : les …
Who !
Une disparition au début de vacances, l'arrêt du tabac vers la fin.
Simplement changé de mode de vie…
Since you've been gone
I shut my eyes and I fantasize that you're here with me
Will you ever return
I won't be satisfied till you're be my side
Don't wait any longer
(Come back)
Why don't you come back, please hurry
Why don't you come back, please hurry
Come back and stay for good this time
Come back and stay for good this time
When you said goodbye
I was trying to hide what I felt inside
Until it passed me by
You said you'd return
You said that you'd be mine till the end of time
Well don't wait any longer
Oh since you've been gone
Opened my eyes and I realized what we had together
Will you ever return
Or have you changed my mind
If you wanna stay mine just love me forever
Love me forever
( Paul Young - Come back and stay
)
26 août 16:01
Elle et moi
Cela commence à nous peser, l'absence de chez nous avec Cat, ainsi que
la carence d'ateliers. Cela ira beaucoup mieux quand on sera dans la
maison dans trois mois. En attendant, on essaye de passer du temps
ensemble, comme au Puy. Et on se prend en photo, surtout elle…
29 août 23:04
La Bête à l'affût
L'homme est la seule espèce vivante (appelons un chat un chat, l'homme
est une espèce vivante comme les autres animaux ou plantes, etc) qui
détruit la nature/planète, c'est pourtant soit disant l'espèce la plus
intelligente, la moins bête… c'est bien la plus stupide !
It's my life
It's funny how i find myself in love with you
If i could buy my reasoning I'd would pay to lose
One half won't do
I've asked myself
How much do you commit yourself?
It's my life
Don't you forget
It's my life
It never ends
It's funny how i blind myself
I never knew if i was sometimes played upon
Afraid to lose
I'd tell myself what good you do
Convince myself
It's my life
Don't you forget
It's my life
It never ends
I've asked myself
How much do you commit yourself?
It's my life
Don't you forget
Caught in the crowd
It never ends.
It's funny how I find myself in love with you C'est marrant comme je me
suis retrouvé amoureus de toi
If I could buy my reasoning I'd pay to lose Si je pouvais acheter mon
raisonnement je paierais pour perdre
One half won't do Une moitié ne suffirait pas
I've asked myself Je me suis demandé
How much do you commit yourself ? A quel point t'engages-tu ?
C'est ma vie
Ne l'oublie pas
C'est ma vie
Ça ne se termine jamais
C'est marrant comme je me suis aveuglé, je n'ai jamais su
Si on m'a joué des tours
Effrayée de perdre
Je me serais dit
À quoi bon
Me convaincre
Je me suis demandée
A quel point t'engages-tu ?
C'est ma vie
Ne l'oublie pas
Coincée dans la foule
Ça ne se termine jamais
(
It's
my life / Mark David Hollis )
30 août 23:00
Vive la sociale
Impression avant l'été que Radio France voulait faire du "commercial",
comme France 2 fait du TF1, se rapprochant d'une consensualité
politique. La nouvelle formule de France Info est étonnante. Moins
impression de robinet robotique d'infos en continue. Plus de pub, de
présentation, du Europe1 sans les lourdeurs. Plus agréable. La fusion
parfaite entre le sérieux et le populaire, entre France Inter et
Europe1.
Glode Theatre / Eton
Clockwise
Alumni
Jazz
Iggy pop
Gimme danger
Ballrooms
Higher
1 américain sur 6 n'a pas de couverture sociale
Communale
Gaveau
Moondog
31 août 22:24
Mortelle randonnée
De retour dans la ville des années lycée… Encore allé un peu plus loin
dans la nostalgie à midi, en franchissant le petit pont qui mène au
parc des sports. Je n'ai pas du y aller depuis 1993, et les matchs de
basket qu'on faisait en free avec 3-4 camarades le vendredi après-midi
après le dernier cours. Plus que de la nostalgie, c'est l'envie de voir
ce qui change, ce qui ne change pas, revoir les autres, revoir tout
court.
Le temps passe…
Dix ans. Réveil un peu spectaculaire, mort de Di(ana), alors qu'il y
avait un mariage dans le parc du château… et je ne savais pas encore
que je travaillerais à la désinstallation du chapiteau deux jours
après... une journée dans ce parc, avec plusieurs fois, les poutres
métalliques qui faillirent m'écraser… une pluie de fin d'été, et
beaucoup le temps de penser à ma vie, l'avenir, à Diana, à tout ça.
Quand on fait un boulot pas trop intellectuel, on a le temps de penser.
C'est bien, ça permet des fois de gagner du temps, à défaut d'argent.
Il y a dix ans… ça semble préhistorique… je fumais encore, pas
Internet, pas de mobile, etc… mais le squatt n'était pas encore fermé.
C'est vrai que ces cigarettes me coûterons quelques temps de vie, bien
qu'elles avaient leur rôle dans mes aventures.
Quand vous dansiez en ce temps-là,
Pas besoin de soundsystem-boum-boum.
C'était pas la techno nova
Mais ça remuait bien déjà.
Les caves étaient profondes
Et la ronde
Ne s'arrêtait pas.
Un vieux van bastringue
Et les dingues
Tournoyaient déjà.
Et The Verve avait encore son nez.
Katerine n'était pas un minet.
Cantat était déjà bien engagé.
Au Café de France, y avait déjà moins de folles
Et Notre Père venait de débarquer.
Il hantait déjà les boutiquiers.
Dans sa chambre, on troquait du café.
Il ignorait qu'un jour, j'en parlerais.
Quand vous flirtiez en ce temps-là,
Vous vous touchiez du bout des doigts.
Le sms n'existait pas.
Fallait pas jouer à ces jeux-là.
Vous vous disiez "je t'aime",
Parfois même
Vous faisiez l'amour.
Aujourd'hui, 2 méls,
3 texto
Et c'est l'affaire qui court.
L'oncle Cobain s'était déjà flingué.
Son Boddah l'avait accompagné,
Des fois qu'il aurait voulu draguer :
Qui sait si, là-haut, il n'y a pas des folles
Et Notre Père allait bientôt planter
Cette graine qui allait lui donner
Ce débile qui essaie de chanter.
Il ignorait que viendraient des cadets.
Quand vous chantiez en ce temps-là,
L'argent ne faisait pas trop la loi.
Les téléchargements n'existaient pas,
Du moins, ils n'étaient pas de poids.
Tu mettais des semaines
Et des semaines,
Parfois des années.
Si t'avais pas de tripes,
Ta boutique, eux,
Pouvaient la fermer
Et Dominique A avait mis des années,
Miossec commençait à emballer
Et Dunckel astiquait son clavier.
Monsieur Katerine ne parlait pas encore des folles
Et Notre Père venait de débarquer
Là ou restait quelque humanité,
Là où les gens savaient encore parler
De l'avenir... même s'ils sont fatigués.
Et The Verve avait encore son nez.
Katerine n'était pas un minet.
Cantat était déjà bien engagé.
Au Café de France, y avait déjà moins de folles
Et Notre Père venait de débarquer
Là ou restait quelque humanité,
Là où les gens savaient encore parler
De l'avenir... même s'ils sont fatigués.
(d'après Et mon père -
Nicolas Peyrac )
02 septembre 22:58
Festin de pierre
Au bout d'une semaine pleine, besoin ce week-end de lever le pied, et
de profiter du beau temps, de la campagne, des copains.
Pique-nique sur des pierres à Dun hier soir, avec Cat, Nad et François,
PG et un copain de Cat, Eric. Pour un coucher de soleil dans cet
endroit ressourçant. Nous n'en avons pas profité cet été, comme nous le
faisions du temps de la bande. Je n'ai même pas profité de la piscine
cet été. De quoi ai-je vraiment profité cet été ?
Faire un feux, essayer. Voir les étoiles, Eric nous les décrivant...
Aujourd'hui, avec Cat, sommes allés chez les Anderson cet après-midi
pour boire le café. John a essayé de m'apprendre les règles de base du
cricket, lors du match Angleterre–Inde qui passait sur Skysport. Suis
aussi allé sur la tombe de mes grands-parents paternels, de l'oncle que
je n'ai jamais connu, et qui aurait été l'homonyme du fameux Michel.
Passé devant la maison du Breuil, qui parait inhabitée... Je continue
de retourner sur des routes que je ne fréquentais plus depuis des
années.
Envie de pierres, vieilles pierres. Cat pense à acheter un local pour
faire son atelier.
Tant de choses à faire, même le dimanche. Les prochains week-end sont
déjà bien remplis.
04 septembre 21:21
Elle boit pas, elle fume pas, elle
drague pas, mais... elle cause
Elle parle beaucoup, Cat. Elle aime parler, c'est culturel je crois, à
l'inverse de moi. Cela pose quelques problèmes parfois, dans notre
façon de vivre notre temps partagé. Je me demande comment elle fait
pour se concentrer sur son travail et me parler en même temps. Moi je
n'y arrive pas quand elle me parle.
Parler, est-ce un défaut ? Ou est-ce que cela peut le devenir ?
J'ai de plus en plus de mal à me concentrer si je ne suis pas seul.
j'ai de plus en plus de mal à réfléchir... en plus du manque de
confiance que je n'arrive pas à abattre ( tant que je n'abattrais pas
une grosse masse de travail et que j'aurais des retours significatifs).
Les nouveaux font souvent la confusion entre la chapelle de Dun et la
commune de La Chapelle-sous-Dun. En y prêtant attention, c'est vrai que
cela doit porter à confusion...
05 septembre 23:08
Du miel pour le prince
L'arrêt de la cigarette me porte vers une autre forme de nostalgie,
celle des goûts qui reviennent, des gâteries, des sucreries en tout
genre, les bonnes choses, des odeurs… les plaisirs.
Faire attention à bien faire du sport.
Rapport entre la mort de ma puce et l'arrêt de la clope ? Dépression ?
Je travaille dans de mauvaises conditions. Je travaille mal. J'ai une
humeur de chien en ce moment.
06 septembre 21:15
Le complot
L'autre jour, un collègue m'a surpris... par son sentiment identique au
mien, sur LE complot autour de l'Education. J'y pensais, cela faisait
partie d'un tout, d'un ensemble de choses pour nous rendre esclave...
Dans l'Education Nationale :
niveau intellectuel, de réflexion, en baisse depuis des années (les
taux de réussite aux examens augmentent, cherchez l'erreur...)
= gens plus
malléables, pensant moins
= rejoint l'idée
qu'il faut pousser les gens au crédit donc surendettement.
En effet :
Pauvre + crédit = consommation = tout le monde peut consommer =
surendettement = accepter n'importe quel boulot/esclavage pour payer
ses crédits = cool pour les banques / entreprises / groupes...
Combattre la pauvreté par le crédit est la porte ouverte à
l'esclavage... tout ça pour un écran plat qu'il faudra changer dans
deux ans car il sera obsolète...
TV = complice (double-sens à trouver).
Nouvelles normes = faire acheter nouveaux produits répondant à ces
nouvelles normes... mais moins fiables... = hausse de la consommation...
Abrutir aussi tellement les gens qu'on arrive à leur faire croire que
des choses qui existent depuis des siècles sont nouvelles..! et que
celles qui marchaient bien n'étaient pas les bonnes...
07 septembre 20:20
Vive la France
Qu'avons-nous fait de ces cinq ans ?
L'autre, je ne sais pas...
On pourrait disserter maintenant sur les différences (sociales,
socio-logiques) entre rugby et football, et de leurs rapprochements
(professionnalisation, argent, marketing, produit, people...)...
Des usines fermes ?
power to the people...
de toute façon, je n'ai pas peur,
de rien,
j'ai décidé de me jeter dans la gueule des loups...
danser avec eux...
09 septembre 21:00
Les cybernautes
Rendu visite hier soir à Fat & Gros. La maison est en mauvais état,
plus de travaux à faire que je ne pensais et un gros souci de
chauffage. Etude urgente à prévoir. Cela remet des choses en question.
Et cela m'a donné un coup au moral.
Pour oublier, fait du découpage d'anciens
Time (2001-2005) tout l'après-midi.
C'est une matière première aux deux derniers éléments de la série
Flags. Le
Time
tourne un peu en rond... les gentils juifs et les méchants terroristes
(terroriste = arabe, pour eux), la guerre en Iraq qui ne dit pas son
nom (Viet Nam) , la montée en puissance économique de la Chine, la peur
des islamistes/musulmans/arabes, le Saint-Sauveur W, la globalisation,
l'environnement vert, la mode, les people, et surtout beaucoup de
$$$$$$$$...
J'y ai vu des éléments assez consternant sur la mentalité américaine,
raciste sans le savoir vraiment, égocentrique.
Heureusement, j'ai Hologram, le groupe/collectif à qui je donne mes
lyrics et dont c'est bientôt la rentrée. Bientôt un an de travail, de
mixtures séparées. Chacun amène ses idées. Chacun est un laborantin.
Musique électronique. Doit finaliser les corrections des lyrics après
avoir fait le tri dans les musiques déjà réalisées, pour voir ce qui
peut-être fusionné, puis assemblé, donnant ensuite plusieurs produits.
Aime bien Kraftwerk. Le côté usine.
le 9 septembre tombait un dimanche il y a six ans, donc...
j'y repense...
11 septembre 22:34
Les fossoyeurs
Toujours USA.. Autre complot. Pire. Comment des gens peuvent-ils croire
que...
Etre machiavélique à ce point ? Soit tu tombes dans la paranoïa, soit
tu tombes...
Mais c'est vrai qu'un avion était reparti sans problème de la Grosse
Pomme... vers l'Arabie.
Qu'est-ce que je doit combattre le plus en moi ?
Puis-je régler toutes mes tares comme j'ai arrêté la cigarette ?
Me mettre au boulot, ne pas me disperser. Avancer, agir. Bouger,
partir. Voilà mon combat. Pour ne pas m'enterrer vivant dans mes
pensées.
Faire un élément de la check-list par jour, au moins.
Pas loin de péter un plomb. Sous
tension permanente...
Cat est partie plusieurs jours sous terre...
Des fois, je me dis que ça doit faire du bien la spéléo...
Bientôt la Biennale
d'Art
Contemporain de Lyon....
besoin d'une cure de contemporain, marre des ateliers "pâte à sel"...
marre déjà des formatés des beaux-arts, mais j'irai pour me nourrir,
pas pour me rabaisser.
Le pire des complots est
à
venir...
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12 septembre 23:07
Mademoiselle Pandora
Journée encore pleine au lycée. Elle passe vite. Je change tous les
jours d'endroit lors de ma pause de midi pour éviter la lassitude. Je
mange en lisant et en écoutant la radio. Enfin fini le numéro
hors-série des
Inrocks sur
les pétages de plomb du rock… Pas de soucis pour les prochains jours,
j'ai beaucoup de revues en attente d'être lues. En profite aussi pour
méditer…
La médiatisation des méfaits peut faire croire à leur augmentation.
Sentiment d'insécurité en période électorale, vous voyez... Mais,
sérieusement, la vie est-elle plus dangereuse de nos jours à Paris par
rapport à 1860 ? Le traitement dans les médias des méfaits a si bien
augmenté qu'on croirait que c'est la délinquance elle-même qui a si
bien augmenté.
Mais... la médiatisation des méfaits engendre une certaine hausse de
ces méfaits, via la publicité que cela peut faire aux malfrats ( il est
dans certains quartiers, de bon ton d'avoir fait un séjour en prison,
histoire d'être perçu comme un "homme", un "grand") … Dans les méfaits
aussi il y a de nouvelles tendances, et en parler incite certains à en
commettre.
être dans la gueule du loup, l'écouter, c'est bien pour combattre,
avancer…
Cat m'a appelé. On se manque.
13 septembre 22:49
A l'envers, à l'endroit
Aujourd'hui, je ne travaillais pas, et comme Cat est toujours dans le
Sud, sous terre, j'ai retrouvé un peu de solitude, celle dont j'ai
besoin pour me projeter dans mon monde et faire des choses
compliquées...
Décroché chez John et Rod nos illustrations de la
Cité des Clés. Cat veut les montrer
à sa prochaine expo.. Mangé avec eux à midi.
Ecrit en rentrant, enfin, ma lettre à BC.
Bertrand,
Depuis des mois je devais vous écrire
(…)…
(…)…La foire au pognon et Johnny sont
toujours là… de quoi faire un remake, une réactualisation de cette
chanson. [ (…) ]
Vous pourriez être actuellement le
chef de fil d'une certaine jeunesse, moins formatée. Celle qui refuse
de l'être, qui comme moi, se dit que c'est aussi bien de rester petit
plutôt que d'appartenir à ce système. J'ai toujours eu une certaine
admiration pour votre groupe. (...)… Je réécoute beaucoup Noir Désir
depuis des mois... lien avec la situation sociale et votre engagement
sans doute. (…)…
Je philosophe (...)… sur le rock en
français. Si peu arrivent à faire quelque chose qui respecte le style
rock. Noir Désir est un des groupes qui a réussi à le faire (+ réelle
rock attitude). Experience, Diabologum d'un côté, Miossec, Dominique A,
Katerine de l'autre… J'aime bien aussi Damien Saez, et son Jeune et con
qui date un peu, mais qui n'a pas pris une ride, comme A l'envers, à
l'endroit. Sorte de rock intelligent et francophone, le truc rare en
somme. Probablement que d'autres groupes y arrivent, mais ils sont
non-diffusées, car non-formatées. On les trouve dans des "petites
salles", "petits festivals".
Vous manquez beaucoup au rock
français, à la "culture"… C'est vraiment de plus en plus formaté…
Je trouve aberrant de se mettre devant une feuille ou dans son atelier,
si on a pas d'inspiration. La créativité est un état constant mais
l'inspiration ne se commande pas.
Revu ce soir l'excellent et culte
Conte
d'été.
On
n'est pas encore revenu du pays des mystères
Il y a qu'on est entré là sans avoir
vu de la lumière
Il y a là l'eau, le feu, le computer,
Vivendi, et la terre
On doit pouvoir s'épanouir à tout
envoyer enfin en l'air
On peut toujours saluer les petits
rois de pacotille
On peut toujours espérer entrer un
jour dans la famille
Sûr que tu pourras devenir un crack
boursier à toi tout seul
On pourrait même envisager que tout
nous explose à la gueule
Autour des oliviers palpitent les
origines
Infiniment se voir rouler dans la
farine
A l'envers, à l'endroit, à l'envers, à
l'endroit
A l'endroit, à l'envers, à l'envers, à
l'endroit
Y'a t'il un incendie prévu ce soir
dans l'hémicycle
On dirait qu'il est temps pour nous
d'envisager un autre cycle
On peut caresser des idéaux sans
s'éloigner d'en bas
On peut toujours rêver de s'en aller
mais sans bouger de là
Il paraît que la blanche colombe a
trois cents tonnes de plombs dans l'aile
Il paraît qu'il faut s'habituer à des
printemps sans hirondelles
La belle au bois dormant a rompu les
négociations
Unilatéralement le prince entame des
protestations
Doit-on se courber encore et toujours
pour une ligne droite ?
Prière pour trouver les grands espaces
entre les parois d'une boîte
Serait-ce un estuaire ou le bout du
chemin au loin qu'on entrevoit
Spéciale dédicace à la flaque où on
nage, où on se noie
Autour des amandiers fleurissent les
mondes en sourdine
No pasaran sous les fourches caudines
A l'envers, à l'endroit, à l'envers, à
l'endroit
A l'endroit, à l'envers, à l'envers, à
l'endroit
(Bertrand Cantat)
15 septembre 00:05
L'évasion des terriens
Le complot le pire qu'il soit... Pourquoi les très riches cherchent-ils
à devenir de plus en plus riche, puisqu'ils ne peuvent pas emporter
toute leur fortune dans l'au-delà ? Pour
se sauver
de la Terre, au lieu de la sauver. elle qu'ils ont rendu malade en la
surexploitant. Avoir assez d'argent pour construire des vaisseaux et
aller sur une planète habitable, uniquement entre eux. Quitter la Terre
et tous nous laisser crever quand la fin du monde sera proche...
imaginez le chaos...!!!
Les coûts de production baissent.
Les prix des produits augmentent.
= les marges augmentent.
= les marges sociales aussi.
J'ai vu un homme sur une chaise au bord de la route et je me suis dit :
"il a raison. Regarder passer les voitures, les gens, c'est plus la vie
que de rester devant la tv. Après, entre regarder cela ou regarder
comme l'aime Cat, des vaches, la nature, c'est une histoire de goût.
Mais les vaches, elles regardent quoi ? Elles-même ou les voitures ?".
18 septembre 16:55
Puisque nous sommes de gauche
Je ne supporte plus Benabar et Vincent Delerm, la chanson française,
sauce gauche caviar. Le PS méprise la base… Mépris où ils pensent que
les gens sont assez bêtes pour voter pour eux alors qu'ils ne proposent
rien, que des critiques, en permanence… Que des élites, intellos,
pédagos aux réunions, alors que l'UMP rassemble beaucoup plus
d'horizons divers… Au moins avec l'UMP on sait à quoi s'en tenir et ce
qui nous attend. Une philosophie n'est pas synonyme d'idée… Le rock en
France, le bon rock je veux dire, est réservé aux jeunes des élites
(gauche-droite... = pensée unique). En Grande-Bretagne, il est au
peuple, à tout le monde...
En France, ce qui est au peuple, ce n'est juste que la variété, la
chanson française pas trop engagée (on recense un Brassens tous les
quinze ans en moyenne), et, pire du pire, le R'n'B français. Comme si
pour le peuple, on ne donnait que le mauvais, histoire de bien le
formater par le bas. Toutes ces différences par rapport à des pays
anglo-saxons, ce n'est qu'une question de culture, de société.
Envie avec les autres, ici ou ailleurs, de faire quelque chose
d'anti-élitisme. De l'art pour tous sans pour autant tomber dans la
basse qualité. Plutôt ouvrir à un plus grand nombre, en expliquant,
avec une démarche pédagogique. Sans copinage surtout. Quand je pense à
un artiste comme Dany, victime du copinage, qui galère et qui a une
véritable vie de bohème….
Commençons déjà par déménager, dans quelques mois, et faire quelques
soirées happening/réunions…
SAMe Old shit
Il y avait Paul et
Mickey
On pouvait
discuter mais c'est Mickey
qui a gagné
D'accord, n'en
parlons plus. (BC)
18 septembre 21:42
Again
Revisitation express ce soir de ma série culte, chemise de bûcheron
comprise. DVD de 21
Jump Street
introuvable en français ? Comment faire ? Est-ce dans
The worst night of your life qu'il
y a un morceau des B-52'S ? Une musique bonne (
Never let me down again ou
Policy of truth de Depeche Mode,
Green de R.E.M.,
With or wth out you
U2, pour exemples) et des scénarii originaux portant, pourtants sur les
faits de sociétés touchant la jeunesse... Je n'ai que deux vieux
épisodes sur VHS...
Commencé hier soir le collage des deux derniers éléments de la série
Flags.
Montré à Cat les magnifiques couleurs du soleil couchant sur
Manhattan... Encore rêvé d'Amérique du Nord, cette nuit. New York, puis
Québec City… en bateau.
Le jour... la réalité...
Le son des guitares à la clayette est le pub de la zone indus, mais ne
passe pas de l'indus, et pas de zonards. Ni d'Archive...
En musique aussi, seulement les "déjà gros" pourront vivre de leur art
à l'avenir...
20 septembre 20:47
La confrérie des loups
Etre dans ma chambre-blockhaus, seul, et bosser sur mes projets, sur
les affaires courantes ou sur les urgences, en écoutant des musiques
dont j'ai envie… que j'aime. Refaire de modèles de lettres type,
m'enveloppant d'anciennes compilations des
Inrocks, The Street, et autres
vieilleries situées entre la fin des 90's et le début des 2000's.
Décidé que j'avais achevé un autre élément de la série conceptuelle de
sculptures
7.
En reste cinq… (à moins que ce soit de la sculpture conceptuelle ???
encore une fois, je n'ai pas fait d'école). ( espoir de faire école ?
bien ou pas bien ?) / (faire école = double sens) ####²
Maintenant que j'ai vaincu le tabac, une des mauvaises choses que je
dois vaincre, c'est celle qui me pousse à sortir, à me balader quand il
fait beau, comme aujourd'hui, dans ce qui ressemble de plus en plus à l'
été
indien…
Ca serait bien que j'y arrive. J'ai toute ma vie pour profiter de cela.
Et j'en profiterai mieux une fois évacué mes projets, les affaires
courantes et les urgences...
Ou
Je pourrais planifier mon agenda jusqu'au printemps… le long fleuve
tranquille des prochaines parutions, en me demandant ou sans me
demander ce qu'il en est pour
Louve, elle qui écrit mieux que moi, plus
sensationnellement…
Ou
y a aura t-il une fin?
Histoire sans fin?
Qui a fait sauter le pont?
Bis répétita.
Tentations.
J'attendais depuis longtemps ces presque-couleurs d'automne, ces
frémissements de changement.
Le fonds de l'air est frais.
21 septembre 22:02
Un idiot à Paris
Qu'est ce que j'étais tarte les 1ere fois que je suis allé à Paris...
Ou simplement innocent. |
Mais
je me souviendrais toujours la 1ere vision que j'ai eu en sortant du
métro Aubert.
Ces rues hausmanniennes sous le soleil de 10h. |
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Paris été 2001… gravé… à jamais, |
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un
21 septembre aussi. |
Lola, butte,etc. /
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etc
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On a tous été un peu amoureux de Paris une fois dans
sa vie. |
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Paris City... by light, or sun...
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sigh(t) |
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Smell like deads spirit...
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La modernité est de plus en plus triste et grise…
25 septembre 21:48
Le mauritius penny
Fini la série
Flags. Après
plusieurs jours de blocage, l'inspiration est revenue en écoutant
Lenoir. A méditer…
Commencé dans la foulée 2-3 "choses". La prochaine "série", elle, sera
pour un salon prévu pour mars à Paris… Un salon sur le thème du foot…
donc des œuvres sur le thème du foot…
Rapport foot et arts? Outre divers artistes, de
Nicolas de Staël à
Carole Benzaken,
qui ont traité le foot autrement que par des critiques
élitistes, outre Eric Cantona, qui est dans les deux camps, il y a des
footballeurs qui s'ouvrent à l'art contemporain. Comme Vikash Dhorasoo,
qui s'intéresse à autre chose que les formats standardisés de la
culture. Comme Jonathan Zébina qui a ouvert une galerie à Milan, dans
une maison où Piero Manzoni avait son atelier (
http://www.jzart.it )
suivant les pas d'un John Mc Enroe qui a lui aussi SA galerie, et très
bon goût (Basquiat).
Je me rappelle qu'Anne-Gaëlle avait croisé Vikash Dhorasoo dans une
soirée lyonnaise. Un joueur que je n'aimais pas. Pas régulier ou pas
dans le bon club. Et puis j'apprends qu'il aime comme moi musique et
cinéma indépendant, art contemporain… Vikash Dhorasoo est le genre donc
qui a la tête qui dépasse du rang. L'un des rares footballeurs à avoir
officiellement le portefeuille à gauche. Et il doit se sentir bien dans
le club de Livourne, le plus à gauche d'Italie (du monde ?). Pour
toutes ces raisons, Vikash Dhorasoo est le footballeur actuel avec qui
je passerai bien une soirée à discuter. Appris à connaître l'homme.
Un
homme est toujours plus important qu'un joueur.
Tellement de choses à faire, à voir, qu'il faudrait que je sois à
plusieurs endroits à la fois. Revu le cultissime
La vie de Jésus,
avec
des acteurs non professionnels, comme moi…
Des gens qui le soir après manger, prennent une chaise et vont s'assoir
sur le trottoir, dans la rue, échangent avec les passants, les voisins.
La vie en 1996 semble si loin. Le satellite et Internet ont amplifié le
chacun chez soi (en plus du chacun pour soi).
Plus loin encore… 1993
Notes : Tout ce qui se trouve dans un ordinateur est plus ou moins
virtuel
24 septembre 20:40
Le retour des cybernautes
Sur le fil, d'un côté le monde merveilleux de l'informatique, de
l'autre, le monde misérable du business. Je n'ai pas encore choisi de
quel côté je voulais tomber. Le temps d'y réfléchir...
Hologram semble avoir repris le chemin des
écoliers.
JM a trouvé un
site
qui explique comment télécharger des morceaux de MySpace… Les deux
nouveaux morceaux qu'a commencé à composer
JM sont bien. On sent son
nouveau clavier derrière. Moi, je sais toujours pas quand je trouverai
le calme pour me concentrer sur les corrections des textes, la liure
des morceaux déjà fait. Juste ça.
Quand j'entends dire que Bill Gates a
"pris des risques" en quittant
ses études pour monter sa boite, je me dis qu'il avait quand même une
certaine sécurité... le "III" de William Henry Gates III est rassurant.
24 septembre 00:33
L'ange et le dragon
Pas eu le temps depuis deux jours (le week-end..!) de lire mes mails :
indicateur d'over-booking. Journée passée à la Biennale de Lyon.
Presque pas vu de toiles... Photos, installations et surtout vidéos.
Est-ce que finalement je suis un artiste contemporain ? Repensé à Lyon
"sous M". Avec Cat en ce moment, c'est beaucoup de tensions...
Bloque sur la fin du dernier tableau de la série
Flags. Bloque aussi sur le tableau
à idées de Google Corp.
Temps bizarre. Lourdeur d'été et feuilles qui tombent… les saisons
s'emmêlent les unes sur les autres.
(J'ai) engagé … une masseuse… pour mon dos.
Entre deux… saisons
Mi-ange mi-dragon…
Oh why was I born with a different face
Why was I not born like the rest of my race
When I look each one starts
When I speak, I offend
Then I’m silent and passive and lose every friend
Improvement make straight roads
But the crooked roads without improvement
Are roads of genius
I went to the Garden of Love
And saw what I had never seen
A chapel was built in the midst
Where I used to play on the green
And the gates of this chapel were shut
And "Thou Shalt Not" writ over the door
So I turned to the Garden Of Love
That so many sweet flowers bore
And I saw it was filled with graves
And tombstones where flowers should be
And priests in black gowns were walking their rounds
And binding with briars, my joys and desires
(William Blake - The marriage of
Heaven and Hell)
27 septembre 21:36
Un moment d'égarement
Plus loin encore... 1993...
Contes de Venise, mauvais comptes, pour un Comte...
Prescription ?
Est-ce la même qui traduit des livres ?
sea side
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Venice tales
|
|
venitian
dreams
|
blonde
|
Venise front de mer
|
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Train de nuit
Aller et retour dans un train. Un
train. Une chute de reins. Alpes, Turin, Milan, Milan, Turin, Alpes.
Raconter ma vie, Pour attraper sa vie. Arriver au bout de ces rêves,
Dix minutes de sommeil. Arriver au terminus.
|
|
|
??????
30 septembre 21:25
Nez de chien
Toujours aussi énervé ! Hier soir, Dido m'a emmené avec Cat à Charlieu
faire un billard aux Halles. J'avais de plus en plus chaud, j'étais mal
dans mes vêtements, et ne supportais pas qu'on ne joue pas
sérieusement. J'ai perdu la 1ère partie, gagné la seconde en mettant
presque toutes leurs boules, et me suis baladé dans la dernière. Je
jouais fort, sur mes nerfs. Une seule bière a pu quand même réduire
cette force pour la remplacer par une relative réflexion.
Est-ce l'arrêt de la cigarette qui me rend aussi nerveux ? N'est-ce pas
également le trop de choseS à faire, tout en voulant profiter de la vie
?
Cet arrêt a du bon. Dans le bar hier, je sentais les parfums, chose
dont j'avais perdu le sens… confirmation en faisant du vélo à midi ; je
sens les parfums à plus de 10 mètres. Je vois ainsi les gens
différemment, en les sentant…
Confirmation aussi durant cette balade de ce passé qui me possède. Je
le cerne le plus en plus. Je me sens en sécurité dans certains coins de
LC, qui sont lieux de nombreux passages, visions, sensations, d'une
jeunesse pas encore éteinte. Le chemin entre le camping et le collège…
Je m'y sentirais en sécurité, même pauvre, seul, malade et pauvre…
Un mal pour un bien : avoir bloqué ce matin sur internet et ne pas être
allé au Central. Je dois arriver à aller moins souvent lire la-bas pour
musarder. Me faire voir… Mais je dois aussi moins musarder sur le net.
La vie est trop courte pour tout ce que j'ai à faire… Par rapport à ça…
Récurrence écrite du jour : nécessité de faire du sport pour me
réveiller, éliminer le peu de toxine, enlever le stress.
"Celui bouge le moins est celui qui a un fort caractère
et qui n'a pas besoin de s'agiter pour s'affirmer."