Janvier 2005
02 janvier 00:59
For what you dream of
Il y a bien longtemps que je ne m'étais couché si tard ce matin.
Sorti hier avec Dido, Pol et Laurent dans un pub puis un boite. Dans la
boite, la grande salle, je l'ai vite baptisé "Petasseland". Le bar et
le reste, c'était "Blaireauland". Ce n'est pas dans ce genre d'endroit
que je trouverai l'intéressante âme soeur. Du moins, pas dans celui-là.
Sympa quand même comme soirée. Dansé. C'est pas que j'aime pas danser.
c'est juste que je suis difficile. si la musique ne me
transperce pas
le corps, je ne peux pas danser... Ok pour Saint-Etienne, Happy
Mondays, The Farm, Pet Shop Boys... hier il y eut juste un Daft Punk.
Pour se qui est de faire de la musique, je dois en écouter en faisant
abstraction des paroles, avoir dans la tête la construction des
rythmes. Pour ce qui est de tous mes projets, toutes mes envies, la
prochaine personne qui me fait perdre mon temps, dans tous les
domaines, je la zappe direct.
J'ai souhaité la bonne année à toute le monde, on me la souhaité
mais... L'année commence juste que... On a beau changer d'année, je
suis toujours sensible, et touché, quand j'apprends qu'une personne qui
fut si proche va mal, je ne peux pas aller vraiment bien. Une grosse
douche ce soir, grosse comme le monde. Une personne avec qui j'ai passé
tant de bons moments. Que je sois seul, qu'elle ne veuille plus me
parler, ce n'est pas tant le problème. Elle va mal. Là, j'ai juste
envie de vomir en pensant à ça...
04 janvier 01:55
12-36 ( il s'est enfui dans un cinéma)
Je n'ai pas gerbé J'ai toujours cette même retenue inconnue, rencontrée
plusieurs fois depuis des mois, des mois et des mois, en croisant une
intense envie de vomir ou pleurer...
Une crise de créativité aigue aujourd'hui. J'ai commencé à plancher sur
trois idées de diaporama pour la soirée du 19 février... Je gère ce pic
avec tout ce qui gravite autour de moi, les projets en cours, les
divers suivis d'affaires. Je ne tourne pus autour du pot, je vais au
fonds de ma pensée, j'y vais direct, sans détours. Je n'attends plus
que les petites notes de choses à faire s'entassent à me rendre
désappointé. Je prends la première que je trouve et je l'élimine dans
la journée. Le leitmotiv, c'est gagner du temps, surtout ne pas en
perdre. Comme ça, j'en ai pas pour gamberger en accumulant la
satisfaction du "devoir" accompli. Je me tiens, je me maintiens,
pardon, à ce nouveau régime d'après jour de l'an. Plus de questions,
que des réponses.
Je n'ai jamais autant été aussi souvent au cinéma depuis que j'ai
déménagé, depuis deux mois. Presque tous les quinze jours. Ce soir
Ocean's Twelve, jeudi sûrement
36 quai des Orfèvres.
Je dois vous avouer quelque chose ce soir. J'ai toujours été protégé.
Par une bulle mystérieuse autour de moi. Comme si rien de très très
grave ne pourrait m'arriver. J'ai frôlé l'irréversible en plusieurs
fois. J'ai rencontré des fous tueurs potentiels, l'un l'a été. J'ai
peut-être croisé des vrai criminels...
Un rapport entre la retenue et la bulle ? C'est la seule question qui
me traversera l'esprit ce soir.
Car je suis bien serein ce soir...
06 janvier 23:29
Le retour du grand blond
Acheté donc la bande originale de
Ocean's
twelve en sortant du boulot.
Il y a longtemps que je n'avais pas craqué pour une musique dès sa
première écoute. Depuis Scala on the rock. Par contre, il n'y avait
plus
Le grand bond en arrière
de Serge Halimi, j'ai du le commander.
Fais des devis chez la photographe pour la soirée expo du 19
février. Quelques courses. Finalisé la soirée surprise de demain soir
pour Dido. Ai mis assez d'écran de fumée pour qu'elle n'y voit que du
feu...
Depuis mardi, un mystérieux inconnu (les inconnus sont, certes, souvent
mystérieux) m'envoyait des photos anciennes de... moi ! C'était
fantastique de replonger au milieu des années 90. Ces photos me
rappelaient des endroits, des personnes, mais impossible de dire où et
avec qui. J'avais bien quelques idées... Et puis j'ai finalement trouvé
l'expéditeur. Il est donc de retour, "le DJ" du Mamba comme on
l'appelait. Un des trois meilleurs que j'ai connu avec un black qu'on
avait formé avec ma bande à la musique "pas comme les autres", le
troisième, mais certainement pas le denier, étant DJ Fernando, le
plus grand et fameux de tous. A vrai dire, ce sont les trois meilleurs,
et ce n'est pas nécessaire de savoir qui était le meilleur, ils étaient
trop différents. Pas vraiment une nostalgie tout ça, plutôt se
retourner sur son passé...
Quand j'avais rencontré Fred l'été dernier, j'avais repensé au DJ. Lui
et le DJ ayant une ressemblance physique frappante, et la musique est
beaucoup pour eux. Ca serait drôle qu'ils se rencontrent un jour. Ils
seraient peut-être gêné de se voir ?
Romain et Fred m'ont aidé hier soir pour les dernières questions
techniques que je me posais à propos de la fabrication de diaporama.
J'ai commencé ce soir le premier des trois que je présenterai le 19
février, en même temps que les débuts en public de l'Ecole de LC.
Eu aussi Crys, on s'est rapproché ces derniers jours. Je regrette de
plus en plus que LC ne soit pas dans le Connecticut. Et puis, cet
après-midi, j'avais une grosse envie d'aller à New York dans le soleil
couchant...
10 janvier 00:46
En route pour l'ecole de LC
Une publication inattendue, originale, à Munich. Une étudiante
allemande, Ursula, en stage à Paris récemment, est tombée amoureuse de
mes poèmes sur Paris et m'a demandé si je l'autorisais à en mettre un à
la fin de son mémoire de stage... Cela m'a touché. Jamais je n'aurai
pensé à ça.
Un peu surréaliste samedi matin. Dans les haut parleurs du centre ville
de LC passait une compilation de la Mano Negra. Encore une journée bien
rempli. Avant que midi sonne, je devais impérativement envoyer un
recueil à une maison d'édition que l'on m'a conseillé à multiple
reprise, et emmener des images chez la photographe pour des
développement tests en vue de la soirée exposition du 19 février avec
l'Ecole de LC dont ce sera les débuts officiels. J'avais convié le soir
chez moi les différents membres de l'Ecole pour mettre au point notre
participation et nos performances. Pour qu'ils fassent plus
connaissance entre eux. Pour que des échanges et des idées fusent. La
manifestation se met en place. Il y en aura pour tous les goûts, de
l'art sous presque toutes ses formes.
Réunion où j'ai appris, avec soulagement, que les balcons de l'ancien
Mamba et future salle des fêtes seraient conservé. Je ne suis pas le
seul à être rassuré quant à l'architecture de cette salle que nous
espéreront bien investir pour d'autres soirées au bout de la nuit. Avec
Fred D et Jean-Seb, on va réactiver notre association. Les idées et
points de vue communs le permettent amplement. Faire des soirées
artistiques, originales, pour financer notre école et lui permettre de
se faire connaître. S'exporter. S'aider également de moyens de
communications attractifs en déclinant le concept "LC".
Un tour à Roanne cet après-midi, mais Pikinasso est fermé jusqu'à début
mars. L'autre galerie, qui se tenait près du théâtre, s'est envolée.
Les bouquineries et disquaires où j'allais chiner plus jeunes, ont
disparus... La ville de Roanne n'a jamais autant ressemblé à une vaste
musée en plein air que ce dimanche après-midi d'hiver. Et pourtant elle
tourne...
10 janvier 23:17
Les aventures de... Tintin
Et oui ! Je replonge dans ses aventures, comme tous les deux ans à peu
près.
Tintin, ce n'est pas
rien, on a beaucoup disserté sur lui. Pour
ainsi dire, ces aventures, cela pourrait être les miennes, au fil des
rencontres, avec Michel du Congo, Crys d'Amérique, Augusto, Ariam,
John, Zsobe, Kamel, Eddy, Van, Jen, Fabio... Amérique du Nord, Latine,
Europe Central et de l'Est, îles, continent, antipodes, Afrique, Sud ou
Nord. Et quelques Belges bien sûr...
Je sens déjà l'envie, ou le besoin, de repartir sur la route, faire des
centaines de kilomètres et changer d'air. Vu mon programme des
prochaines semaines, ce n'est pas possible en ce moment. Je peux
attendre jusqu'à printemps. Finir l'hiver comme je l'ai commencé, dans
la construction, pour que l'oiseau s'envole en même temps que les
fleurs fleuriront.
De tout façon, c'est pas pour cette semaine. Aujourd'hui, j'ai encore
fait un dossier de subvention, le dernier, pour les soirées littéraires
de LC. Demain, match à Gueugnon contre Clermont. Mercredi une audition
d'artistes pour la soirée expo. Jeudi c'est une réunion pour la
démocratie animée par Arnaud Montebourg... Pour le moins varié tout ça,
mais j'arrive encore à y retrouver mes petits.
Et puis demain c'est...
11 janvier 10:37
L'Age de raison
32 ans. William Thacker rencontrera enfin Bridget Jones... Je rentre
dans ma 33ème année, dans un an, j'aurai l'âge du Christ ... Mais bon,
je ne peux plus trop me laisser pousser la barbe comme lui, j'aurai un
petit air de George Clooney.
Le temps est à l'apaisement avec tout le monde. C'est une chose que je
voulais... même si c'est moi qui appuie souvent sur la pédale de la
paix.
Quoi comme cadeau ? Et si Jérôme marquait un but pour son grand retour
contre Clermont ce soir, après sa grave blessure ? Ou un appel...
L'âme soeur, c'est la personne avec qui on partage sa vie.
18 janvier 02:10
Histoire d'O... Brother
La formule toute faite "il y a longtemps que je n'avais pas écrit dans
ce journal" vaut surtout par la réalité. Près de dix jours que je suis
très pris par l'organisation des
soirées littéraires de LC... J'ai du
me mettre aux tableaux de bord pour y voir plus clair dans tout ce que
je dois faire...
Entre cela, qui est un sacré travail d'organisation (penser à tout,
surtout), et mon apprentissage du métier de formateur-travailleur
social, je ne peux pas me dire que je ne vaux rien.
Augusto m'a enfin envoyé son texte sur son Mexique pour ma page
people.
Mais je n'aurai pas le temps de publier ce texte avant quelques
jours... trop de travail, je dis. La prochaine destination devrait être
l'Allemagne de Ursula. Elle m'a offert un rare moment d'évasion
dimanche, par la lecture de son mémoire sur son séjour à Paris cet été.
Ai aussi apprécié samedi soir le diapo de Crys sur l'histoire des USA.
Les lundis, cela aurait pu être un petit cycle Ethan et Joel Cohen.
Devant le duel fratricide de lundi dernier,
Impitoyable cruauté contre
O' Brother, j'avais choisi de
décaler la vision de ce dernier d'une
semaine, et de le faire suivre d'un documentaire sur la femme qui se
cachée derrière l'auteur d'histoire d'O...
Plonger dans l'O... hum...
Mais des problèmes d'enregistrement un peu bête (pas le bon canal ou
pas de son) on eu raison de ma soirée télé. La soirée
O tombe à l'eau
! Finalement, j'ai bossé jusqu'à maintenant sur mes soirées...
C'est bizarre, mais certaines fois, pas systématiquement, plus il y a
de monde autour de moi, plus je me sens seul. Comme au stade l'autre
soir.
19 janvier 23:10
Lune
35° en dessous de zéro... Il fait froid au pays de
Lune... On s'est
parlé un peu hier, se réchauffant. C'était bien. Elle n'a pas changé,
toujours aussi modeste sur ce qu'elle fait. Cela m'a permis de me
ressourcer dans ses mots.
99% des blog/journaux n'ont aucun
intérêt
littéraire, le sien est...
intrinsèquement le plus puissant, je n'en connais pas d'équivalent.
Je l'ai toujours pensé.
J'aime tout. Son style. Il n' y a pas à expliquer. C'est comme aimer
une personne, certaines choses ne s'explique pas concrètement, elles se
vivent.
Rien à améliorer, juste à laisser son esprit s'exprimer.
Elle a
un haut
niveau d'écriture. Qu'elle ne se demande pas l'impossible Everest.
Personne n'est parfait,
mais elle est
déjà dans les sommets..
Si j'arrivais à ses chevilles, j'y resterai un moment déjà...
Laisse l'or de tes doigts faire ce qu'ils font si bien...
XXX
21 janvier 23:37
Fantômes fantomatiques
Suis allé voir Sylvie ce soir, je sais qu'elle est pas trop en forme en
ce moment. J'y serais allé avant si j'avais moins le rhume (pas la
peine de lui transmettre), et si la préparation des soirées littéraires
ne m'avait pas tant pressé et m'oppressé. Depuis hier soir, depuis que
j'en ai fini des démarches pour organiser ces soirées, depuis que j'ai
fini de noter, de courir, d'écrire, de téléphoner, de faire des
connexions, je sens un soulagement... Catharsis, j'écris ton nom...
Sylvie me trouve en pleine forme. Malgré le rhume et un peu de fatigue.
Ce n'est pas que je cache bien ma solitude, que j'en parle pas, mais
pour ce qui est de cela, j'ai pas le temps d'y penser. Elle me
demandait mon truc. C'est hyperactivité. Même si dimanche, je sais que
je sentirais par moment l'absence d'une présence.
J'ai aussi dit à Sylvie que
Le
murmure des fantômes m'a déçu. Moins de
pistes que dans un livre de Lelord et André. Beaucoup moins de notes
prises. Que je n'ai pas trouvé ce livre enrichissant veut peut-être
aussi dire que j'ai franchi un cap et que ce n'était pas un livre pour
moi. J'ai commencé à parcourir
L'horreur
économique de Viviane
Forrester, pour me mettre en jambe avant
Le Grand bond en arrière de
Serge Halimi. Un beau pavé en perspective, mais probablement le livre
que j'attends de lire le plus avec une grande impatience depuis bien
longtemps.
Sylvie m'a trouvé bien sûr de moi devant le vide amoureux... Les leçons
passées sont digérées. Quand on s'est pris trop de buts en contre, on
n'a plus trop envie d'attaquer à tort et à travers. Même si on devrait
peut-être. Peut-on devenir la Juventus quand on a l'âme d'Arsenal ? On
change l'équipe quand elle perd, et des fois l'entraîneur. Les méthodes
d'entraînements.
Une personne qui a souvent été délaissée par des personnes avec qui
elle avait une relation affective forte, aura une baisse de confiance
lors des moments de grosse fatigue. Et laissera le champ à des petits
rhumes. Mais c'est tout. Elle rebondira après.
Un coup reçu par une personne avec qui on a connu une relation
affective fait deux fois plus mal. On souffre sur le coup et après de
ce que cela signifie.
Qui se rappelle les dimanches où son âme soeur lui a donné un
geste tendre, plein d'amour. Pas ceux pour qui ce fut quotidien. Est-ce
dur de comprendre que ce qui peut être banal pour soi peut être
marquant pour l'autre?
Se construire dans la rareté des bons moments... passés.
Le vide, c'est le manque sans sentiment de perte.
Et que...
Pas de sécurité, alors pas de plaisir à découvrir.
Seul, on se créé de
force ses propres représentations.
S'orienter sur
son propre corps.
Par définition, un premier amour se termine mal.
L'école sert à enseigner le conformisme (on en reparlera avec la loi
Fillon)...
Partage, affection, fonctionnalité, écoute... piliers d'un bastion au
désespoir culturel. "Partage, affection, fonctionnalité, écoute", j'ai
déjà vu ça quelque part. Ca serait presque mes qualités.
Un soir à écouter
Dummy de
Portishead. Pluie sous une douce fraîcheur
et dans une folle espérance. A part ce rhume, ça va vraiment bien. Je
respire...
23 janvier 15:29
Mexican R'n'B
Fini hier soir un second diaporama pour la soirée expo du 19 février.
Quand la musique choisie pour l'illustrer s'achève en même temps que la
dernière image, en totale synchronisation, quel plaisir ! En faire
encore un ou deux. Et jeudi, réceptionner mes agrandissement et
sous-verre pour la partie expo. Réunion technique en vue samedi
prochain chez moi avec les membre de l'Ecole et de l'association..
Deux nouvelles publications probables sur Nancy et Lyon dans les
prochains mois. Commencé à reprendre une idée de roman récit. Peut-être
trouvé une aide pour retravailler mon recueil de poèmes.
Soirée expo, soirées littéraires, soirée(s) célibataire(s), pour
l'instant je gère ces organisations. Seulement, pour y arriver, il faut
que la communication soit bilatérale. Dans les directives que j'ai pris
à partir de cette année, il y a la non persistance de la relance, quand
je vois qu'à l'autre bout de la ligne, il n'y a pas de réponse. Si ceux
qui s'y trouvent ne prennent pas le train en route, tant pis pour eux.
Le train n'a pas le temps d'attendre leur incertaine venue.
Le récit d'Augusto sur le Mexique est maintenant dans la page
People. La
prochaine destination sera le Munich d'Ursula...
Déjà dimanche après-midi. Le temps passe bien vite. Il fait soleil, je
vais faire un tour. Je me sens bien aujourd'hui. Peut-être que cela
vient de la curiosité concernant... mais c'est un secret. Je suis le
seul au courant. Cette semaine, on m'a encore confier des secrets. Ca
faisait longtemps que cela n'était pas arrivé. Deux mois à peu près.
Dans les
Aventures de Tintin,
je m'approche irréversiblement du
Temple
du Soleil...
24 janvier 16:33
L'échelle de Bacon
Une
étude d'une université américaine portait sur
l'échelle de Bacon...
Etonnant. Je me rappelais plus que Vincent Gallo avait joué dans
Basquiat.
Autre site étonnant,
www.jwz.org,
qui me rappelle à l'univers étrange(r) de
La maison des feuilles.
Bacon, Etats-Unis, New York... J'ai commencé à travailler sur un
diaporama sur New York. La musique sera celle de Richard Ashcroft,
titre éponyme. Crystal et Ursula devraient me fournir en photos
qu'elles ont de la Grosse Pomme qui ne dort jamais. Carl pourrait
peut-être aussi en avoir. D'autres... Des photos venant de
connaissances donneraient plus de valeur à ce travail.
Je suis encore passé voir Sylvie. Elle écoutait Yves Simon et ses
inspirations new yorkaises... Le ciel bleu de LC dans le froid, les
fumées qui d'échappent...
J'ai rêvais New York...
25 janvier 00:08
L'échelle de Crozier
Autre université, autre
étude. Small word project de l'Université de
Colombia. En une chaîne de cinq personnes, vous pouvez rentrer contact
avec n'importe qui. Le lien entre deux personnes est au moins de s'être
vu une fois. En septembre 1996, j'ai rencontré Alain Toussaint (il me
doit toujours de l'argent d'ailleurs), qui est devenu l'un des
conseillers de Gbagbo, qui lui a rencontré Chirac, qui lui a rencontré
George W(orse?) Bush... Je pourrais théoriquement rentrer en contact
avec le type le plus puissant de la planète. Donc tout ce qui me
connaissent aussi. Etonnant, non?
J'ai un site et pas mal de gens tombent dessus en recherchant des
informations sur le philosophe Alain ou Michel Crozier. Pourrais-je
être la collusion d'un philosophe et d'un économiste... Finalement
"Alain Crozier", ça sonne bien dans le monde des livres... Je suis le
mec le plus puissant... dans mon quartier. Hey ! C'est quand même grand
LC down town...
Non, décidément, je n'arrive pas à concevoir une "histoire légère". Ce
n'est simplement pas dans ma nature, et ça ne serait pas bon pour moi.
Mieux vaut une purge à blanc que de se s'étendre et de se répandre...
La maison des Feuilles
que je dis...
25 janvier 23:08
L'homme qui aimait les femmes
Avant de faire
Le grand bond en
arrière avec Serge Halimi, je vais lire,
encore, un livre sur l'amour, sous divers forme. Le couple, hommes
femmes mode d'emploi... Alain Finkielkraut et Pascal Bruckner
Le
nouveau désordre amoureux.
J'ai encore plus la conviction qu'hier soir que les aventures légères
ne sont pas pour moi. Que ça ne collerai pas avec moi. Mieux vaut la
chasteté comme purification que de se dissoudre sous différents corps.
Pourtant, Dieu sait que j'aime les femmes. Enfin pas toutes, loin de
là. De plus en plus loin de là. C'est plus pareil... de quelle
manière... je crève de ne pas savoir comment... j'attends mon heure...
Je ne sais pas si comme Bertrand Morane, alias Charles Denner, dans
L'homme qui aimait les femmes,
il n'y aura presque que des femmes à mon
dernier rendez-vous... J'ai beaucoup d'amitiés féminines, et ça doit
faire dévier des âmes sensibles des fois... c'est ce que je me dis.
J'ai commencé à lire hier soir
Poèmes
à Lou... c'est de la pure ode à
l'amour, à toutes les lignes, avec un peu de profondeur... Des "mon
amour", des "je t'aime"...
M était dans mon rêve furtivement, et je ressens tristement les ponts
téléphoniques qu'elle a gelé...
C'est plus pareil... j'aimerai lui dire...
Est-ce qu'il blaguait à midi le Titi quand il a dit qu'il voulait
monter un groupe de musique ? Je postule pour la place de chanteur...
Un groupe comme Holden, mais avec un chanteur... Ca ne serait pas
pareil.
26 janvier 23:04
La plate forme amoureuse
Sans prétention, les premières pages du
Nouveau désordre amoureux ne me
parlent pas ou me sont inutiles. Pas enrichissant. Pas envie aussi de
penser au passé en lisant des descriptions. Bruckner et Finkielkraut
ont-ils des problèmes ? J'en ai pas à ce niveau là. Je vais quand même
continuer la lecture, mais je reste mon seul maître dans ce domaine
partagé.
Faut-il obligatoirement en avoir bavé pour mûrir à ce point ?
Pour mûrir... Depuis que j'ai décidé de rompre ma dernière histoire, il
y a déjà plus de deux mois (seulement deux mois... c'est beaucoup plus
loin dans ma tête) je n'ai plus de pression et je pense tous les
jours "dignité" et "noblesse". Même devant ce qui me dérange.
Tellement de soirées à préparer, de projets à suivre, que je n'ai pas
dans la tête l'obsession de rencontrer quelqu'un. Tant mieux, une
obsession, c'est rarement bon. Ca viendra le moment venu. J'essaye déjà
de ne pas me perdre dans tous les bons contacts que j'ai avec les
revues littéraires. En ce moment, c'
est
Microbe et
Traction Brabant...
Une petite conjonction entre les soirées et les rencontres, la soirée
rencontre que je mets en place, une plate forme...
J'ai mûri, j'ai changé. C'est plus pareil. Je suis prêt, je serais prêt
pour une rencontre, la rencontre d'une vie.
27 janvier 21:00
Au delà de cette limite votre ticket n'est plus valable
Encore rêvé d'elle. Mais le message est pour elles. C'est plus pareil,
je n'ai plus envie des mêmes choses, des mêmes envies. De quelle
manière ? Comment te dire ? C'est plus pareil, je ne suis plus le même.
Quand on a fait son temps, qu'il n'y pas plus de progression et que le
maximum a été atteint, qu'on ne peut pas faire mieux, qu'il n'y a plus
rien à faire, à y faire...
Les vendredis c'est gratuit pour les filles... Mais tout sortie reste
définitive.
So it's goodbye, it's time to set me free, it's time to let it fly,
it's time to let it bleed !
Used to take turns, to cover up the pain, deep below it burns, and the
feeling still remains
I'm gonna find someone new, I really hope I do, 'cause I love...
And the sun will come on through, it's gonna shine for me, 'cause I
adore...
Yes, gave it a try, but maybe for too long, out of every sorrow,
another day will dawn.
I'm gonna find someone new, I really hope I do, 'cause I love...
And the sun will come on through, it's gonna shine for me, 'cause I
adore...
And the road travels on, but I'm still near.... in my life, like a
song, I will still hear, still...
I'm gonna find someone new, I really hope I do, 'cause I love...
And the sun will come on through, it's gonna shine for me, 'cause I
adore...
It's gonna shine for me, 'cause I adore, it's gonna shine for me,
'cause I adore, it's gonna shine for me, 'cause I adore...
Ce n'est pas à internet qu'il faut se connecter. C'est à la réalité...
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30 janvier 02:35
En pensant à M...
Pourquoi certaines personnes croient que je veuille recommencer mon
histoire avec M ? Parce que je suis seul ? Parce que je parle parfois
d'elle, toujours avec admiration ? Je ne suis pas comme ça. Quand c'est
cassé, c'est cassé. Recoller ? C'est parti en tant de morceaux. Et
pourquoi d'abord recommencer ? Alors qu'on a eu tellement de mal à se
donner une nouvelle chance dans la vie. Et pourtant...
J'ai beaucoup pensé à M aujourd'hui, elle avait fait des apparitions
furtives dans mes derniers rêves. Est-ce aussi le soleil, prémisse du
printemps ? J'ai beaucoup pensé à ce 22 février 2003, quand elle
rencontra Lola, ma meilleure amie. Ce fut l'un des plus beaux jours de
ma vie. Je me rappelle de ce temps comme d'aujourd'hui, du doux retour
chez M. Revivre un moment comme cela, n'est plus possible. Les bons
moments ne sont pas toujours les mêmes. Ils sont différents. Quelque
soit la personne avec qui je pourrais vivre des moments si beaux, cela
sera forcément différent. Comme aurait dit M.
Un printemps sans M s'annonce, le premier depuis si longtemps. Un
printemps sans ces dimanches matins, où nous étions éveillés par le
chant des oiseaux venant par la fenêtre entrebâillée. Tout était bien.
J'ai froid. Comme si ce deuil, certains jours, ressurgissait plus vif.
Comme pour cousin Jacky il y a deux ans, ça ne passe toujours pas. On
garde certains deuils longtemps. Mais ça va. Je sais qu'une rencontre
effacera ce genre de nostalgie. C'est une nostalgie agréable. Mais rien
n'effacera ce qu'elle m'a imprégné. Personne ne m'enlèvera ce qu'elle
m'a donné.
J'aurai préféré ne jamais croisé la route de certaines personnes. Pas
celle de M. Sa voix, son sourire me manque. Oui, c'est ça. C'est juste
une grosse pointe de nostalgie. Juste assez pour une profonde larme.
Juste assez pour pouvoir sourire l'instant d'après. Mélange bizarre de
joie et de tristesse. 50-50.
Si je voulais me faire du mal, j'écouterais certaines chansons, j'irai
dans certains lieux liés à jamais à notre défunte histoire. J'ai
pourtant envie d'y aller dans ces endroits, me recueillir forcément en
pensant à M. Pour voir. Je sais qu'un jour, je retournerai dans
certaines places, c'est plus ou moins inévitable.
M me disait qu'il fallait penser aux bons moments, se rappeler de se
dire que la vie est belle, quand on a l'impression du contraire. C'est
ce genre de leçon de vie que je garde jalousement en moi. J'ai eu la
chance de la connaître. Peu de gens rencontre quelqu'un comme elle.
J'ai eu, beaucoup de chance.
Aujourd'hui a été énervant en certains points. Cela me fait du bien de
me détendre en finissant la journée avec ces souvenirs.
Je me rappelle des quais du Rhône, de
la gare de la Part Dieu, où nous
sortions, où nous nous retrouvions. Je me rappelle la façon dont nous
projetions l'autre, sous le soleil couchant..
On disait que nous ririons plus tard en repensant à quand nous étions
ensemble. Qu'on pensait qu'on s'appellerai pour reparler de ce temps
là. Ce futur était bien lointain. Trop incertain.
On sait que nous n'avons pas oublié tout ça, que l'autre y pense
encore. Je me rappelle de tous ces gens, tous ces endroits.
Les chansons tristes sont les plus facile à jouer. C'est sûr.
31 janvier 23:30
Nuit marine
La course a commencé contre le temps. L'expo est dans moins de trois
semaines. Je dois mettre sous verres mes photos, retoucher des dessins,
les mettre sous verre aussi ou les accrocher à un autre support et les
vernir. Finir trois diaporama. Pas possible de travailler sur deux ce
soir. Celui sur New York est bien avancé, mais il reste encore à
synchroniser la musique, à retoucher le scénario. Mais je ne ferais pas
cela ce soir. Pas la tête à ça, pas à celui-là. Plutôt à un autre, qui
s'appelle étonnamment...
LC 73.
Cette nuit, j'ai envie de parcourir ce
journal depuis son début, Octobre 2002. Pour en recueillir la substance
indélébile de l'Histoire, les images de garde. Le fil, sera lui facile,
naturel, et triste finalement. Je dois aussi retrouver le passages sur
la gourmandise, pour une revue spécialisée dans les textes sur la
nourriture. Certaines sont célestes. La musique de ce diaporama sera à
la hauteur de sa teneur émotionnelle. Forte...
with the lights out,
it's less dangerous, here were are now, entertain us, I feel stupid and
contagious, here we are now...
L'après-midi m'a fait oublié la matinée. Même si le temps était du même
gris, soleil caché par le brouillard, je me suis senti mieux à aider,
écouter, plutôt que de ressentir le deuil de M. La nostalgie dure
depuis quelques jours. Comme un rhume qu'on laisse traîner en ce disant
que ça passera tout seul... Inconsolable de cette brisure. De ce que
l'on m'a volé.
Mais ça va, ça vas pas si mal. Des perspectives, toujours des
perspectives dans tout. Pas de raison de baisser les bras parce que je
crois en moi et je me prépare déjà pour le Printemps, des jours
meilleurs. Tiens, si M était encore là, elle me dirais d'arrêter de
penser aux autres, de penser plutôt à moi. Et elle aurait bien raison.
Elle serait peut-être contente de moi...
En rentrant ce soir, j'ai longé le lac gelé où la neige commence à
s'évanouir, laissant de longues traînées, comme des pistes
d'atterrissage pour je ne sais qui ou je ne sais quoi. Peut-être pour
mes dernières illusions sur un appel de M. Il y a bien des années, il y
avait des cygnes sur le lac de LC. Ils chanteraient pour moi s'ils
étaient encore là. Le château était lui sublime, immergé dans les
brumes...
J'arrive à faire moins de sentiments et en même temps, j'ai beaucoup
d'émotions face à des souvenirs. J'ai bien changé mais... Sur une
chose, je ne pourrais pas changer. L'émotivité. Je suis juste quelqu'un
qui est privé de pouvoir reparlé à la personne qu'il a aimé d'un amour
total pendant presque deux ans et pour qui je garderai toujours une
profonde admiration...
Alors... je m'enfonce dans la nuit Marine, une couleur moins sombre que
le bleu nuit...
She was just like honey... just like honey, just like honey...
03 février 22:39
Vivre vite
Un peu contraint, par la force des choses, de moins travailler les
soirs depuis mardi. Les spots du salon ne marchent plus et
l'électricien a cru bon ne pas venir à l'heure où il avait dit qu'il
viendrait. Quand les lumières sont éteintes, c'est... moins facile pour
travailler. J'avais pris un beau rythme de croisière depuis quelques
semaines, je n'aime toujours pas les contretemps.
Crys a été extraordinaire, elle ma trouvé des extraits de
Buffalo'66.
Ca vaut bien que je lui envoi en exclusivité mondiale
LC73, le film.
Encore une pensée ce matin pour New York en lisant une biographie de
Vincent Gallo. Y aller pour devenir une légende...
Je devais finir
LC73, le
film, ce soir. Avant de partir à l'aube pour
une petite intervention, me faire enlever l'orgelet que j'ai à l'oeil
gauche depuis plusieurs mois. Pas bien grave. Un petit coup de froid on
m'avait dit. Un coup de froid... pas celui que je pensais.
Ce
LC 73 version diaporama,
je l'ai bichonné depuis trois ou quatre
nuits. Il m'aura permis de réaliser des nouvelles oeuvres. Je voulais
que ça soit le plus beau, le meilleur. Je ne sais pas si je ferais
beaucoup d'autres diaporamas après. Passer à la vidéo ?
Depuis que j'ai compris que cette histoire était impossible, j'ai eu
des flashes dans ma tête. Ce diaporama, c'est juste pour exprimer cette
impossibilité, et que l'histoire était quand même belle. C'est juste
pour dire que M est une personne qui aura beaucoup compter pour moi. La
plus avec Lola depuis 32 ans. Que l'admiration que j'ai pour M est
simplement plus forte que moi. La chose que je me dis maintenant pour
moins penser à l'absence de nouvelles de M, est qu'elle a besoin de
couper les ponts un certain temps pour se reconstruire. A choisir entre
le faite qu'elle se reconstruise, qu'elle aille bien, et le fait que je
n'ai pas de nouvelles, j'ai vite choisi. Même si les dernières
nouvelles que j'ai eu d'elle, des vrais nouvelles, n'étaient pas bonnes.
Pas le temps d'attendre ceux qui ceux qui ne veulent pas bouger. Pas
besoin de plusieurs jours pour prendre une décision. Prendre les
décisions dans l'instant. Speed.
Trainspotting.
Vivre vite ou
mourir...
05 février 00:22
C'est plus pareil
L'état d'esprit depuis quelques temps se tient beaucoup, fixement,
autour de la maturité. J'y arrive, je sens des changements très
profonds. Le fruit a mûri. Il est à point, près à tomber de l'arbre.
Attendant d'être cueilli à chaud...
Chanson d'un oiseau de nuit, qui parle depuis toujours aux arbres,
dansant dans l'ombre de l'étang et des lumières couleur argent.
Attendant le soleil depuis la montagne, comme les fleurs du jardin...
Regardant la voix lactée à travers la soie d'acier...
Je ne suis plus celle qui s'accrochait à vos lèvres, ( je ne
suis plus celui qui s'accrochait à vos lèvres)
Je ne suis l'élève la plus impopulaire. ( je ne suis plus
l'élève de la plus populaire)
Je ne suis plus celle qui vous fuyait du regard, ( je ne suis
plus celui qui vous fuyait du regard)
Je ne fais plus vraiment le même genre de cauchemar ( je ne fait
plus vraiment le même genre de rêve)
C'est plus pareil, de quelle manière? ( c'est plus pareil, de
quelle manière ? )
Je crève de ne pas savoir comment. ( je crève de ne pas savoir
comment )
J'attends mon heure, là ou ailleurs, ( j'attends mon heure, là
ou ailleurs)
Comme ceux dont j'ai oublié le nom. ( comme ceux dont j'ai
oublié ne nom)
Je ne suis plus la fille qui préférait se taire, ( je ne suis
plus le garçon qui préférait se taire)
Je ne suis l'élève la plus impopulaire. ( je ne suis plus
l'élève de la plus populaire)
J'achète des billets de train pour voir la mer. ( j'achète des
billets de train pour voir la mer)
Comme une Parisienne à peu près ordinaire. ( comme une
parisienne à peu près ordinaire)
C'est plus pareil, de quelle manière? ( c'est plus pareil, de quelle
manière ? )
Je crève de ne pas savoir comment. ( je crève de ne pas savoir
comment )
J'attends mon heure, là ou ailleurs, ( j'attends mon heure, là
ou ailleurs)
Comme ceux dont j'ai oublié le nom. ( comme ceux dont j'ai
oublié ne nom)
Je ne suis plus dans l'ombre des arrière-boutiques, ( je ne suis
plus dans l'ombre des arrière-boutiques)
A dessiner des cercles parfait sur les vitres. ( à dessiner des
cercle parfait sur les vitres)
A recompter mes doigts à l'infini. ( à recompter mes doigts à
l'infini)
J'ai perdu le goût de ces choses là depuis. ( j'ai perdu le goût
de ces chose là depuis)
C'est plus pareil, de quelle manière?
Je crève de ne pas savoir comment.
J'attends mon heure, là ou ailleurs,
Comme ceux dont j'ai oublié le nom.
C'est plus pareil, de quelle manière?
Je crève de ne pas savoir comment.
J'attends mon heure, là ou ailleurs,
Comme ceux dont j'ai oublié le nom.
C'est plus pareil...
(Holden et moi)
06 février 02:30
I'm not in love
Oubliant un moment février 2005 à LC... été 1975... il fait chaud et à
Manchester, ça tombe dur sur les pistes de dance, au son de la non
déclaration en mariage du groupe local 10 CC. Trente ans déjà.
I'm not in love
So don't forget it
It's just a silly phase I'm going through
And just because I call you up
Don't get me wrong
Don't think you've got it made
I'm not in love
No, no
It's because
I'd like to see you
But then again
It doesn't mean you mean that much to me
So if I call you
Don't make a fuss
Don't tell your friends about the two of us
I'm in love
No, no
It's because
(Be quiet...big boys don't cry...)
I keep your picture
Upon the wall
It hides a nasty stain that's lying there
So don't you ask me
To give it back
I know you know it doesn't mean that much to me
I'm not in love
No, no
It's because
Ooh, you'll wait a long time for me
Ooh, you'll wait a long time
I'm not in love, I'm not in love...
Pour anecdote, 10 CC est le volume moyen de
sperme éjecté au cours
d'une éjaculation... Ce n'est ni le groupe ni la chanson que l'on
croit...
Good bye, blue sky, goodbye, good bye...
07 février 00:26
Waiting for the sun
Expo dans moins de deux semaines et pas franchement avancé de week-end.
Il faisait beau. Pris entre deux feux. L'envie de sortir avec ce beau
temps et la préparation de l'expo... Je musarde, mais je me connais.
Besoin d'être sous pression pour m'y mettre. J'ai vu cet après-midi la
dernière création de Sylvie. Elle est superbe. Sylvie a beaucoup fait
d'œuvres et moi, je musarde... Mais je reste sûr d'y arriver à temps.
J'ai fait ces deux jours de la communication pour l'expo, en même temps
que j'ai commencé à distribuer des autocollants
I love LC. Entre l'idée
de faire ces autocollants et leur réalisation, il ne s'est écoulé
qu'une semaine, comme quoi, quand on veut, on peut, et rapidement. Ce
n'est pas je crois, qu'un simple délire. C'est dans l'esprit de
l'
Ecole
de LC. Et puis, j'avais annoncée que 2005 serait l'année de la
communication. Dire ce que l'on fait, ne pas dire si on ne fait pas.
Vivre vite...
Prendre l'autodérision pour de l'arrogance n'est pas preuve d'une
grande finesse. Prendre les envies profondes et surtout le fait de
croire en soi pour de l'arrogance est vraiment stupide.
Soleil ce samedi après-midi. Comme un certain samedi de 2002... Une
journée à écouter
Homegrown
de Dodgy en sur les grandes routes, avec
son amour à ces côtés. Il manque juste cet amour. Aujourd'hui, c'était
pareil.
Soleil. Chacune de ses apparitions renforce mon désir d'être amoureux.
Il y aura un soleil derrière l'autre...
08 février 01:44
Moonchild
Probably the greatest song from King Crimson since "a long tome"...
Awesome !
Call her moonchild
Dancing in the shallows of a river
Lonely moonchild
Dreaming in the shadow of the willow
Taking to the trees of the cobweb strange
Sleeping on the steps of a fountain
Waving silver wands to the night-birds song
Waiting for the sun on the mountain
She’s a moonchild
Gathering the flowers in a garden
Lovely moonchild
Drifting on the echoes of the hours
Sailing on the wind in a milk white gown
Dropping circle stones on a sun dial
Playing hide and seek with the ghosts of
dawn
Waiting for a smile from a sun child
09 février 23:47
L'année du dragon
Elle m'a reconnu après tant d'année ! Lundi après-midi, au rayon
céréales d'une très grande surface de la région. Une ancienne collègue.
Evoquant le dragon qu'on avait comme chef. On s'est dit qu'on
repasserait bien là-bas un jour, mais en se renseignant avant pour être
sur de ne pas à avoir à jouer les Saint-George. S'en ai suivi divers
choses à faire pour l'expo, tout cela me menant à une soirée cinéma.
L'année du dragon,
s'enchaînant avec
Série noire.
Un Mickey Rourque de
feu, un Patrick Dewaere plus fort que jamais. Deux films trois
étoiles...
J'ai du refaire hier un dossier de subvention en catastrophe, le
premier s'étant perdu dans les mailles de la Poste. C'était rageant,
parce que je n'ai pas beaucoup de temps pour ce qui est de me répéter.
Du temps encore pris sur la préparation de l'expo. Comme pour les sons
de cloches différents, les problèmes de communication entre les
personnes à qui je sert l'intermédiaire, mais tout ça n'est pas
dramatique. Je ne me prends pas la tête pour ça, je ne me prends plus
la tête pour quoique ce soit. Si l'interlocuteur est compliqué, je
passe. Tout le monde n'est pas pragmatique, concis, direct. Je
suis en relation avec une quarantaine de personne depuis des mois sur
plusieurs projets. Je ne peux gérer les autres. Je fais mon boulot, ma
part. J'avance à mon rythme. Je ne me retourne pas.
Hier soir, c'était une réunion avec le directeur de l'Ecole de Musique
de LC pour le partenariat lors des soirées littéraires. Des avancées
intéressantes pour le futur.
Fini ensuite le diaporama sur New York, mais pas pu l'envoyer à
Crystal, pour raison technique. Passé la nuit, j'ai commencé à plancher
sérieusement sur l'expo Rock au boulot. Je révise mes classiques.
J'emploi souvent "commencé", mais heureusement souvent aussi "fini".
J'ai trouvé un truc pour différencier les deux Congo. RDCK, ça fait nom
de radio. RDC le grand, RC le petit. Le grand est belge, le petit est
français. Zaïre... Voltaire n'était pourtant pas Belge ! Ca reste
compliqué. On en a rit avec Michel. République Démocratique du Congo,
ex-Zaïre ou Congo Kinshasa, ex colonie belge, capitale Kinshasa ex
Léopoldville. République du Congo, ex colonie française, Brazzaville...
Aujourd'hui, j'ai souhaité la bonne année. Humeur joyeuse. Nouvel an
chinois, année du coq de bois. Pourtant, c'est aussi l'année du Dragon.
Qui est-il ? Quand surgira-t-il ? La communauté chinoise temporaire de
LC, composée principalement d'étudiants grutier a du fêter ça
dignement. Je cherche encore Chinatown.
Gare à l'esprit communautaire. Derrière une communauté il y a un ghetto.
15 février 23:55
Ciel mon mardi
Fini les sous-verre samedi dernier, une semaine avant l'expo. Enfin
presque... j'ai du les recorriger un peu dimanche soir... la
perfection, toujours la perfection... Dans ce but, j'étais aller voir
Henri-Pierre l'après-midi, pour savoir ce qu'il pensait de mon travail.
Je profite de cette semaine pour relâcher un peu, enfin... un peu. J'ai
travaillé hier tard dans la nuit sur un cinquième diaporama. Mais je
n'en suis que très moyennement content. Ca ressemble a du remplissage
d'espace musicale, et plus ça va plus je me dis que, hormis une ou deux
idées encore à exprimer, je suis venu déjà à bout du support diaporama.
La recherche de la perfection n'est pas un problème en soit, même
si parfois c'est à la limite de la pathologie. Ca reste quand même une
qualité plus qu'un défaut. Dix sous-verre et cinq diaporamas, ça sera
tout. Pas de retouches de dessins et d'aquarelles. Pas le temps, pas de
disponibilités dans ma tête pour cela.
Je sens une bonne fatigue, physique depuis quelques jours quand je
rentre le soir. J'ai fini la semaine sur les rotules. On avait
fêté le diplôme d'AMP de Dido samedi soir chez Sylvie, mais je suis
rentré assez tôt pour prendre une grande nuit. Sylvie a encore une
nouvelle idée de tableau. Jacques Cash qui était passé chez moi avant
en a fait un nouveau...
Comme dit M, il ne faut pas trop symboliser les dates. Noël, jour de
l'An, anniversaire... voilà. J'ai bien passé ces caps. Hier c'était
encore plus facile.
Aujourd'hui, fut une journée pleine qui s'est passée comme je l'avait
imaginé. C'est puissant quand les journées se passent comme on le sait
à l'avance. Rendez-vous le matin avec le grand patron de l'armée
mexicaine... Ma mission qui s'achève en septembre ne sera pas
reconduite, mais je le savais depuis bien longtemps, et comme j'ai
toujours émis le souhait de partir, je suis soulagé de ne plus avoir
l'incertitude d'une proposition qui m'aurait enfermé un peu plus dans
une situation dont je n'ai plus envie, une fausse bonne proposition.
Ce soir, c'était mon grand retour à Radio Cactus, après quatre années
d'absence, pour parler avec Pierre d'Anima Jeune de la soirée expo de
samedi prochain. C'était sympa, on a bien rit. Cette soirée s'annonce
bien, ça risque d'être, comme dirait Crystal, "awesome" ! Dieu
que j'ai cette événement dans la tête, je ne pense presque qu'à cela.
Un mardi long et bien rempli. Avec un soupçon de vide...
16 février 22:34
Le mal bleu
En lisant les aventures de Thorgal il y a bientôt deux ans, un épisode
s'appelait
Le mal bleu. Je
n'avais pas prêté attention à ce signe...
Avec le recul des trois mois depuis la rupture, je trouve des mots pour
épitaphe. C'est la première fois que j'ai honte d'avoir rencontré
quelqu'un. Je n'ai pas cherché cette rencontre, elle m'est arrivée, en
plusieurs étapes, par une conjonction de volontés lointaines d'un rêve.
C'est pas vraiment ma faute. Mais je m'en veux. Honte sur moi, honte à
moi, honte de moi.
Cette histoire ne m'a rien apporté si ce n'est une mauvaise expérience.
Mais les expériences, même négatives, restent "enrichissante" pour
avancer et (se) construire.
Par contre, j'ai perdu dans l'affaire quelque chose d'une extrême
valeur, à laquelle je tenais comme à une pierre précieuse, affectueuse.
Et ça me donne le droit d'ignorer la personne responsable de cette
perte par son manque d'honnêteté. Une soeur pas de coeur, une soeur
devenue ennemie. La porte fermée garde le silence d'or.
On respire l'atmosphère qu'on mérite. Ici, l'air est pur car je me
couche toujours la conscience tranquille.
Jeff Buckley est rentré à la maison ce soir après plusieurs mois de
claustration. Je penserai à des nuits qui étaient plus belles que les
jours quand je la réécouterai...
17 février 23:00
Club de rencontres
Pas de désordre amoureux chez moi. Rien n'a jamais été aussi clair,
aussi bien rangé. Comme disait Sylvie, le livre de Finkielkraut et
Bruckner n'était pas intéressant pour ma pomme. Les schémas modernes
sur l'Amour ne sont cadrés que par la sexualité. Le sujet du sexe en
lui-même pose beaucoup de questions, dans une époque où les personnes
s'en posent de plus en plus, ce qui influe plus sur l'acte que sur le
sentiment. Maintenant que je me pose moins de questions, la sexualité
et sa tendance à être normalisée, sont à l'opposé de mes pensées. Je
suis de la vieille école, rêvant de convent sentimental et non
d'ouvertures. Songes de transports amoureux...
Je suis bien loin (et bien) de ces questionnements philosophiques
modernes, qui depuis la fin des années 70 (mal)traite la
sentimentalité. Le discours de la libération sexuelle a démodé l'Amour.
Le sexe prend la place du coeur. Avouer des sentiments devient crime.
Mépris de la sentimentalité. On dévalorise l'Amour, enfin, vous
voyez... On refuse les valeurs et après on s'étonne de ne plus avoir de
repère, d'être perdu ! Un puritanisme à l'envers...
Il n' y a qu'un véritable amour.. à la fois. Et il peut avoir de
l'Amour dans un sens, unilatéralement... mais trop isolé, il se fanera.
Mon Dieu, j'ai l'impression d'avoir connu des choses qui me font dire
que tout ça est bien vrai.
Discorde seul forme de l'éloignement ? Mais je ne veux plus de
discorde. Pas d'autres distances que l'amertume ? Probablement, mais
j'ai pas envie de connaître d'autres distances.
Agonie du couple. Pour ceux qui le veulent ou ne qui ne savent pas.
En pensant à mes quatre dernières histoires, je m'aperçoit que j'ai
alterné les rencontres lors de soirées entre amis et celles dans un
cadre moins adéquate (au travail et à distance). J'ai alterné les
personnes franches, celles connues lors d'anniversaires, et celles avec
qui c'était insupportable pour ma santé parce que les deux amoureuses,
outre leur blondeur et beauté mystérieuse, avait en commun un profond
mal être contaminant . A la deuxième expérience de ce genre, on sait
qu'il faut arrêter les frais, parce que ce n'est pas bon, parce que ce
n'est pas ça l'Amour.
Si l'alternance se respecte, la prochaine rencontre devrait arriver
lors d'une soirée entre amis, avec une personne bien dans sa tête,
honnête, ce sera une histoire qui durera très longtemps, parce que ça
sera bien... jusqu'à la fin. Une sensation forte...
19 février 00:05
Beauté volée
"Tout être humain souriant est beau. Le sourire renvoie une énergie
positive. Trop de gens se sentent laids, voilà la pire des aliénations.
Qu'ils rayonnent un peu de bonheur, ils deviennent beaux. S'ils se
croient laids, ils le deviennent." (Jim Haynes)
21 février 01:14
Le péril jeune
Quel bilan tirer de la soirée d'hier ? Commencer ce texte par une
question n'est pas un test. Artistiquement, j'ai rempli mes objectifs.
Exposer sans trop de prétentions des travaux premiers. Idem pour des
photos. Quant aux diaporamas, on m'a dit que qu'ils ont eu du succès,
ce que j'aurai pu me rendre compte, les ayant projeté en direct, dans
la salle avec les spectateurs. Que des échos favorables, des
applaudissements. Mais cela ne suffit pas à ce que je prenne la grosse
tête. Pour si peu de ma part. Et puis, je reste exigeant avec moi. Les
fleurs qu'on me lance ne m'atteignent plus trop, je m'en méfie, des
fois qu'elles aient des épines. Par contre, le technicien qui m'aidait
à la projection, et qui s'y connaît en cinéma de qualité, m'a fait une
remarque sur le diaporama
LC73
qui m'a fait plaisir dans le sens où ce
que j'ai voulu montrer avec ce petit "film" et bien ressorti.
Content que Sylvie et "Jack" Cash soient content. Content que la soirée
soit une réussite populaire pour l'association de jeunes qui
organisait. Je me vois toujours, plus ou moins, sympathiser avec des
bandes de jeunes. Je me vois encore longtemps, avoir envie d'aller
prendre la température dans les soirées. Mais avec qui ?
Jeunesse en trompe l'oeil ? Une réflexion nocturne sur ce que j'ai fait
de ma jeunesse en observant l'actuelle, croisant des possibilités et
découvrant finalement une fausse bonne idée. Ne pas vivre avec des
regrets toute sa vie, mais au contraire la croquer à fond.
A la fin de la seconde séance de projection de mes diaporamas, j'ai
commencé à sentir une décompression logique suite à un travail
important depuis des mois et au stress de la projection en direct, face
au public. Une décompression lente, en pente douce, mais évitant
le blues de l'après exposition, celui qui survient habituellement quand
la fête est finie. Ressentant un vide lors de la suite de la soirée et
encore aujourd'hui. Envie de combler ce vide...
22 février 01:06
Signes extérieures de richesses
Comme convenu, je me repose. Ca fera plaisir à beaucoup de personnes
qui me connaissent de savoir que je prends du temps pour ne rien faire.
Une des choses que j'aime à faire pour ne rien faire, c'est de regarder
la télé ou des vidéos. Hier soir, c'était
Ocean's Eleven, un film qui
est aussi bien que sa suite... que j'ai vu avant, il y a quelques
semaines,
Ocean's Twelve.
Super casse et super classe.
Ce soir, c'était une thématique hivernale, paysages de neige, comme
c'est le cas dans la région de LC depuis quelques semaines.
Fargo des
frères Coen, puis
Le déserteur,
un épisode personnellement culte de
21
Jump Street, celui avec la musique l'album
Green de R.E.M.
Clooney, Coen, Depp, R.E.M., sans compter Cobain Morrison, Bukowski, à
part ça, dés que je critique la politique de W, je suis taxé
d'anti-américanisme primaire... D'accord, mes goûts américains tendent
plutôt à gauche ou limite démocrate... mais j'aime aussi Vincent Gallo
?!
En parlant de Bukowski, Oliver m'a dit que ça devrait être bon cette
fois pour l'envoi du rarissime
L'amour
est un chien de l'enfer (tome
I).. le premier envoi s'étant perdu dans les mailles de la poste.
Je lis beaucoup en ce moment. Pour le peu que je reçois des revues et
le retard grandi. Tiens, j'ai reçu
Traction
Brabant,
L'Oeil de Fennec,
Verso et le magnifique
N4728. Pas mal de retard en vue.
Après avoir fini
Le nouveau désordre
amoureux, j'ai dévoré
Samedi
l'évêque à raté le bus... Vraiment un roman policier génial,
plein
d'humour. Je n'avais pas avalé un livre comme cela depuis
Et si c'était
vrai... il y a deux ans (et oui, j'ai vraiment du retard...).
Les
prochains livres seront Bretin et Bonzon avec
La servante du seigneur
(soirée littéraire oblige et curiosité accrue par la perspective d'y
recroiser le mystérieux Gerbert d'Aurillac, rencontré dans
Le matin des
magiciens). Je me promet quand même d'essayer (à supporter) la
lecture
d'un Houllebecq et tenterai un autre Nothomb. Coté documentaire,
Le
grand bond en arrière (et la, je retiens mou souffle et prend
mon élan,
vu la taille du bond).
Pour ce qui est des recueils de poèmes, je bois encore pour quelques
temps les
Poèmes à Lou d'Apo.
En attendant Buko. Tiens, en rentrant de
l'expo, j'ai commencé à marmonner sur mon carnet un poème...
Les livres sont des signes extérieures de richesses intérieures. Tiens,
le plaisir n'est pas classé dans les sept pêchés capitaux ?
28 février 01:21
Mythique
L'agitation des dernières petites choses à convenir pour l'organisation
des soirées littéraires de LC approchant, d'un pas sûr, doublée d'une
inhabituelle semaine de six jours de travail qui s'annonce, je me
devais de lever le pied. Par la force des choses, je n'ai rien pu faire
vendredi. Une incision sur la paupière gauche pour enlever l'orgelet,
et je me suis retrouvé avec un pansement sur l'oeil pendant 24 heures.
Même toute lecture était délicate à envisager. Que ce fut long jusqu'à
samedi matin. Que Lola fut adorable pendant tout ce temps. Que ce fut
sympa d'aller chercher sa fille, de la revoir quelques heures.
J'avance donc à pas feutrés, sur les prochaines échéances, à pas
glissés sur la neige qui recouvre LC depuis des semaines.
Finalement, j'organiserai le 12 mars une soirée avec des gens que
j'apprécie. Pas une soirée célibataires, on en improvise de fausses
trop souvent. Une fête pour la fin de l'hiver avant un printemps très
littéraire.
Envie de me reposer et de me décharger de toute pression. Pour
continuer à avancer.
Pas une journée sans que je pense à ce mythe qui fut une réalité. Il
parait que des fois, faut pas chercher à comprendre certaines
réactions. N'empêche que j'y pense souvent, à cette petite mort. Les
astres morts deviennent des étoiles... Mythes. Les mythes sont rarement
vivant, mais le mien l'est.
28 février 19:55
Lonely boy
Le froid présent depuis des mois n'a pas glacé mes veines. L'hiver
aurait pu être pire. Ce froid et une solitude qui ne trompe pas sont
les deux marques persistantes de cet hiver 2005. Isolement. Isolé...
Je suis comme un gâteau qu'on mange, et puis on quitte la table
rassasié, sans la débarrasser... par habitude. Une normalité. Mais qui
regarde si le gâteau a changé de contenu ? Je n'en veux à personne...
Les fleurs qu'on m'envoi m'irritent, car seules les épines me touchent.
Les paroles ne suffisent pas à me satisfaire. Je veux la musique qui va
avec, et les sensations qui vont avec la musique.
Pour ce soir, je me contenterai de celles de
Buffalo'66, d'un garçon isolé...
La nuit sera très froide, solitaire, intemporelle, dans cette chambre,
sur mon lit. Elle sera très froide, l'une des plus froides. Les larmes
seront glacées et peut-être seulement intérieures.
Je me serrerais contre mes espoirs et m'endormirai...
Saw a face
from my childhood days
a smiling girl...not a friend...
milky red funny face...smiling smiles
mother...and son...
stood by a dad
daddy
you sure eat a lot of snacks
now and then...I start to cry
not the tears
but when I was...or when I was
like a colored sky...coloring
wish the sun...would stand still
all forgotten...yesterdays
school days remind me of
when I was a boy
all my life I've been this lonely boy
doo doo
02 mars 23:14
Grâce
Je suis pris entre deux feux dans mon attitude face au quotidien. Entre
rester digne et dire ce que je pense... Trou énergétique.
Je suis trop
fatigué en ce moment pour ne pas penser que "femme =
problèmes"... C'est stupide...
Je ne souffre pas. On souffre quand on ressent un manque, pas un vide.
Un manque, c'est quand on ressent l'absence d'une chose que l'on a. Un
vide, c'est quand il y a la présence d'une chose que l'on n'a pas...
Les réminiscences de certaines choses connues, qui sont finies, nous
bousculent à la limite du manque. La souffrance est tangente, seulement
tangente.
Les histoires sont toutes différentes, heureusement pour ceux qui les
partagent. Ne pas vivre avec des menaces fantômes.
Hallelujah...
Je puise des forces au fond de moi, dans la croyance. Il ne reste que
moi. A la recherche de la chimie passée, pour l'avenir, à travers les
saignées...
03 mars 22:37
Corpus Christi M
M était mon héroïne, dans tous les sens du terme. La vie, nos vies, ont
fait que les parenthèses qu'on leur donnait en se voyant, étaient
souvent magiques. Plus belles que les jours. La vie a fait que cela ne
pouvait être le quotidien, seulement des parenthèses. J'aimerai qu'elle
sache, d'où elle est, que je pense souvent à elle, comme on pense à une
icône. Sacrée. Qu'elle comptera toujours pour moi, comme j'ai pu l'être
pour elle. Qu'elle est une référence sur beaucoup de choses. Je m'en
veux de l'avoir perdu. Mais tout cela ne m'empêche pas de construire
mon destin, même si je traîne en moi un fantôme. Tout le monde sait que
ça passera.
J'aimerai écrire quelque part, sur le sable, sur les murs, que je
l'aimerai toujours.
Quelque part, c'est ici.
M M ...
04 mars 23:04
In bed with Morphée...
Comme à chaque fois qu'on se laisse, on s'est souhaité de beaux rêves
hier soir avec Crys. Je ne sais pas quel fut le sien, mais au réveil,
deux éléments du rêve de cette nuit me sont revenus assez vite à
l'esprit.
D'abord, on parlait dans un
Inrockuptible
de Alain de La Clayette...
Peut-être parce qu'hier soir, j'avais regardé par deux fois si j'étais
au sommaire du numéro de février d'
Axolotl
reçu mercredi. Non, je n'y
étais pas, cela devrait être pour le prochain. Une collision peut-être
aussi avec des citations dans
Beaux
Arts Magazine de
L'Ecole du
Baoum,
devenue depuis
Les Productions du
Baoum, du copain JS...
L'autre élément revenu de la nuit, est moins futile. Beaucoup moins.
J'étais avec une personne qui semblait être ma compagne. Elle
ressemblait physiquement à M. J'ai rêvé à cela peut-être parce qu'à la
soirée expo du 19 février, il y avait une femme qui ressemblait
physiquement à M... enfin, c'est ce que m'ont dit Dido et Sylvie, parce
que moi, je n'avais pas prêté attention à quelconque ressemblance. J'ai
du repenser à cette femme hier soir en me couchant, parce que ma tête
était alors au vernissage de dimanche prochain à Pikinasso, et que j'y
reverrai peut-être cette femme qui ressemble à M.
Dans mon rêve, troublé sans doute par la ressemblance de ma compagne
avec M, j'avais mélangé, généralisé le passé et le présent en oubliant
qu'à la différence de M, cette compagne dans ce rêve, ne m'avait pas
dit que nous devions nous quitter un jour... En résumé, j'avais pris ma
compagne pour M et étais malheureux en me disant qu'on devait se
séparer... Quand j'ai réalisé que ce n'était pas M, j'étais soulagé
pour l'avenir de notre histoire...
Ca fait beaucoup de "parce que" et de "peut-être", mais les analyses de
rêves ne peuvent qu'en contenir de par l'incertitude inhérente à cette
étude. Ce qui est sûr, c'est qu'hier, j'avais pensé à M la soirée, en
me demandant encore comment tout cela fut possible. En me demandant
comment elle va. C'est tout.
Vite au lit... pour la suite ?
07 mars 01:12
Rock attitude
Revenu du vernissage de
Guallino-Poiré
à Pikinasso enrichi de conseils
techniques et pratiques. Avec encore plus d'envie de faire des travaux.
Plein la tête. Il aurait fallu rester une journée pour tout voir des
"tableaux poèmes". Je prévois d'y retourner. Je repense aussi à
présenter Mlle Flatry au directeur de la galerie. J'aime la
convivialité de ces vernissages.
Il reste quelques détails à régler pour la première soirée littéraire
de LC dans deux semaines. Et une émission à Radio Cactus jeudi
prochain. Mais je me plonge déjà dans la soirée du 26 avec Denis
Bretin. Envie aussi de faire une lecture pour une fête vendredi, veille
de la fête que j'organise. Lire des poèmes de William Blake et Walt
Whitman, envie de me lancer en tant que lecteur.
En pleine révision de mes classiques pour l'expo rock de juillet à la
bibliothèque... mais j'en apprends aussi pas mal. Je réfléchis aussi
sur
le monde de la musique en
France. Voyez-vous, si je devais quitter
la France, cela ne serait pas pour payer moins d'impôts, mais pour
percer. Dans tout ce que j'ai vu (ou subit) hier soir en regardant les
Victoires de la musique, je me
suis demandé où était la création.
Vu que la plupart des directeurs artistiques des maisons de disques
sortent d'écoles de commerce et non d'école de musique, on ne
considérera pas Lorie et ses clones comme positivement artistiques.
Boring class heroe... Pourquoi la France d'en bas n'aurait droit qu'à
de la daube, y compris en musique? Toujours les même têtes, comme si
des lobbies contrôlait le milieu. Ne le dite pas trop fort, mais c'est
bien le cas. D'où l'envie de partir. Si j'ai demandé à Sylvie combien
de temps elle avait séjourné aux USA, ce n'était pas en toute
innocence. Et puis, la vedette de la soirée fut un certain... M, comme
pour me rappeler à M.
Pas de doute. Je suis en pleine période rock, blanche. Samedi
après-midi, le fondateur de
New Rose
était invité et j'ai tout aimé.
Période cold, j'écoute et revois The Cure. New Order me donne de
l'énergie en voiture pour rouler. En couleur.
Demain, je prends du temps pour moi, un peu. Malgré la neige, l'hiver
est déjà mort. Des week-end festifs vont s'enchaîner pendant plus d'un
mois à LC City...
Le
jeu de la mode est un cortège de réappropriations et de masques.
10 mars 22:08
Comme un 1/4 de finale de Coupe des
Champions
Les échéances arrivent à partir de maintenant. C'est maintenant qu'il
faut faire preuve d'efficacité, de lucidité, de réalisme. Demain,
soirée "fête de la nouvelle cuisine" à l'ADACB, où je vais rencontrer
et revoir des personnes du milieu artistique et culturel local. Ca
tombe bien, j'ai des choses à voir avec certaines. Demain, c'est aussi,
en principe, la réponse à ma demande de subvention au Conseil Général.
Journée littéraire le 17 à Roanne, invité par Louis du Dé Bleu où je
vais rencontrer d'autres auteurs et éditeurs. Soirée littéraire le 19,
une seconde avec Denis Bretin le 26... Je suis en train de lire
La
servante du seigneur en me demandant qui écrit quoi. Je lui
demanderai...
La neige fond, derrière, on sent déjà une odeur de printemps, et tout
ce qui va avec...
Le travail de cet hiver rude va portait ces fruits.
12 mars 00:00
Entrevues...
Le fait est que depuis plus d'un an, j'écris moins de poèmes. Le tort
aurait été de croire que la source était tarie, qu'il fallait changer
de source d'inspiration. Mais ce n'est pas cela. C'est au contraire,
comme si mon inspiration se diluait dans les nombreuses lectures des
autres. J'ai découvert des dizaines de poètes, mais finalement, je me
suis perdu. Ce soir j'ai
écouté
avec émerveillement du Villon et du
Rabelais, j'avais plus trop envie de lire Blake et Whitman.
Il est des fois, où il faut savoir parler à soi-même...
Alain : Tu
viens de dépasser les 500 textes dans ton journal. Quels sont les
textes que tu préfères ?
LC73 : Un certain nombre de ceux sur M. Ils étaient l'expression d'un
sentiment profond, ils ne pouvaient qu'être forts, précis. Ce journal,
c'était d'abord le récit d'une descente dans les profondeur de l'amour.
Alain : Et des
textes que tu regrettes ?
LC73 : Ceux sur une certaine personne qui était l'opposé de M.
C'est l'histoire que je regrette. Mais je ne peux effacer ces textes,
ils font partis de l'histoire générale. Comme les traits d'un visage.
Alain : Des
personnes dont tu envies leurs écrits ?
LC73 : De toutes les personnes que je connais Lune est celle qui a le
plus de talent. Tout ce qu'elle écrit est magnifique, coulé d'une même
profondeur, une sensibilité extrême. Peut-être plus que Louve Mathieu,
mais je connais moins de texte de Louve. Lune, m'impressionnent plus
que me rend envieux, car l'écriture c'est une manière de faire jaillir
un besoin de s'exprimer... De toute façon, les comparer, c'est comme
comparer Chelsea et Barcelone.
Alain : L'avenir ?
LC73 : ...
Alain : Je vois...
LC73 : Moi aussi...
Alain : ...
LC73 : Je suis prêt à vivre en autarcie musicale. Quand j'écoute
Nevermind et que je vois dans
quelle société on vit, et bien... je
continue à écouter Nirvana. Faut être juste un peu plus malin que les
nihilistes, c'est ça la subtilité alliée à l'intelligence. Je me
demande si une fois mon contrat en cours terminé, je ne vais pas tout
envoyer foutre quelques temps. Je crois que je l'ai mérité, vu les
trois dernières années que j'ai passé. J'ai envie de profiter de la
vie, prendre du bon temps, du temps. Me consumer, comme avant, quand
nous étions les rois de LC... retrouver des sensations, pour faire
recouler la source.
" il est des mots qu'on peut penser,
mais à ne pas dire en société..."
(MP)
(Michel Polnareff)
14 mars 22:55
La Cité des Clés
Le printemps était en repérage. Premier dimanche matin sur la terrasse
du Central bar et je retrouve les habitudes plaisantes du "LC way of
life". Après deux soirées festives de suite, je me suis bien laissé
traîner, autre vieille habitude dominicale. En repensant à vendredi
soir et à la
François Villon &
Rabelais Experience. Encore sous le
coup des excès de la veille, ceci associé à une courte nuit. Une balade
à Paray a occupé mon après-midi d'hier avec Dido.
Au détour d'une petite route de campagne, nous avons peut-être aperçu
des souterrains vers la faille. J'ai pensé à d'autres souterrains, à un
autre souterrain. Celui du château de LC. J'ai rencontré quelqu'un
l'été dernier qui pourrait exhausser mon voeux de découvrir les
entrailles du château. Voir aussi les oubliettes. Les oubliettes, ce
sont ces aménagements qu servaient à oublier les gens. Le château de LC
est bien sûr le centre historique de la cité. Ajouté au lac, il créé un
cadre magnifique. Vue du ciel, cela fait penser à un terrain de
baseball dont le château serait la base. Ce fut aussi un point de
frontière, jadis...
La Clayette, mais prononcé "La Clette", s'écrivait aussi au fil des
siècles "Claete", "Cleete", "Cletia", "Cleeta", Clayeta"... du latin
"clavis", la clef... Clef septentrionale de la Bourgogne, au limite
aussi du Bourbonnais, Mâconnais, Charollais...
De lointains siècles plus tard, au croisement des années 20 et 30, on
inventa en ces terres les grues permettant de construire des ouvrages
architecturaux, parmi les plus grands du monde. Ponts, barrages,
buildings... LC est à la base de construction, les grues sont les clés
de l'expansion vers le ciel des hommes, de la croissance des villes...
LC, ses voitures qui ne brûlent pas en bas de chez vous, ses
appartements quatre pièces 75 m² pour 180 euros. Ses alentours
vallonnés et verdoyants jonchés de lacs et châteaux. Et puis, quelle
ville à part Moscou peut se targuer de posséder une Place Rouge. LC est
l'endroit idéal pour se ressourcer. LC sera toujours ma base.
Espère en être le future maître des nuits.
17 mars 00:01
Passage en force
Aujourd'hui, c'était Titi qui a remis sa terrasse, au café du Centre.
On se réhabitue vite à certaines choses.
Passer l'hiver... J'avais le choix entre un hiver stressant à distance
et un hiver d'isolement. Ce choix est une chance, mais la chance, cela
se provoque, avec du courage on peut arriver à tout. C'est plaisant de
n'avoir rien à perdre. Pas de stress, de déprime.
J'ai changé psychologiquement, mais pas philosophiquement. Je ne dois
rien à personne, sauf à M. Je préfère être seul que vivre une histoire
inférieure au passé. Ca ne veut pas dire que je ne vivrais pas un jour
une belle histoire. C'est comme préférer ne pas être publié que de
l'être à compte d'auteur. A propos d'édition, mes retrouvailles avec le
Dé Bleu sont reportées d'une journée par la faute d'une rupture de
caténaire dans un TGV. Dommage, il y avait du beau monde de prévu pour
ce soir, des personnes à découvrir et d'autres à revoir avec plaisir.
Ce n'est que partie remise.
Je ne suis pas très concours. Administratifs ou littéraires. Je préfère
passer en force...
17 mars 22:33
Les Maîtres de LC (When we were the
kings)
Sous le soleil radieux, je suis radieux. Mais ça ne vient pas que de
ça. Belle journée en compagnie de mon "conseiller littéraire", Louis.
Plaisir de le revoir, de discuter, de déjeuner en terrasse avec lui.
L'intéressante petite conférence qu'il donna cet après-midi à la
médiathèque de Roanne, devant un parterre d'enseignants fut
enrichissante. Et puis commencer cette journée avec lui à Pikinasso ne
pouvait que garantir ce sourire de ne me quitte pas depuis mardi.
Radieux quand ça concerne un humain, ça veut dire un beau sourire, en
plus que de dégager de la chaleur.
Commencer à penser à soit commencera par retravailler mon recueil, mes
recueils. Un peu plus de deux cents poèmes, après écrémage,
redécoupage, peuvent faire quelques recueils. D'autres projets
d'écritures (aphorismes, nouvelles, récits, exercices de styles...)
seront aussi repris en main.
Côté arts plastiques, cela suivra son train avec le temps disponible et
des expos en vue en guise d'aiguillon. Cousin Pat est du genre à être
exigeant avec moi pour que j'expose dans sa galerie. J'aime qu'on soit
exigeant avec moi dans ce cadre là, comme en écriture, comme au
travail. La qualité, c'est ce que je recherche.
Côté musique, le seul qui ne dépende pas que de moi, où je ne suis pas
totalement indépendant, je dois définir ce que je veux faire, puis il
faudra trouver la ou les personnes susceptible d'être sur la même
longueur d'onde. Bien qu'étant en plein période rock (Rolling Stones
1966-68... ou The Stairs 1990-92), je m'engage dans une voie musicale
incertaine, variée (mais pas variété), comme l'ont fait d'autres bien
avant moi, explorant des terres inconnues.
Avoir ces 3 éléments qui sont la même expression, sous 3 formes
différentes : écriture, musique, visuel. Pouvoir les coordonner, en
sortir une synergie.
Un de mes amis, est venu s'installer à LC, il est revenu au bercail.
Peu sont restés ici de la bande. Mais un autre pourrait revenir. Je
repense de plus en plus à cette feue époque... quand nous étions les
rois, les maîtres de LC, du LC intellectuel. C'est plus qu'une
résurgence, tout cela reviendra un jour prochain.
The Future is the past
18 mars 23:47
Lithium
Oliver come to town tonight, tomorrow night...
in memories...
péter les plombs...
CONSUMER
entertain us,
here were are now
YEAH !
I'm so happy 'cause today I've found my friends...
they're in my head, I'm so ugly, but that's okay, 'cause so are you...
we've broken our mirrors, sunday morning is everyday for all I care...
and I'm not scared, light my candles, in a daze 'cause I've found god
yeah yeah yeah yeah yeah yeah yeahhhhhhhhhhhhhh
I'm so lonely, but that's okay, I shaved my head...
and I'm not sad, and just maybe i'm to blame for all I've heard...
but I'm not sure, I'm so excited,
I can't wait meet you there...
but I don't care, I'm so horny, but it's okay...
my will is god
yeah yeah yeah yeah yeah yeah yeahhhhhhhhhhhhhh
I like it, I'm not gonna crack,
I miss you, I'm not gonna crack,
I love you, I'm not gonna crack,
I killed you, I'm not gonna crack.
I like it, I'm not gonna crack,
I miss you, I'm not gonna crack,
I love you, I'm not gonna crack,
I killed you, I'm not gonna craaaack.
nevermind
20 mars 13:54
Bob's your uncle
Le printemps est arrivé. C'est le printemps qui se ramène. Je ne peux
rester enfermé avec un temps pareil. La joie est là en attendant le
retour de l'amour. Je me dépêche, je ne perd pas de temps. Profitant
d'un levé assez matinal hier, j'ai déjà fait mon dossier pour
participer aux Arts en Fête de LC cet été. J'irai conseiller Sylvie
demain pour le sien et ferai un autre courrier pour exposer au Salon
des Arts de Gueugnon en juin. Je me dépêche et n'ai plus le temps
depuis longtemps de retourner à mon jardin, abandonné.
Grand nettoyage en vue. Dans mon corps autant que dans l'appartement.
Éliminer les toxines, la poussière. Faire du sport. Deux soirées
d'excès, deuxième week-end de suite, longtemps que cela ne m'était pas
arrivé. Encore une balade dominicale, après une première soirée
littéraire de LC pas si mal que ça. Content d'avoir permis à des gens
différents d'avoir passé une bonne soirée.
Peut-être que c'est bête la superstition, mais pourquoi pas répondre à
la demande de Sylvie. On a fait plusieurs nuits ensemble comme frères
et soeurs et elle aimerait que je reste dormir à la maison. Ca m'avait
porté chance la dernière fois, comme un talisman magique. Je sais, un
talisman est souvent magique... J'avais rencontré M peu de temps après.
Alors, je me dis...
22 mars 22:05
What a mess I made of my life
En fait, j'ai passé un samedi à courir après le temps. Dimanche, comme
les derniers, se fut une sensation profonde d'ennui par le vide. Lundi
fut un mélange des deux. Courir en sentant le vide.
Y aura-t-il assez d'argent dans la caisse pour faire les trois
dernières soirées littéraires prévues au programme ? Faudra-t-il que je
puisse dans les miennes qui sont pas terriblement garnies ? La
présidente me lâche et fait la sauvage en plein dans les soirées... le
putain de mal de dent d'hier a du puiser de mon énergie... Vivement que
tout cela soit terminé.
J'ai aussi passé le week-end pensif face à mon avenir. Avoir passé les
trois dernières années, pousser à aider les autres, pour peut-être
revenir au point où j'en étais il y a cinq ans. Se retrouver sans rien
si ce n'est des expériences. Aujourd'hui, une grosse fatigue purement
physique. L'expérience fait que ça va, ça passera. On surmonte la
physique morale, on s'en sort, et puis on oubli la fatigue physique qui
allait avec. J'étais fier de M quand nous étions ensemble. Pas fier de
moi, fier d'elle, de ce qu'elle était.
Malgré le désordre, je reste quand même créatif, j'ai commencé à penser
au graphisme de ma prochaine grande mission, ainsi qu'à la conception
de l'Expo Rock pour juin. Ecoutant beaucoup les guitares Birds de The
Smiths...
Girl afraid
Still ill
Big mouth strikes again
23 mars 22:50
Sète Dream
Une sensation limpide depuis quelques temps. Bouger me manque
terriblement. J'ai envie de voir des bateaux. La mer sûrement. Je suis
amer sûrement. Je nage en amertume, en profondeur, mais je vois clair.
J'aimerai que quelqu'un me pousse dans sa voiture et roule des
centaines de kilomètres, pour m'emmener. Envie de partir, de quitter
mon port. Cela fait longtemps que je ne me suis pas évadé... depuis
juin, la dernière fois que j'ai vu M...
Photos d'une personne seule à une autre personne seule
un soir sur la terre, dans un rêve...
25 mars 00:00
Starlit nights
In starlit nights I saw you,
So cruelly you kissed me,
Your lips a magic world,
Your sky all hung with jewels,
This killing moon,
Will come too soon...
(
The Killing Moon - Ian Mc
Culloch )
27 mars 00:33
E.T.
A mi-chemin dans la programmation des soirées littéraires... encore
deux semaines à être sous tension en souhaitant que ça se passe bien.
C'est un essai, sans engagement, en restant très, très réaliste. Mais
je savais que cela plairait à des personnes qui n'ont pas baigné dans
la culture quotidiennement... alors pour ces quelques personnes, je
suis content qu'elles aient passé un bon moment, un moment différent du
reste de leur vie.
Pas facile la culture, dans une terre d'agriculture.
J'ai parfois l'impression d'être un extra-terrestre avec ces soirées
littéraires.
28 mars 22:05
Le grand bond en arrière ?
Un des objectifs des soirées littéraires de LC était de ne pas faire
élitiste. Les deux premières soirées auront permis d'atteindre cela.
Tout le monde rentrera aussi dans ses frais : intervenants,
association, bar... Bilan positif, pas mal pour une première et pas mal
pour une organisation faite d'une seule personne..
Niveau personnel, j'ai écris un poème en rentrant chez moi samedi après
la soirée littéraire.
Je pense depuis plus d'une semaine à un grand bond en arrière. Je ne
parle pas du livre du même nom de Serge Halimi (et là j'ouvre une
parenthèse : 1- je n'ai pas encore commencé à le lire mais c'est pour
demain. 2- cela fait longtemps que la lecture d'un livre ne m'a pas
effrayé à ce point). Je parle de revenir en septembre à ma situation de
1997 à 2000. Pas de travail, quoique je pourrais être plasticien
écrivain musicien à plein temps, et retour à la maison familiale. Je
suis prêt à revivre cela, et mieux vaut si préparer si rien ne change,
même si j'ai envie que ça change. Ma chambre redeviendra ce petit
bunker créatif, et encore plus un laboratoire musical. Chez moi, enfin
chez moi, j'aurai tout mes repères pour avancer sereinement, de manière
carrée.
Je retourne déjà dans le passé musicalement et plus précisément dans le
Manchester époque Madchester,
Factory.
Très intéressé par le travail de
Peter
Saville.
Hier, je suis me balader à Gueugnon en écoutant Jeff Buckley. Je savais
que ça pouvait me rendre mélancolique, et ce fut le cas. Un superbe
album, unique,
Grace, comme
le résumé d'une carrière, de plusieurs
albums, le concentré d'une vie. Amours, envies, frustrations, ruptures,
dépendances, nostalgies... mélancolie.
Alors, en rentrant de ma balade, j'ai écouté
Moon Safari d'Air.
Toujours aussi efficace pour me faire basculer du bon côté de la vie.
Ce week-end de Pacques, à défaut d'être mémorables comme d'autres (2000
victoire en finale de la coupe de la Ligue ; 2004 week-end
tellement tendre avec M) m'a permis de cibler avec plus de précisions
la musique que j'ai envie de produire. Laboratoire, expérimentation,
couleur années 70, chaleur, plénitude... Là aussi, un grand bond en
arrière...
29 mars 22:10
Le Grand bazard
J'avais dit que je ne parlerai plus de politique... mais vraiment...
j'ai mis le doigt sur un truc.... trop c'est trop. Je commence enfin la
lecture du
Grand bond en arrière
de Serge Halimi. Et j'ai un peu peur.
J'avais avant les premières pages, écrits quelques notes...
Quand j'ai entendu parler de la loi
Fillon, j'ai eu envie de partir en
Suisse ou aux USA, en pensant à l'avenir. En gros, en délaisse
l'enseignement musical, artistique, sportif, et même économique...
Faudrait pas que les jeunes, en étudiant les sciences économiques
découvrent le pot aux rose ou... qu'il y a une alternative à la
mondialisation ?
On nous informe de ce que l'on veut
nous informer. Les multinationales
sont aussi multi-sectorielles. Ceux qui possèdent les plus grands
groupes de médias possèdent aussi les plus grands groupes industriels,
ou sont du moins liés avec. Murdoch, Berlusconi, Warner...
L'AMI est notre pire ennemi. Un système qui génère
des inégalités, de
la misère. Mais... l'intérêt de l'individualisme est de régner par la
division. Plus il augmente, moins il y a de solidarité et de risque de
révolte. Pour ce deuxième point, on peut aussi penser à la baisse de la
réflexion générale créée par le niveau du contenu éducatif et celui des
médias. Le fameux abrutissement...
Et si le but des grands de ce monde
était d'amasser assez d'argent pour
construire un vaisseau spatial assez puissant pour les emmener sur une
planète où il fera meilleur pour survire, loin de notre Terre qu'ils
détruisent peu à peu ?
Le grand bazar, peut-être le
meilleur film des Charlots.
J'ai peur mais j'y vais...
31 mars 00:05
Notre musique
Alors que depuis des semaines j'ai de nouveau envie de remonter un
projet de conception musical, que je prends des contacts en vue de
trouver une collaboration... alors que je sonde énormément de sons tel
un chercheur, que j'écoute d'anciens travaux de
Jean-Michel
depuis
lundi soir... alors que je viens de réécrire mon
parcours
musical, que je repense avec regrets à tous mes anciens projets non
aboutis, voilà que Mathias m'a écrit aujourd'hui.
Avec lui et avec Alex et Pierre, nous avions formé Flair au début de
1996 à Dijon, et ce qui fut mon groupe le plus productif, avec quatre
titres écrits et composés en quelques semaines. Et puis, c'est venu, ça
a claqué dans l'air comme un coup de tonnerre : FLAIR. Notre groupe
s'appelait Flair, même si je pensais le nom encore perfectible. Moi ou
quelqu'un aurait trouvé mieux, non ? Un nom qui sonne, qui... claque...
dans l'air... AIR. Et si on était devenu Air ?! Et si on avait fait
cette première partie de Kelly Deal 2000 ? Et si on avait continué à
composer, à travailler sur le même rythme? J'en connais qui, du côté de
Versailles, auraient changé de nom. Regrets amplifiés.
Peut-on concevoir vraiment de la musique en ayant en même temps un
travail à temps complet ? Je me heurte à cette problématique depuis des
années.
Demain, j'ai rendez-vous avec Jean-Michel pour parler musique.
31 mars 20:50
Vicious streak
Avec Jean-Michel à midi, partant pour une discussion sur des pistes
musicales un peu général, on en est finalement venu à évoquer une
éventuelle expo de ses planches de BD à la bibliothèque avant que mon
contrat se termine. Cela pourrait être sympa comme expo finale.
Hier, un ancien membre de mon feu groupe Flair retrouvait ma trace.
Matthias m'a de nouveau envoyé un courrier aujourd'hui. Il me dit que
son groupe Austin, qui a fait suite à Flair, continue toujours.
C'est bien. Et s'il venait jouer ici ? Austin, ça sonne bien...
Dans le journal de ce matin, un long article sur un des contact de
musiciens qu'on m'a donné. Quelqu'un qui fait de la musique
électroacoustique. Une personne que je me dois de rencontrer au plus
vite.
Une série de petites coïncidences qui m'attire encore plus, comme un
signe, dans des rêves...
Loin d'un soir à Sète, il y a deux ans, un soir d'une belle histoire...
31 mars 23:27
Il était une fois
.... toi et moi
n'oublie jamais ça
toi et moi !!!
Depuis que je suis loin de toi,
Que tu es loin de moi
Je pense à toi tout bas
Tu es à quatre heures de moi
Je suis à des années de toi
C’est ça être là-bas
La différence
C’est ce silence
Parfois au fond de moi
Tu vis toujours au bord de l’eau
Moi quelquefois dans les journaux
Je te vois sur mes photos
Et moi loin de toi
Je vis dans une boite à musique
Amère et nostalgique
Je vis en utopie
La différence
C’est ce silence
Parfois au fond de moi
La vie n'est pas toujours belle
Et je te reste fidèle
Qui peut dire l’avenir
De nos souvenirs
Oui, j’ai le mal de toi parfois
Même si je ne le dis pas
L’amour c’est fait de ça
Il était une fois
Toi et moi
N’oublie surtout, s'il te plait, jamais ça
Toi et moi
M...
Je pense à toi tout bas...
.... Quand j’entends ces chansons,
Je
pense aux jours anciens,
Où nos vies ne faisaient qu’une,
Nos corps ne faisaient qu’un
Toi, tu mettais tes mots joyeux,
Sur cet air familier,
Et jamais, depuis ce temps,
Je n’ai pu l’oublier
Où les dièses et les bémols
Chantaient une harmonie,
Chaque fois que je les entends,
Le
passé me sourit.
Mais un soir, tu es partie,
Pour un autre musique,
Me laissant sur une note,
Amère et nostalgique.
Le temps n'a effacé
Tes traits dans ma mémoire,
Elles sont restées les chansons
Qui disaient notre histoire
Où trois notes suffisaient
Pour faire une symphonie.
Quand la musique est finie,
L’amour s’arrête aussi ?