Juin 2003
04 juin 21:20
7 jours, 7 nuits
J'ai rêvé toute la journée au bain que j'allais prendre ce soir. Il a
fait tellement lourd, chaud. Je voulais sortir prendre des photos du
coucher de soleil. Mais, cela aurait retardé mon bain, et l'écriture du
journal. Aussi retardé de le lire, de le boire, de se baigner dedans...
Diverses choses mon tenu éloigné de mon ordinateur depuis une semaine,
et par conséquent de l'écriture, la mise en ligne de ce journal. Et en
une semaine, il s'est passé bien des choses. Des bonnes, des mauvaises.
Le vernis de l'escalier qui mène à ma chambre a séché. L'ordinateur est
réparé. Me voilà, je reviens...
Mercredi ?...
J'avais l'impression d'être dans un mauvais rêve. D'avoir peut-être
trop rêver ou commencé seulement à rêver. Je vais encore être plus
méfiant. Même lorsqu'une inconnue vous lance des mots sympas. Je vais
être encore plus méfiant et me dire quand ça arrivera : "c'est trop
beau, c'est pas possible !". Déjà que je ne vois pas quand une personne
à des sentiments pour moi...
Le serpent se mord encore la queue... Cercle vicieux. Cercle vicieux
moderne...
La solitude, elle, est bien réelle.
J'ai envie de devenir très pessimiste, cynique, sarcastique. Le froid
s'installe à l'orée de l'été.
Peut-être que quand je commets une faute, mon inconscient me puni de
suite ?
Froissé un peu de taule en rentrant. Doit dormir deux nuits chez
Sylvie, ma chambre étant inaccessible. On a reverni les escaliers.
Une nuit de rêve : du mal à m'endormir, froid, insomnie matinale,
cauchemar. Ca, c'est de l'ironie...
E je peux même pas écouter
Unplugged
de Nirvana...
"L'argent est la
gangrène de l'âme."
(Alphonse Boudard) J'ai déjà du mettre cette citation dans ce journal.
J'ai essayé de lancer un débat ce soir chez Sylvie avec Pol et Vincent,
sur ce que pouvait être le sexe par rapport cette citation. Le sexe et
l'argent sont les 2 mamelles du monde moderne, les 2 choses qui
intéressent les hommes ("hommes" au sens "race" et "mâle").... (mal
?)...
Qu'est-ce que le sexe pour l'âme ? Débat pas facile. Notez quand même
qu'il y a une différence entre l'amour et le sexe. Ceux qui me
comprennent comprendront...
Jeudi ?...
J'étais hier un peu énervé en fin de matinée, par ma matinée. Puis...
Ce que j'ai adoré d'hier, c'est l'adorable histoire de la cabane à
fourmis que m'a raconté Gladys.
Sinon, un peu de baby-sitting. Un poème...
Veille de déconnexion. Pas facile de lire, de se concentrer dans des
lectures. Des gens se battent dans la rue. Comment ai-je pu dans ces
conditions écrire un poème et avoir noté ces idées ?
Demain, je vais rencontrer Gladys...
Vendredi ?...
" A quality of
ignorance,
self-deception may be
necessary to the poet's
survival." |
"Une
propension à l'ignorance,
à l'autodéception peut-être
nécessaire à la survie du
poète." |
( Jim Morrison, Wilderness)
J'ai mangé hier soir avec mon ami cafetier à LC, dans une auberge. Une
discussion sur le "couple aujourd'hui". Visions diamétralement opposées.
Et puis, il m'a dit que je devrais faire du théâtre...!
Note sur l'amour : je crois qu'il vaudrait mieux que je ne m'intéresse
seulement qu'aux personnes qui m'attirent.
" Il somnolait sur la plage. Elle le
toucha, simplement avec le bout de son doigt dans le dos. Juste un
petit parcours... Il ressentit une décharge, une onde de plaisir
navigua dans son corps..."
Deux mois pile après la déconnexion sétoise. Difficile de faire mieux
qu'aujourd'hui comme aventure. Je pars encore une fois je ne sais où.
Et cette fois avec des personnes que je ne connais pas, que je n'ai
jamais vu. Même si je connais Gladys d'une certaine façon... Il y aura
ses filles, ses amis.
Je lui ai laissé le soin de choisir la destination de cette évasion.
J'ai eu du mal à m'endormir. L'excitation sûrement...
Je vais finir par apparaître comme une bête curieuse : je n'ai pas vu
Matrix, je ne connais rien de cette
histoire. Je sais juste que Keenu Reaves a joué dans le premier. Ce
film ne m'a jamais attiré.
Je me rappel qu'à la sortie du film
The
Doors, je devais être le seul à ne pas l'avoir vu. J'aimerai
bien le voir un jour, si l'occasion se présente. Mais sous quel angle ?
Dans les trains, il y a des places "fumeurs", "non-fumeurs",
"portable", "non-portable". La logique voudrait que bientôt, il y ait
des places où l'on a le droit de penser, et des places où cela serait
interdit...
La SNCF est un mouvement stalinien plein de privilège. Pléonasme ou
antonymes ?
Communiste ? Mes fesses...
Et s'il y a des cheminots parmi mes lecteurs, et bien tant pis !
(suis dans le train qui me mène vers Paris...)
...
Encore écris un poème dans le train. L'excitation liée à l'aventure
m'inspire beaucoup. Comme les trains... J'aurai l'impression de tromper
tout le monde en appelant "peau M" les derniers poèmes que j'ai écris.
Je n'ai jamais été aussi souvent, aussi longtemps, dans cet état, entre
rêve et réalité, que depuis une semaine environ.
En allant dans le journal d'Ariam mercredi, je suis tombé sur son
questionnaire de Proust. Ca me donne envie de faire le mien, et de
l'intégrer en bas de ce journal. Dans quelques semaines, le temps de
trouver toutes les réponses...
Deux principes fondamentaux de ce journal :
1 - ne jamais mentir (user alors d'ambiguité, rester évasif...)
2 - ne rien effacer, ne pas revenir en arrière (jouer le jeu...)
Samedi ?...
Nuit de camping du côté de Reims. Voyage surprise, nuit surprise.
Recherche d'un manoir, pause sur une plage...
Je ne sais pas pourquoi, mais je pensais souvent être à Metz, plus qu'à
Reims. Sûrement à cause de Robert Pires...
Se taper 1200km en 24 heures ! Un peu de folie. Ca m'a fait du bien. Je
remercie Gladys, Christophe et Olivier de m'avoir fait oublier mon
début de semaine.
En revenant de Reims, j'ai eu un changement de train à Dijon. 40
minutes d'arrêt. Assez de temps pour me dire que j'aime cette ville.
Une passion : j'y ai connu des hauts très hauts et des bas très bas...
Je ne sais où l'avenir me mènera, mais j'aimerai y revenir de temps en
temps, quelques jours. Humer l'atmosphère, rechercher les sensations de
mes années dijonnaises, même si bien mes repères, de mes places fortes,
ont changé.
Désormais, je ne marche qu'à l'envie.
On parle d'une génération à contre-courant. Je suis à contre-courant de
même de ce qui est à contre-courant...
Dimanche ?...
J'ai bien dormi. Réintégré mon lit après trois nuits passées ailleurs.
Mon chat noir est revenu, après le but du PSG contre Auxerre, lors de
la finale de la coupe de France. Son retour est-il la cause de la
défaite du PSG ? Tant mieux...
Mon ordinateur ne s'allume plus. Pourvu que le disque dur ne soit pas
touché... J'ai déjà assez de travail comme cela.
Je finis par me demander ce que j'ai bien pu faire dans une vie
antérieure pour avoir une vie aussi dure...
Ca fait du bien de se replonger dans les cahiers d'école primaire. J'ai
trouvé les photos de mon premier voyage à Sète. 1984. Etait-ce utile de
se faire mal ?
Je vais peut-être me regarder
My
name is Joe. C'est le genre de film qui me ferait du bien.
Regret d'être rentré si vite à LC.
Lundi ?...
Je n'ai pas travaillé pas aujourd'hui, mais j'ai du aller consulter mon
courrier à la bibliothèque ! 85 mails ! Je n'ai lu que les 40 plus
important.
N'ai même pas eu le temps de tout lire de mes journaux préférées....
Bleuebook ,
Entre 2
mondes ,
Finistère Amer...
C'est dire ! Le
Finistère Amer
me fascine par ses dernières photos. Les textes sont toujours aussi
bien. Je me reconnais un peu dans ses écrits. Des goûts musicaux
communs aussi. J'aimerai bien le rencontrer la prochaine fois que
j'irai à Paris.
Dans ma lecture de
Thorgal,
ce brave héros décide de quitter femme et enfants, par amour, car il
attire trop le danger (quel con ! ).
Mardi ?...
J'ai eu ma Lola ce matin au téléphone. La journée ne pouvait être que
belle. Je vais pouvoir récupérer mon ordinateur demain. Tout va mieux.
Le ciel s'éclairci de nouveau.
Mais que de travail ! La semaine passera vite, tant mieux...
Je pars du principe que toutes les personnes qui m'aiment (dans la
pluralité du sens d'"aimer"), doivent s'aimer entre elles.
...
Nous voilà donc mercredi 4 juin 2003. Moi qui aime les concordances de
date, il y a t-il des 4 juin que je me rappelle ?... Oui, il y a 10
ans, je quittais le lycée, après une nuit volée, une belle échappée...
Le
Finistère Amer a encore fait fort ! J'ai lu et
relu tous mes journaux adorés. J'ai rattrapé tout mon retard.
Je suis prêt à jouer à mon tour, le rôle de déconnecteur ce week-end.
Même si là, on connaît la destination... Quoique, entre Dun, les
châteaux, les lacs, d'autres montagnes... des forets, j'ai un éventail
assez large pour improviser...
Ce qu'il y a d'embêtant quand on prend des photos de coucher de soleil,
c'est qu'il faut choisir un seul lieu. Ca ne peut pas être à la fois le
lac, le château et la montagne de Dun.
05 juin 21:59
La petite évasion
Petite escapade dans la campagne de LC ce soir. Pris quelques photos.
Ce qu'il y a de bien autour de LC, c'est qu'en quelques kilomètres, on
peut passait de l'Irlande au Canada. Ce soir c'était plutôt l'Irlande.
J'ai même découvert les ruines d'un château, et un petit lac adorable.
Limite écoeurant tout ça.
Sur le retour, la radio a passé
Whatever
d'Oasis. Ca faisait longtemps que je ne l'avais pas écouté. Cette
chanson allait bien avec mon état de forme : gaieté...
Je n'ai pas trop relu pour une fois, ce que j'ai écrit hier dans le
journal. Tant pis pour les fautes. Et puis certains ouvrages de grands
auteurs modernes (par exemple Michel Drucker, Claire Chazal )
contiennent des coquilles après tout !
Tient, l'ironie revient ! C'est bon signe. Ca veut dire que ça va.
C'est mieux que d'être cynique, sarcastique...
Je devrais quand même réfléchir à ce que j'écris : ce n'est pas
Alphonse Boudard mais Michel Audiard qui a dit que l'argent est la
gangrène de l'âme...
Agréable état de somnolence en me couchant hier soir. Happé très vite
par Morphée. Vu ma pensée d'alors, je dirais très agréable. J'espère
être dans le même état tout à l'heure...
I'm free to
be whatever I
Whatever I
choose and I'll sing the blues if I want
I'm free to
be whatever I
Whatever I
like
If it's
wrong or right it's alright
It's always
seems to me
You only see
what people want you to see
How long is
it gonna be
Before we
get on the bus and cause no fuss
Get a grip
on yourself it don't cost much
You're free
to be whatever you
Whatever you
say
If it comes
my way it's alright
You're free
to be whererver you
Wherever you
please
You can
shoot the breeze if you want
I'm free to
be whatever I
Whatever I
choose and I'll sing the blues if I want
Here in my
mind
You know you
might find
Something
that you
You thought
you once knew
But now it's
no fun
You know
it's no fun
Oh no it's
no fun
I'm free to
be whatever I
Whatever I
choose and I'll sing the blues if I want
I'm free to
be whatever I
Whatever I
choose and I'll sing the blues if I want
Whatever you
do whatever you say yeah
You know
it's alright
Whatever you
do whatever you say yeah
You know
it's alright
Bisous*
06 juin 22:36
La nuit des étoiles...
Je ne sais pas trop comment le dire, l'écrire, l'exprimer, le
définir... Les dernières nuits avaient un côté fantastique... Magiques.
Thèmes préférés : l'amour, la nuit, le rêve...
7h30. Prendre un café à la terrasse du Central bar, avec un croissant
bien frais, bien chaud. Sentir la fraîcheur de l'air sur ma peau.
Sentir presque d'agréables frissons. Profiter de la vie. Tout
simplement. Dès le début de la journée...
Je crois que je vais un peu me reposer ce week-end. Profiter de la vie.
M'occuper de moi. Tout simplement.
Après, sur la route, j'ai eu droit à
Blue
hotel, de Chris Isaak...
Bleue hotel
on a lonely highway.
Bleue hotel
life don't work out my way.
Bleue hotel
on a lonely highway.
Bleue hotel
life don't work out my way.
I wait alone
each lonely night.
Bleue hotel,
Bleue hotel.
Bleue hotel
every room is lonely.
Bleue hotel
I was waiting only.
The night
and the life of her lonely dream.
Bleue hotel,
Bleue hotel.
Bleue hotel
on a lonely highway.
Bleue hotel
life don't work out my way.
I wait alone
each lonely night.
Bleue hotel,
Bleue hotel.
Il y a des matinées comme ça, qui prolongent des nuits fantastiques...
Je suis heureux.
En fait, je me sens en pleine forme depuis cette petite escapade à
Reims... Je ne sais pas de quoi ça vient. On a fait du camping. On
était dans la nature... Je ne comprends pas... J'ai du me faire piquer
par une bête la nuit, pendant mon sommeil, sous la tente... Ca dot être
ça. Depuis, j'ai une fièvre agréable. Elle n'est pas jaune.
Je ne sais si c'est la maturité, mais des choses changent depuis
quelques temps...
Je crois que j'aurais envie d'être un peu seul ce week-end. Moi qui
pourtant déteste la solitude ! Ca veut dire que ça va vraiment bien...
Je ne suis pas tout seul.
J'aurais du travail quand même. Commencer mon questionnaire de Proust.
La lecture du Journal d'Ariam tout à l'heure m'y a fait repenser.
Corriger la nouvelle
1991,
faire des courriers, des sélections de poèmes pour des revues.
Je parle moins de M. Donc M doit être contente. J'ai toujours pensé
qu'il y aurait de l'amitié, après l'amour entre elle et moi. J'en suis
tellement sûr... et je suis content que quelqu'un, que j'apprécie
beaucoup, m'ait dit aujourd'hui qu'elle pensait cela aussi. Une
personne qui me fait beaucoup de bien. Qui justement m'a demandé des
nouvelles d'M, alors que souvent, c'est moi qui lui en parlais... M
doit rentrer d'ici lundi de son voyage en bateau.
Trois semaines que je n'ai pas acheté de chocolat. Je tiens. Mais
faudrait pas me tenter non plus ! La résistance a des limites...
Je ne bois plus de grog avant de dormir, depuis des semaines...
Plus on me dit qu'on savoure, et plus j'ai envie de surprendre les
papilles. Par plaisir, gourmandise, amour... Mettre un peu de sucré, et
puis derrière quelques mots, au détour d'un verbe, tomber sur une
partie salée. Naviguer entre le tendre et le dur, entre le chaud et
l'humide. Goûter, faire goûter des épices, des petits points d'énergie.
Mieux vaut être gourmande et aimante qu'anorexique et frigide. Aimer la
vie.
Forces, richesses. Amours, chaleurs. Je suis entouré d'étoiles, de
princesses...
Growing in
numbers, growing in speed Can't fight the future, can't fight what I
see People they come together, people they fall apart No one can stop
us now, 'cause we are all made of stars Efforts of lovers, left in my
mind I sing in the reaches, I'll see what we find People they come
together, people they fall apart No one can stop us now, 'cause we are
all made of stars Slowly we're building, I feel it in me Growing in
numbers, growing in peace People they come together, people they fall
apart No one can stop us now, 'cause we are all made of stars
Le titre de ce soir aurait pu être "Merci"...
My tea's gone cold, I wondering why I
got out of bed at all
The morning rain clouds up my window
and I can't see at all
And even if I could it'd all be grey,
but your picture on my wall
It reminds me that it's not so bad,
it's not so bad
I drank too much last night, got
bills to pay, my head just feels in pain
I missed the bus and there'll be hell
today, I'm late for work again
And even if I'm there, they'll all
simply that I might not last the day
And then you call me and it's not so
bad, it's not so bad and
I want to thank you for giving me the
best day of my life
Oh just to be with you is having the
best day of my life
Push the door, I'm home at last and
I'm soaking through and through
Then you handed me a towel and all I
see is you
And even if my house falls down now,
I wouldn't have a clue
Because you're near me and I want to
thank you for giving me the best day of my life
Oh just to be with you is having the
best day of my life.
Merci...
08 juin 02:37
Neuf mois...
Avant d'écrire ce soir, je suis allé sur la terrasse, sentir un peu la
fraîcheur de l'air sur mon corps. Surtout trouver un peu de force pour
écrire... J'ai perdu de ma superbe, comme par désenchantement.
Pourtant, la journée a été plutôt bonne.
J'ai fait un rêve... bleu. Deux nuances. Plein de significations.
J'aimerai bien ce soir replonger dans ce rêve, connaître la suite,
aller plus loin. J'ai rêvé d'une personne pour qui j'ai des sentiments
profonds, qui me le rends bien, une personne à qui je pense beaucoup.
C'était... bien ce rêve. Un souhait ? Plus loin dans ce rêve, elle
n'était plus là, et moi j'étais dans un environnement hostile. Qui m'a
sorti de ce mauvais pas ? M. Elle était venue me chercher...
J'ai encore eu un repas très enrichissant à midi avec mon ami
séminariste. On a fait le questionnaire de Proust. J'avais des
interrogations sur certaines questions. Je mettrais ce questionnaire
ici bientôt. Demain, lundi, mardi... je ne sais pas du tout.
J'ai aussi eu un moment, très bon, avec Ariam. Elle et Gladys m'ont
beaucoup apporté dans mon travail de détachement. Elles sont une
chance, une richesse. Je me sens redevable, bien au-delà du mot "merci"
envers Ariam et Gladys. De ce qu'elles m'apportent, par leurs textes,
par tous ces mots qui me touchent, ses marques d'affections, sincères.
Que moi, je me donne beaucoup pour qu'elles aillent bien, mieux, fait
parti de moi. Une grande compréhension entre elles et moi. Ecouter.
Elles me font du bien, je tiens à leur en faire... Content de voir que
je laissais Ariam très heureuse, changée...
Je me sentirais aussi toujours redevable envers M de m'avoir sauvé,
quand je me noyais dans une mer trop forte, trop trouble. Même dans mes
rêves, M me sauve...
Et puis M m'a appelé. Elle venait de rentrer de voyage, à Sète. Qu'elle
me joigne dès mon retour m'a touché. Mon rêve indiquait son retour,
qu'elle ne m'avait pas oublié...
Sète... mode d'emploi...
si loin... si proche...
partir... revenir...
Ce soir est une date encore assez spéciale. Et la semaine prochaine,
j'aurai besoin de recueillement. C'est aussi cela qui me rend un peu
mal ce soir.
Voilà ! A cette heure, à ce jour, c'était il y a 9 mois... Je m'en
rappelle comme si c'était hier. Comme si c'était tout à l'heure. Quand
elle s'est allongée sur moi, quand elle a commencé à me donner des
baisers au creux de ma main...
Neuf mois...
Les mots ont du mal à venir ce soir, ils doivent se perdre dans
l'agitation d'une mer qui n'est pas celle de la sérénité. Trop de
choses à gérer, certaines qui n'avance pas. Sentir la stabilité
s'approcher, n'être plus très loin de moi, mais la sentir un peu
craintive. Pas contre moi. Trop loin. Beaucoup trop loin. Je vois bien
que ce ne sont que des grands traumatismes du passé qui me rendent
comme cela soir : soudain peu confiant, égaré dans une flaque de
pessimisme...
J'ai trouvé de l'or sur le réseau...
Que ferais-je demain ? Qu'est-ce que je veux faire ? Où vais-je
atterrir ? L'incertitude ?... elle me pèse...
Peut-être à demain. Peut-être à plus tard...
10 juin 21:24
La partie à M...
Une déconnexion imprévue ce week-end. Qui m'a permis de retrouvé ma
plénitude et confirmé certaines choses.
Dimanche soir, Lyon, gare de la Part Dieu. Il y avait pour moi une
atmosphère de fin de film, tristesse et joie. Le temps d'écrire un
poème, 20 minutes à attendre M rentrant de son expédition. Des groupes
de jeunes footballeurs repartaient à Lille, à Saint-Etienne... j'ai
beaucoup pensé dans la voiture, à toutes les personnes qui me font du
bien.
Ce week-end à Lyon restera comme l'un des meilleurs, l'un des plus
aériens. La plénitude est de retour. Maturité et détachement se
confirment. Je maîtrise beaucoup plus mes mots. Je ne les balance plus
sans réfléchir. Suis-je devenu le Beckenbauer des mots ?
Une interférence au hockey sur glace vaut 2 minutes de pénalité. Dans
la vie, elle vaut des fois bien plus... Gérer aussi les interférences
donc...
Je suis capable de choses que je ne pouvais faire avant. J'ai passé du
temps avec la colocataire de M hier. On a bloqué 5 heures sur les Doors
! Elle m'a coupé un peu les cheveux. Ca m'évitera de me les brûler en
fumant des cigarettes. Elle m'a fait découvrir les guinguettes de bords
de Saône.
J'ai surtout bien profité de la vie. J'ai l'impression d'être parti une
semaine en vacances. J'ai juste fini mon questionnaire de Proust. M a
fait le sien, un premier jet du moins.
Pour voir un peu le genre de personne qu'est M, à la question :
"quel est le comble de la misère?" M
a dit : ne pas aimer...
J'ai aussi trouvé le cadeau que je ferais à M pour son anniversaire...
En repartant ce matin, vu le temps estival, j'avais plus envie de
prendre la direction du Sud, de Sète. Mais pas seul. Au fil des
kilomètres, je pensais aux même personnes qu'en venant dimanche, à mes
étoiles, les 3 étoiles. A l'étoile du Sud que je venais de quitter. A
l'étoile bleue, qui brille et dégage toute sa chaleur. A l'étoile de
l'Est, la petite luciole, qui m'apporte sa fraîcheur.
J'ai un destin bizarre. Je rencontre une pluie d'étoiles. Heureusement
parce que ma vie n'est pas facile.
Et puis un peu plus tard, après Mâcon, j'ai commencé à penser à Jacky,
à ses deux étoiles, Elodie et Doriane...
J'ai beaucoup de rêves à réaliser pour me sentir blasé. Je cherche
juste le bonheur. J'ai aussi cherché constamment l'air frais sur ma
peau...
Une partie de mon corps est la porte de la fusion. Une partie anodine.
Quand elle met sa main dessus, c'est comme si on branchait un appareil
sur le secteur. C'est comme si deux éléments s'assemblaient. C'est
comme l'ouverture d'une porte par reconnaissance digitale. C'est comme
un code. C'est comme si cette partie avait était conçue pour ses mains.
C'est presque indéfinissable. C'est fou. Je n'ai jamais senti cela
avant...
On en plaisantait la nuit d'hier, de savoir si une autre main que la
sienne ne risquait pas de provoquer un court-circuit. Ou de savoir s'il
y avait une autre prise en moi...
Je publierai la semaine prochaine mon questionnaire de Proust. La
question la plus dure est celle de dire "quel est le moment de la vie
où j'ai été le plus heureux ?". Il y en aurait plein ne serait-ce que
durant ces 9 derniers mois. Et puis, le meilleur est à venir.
Par contre, s'il avait fallu dire quel fut le moment de ma vie où j'ai
été le plus triste...
Demain, ça sera juste une journée dure émotionnellement.
11 juin ..:..
Un an déjà
12 juin 00:46
Putain de camion
J'ai mangé ce soir sur ma terrasse. La cuisine est en travaux... Après
le camping, le pique-nique. Mais bon, je ne suis pas à plaindre, vu le
cadre... Les oiseaux, les arbres, le soleil couchant, le lac. J'aurai
bien aimé partager cela avec quelqu'un. Pas le vivre seul.
L'autre jour, mes mots tombés au bon moment pour Ariam, quand elle en
avait besoin. Ce soir, ce fut elle qui était là quand il fallait. Après
la douche, avant le pique-nique. Une soirée détente... écouter la
musique de
Deadman en
finissant ces lignes.
Merci ma Luciole...
Samedi dernier, j'ai regardé un match de rugby pour la première fois
depuis plus d'un an (moins d'intérêt et d'occasion). Lors de certains
temps morts, j'ai changé de chaîne et suis tombé pour la première fois
sur
Nice people ("Nice pipe
all" dirait Mr
Cparrain).
Découverte d'une émission prévisible par son non intérêt. En tout, j'ai
du rester 3 minutes en plusieurs venues. Jusqu'à ce que le jeu reprenne
au Stade de France. Il parait qu'un des candidats est de la famille du
producteur ! Mais schuuuut, je n'ai rien dit... C'est juste pour faire
du fric (quand les gens appellent pour voter, par exemple). D'où
l'intérêt d'abrutir les gens : pour qu'ils donnent leur argent.
Ai découvert aujourd'hui le
Paperbook
dans son intégralité. Ai aimé.
Quelques constatations aujourd'hui...
Nous nous enfonçons dans le coeur de l'été et les étoiles brillent,
brillent... la chaleur augmente un peu plus chaque jour.
Me suis rendu compte que le fantôme de Virginie a disparu de la ville
où je travaille. L'ombre ne plane plus. Pourtant elle est passée devant
la porte de la bibliothèque la semaine dernière. Je n'ai rien ressenti.
La chaleur cumulée des étoiles a du faire fondre le spectre. Je ne me
sens plus étouffé dans cette ville. Mais je n'oubli pas de la fuir, dès
que je peux.
Ne pas ressentir de vide ce week-end, les jours qui suivent. Me suis un
peu égaré ces derniers temps. J'avance pas, en rien, dans tout. Non,
juste peur du vide.
On dira ce qu'on voudra, j'ai pas fait grand chose de ma vie jusque là.
Et se poser la question comme dans un film : "pourquoi suis-je seul, si
je suis si bien que cela ?" Pas grave. La réponse peut attendre. Tout
peut attendre. Pour cela, mettre un peu de (fausse)désinvolture.
On a beau être bien entouré, ça ne suffit pas pour être heureux. Je me
suis posé toutes les questions, j'ai toutes les réponses, maintenant,
je n'ai qu'à attendre...
Je pense ne plus guère changer : au mieux à l'avenir, je serais plus...
heureux.
La musique de
Deadman me fait
du bien. Mais je la conseille pas forcement de l'écouter quand ça va
mal... c'est juste une histoire entre moi et elle.
Il y avait une telle harmonie ce week-end avec M, sa colocataire et
surtout sa fille. j'ai hâte de développer les photos... Cette harmonie
semblait bien loin ce soir...
Pardon à M si je suis à l'origine de l'un de ses doutes. Comme elle dit
"des fois, il vaut mieux fermer sa gueule".
Les Echarmeaux. Toujours ressenti cet endroit comme excitant...
dépaysant. Ressemble au Montana, à la Suisse. Cet Hôtel des nations,
cette terrasse de d'auberge, ce paysage... La musique de
Twin Peaks est la bande son idéale
des lieux. C'est la porte qui mène à Lyon, au Sud. A l'inconnue,
l'aventure...
J'ai toujours l'impression quand je suis sur cette route, de regarder
cela avec les yeux d'un enfant, comme une première fois. La première
fois a du me marquer.
J'irai voir Lola lundi. Parce que ça fait bien longtemps, et puis elle
n'est qu'à 60 kms. Et puis parce que j'en ai envie.
La partie à M... et si c'est une autre M qui met sa main, ça ferait
quoi ?
Encore une chanson que je ressens (oh comment mon Dieu ! jusqu'à quel
point... ). Renaud. J'ai toujours aimé Renaud. Faut dire qu'un de mes
cousins me l'a fait écouter quand je devais avoir 4 ou 5 ans ! Encore
un texte dont les mots semblent écris pour moi. Que j'aurai peut-être
écris, ceux en gras au moins. Putain c'est trop con...
Putain
c'est trop con
Ce putain d'camion
Mais qu'est-ce qui foutait là
Putain de vie de merde
T'as roulé dans l'herbe
Et nous, tu nous plante là
J'espère qu'au moins là-haut
Y'a beaucoup moins d'salauds
Tu nous laisse avec les chiens
Avec les méchants les crétins
Sous un soleil qui brille moins fort et
moins loin
J'voudrais m'blottir dans un coin
Avec Marius avec Romain
Et pleurer avec eux jusqu'à la
saint-glinglin
Putain j'ai la rage
Contre ce virage
Et contre ce jour là
Où tu t'es vautré
Dire que c'était l'été
Dans ma tête y fait froid
J'espère au moins qu'là-haut
T'as acheté un vélo
Lolita a plus de parrain
Nous on a plus notre meilleur copain
T'étais un clown mais t'étais pas un pantin
Enfoiré on t'aimé bien
Maintenant on est tous orphelins
Putain d'camion, putain d'destin, tiens ça
craint
:(
12 juin 18:53
Le mystère des mots bulgares
Je me dépêche avant que l'orage vienne sur LC.
J'ai des valises sous les yeux, et c'est la première fois que j'en
ressens une douleur physique. Un coup de froid et la fatigue mélangé.
Mais mon programme des jours à venir ne me permet pas de me reposer
totalement. J'ai beaucoup de choses à faire, et seul moi peut les
faire. Et comme elles ne se feront pas toutes seules non plus... Des
courriers pour du boulot, pour des éditeurs, des corrections, des
rédactions, des sélections. Heureusement, un week-end très culturel
s'annonce : samedi, salon du livre à Cluny, festival celtique le soir à
Saint-Laurent, et vernissage dimanche à Roanne. Ecritures, musique,
arts, mes 3 principaux centres d'intérêts. Il faut des avancées ce
week-end. Dans tout. Bouger et rencontrer...
Sinon, je pense un peu à partir cet été, me faire un voyage
extraordinaire, loin. Je ne peux pas trop programmer longtemps à
l'avance, vu que je peux changer de travail et déménager d'une semaine
à l'autre. Je suis dans trop d'incertitude. J'ai quelques idées de
destinations. Pourrais-je en réaliser une ?
En attendant, par cette chaleur, les mots dépaysant et rafraîchissant
d'Ariam me... dépaysent et rafraîchissent.
Pour pénétrer le milieu que je veux introduire, je vais devoir endosser
un costume qui n'est pas le mien. Je l'enlèverai une fois atteint mon
objectif.
Tiens, c'est drôle, en déambulant dans la bibliothèque, en attendant un
groupe d'enfants, je suis tombé sur
Abraham
le clochard, d'Angel Wagenstein... puis je vois marqué "traduit
du bulgare"... puis en 4ème de couverture que ça parle de Plovdiv...
Le destin sans doute. Du coup, j'ai pris le livre.
Les enfants m'ont fait du bien. Par leur sourire, leur innocence.
La marque M (l'emprunte de M)
Malgré de petits mauvais moment en ce moment, je gère bien. M m'a
transmis sa posivité. Sa force, sa positivité, son courage... J'ai
l'impression de devenir comme elle : outre l'hypersensibilité, je
deviens très positif, je surmonte vite une mauvaise nouvelle. La fusion
a du transmettre cela...
Et puis à méditer : il vaut mieux faire ce que l'on dit plutôt que dire
ce que l'on fait. C'est mieux pour tout le monde.
L'orage est là...
13 juin ..:..
Arrêter les pendules, couper le
téléphone
Un an...
Arrêter
les pendules, couper le téléphone,
Empêcher le chien d'aboyer pour l'os que je lui donne.
Faire taire les pianos, et sans roulements de tambours,
Sortir le cercueil avant la fin du jour.
Que les avions qui hurlent au dehors,
Dessinent dans le ciel ces trois mots, Il Est Mort.
Nouer des voiles noirs aux colonnes des édifices,
Ganter de noir les mains des agents de police.
Il était mon Nord, mon Sud, mon Est et mon Ouest,
Ma semaine de travail, mon dimanche de sieste,
Mon midi, mon minuit, ma parole, ma chanson.
Je croyais que l'amour jamais ne finirait, j'avais tort.
Que les étoiles se retirent, qu'on les balaye,
Démonter la lune et le soleil, vider l'océan, arracher la forêt,
Car rien de bon ne peut advenir désormais.
Wystan
Hugh Auden (1907-1973)
|
14 juin 01:08
Voyages...
Repas sympa à midi, avec, entre, David et le séminariste. J'ai eu une
journée aussi bizarre que M. Hier soir, la télépathie a encore
fonctionné entre elle et moi... Sylvie m'a donné les photos qu'elle a
pris de moi avent la Nuit de la Marine Nationale. Elles sont maintenant
dans le
Salon Alain, tout en
bas. En attendant d'avoir celles qu'a pris la colocataire de M lundi
après-midi. Il parait qu'elles sont en noir et blanc.
Ce qu'il y a de bien avec le cerveau, ce que des fois on arrive à
voyager en restant dans le même lieu. On peut des fois aller très loin.
Internet m'a permis aussi des évasions professionnelles, quand il
s'agit de trouver des photos, des illustrations pour les montages
d'expositions. J'en ai parcouru des pays ! Déjà les 32 pays pour l'expo
sur la coupe du monde 2002. Des matinées au Costa Rica et en Angleterre
pouvaient précéder des après-midi au Brésil puis en Chine. Le
lendemain, c'était la Croatie, le Cameroun. Pour d'autres expos,
c'était aussi le Canada en large et en travers (et c'est très large le
Canada...), l'Afrique...
A ce petit jeu, j'ai du battre M au nombre de pays visités...
Ce matin, je me suis dit : tient et si j'allais voir mon ami John à
Liverpool cet été ! Depuis deux que je veux le rencontrer. Et puis
Liverpool
est une ville qui ma toujours fasciné. J'ai rêvé de ce voyage
imaginaire. Poussé l'aventure jusqu'au Highlands pour voir Nessie.
J'avais même demandé des renseignements à un autre ami sur son
précédent séjour en Ecosse. J'avais même lancer une invitation...
Et puis plouf !!!
Les nouvelles de John ne sont pas fameuses. Les miennes auraient pu
avoir tendances aussi à ne plus l'être. Mais je me soigne... Oublié
Liverpool, pour le moment. Mais j'irais un de ces jours. But I'll
never walk alone over there. CQFD.
Mais rien ne vaut les voyages dans la réalité. Quand on peut. Les
récents que j'ai pu faire m'ont mis en appétit d'autres. Pour une fois
que mes moyens me le permettront, je pourrais bouger sans trop me poser
de question. Mais c'est clair que l'attrait de la mer est trop fort en
moi pour que je n'y aille pas cet été. J'ai des envies...
Voyage culturel ce week-end, d'abord à travers des livres, des auteurs,
des discussions, pour les Journées du livre de Cluny. Je connais
quelques auteurs présents de nom, mais je travaille dans une
bibliothèque, ça aide...
Puis le soir, direction la Bretagne, ou l'Irlande peut-être, pour un
festival, une nuit celtique, à Saint-Laurent-en-Brionnais. L'occasion
de passer une soirée avec mes amis de LC, et peut-être d'autres que je
côtoie au travail. Dimanche, nouveau vernissage chez Pikinasso à
Roanne, où je revois Bidot et aussi Guallino, avec qui j'avais bien
discuté de ses oeuvres, qui me font penser à Basquiat, ce qui est loin
d'être une insulte. Je serais un peu à New York.
Mais comme je l'ai dit à mon aimée ("aimée" comme dirait Thorgal), je
ne suis pas du genre à partir seul. J'ai assez voyagé seul.
Heureusement dans un sens parce que des fois le spectacle était pas
joli. Maintenant, j'aimerai voyager pas seul.
J'ai écouté deux fois la musique de
Sleepy
Hollow ce soir. Des hauts, des bas, des hauts des bas... S'il
n'y avaiet que des hauts, il ne pourrait y avoir de bas.
Déconnexion, évasion, aventure...
Invitation au voyage ?
Non ? Qui ?
Mais shhhhhuuuuttttttt...
le silence est d'or...
14 juin 12:25
Du côté de chez Proust
Chose promise, chose due, comme à chaque fois. Mon questionnaire de
Proust. Merci à Ariam, pour l'idée. Merci à M pour la question 12. La
14 est un ajout personnel, et d'autres sont des actualisations du
questionnaire originale.
Le principal trait de mon caractère :
recevoir et donner de l'affection.
La qualité que je désire chez un homme :
l'ouverture d'esprit.
La qualité que je désire chez une femme :
la sensualité.
Ce que j'apprécie le plus chez mes amis :
la compréhension.
Mon principal défaut : parfois sale
caractère.
Ma vertu préférée : la tolérance.
Mon occupation préférée : profiter
de la vie (lire, écrire, terrasse de café, être avec mes amis,
l'évasion, l'amour).
Mon rêve de bonheur : un foyer.
Le moment de ma vie où j'ai été le plus
heureux :
Quel serait mon plus grand malheur :
perdre mes proches.
Ma plus grande peur : que la source
de l'inspiration se tarisse.
Le comble de la misère : ne pas
aimer.
Ce que possède de plus cher : des
richesses relationnelles.
Ce que j'ai réussi de mieux dans ma vie :
la gérer, ma vie, jusque là.
Ce que je voudrais être : seulement
moi.
Le pays où je désirerais vivre : la
France, moitié à Paris ou Lyon, moitié à LC, tout en voyageant, partout.
La couleur que je préfère : bleu,
sous toutes ses nuances, du ciel au marine.
La fleur que j'aime : l'orchidée.
L'oiseau que je préfère : le cygne
blanc.
L’odeur favorite : la vanille.
La chanson que je préfère :
Playground love.
Ma boisson préférée : le thé.
Ma drogue : l'énergie échangée avec
des personnes en interaction avec moi.
Mes auteurs favoris en prose :
Charles Bukowski, John Fante, Maupassant, Maurice Leblanc, Nick Hornby.
Mes poètes préférés : Jim Morrison,
Guillaume Apollinaire, Valérie Rouzeau, William Blake.
Mon film culte : Arizona dream,
Deadman, Buffalo 66.
Mes livres de chevet : voir sommaire
de ce site.
Mes héros dans la fiction : Corto
Maltèse, Thorgal, François Seurel, Valérian, Tom Hanson.
Mes héroïnes favorites dans la fiction :
Adéle-Blanc Sec, Alice Liddell.
Mes compositeurs préférés : Neil
Young, Goran Bregovic, Danny Elfmann.
Mes peintres favoris : Basquiat,
Klee, Rauschenberg.
Mes héros dans la vie réelle :
Ariam, Finistère Amer, Marine.
Mes héroïnes dans l'histoire :
Elisabeth I d'Angleterre, Dian Fossey.
Mes noms favoris : Liverpool,
Canadiens de Montréal, amour, rêve, nuit, américain(e), bleu, marine,
mon aimée, étoile.
Ce que je déteste par-dessus tout : l'incompréhension.
Caractères historiques que je méprise le
plus : les dictateurs.
Le fait militaire que j'admire le plus :
les libérations.
La réforme que j'estime le plus :
les accords de Matignon (7juin 1936).
Le don de la nature que je voudrais avoir :
celui de trouver des mélodies.
Mon plus grand regret : ne pas avoir
vécu dans les années 60-70.
Comment j'aimerais mourir : dans
une somnolence d’après fusion corporelle et avant ceux que j'aime.
État présent de mon esprit :
bienheureux.
Fautes qui m'inspirent le plus d'indulgence
: celles que je comprends.
Ma devise : ne plus y penser mais ne
pas oublier.
Retour sur la
question 9
Le meilleur moment de ma vie n'est pas encore arrivé. Ou alors il
aurait fallu choisir entre beaucoup de moments passés avec M. Sa
rencontre, mon sauvetage en mer, le voyage à Sète, les centaines de
bons moments, les tonnes d'amour. Choix impossible.
Le pire moment, il y a un an hier, 12h30 environ...
Il est des moments tellement, tellement, tellement durs, où la douleur
des innocents anges vous percute. La profondeur de leur douleur est
tellement, tellement, tellement profonde que ça a du s'intégrer à moi,
faire partie de moi. Il est des mots... qu'on ne peut oublier. Des mots
simples... Ils font partie de mon âme. J'ai toujours eu horreur des
injustices. Mais là... La chose la plus dégueulasse de mon existence,
de leur existence. D'y penser me fait pleurer, toujours. Le pire ? Le
plus dur. Quand Elodie est venu dans mes bras avec ses mots, sa
douleur... Doriane écrasant de haine et de rage un gobelet dans sa
main. Putain de vie de merde...
Comprenez que la fête des pères, 3 jours après, a été cruelle. Inutile.
Putain de vie de merde...
Comprenez qu'après tout ça, je trouve que bien des soucis ne
m'angoissent plus. Et les petits problèmes existentiels de ceux qui on
tout pour être heureux, je ne le supporte plus du tout.
M a mis en 2002, le poids pour équilibrer les bons et les mauvais
moments. Vu la lourdeur des mauvais moments, il s'agit bien de tonnes
d'amour de sa part. Merci de ce qu'elle est, de ce qu'elle fait...
Je n'ai pas réalisé la mort de Jacky. Je le croyais. J'avais tort.
en souvenir
p.s. : rien que pour le message de M cette nuit, elle mérite le
meilleur de moi, amour, respect, confiance, rien que le meilleur, pour
toujours, pour elle...
15 juin 13:11
L'été bleu
Les chaleurs perdurent depuis pas mal de jours déjà. L'été est en
avance cette année depuis bien longtemps. A Sète, on se croyait déjà en
juin...
L'été bleu, c'est le
nom du supplément, du calendrier de toutes les manifestations estivales
dans notre département de Saône-et-Loire et des villes limitrophes. Il
sort aujourd'hui. C'est le signal de départ véritable du "summer way of
life". Pour ce qui est du "LC way of life"... venez goûter...
A par ça, je ferai de mieux remettre à mes nouvelles, entre Bukowski et
Apollinaire... 6 mois après. Après 6 mois de journaux. Mon écriture a
du suffisamment évoluer pour que ça soit meilleur que cela a été. Mais
gare à la concurrence...
Comme c'est le temps du baccalauréat, deux petites questions
philosophiques, éthiques, qui datent de jeudi dernier, avant d'aller au
lit :
Sujet 1 : Est-il bon de mentir pour redonner confiance à quelqu'un ?
Sujet 2 : Est-il bon de cacher pour le pas blesser ?
Tous mes mots sont vrais, c'est pour ça que des fois j'hésite avant de
parler ou d'écrire. Sur le questionnaire de Proust, j'ai rajouté "mon
aimée" et "étoile" à mes mots préférés.
Journées intenses depuis vendredi*. Je suis "un peu stresse", pour
parler comme M. Beaucoup de choses à faire avec peu de temps devant
moi. Il ne reste plus que le vernissage cet après-midi. Une affaire de
mobile à régler urgemment, des fois qu'on appelle pour du travail.
Corriger, écrire, toujours... L'inconscience m'a fait oublier l'urgence
de mes travaux d'écriture à envoyer aux éditeurs.
Et comme j'en ai marre du pique-nique à la maison, je vais aller
maintenant manger chez mon pote au Central bar... avant la suite de
l'aventure...
* hier matin quand je me suis levé, je crois que j'aurais pu être
blessé cent fois, je n'aurais senti aucune douleur, j'avais reçu une
telle dose d'amour avant de me coucher la veille... et dire que ce
n'était que des mots. Mais que mon coeur a aimé
Après, programme classique d'un samedi matin à LC centre : aller
chercher des viennoiseries, des clopes si j'en ai plus, prendre un café
à la terrasse du Central bar, goûter la fraîcheur du vent sur ma peau,
lire, écrire... envoi de courriers.
J'ai finalement renoncé à aller à Cluny : trop chaud et retardé, mais
un retard qui fait du bien. La soirée celtique me suffisait.
Mais après les problèmes avec la voiture, avec l'ordinateur, la loi des
séries continue. Pol a renversé une bière sur on téléphone mobile. Une
copine m'a prêté le sien pour la soirée, et Pol fera de même pour cette
semaine. Un problème est réglé un autre arrive. Mais ce n'est qu'un
petit problème de communication assez réduit.
Je bloque sur la musique de Polnareff depuis hier.
Lettre à France surtout...
La nuit celtique hier a été une bonne soirée. J'ai revu un pote du
lycée, de la 1ère S. Ca faisait au moins 4 ans que je ne l'avais pas
vu. Du coup, je suis resté plus longtemps avec lui et ses potes qu'avec
les personnes avec qui j'étais venu... Je crois que je vais arrêter de
penser trop à moi... Ca ne me va pas. Bref, 4 bières plus loin, quand
je suis rentré chez moi vers 02h, l'appel de Morphée fut plus fort que
l'envie d'écrire. Je n'ai plus l'habitude de boire.
Tiens, comme c'est la fête de la musique samedi prochain, je devrais
revoir, comme les 2 dernières années Geronimo à LC.
Ce matin quand je me suis levé, j'étais dans une grande forme, à part
la tête dans le seau.
Dommage qu'elle n'était pas là. Elle ? Elle..
17 juin 22:14
Sur l'hypersensualité
L'hypersensibilitié, ça peut-être 2 choses : la première, c'est être
très sensible psychologiquement, dans le sens émotif... hyperémotif.
La seconde, c'est plus.. physique, tactile, sensoriel, sensuel...
hypersensualité.
L'hypersensualité est contagieuse. Du moins entre deux corps qui sont
fait pour la chimie parfaite. Je suis devenu hypersensible. Je sais qui
m'a transmis cela. Inconsciemment. Je m'en suis rendu compte peu à peu.
Comment ça s'est transmi ? La main sur la partie à M...
A force de me
peloter, elle m'a potelé.
Peut-être que cette est arrivé quand elle a dit qu'il fallait se
quitter. Il y a trois mois. Le subconscient a encore frappé. Mon corps,
tout mon corps, a du se dire qu'il fallait ressentir totalement la
fusion, la chimie, tout ce que je recevais d'amour, d'elle. Tous les
boutons de l'ultra sensibilité ont été poussés au maximum.
C'est de "pire" en "pire". Je frissonne tout seul des fois. Ca doit
être contagieux cette suprasensualité, entre deux personnes
chimiquement complémentaires, chimiquement fait l'un pour l'autre...
Et puis, j'ai l'impression de frissonner pour un rien. Une chanson que
j'aime bien, une pensée... Mais ce n'est pas rien. Et ce n'est pas
qu'une impression. A ce rythme là, un simple touché, et peut-être même
un simple regard profond me...
Les personnes qui
font bien la cuisine, font-elles aussi bien l'amour ?..
Faire l'amour, qu'est-ce qu'autre que de l'art ? Peindre un tableau,
préparer un délice... C'est bien la sensation que j'ai. Une expression
corporelle, pour dire des sentiments veloutés. C'est exquis, ou ce
n'est pas.
Dans l'hypersensualité, la lassitude n'existe pas. Seule la sublimation
existe. C'est toujours la sensation d'une découverte, d'une bataille,
la communion suprême...
Il était une fois, toi et moi...
n'oublie jamais ça, toi et moi... depuis que je suis loin de toi, je
suis comme loin de moi... et je pense à toi tout bas...
La différence, c'est ce silence,
parfois au fonds de moi...
Oui, j'ai le mal de toi parfois, même
si je ne dis pas... l'amour c'est fait de ça...
Michel Polnareff est la bande son idéal pour écrire des choses
sensuelles, voir hyper sensuelles...
D'accord, ce n'est pas la plus sensuelle, mais c'est celle qui me parle
le plus ce soir.
L'hypersensualité donc ? Heureusement dans un sens que tout, le monde
ne connaît pas cela. Certains, les fameux machos, ne connaissent même
pas la sensualité et sans doute l'art. Car quand on a goûter à cela, le
reste peut paraître fade. Il y a un risque.
Qu'on a pris l'habitude de mangé chez Bocuse, manger à la cafétaria,
c'est pas génial.
Je plaisantais avec M, en marchant rue de la République sur la
déconnexion. Elle qui rentrait de 15 jours de navigation, me parlait de
balise GMS... Et moi de lui dire que je n'en avais pas en moi, car je
me sens perdu des fois, et que ça me servirait, s'il y avait un point
en moi où il suffirait d'appuyer pour savoir où je me trouve, quelle
latitude, quelle longitude. En revanche, j'ai un point de déconnexion,
en plus du point M, de la partie à M.
Cette fois, il a suffit que je me gare sur le parking, que j'ouvre la
porte de la voiture, pour sentir la déconnexion. Je n'avais cessé de
courir depuis que je l'avais quitter...
Il est des histoires, forcément belles, qui ont un long crépuscule.
Vous dire ce que M est pour moi ?
Prolonger la déconnexion...
18 juin 20:38
All my loving...
Aujourd'hui c'est l'anniversaire de Macca, Paul Mc Cartney. Mais ce
n'était pas le seul.... sinon, je ne serais pas venu au boulot avec un
pot de confiture à la fraise de mère, datant d'une semaine à peine.
J'ai eu droit à
All my loving
dans la voiture ce matin. Ca tombait bien, j'avais besoin de ce genre
de chanson. Comme aussi j'avais besoin de la chaleur de mes étoiles, et
elles ont toutes brillées aujourd'hui.
Avant de rentrer à la maison, je suis allé m'asseoir sur un banc, le
long du lac, lire un texte de Morrison, écrire ces lignes. J'y
retournerai dans quelques minutes, prendre un énième coucher de soleil
sur ce lac.
Pas de blues ce soir, pas de manque, pas de vide... mais un truc entre
tout ça. Peut-être simplement l'envie son serrer contre moi un corps
pour la remercier de son adorable message. Juste serrer son corps que
je connais par coeur.
Envie de me sublimer encore un peu plus chaque fois, de mes mots, de
mon amour. Pour les mots, certains ont été écris par d'autres mais
correspondent encore à ce que je voudrais lui dire...
On a parcouru le chemin
on a tenu la distance (...)
On a parcouru les chemins
on a souffert en silence (...)
pour dire qu'on s'est trouvé un jour, on était sur la même route,
tortueuse, torturés. Et on a marchait, pas seul, avec l'autre, à ses
côtés. On s'est aidé. On s'adore, mais on ne se hait point de tout nos
corps, c'est l'inverse, nos corps s'adorent...
J'y ai trouvé de l'or, car c'est une mine d'or, d'amour. J'ai trouvé
bien d'autres mots dans les dizaines de "peau M" écrits depuis
septembre. Mais ceux-ci, c'est ceux que je voudrais lui dire, à
l'instant...
J'ai
longtemps parcouru son corps
Effleuré
100 fois son visage
J'ai
trouvé de l'or
Et même
quelques étoiles
En
essuyant ses larmes
J'ai
appris par coeur
La pureté
de ses formes
Parfois,
je les dessine encore
Elle fait
partie de moi
Je l'ai
connue trop tôt
Mais c'est
pas d'ma faute
La flèche
a traversé ma peau
C'est une
douleur qui se garde
Qui fait
plus de bien que de mal
Mais je
connais l'histoire...
Je peux
mourir demain
Mais ça
n'change rien
J'ai reçu
de ses mains
Le bonheur
ancré dans mon âme
C 'est
même trop pour un seul homme
Je l'ai
vue partir
Sans rien
dire
Fallait
seulement qu'elle respire
Merci
D'avoir
enchanté ma vie...
Je me sens heureux, d'un bonheur étrange. Parce qu'elle part encore ce
soir, loin. Peut-être aussi que parce que demain, le 19 juin c'est ...
Merci
D'avoir enchanté ma vie...
19 juin ??:??
Quelques mots sur M...
M comme...
machine |
moelleux |
manne |
mets |
mots |
manger |
magnétiser
|
maman |
maestria |
mental
|
malléable |
midi |
musique |
mer |
moite |
malaxer |
masser
|
meilleur |
magnifique |
mijoter |
mistral |
merveille |
maligne |
médecine |
montagne |
morphine |
magique |
morphée |
mouvement |
marquante |
mordre |
muse |
miracle |
mine |
moteur |
miel |
merci |
main |
munificence |
M... |
Qu'est-ce que la munificence ? C'est qui la caractérise le plus...
Et dire aussi que les mots "vie", "amour", "respect", "confiance"
devrait commencer par un "M"...
plein de
bisous
pour ton anniversaire,
mon aimée.
et merci d'enchanté ma vie.
je dis
aime...
21 juin 00:15
1991...2003
J'ai repris l'écriture des nouvelles. J'ai fait un envoi de poème à une
revue. Et puis, il s'est passé une chose incroyable hier soir. Je
corrigeais
1991 et puis... je
l'ai fini. Je ne pensais plus pouvoir y arriver. Je l'ai fini. Des
années après l'avoir laissé ! Hier soir, j'étais bien. C'était presque
magique... La première qui me dit : "Alain reste à la maison pour
écrire !" elle me... Et il faut aussi qu'elle dise "stop" quand je
travaille trop. Il faut une présence physique pour cela. J'étais bien,
hier soir, sûrement la conjoncture céleste.
Merci à M de m'avoir appelé en dernier avant de quitter la France
mercredi soir (donc merci pour le respect et tout ce qui va avec).
Merci à Gladys d'accepter une partie de mon travail (donc merci pour ma
santé, et tout ce qui va avec). Merci à Ariam pour ce qu'elle m'a
confié (donc pour sa confiance et tout ce qui va avec)...
la route de l'aventure...
J'ai goûté enfin le coca vanille. Je préfère la vanille sous d'autres
formes. Hier j'ai craqué, j'ai acheté du chocolat pour la première fois
depuis des semaines.
Des
nouvelles photos du
lac de La Clayette au printemps, une
vue d'ensemble du château
et un paysage à Ouroux-sous-le-Bois-Sainte-Marie...
David Beckham ? Enfin un grand joueur au Real Madrid (rires)... Le
football devient grotesque, risible... fatigant...
la croisée des chemins...
J'ai vu Isa qui est revenue de Jo'Burg avec son mari. Ca m'a permis de
travaillé un peu mon anglais, on s'est compris, même s'il a un accent
zimbabwéen. J'ai prévu d'acheter une guitare acoustique cet été et
d'apprendre enfin à en jouer. Isa en a une peut-être à me vendre... Une
personne pure doit pouvoir faire de la musique pure ? (rires...).Je
sais que j'ai déjà beaucoup de projet, mais la musique c'est si
important pour moi, et ça peut-être si bonifiant.
J'ai tellement envie le 8 avril prochain de jouer dans un bar des
chansons de
Unplugged de
Nirvana...
Je suis trop indécis et pourtant, je sais tout ce dont j'ai besoin, ce
que je veux faire de ma vie...
attention danger !!!
Je m'inquiète pour mon état physique. Ca fait deux jours de suite qu'à
midi, je me sens pas bien. Pas bien du tout. Je tremble. Trop de
travail, trop de stress. Le stress n'est lié qu'au travail. Un stress
primaire en me demandant, par exemple, si j'arriverai à tout faire ce
que j'ai à faire ce soir? Je vais devoir pourtant travailler comme un
fou jusqu'à mardi, et la fête de la musique demain soir sera mon seul
moment de détente d'ici là. Tant pis si je me brûle. Si je brûle.
C'est une fatigue de fonds qui traîne depuis un an. Depuis ce terrible
printemps 2002. Des choses graves. Je n'y pense plus. Sauf comme à
midi, ou pour une fois, Le clip du
Grand
secret
m'y a refait penser. Je devrais définitivement penser à quelqu'un
d'autre pendant cette chanson. Je sais à qui. Je sais ce que je vais
faire pour y parvenir.
Et ça me fait mal que certaines personnes ne comprennent pas mon état,
me traite d'hypocondriaque, disent que je me plains souvent. Ceux sont
hélas des personnes proches, et je me dois de moins les voir. Car ça me
fatigue, l'incompréhension. Autant que la compréhension m'énergise.
Je rêve toujours des six mois de repos, de "vacances", qu'il me faut...
Encore un jour se lève sur la planète
France
Et je sors doucement de mes rêves je
rentre dans la danse
Comme toujours il est huit heures du
soir j'ai dormi tout le jour
Je me suis encore couché trop tard je
me suis rendu sourd
Encore une soirée où la jeunesse
France
Encore elle va bien s'amuser
puisqu'ici rien n'a de sens
Alors on va danser faire semblant
d'être heureux
Pour aller gentiment se coucher mais
demain rien n'ira mieux
Encore une soirée où la jeunesse
France
Encore elle va bien s'amuser dans cet
état d'urgence
Alors elle va danser faire semblant
d'exister
Qui sait si l'on ferme les yeux on
vivra vieux
Encore un jour se lève sur la planète
France
Où j'ai depuis longtemps perdu mes
rêves je connais trop la danse
Comme toujours il est huit heures du
soir j'ai dormi tout le jour
Mais je sais qu'on est quelques
milliards à chercher l'amour...
22 juin 03:10
M-C
M-C, M-C, when will those clouds all
disappear ?
M-C, M-C, where will it lead us from
here ?
With no loving in our souls and no
money in our coats,
You can't say we're satisfied,
But M-C, M-C, you can't say we never
tried.
M-C, you're beautiful, but ain't it
time we said good-bye ?
M-C, I still love you, remember all
those nights we cried ?
All the dreams we held so close
seemed to all go up in smoke,
Let me whisper in your ear ;
M-C, M-C, where will it lead us from
here ?
Oh, M-C, don't you weep, all your
kisses still taste sweet,
I hate that sadness in your eyes,
But M-C, M-C, ain't it time we said
good-bye ?
With no loving in our souls and no
money in our coats,
You can't say we're satisfied,
But M-C, I still love you, Baby,
Ev'rywhere I look I see your eyes.
There ain't a woman that comes close
to you,
Come on Baby, dry your eyes.
But M-C, M-C, ain't it good to be
alive ?
M-C, M-C they can't say we never
tried.
ps: en fait c'est M-C son vrai prénom. Et ça aidait mieux pour
remplacer Angie que M. J'aimerai tant lui écrire mon plus beau poème,
ma plus belle chanson. Elle le mérite tant... Elle est tellement ...
chouette... à en pleurer...
24 juin 00:05
La passion selon Saint-Kurt
Il est des Saints qui ne laissent pas de glace. Donc pas des Saints de
glace. Il est des seins de feu, des dessins, des desseins. J'admire
Kurt Cobain avant tout pour son intégrité, ses mots qui viennent de ses
tripes. Quand je vois que certains qui étaient fans de Nirvana dans les
années 90 n'écoutent plus cela, je me dis que ce n'était pour eux un
(long) effet de mode.
Quand même de gros points de différence entre Cobain et moi. Dans ce
journal, pas beaucoup de fois le mot "mort" de marqué. Chez lui, pas
beaucoup de fois le mot "amour". Donc ça va... je ne serais pas un de
ceux pour qui il fut une idole fatale, finale. J'aime trop la vie. J'ai
déjà 3 ans de plus de vie que lui, combien de chansons, poèmes ? Comme
pour Morrison... Ils sont morts à 27 ans et moi je commence à vivre à
30 ans...
J'aime Cobain pour sa façon d'interpréter ses chansons comme lors du
mythique
Unplugged. Mythique
n'a jamais autant convenu à ce moment. Il jouait en fermant les yeux et
je fais la même chose avec
About a
girl,
Come as you are, Pennyroyal tea,
Dumb,
Something in the way. Pour
comprendre cela il faut ressentir des choses...
La fête de la musique à LC me laisse un goût imparfait. Trop
perfectionniste... Pour la seconde année de suite, un groupe faisait
une balance à 200 mètres de chez moi, dans la cours de l'école
primaire, au moment où je prenais ma douche. Même à fond, j'ai eu du
mal à m'écouter
Nervermind.
Encore beaucoup de monde hier soir, beaucoup de connaissances.
Il m'a juste manqué une présence physique lors de cette soirée. J'ai
parlé à un couple d'ami, c'était le meilleur moment de la soirée,
pendant que le meilleur groupe de la soirée jouait.
Putain... que cette présence m'a manqué. Bu des bières. Deux de plus
qu'il y a une semaine. J'ai même revu mes potes d'il y a une semaine. I
have a hangover...
Des envies de jouer de la musique, mais je n'avais pas d'instrument...
de groupe. L'an prochain, c'est ce que je me dis depuis des années. Et
puis je crois que l'instrument avec lequel je peux jouer les plus
belles notes, les plus beaux sons, était très loin. En plus de peindre
ou de faire de la cuisine, des fois, j'ai aussi l'impression de jouer
une musique et que le corps d'M, en l'occurrence, est mon instrument de
musique. Une harpe effleurée... Et puis cette autonomie de mes mains
caressantes... Le son de son corps le soir au fonds des bois...
Et puis voilà que ce dimanche après-midi les violeurs sont revenus
visiter mon passé.
Ma chère Gladys, tu me parlais de ta nostalgie du 15ème, et bien moi on
viole encore mon passé. La maison de mes grands-parents a été achetée
l'an dernier. De nouveaux acheteurs sont venus pour l'acquérir. Moi qui
n'ai pu, su la garder. On prend une partie de mon enfance, de ma vie...
Je passe de violeurs en violeurs... Mais "j'embrasse pas", comme dans
le film du même nom. Comment je me sens ? Violé...
Mais j'ai fini cette nouvelle
1991,
Gladys a m'aidé à la retoucher avant de l'envoyer à un éditeur. Tout va
aller très vite maintenant... J'ai fait mes t-shirts. Je suis un peu
apaisé.
Je sens vidé d'énergie. C'est juste une fatigue physique, non pas
psychologique. Je suis trop bien entouré maintenant pour avoir une
déprime, un blues. C'est la première fois que je ne sens pas la fatigue
psychologique, d'habitude elle arrive quelques heures après. Là,
rien... Je suis comme un footballeur qui arrive en fin de saison et qui
a encore des matchs important à jouer... Heureusement, l'expérience, la
technique, compense un manque de fraîcheur physique. Et puis, je suis
un peu comme l'équipe d'Italie, j'opère en contre de précision
chirurgicale...
Heureusement aussi que j'ai un bon pilotage automatique, parce que des
fois, le retour sur LC se fait dans le vague...
"On dit que" je me plains tout le temps, que je suis "toujours"
fatigué, que j'ai "toujours" du travail, que j'ai "toujours" mal
quelque part, que j'ai "toujours" quelque chose. Et si c'était vrai ?..
M a bien raison, je suis bien d'accord avec elle, c'est grave qu'il n'y
a que chez elle, qu'avec elle, que je puisse me reposer, arrêter de
courir.
Je l'ai déjà dit, mes mots peuvent avoir la puissance de feu d'un
croiseur. J'ai chargé les missiles. Demain, je pourrais bien tirer. Je
suis trop gentil. Demain, je vais être obligé de passer à la contre
attaque...
Changer ? Faut qu'on me prenne pour ce que je suis. Que ce soit pour
une mission de travail ou pour une histoire de sentiments. Entier, je
suis entier. D'une intégrité à toute épreuve, quitte à tout perdre. On
ne me changera pas. Je ne changerai en rien. Surtout aucune concessions
artistiques ou littéraires.
Nihiliste ? Non, j'ai trop d'absolu dans ma tête. Nihiliste ironique...
I love myself better than you
I know it's wrong so what should I do ?
I'm on a pain
I can't complain
I'm on a plain...
25 juin 23:24
Fatigue et tremblements... et puis...
Saturation intellectuelle. Le crayon qui glisse des doigts. Des pertes
de mémoire instantanée. Les signes depuis quelques jours d'une grosse
fatigue. Mais cette fois, j'ai du mal à enrayer cette fatigue. Mais
peut-être que je ne le veux pas ?
Les rares personnes qui avaient de l'influence sur moi, n'en ont plus.
Enfin, ca dépend encore de mon humeur et des cas. Dans le même ordre
d'idée, j'aurais eu tendance à m'énerver contre tous, même ceux qui
m'aiment... Ca, c'est quand je suis de mauvais poil comme depuis lundi.
Je suis tellement fatigué physiquement, qu'il m'arrive des fois de ne
même plus sentir l'amour qu'on me porte. De l'oublier ! Cette perte de
mémoire... et pourtant, je n'ai jamais autant reçu d'amour qu'en ce
moment, et jamais de manière aussi touchante, forte, sincère... C'est
pour ça que, quand même, je ne me plains pas, même si ma situation
pourrait être plus stable.
Merci à Gladys pour son texte sur l'incompréhension. Pourquoi en
France, faut-il attendre qu'il y ai un drame pour prendre conscience de
ce qui ne va pas ? Pourquoi les signaux d'alerte ne suffisent-ils pas ?
Je sature, même mes mots saturent... Cure de repos ?
Le problème est que si je suis seul et que je ne fais rien, je cogite
et je finis par déprimer
Je crois aussi que les nerfs sont bien fatigués, bien qu'ils soient
tendus. D'ailleurs le fait pour eux d'être tendus doit être fatigant.
Je n'en reviens pas que je sois finalement bien dans ma tête,
relativement bien par rapport au corps. Je l'ai déjà écris, mais j'ai
vraiment la sensation que mon corps vieilli plus vite que ma tête. Ma
tête rajeunie (encore une contagion de M) ...
J'assimilerai la prise de vitamine en gélule ni plus ni moins à du
dopage. Mais bon, la société où l'on vit nous y invite. Mais comme je
suis contre le dopage... Ca sert à quoi de pousser la machine plus loin
? Retarder l'explosion du moteur ?
Je repense à Sète comme on pense à un Eden.
... Eden
lointain..
Force
M, rayon bleu, fraîcheur orientale, où êtes vous ?...
Et puis...
Et puis on me confie un secret, mais qui est une bonne nouvelle que je
dévoilerai dimanche peut-être, ou la semaine prochaine.
Et puis M m'envoie quelques mots doux, qui font un bien terrible... un
signe que la soirée serait peut-être pas si mal que ça....
Et puis reçois un courrier d'un éditeur de revue, je n'ose l'ouvrir
alors que je discute avec Ariam. Elle me dit de l'ouvrir, qu'elle sent
que c'est une bonne nouvelle. Cela en est une, des textes sont acceptés
pour le numéro de décembre.
Et puis j'ai aussi discuté ce soir avec Lyne du Canada. Son
journal est
détonnant, très beau... Il m'a ému, touché.
Et puis Gladys était contente que je sois content... une soirée où tout
le monde avait l'air content, alors qu'on a tous eus des jours
difficiles cette semaine.
Frissons et excitation balayent cette fin de soirée. L'amour et les
bonnes nouvelles, les voix douces sont meilleurs pour la santé que les
surdoses de vitamine.
euh... je viens de découvrir la vitamine M. Avec le rayon bleu et la
fraîcheur orientale, j'aurais un peu de mal à m'endormir...
Beaucoup de rayons ce soir, beaucoup d'étoiles. Mais aussi impression
de rayonner comme un soleil et... (vraiment super) de l'avoir fait
partager à ces étoiles... Un soleil n'est-il pas le centre d'une
constellation ? Il veut briller fort...
En plus, si Dieu s'en mêle...
fortuna
non omnibus aeque
"la chance n'est pas égale pour tous"
alors, j'en donnerais un peu ce week-end...
28 juin 13:36
Like a Rolling Stones
Hier matin, j'ai commencé la journée avec Paint it black des Rolling
Stones. Je suis très Rolling Stones en ce moment. Alors, hier soir et
ce matin, j'ai écouté The Stairs pour compenser mon manque de disques
de Stones. Ca fait un bien fou, donne de l'entrain.
Ma grosse fatigue depuis lundi ne m'a pas permis de prolonger bien loin
la soirée d'hier, où j'étais invité à un concert exposition. Pas mal
l'expo, le musique, je la connaissais déjà. Très bien. Dommage que M
n'est pas était là, elle aurait adoré. J'ai aussi envie un peu
d'aventure, d'années 60, Stones, Dodgy, pré de campagne, champs de
blé...
Set my mind on fire... yeaaaahhhhhh
!!!!
Hier, j'étais hyper énervé et hyper fatigué. J'ai trouvé le bon
équilibre (rires...).
J'ai un côté chien fou, des fois. C'est mon côté animal. Rock ('n'
roll). Je vais me transformer en Stones, n'être gentil qu'avec ceux qui
le mérite. On profite trop des gens gentils. Alors ils deviennent
méchants...
Week-end chargé, un festival et les feux de la Saint-Jean à la montagne
de Dun ce soir, l'ordination d'un ami demain...
Une belle série de rêve avec M. Quand je lui ai raconté les deux
premiers, on a beaucoup rit. On s'est fait du bien, ça fait du bien de
s'entendre nos voix quand elles sont si bonnes, si bien. Et puis le
rêve de cette nuit... j'y avais justement pensé pour m'endormir. Je ne
sais pas si je tiendrais jusqu'au week-end prochain sans la voir.
Une chose que je me suis dite en rentrant hier sur LC. J'ai toujours eu
confiance en M.
Encore une fois, M est venue dans mes rêves pour me faire du bien. Si
seulement elle pouvait faire les mêmes rêves que moi en simultané... M
est magique. Après cette nuit de sommeil, j'y vois beaucoup plus claire.
Paint it M...
Ai-je toujours été un peu Stones ?
Paint It Black
I see a red door and I want it painted
black,
No colors anymore I want them to turn black.
I see the girls walk by dressed in their
summer clothes,
I have to turn my head until my darkness
goes.
I see a line of cars and they're all
painted black,
With flowers and my love, both never to
come back.
I see people turn their heads and quickly
look away,
Like a new born baby it just happens ev'ry
day.
I look inside myself and see my heart is
black,
I see my red door and I want it painted
black.
Maybe then I'll fade away and not have to
face the facts,
It's not easy facing up when your whole
world is black.
No more will my green sea go turn a deeper
blue,
I could not foresee this thing happening to
you.
If I look hard enough into the setting sun,
My love will laugh with me before the
morning comes.
I see a red door and I want it painted
black,
No colors anymore I want them to turn black.
I see the girls walk by dressed in their
summer clothes,
I have to turn my head until my darkness
goes.
I wanna see your face painted black, black
as night.
Don't wanna see the sun flyin' high in the
sky.
I wanna see it painted, painted, painted,
painted black, yeah !
Angie
Goats Head Soup...
Je l'avais déjà dit...
nemo pervenit qui non legitime certaverit
"nul n'y parvient qui n'a combattu
selon les règles"
mais aussi...
verbum dissimum custodicit
arcanum
"la parole perdue garde
le secret"
"le silence est d'or", ça tout le monde le sait....
...et puis hier soir, il y avait
marqué quelque part