Alain Crozier

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LC73 journal  > archives > septembre 2006 à avril 2007


Septembre 2006


03 septembre 21:05
Rendez-vous avec la mort
Commencé par lire les livres du Dé Bleu que Louis m'a donné. Cat a pris de l'avance sur moi, elle les lit chaque fois qu'elle dort chez moi. Pris quelques notes pour le re-travail. Je sens grandir un besoin d'isolement, pour aller au fond de moi. Programmé (ou "programmer" ou encore "programmez") le début de cela pour le week-end prochain. Je me sens indisponible, pas présent, ce livre à finir pour le 30 septembre et la mise en route du Projet Cobain me restent constamment à l'esprit.

Me laisse prendre par des musiques plus ou moins anciennes pour rêver ou rester dans le réel.
Besoin d'inconscience pour être heureux.
Envie de manger des films en ce moment.

J'ai peut-être croisé Damien Saez lors de mes années dijonnaises... Lui aussi est poète également ( A ton nom publié en 1991 chez Acte sud ).
Dans Jeune et con, il y a une référence nette à Nirvana, l'enfant ailé de Heart shape box. La mort plane dans ces atmosphères. Avant tout écorché vif.

Encore un jour se lève sur la planète France
Et je sors doucement de mes rêves je rentre dans la danse
Comme toujours il est huit heures du soir j'ai dormi tout le jour
Je me suis encore couché trop tard je me suis rendu sourd
Encore
Encore une soirée où la jeunesse France
Encore elle va bien s'amuser puisqu'ici rien n'a de sens
Alors on va danser faire semblant d'être heureux
Pour aller gentiment se coucher mais demain rien n'ira mieux

Puisqu'on est jeune et con
Puisqu'ils sont vieux et fous
Puisque des hommes crèvent sous les ponts
Mais ce monde s'en fout
Puisqu'on est que des pions...


04 septembre 20:27
L'homme invisible
J'ai prévenu mes proches qu'en septembre on risque de peu me voir. Un mois, tout le mois, pour ré-écrire un petit ensemble pour le prix de poésie. Je ne me vois pas arrêter un jour les arts plastiques, l'écriture ou la musique, comme on arrête un emploi. Pas de retraite, de trêve, de vacances.

Mon médecin fume et boit.
Mon dentiste fume et boit.


05 septembre 20:35
Je ne suis pas un héraut
Question argent, la situation a toujours été tendue. Malgré tout, j'enregistre le meilleur mois de ma vie. Lancer sa propre activité n'est pas sans risque et trouver des clients et un processus long... Heureusement pour moi, j'ai opté pour l'indépendance salariée. Ainsi, pas besoin de service compta, etc. Je fais la com, le SAV, la recherche, les finances...
Je dois laisser ma philanthropie de côté avec les clients issus de mon cercle relationnel. Sans pour autant être requin avec eux et les autres.

Pour des raisons financières, je suis obligé de travailler chez mes parents. Du moins tant que je suis dans cette phase de développement, et qu'une villa que je lorgne soit libre.
Je travaille dans ma chambre où j'ai sous la main toute la doc nécessaire, livres, disques pour créer une ambiance feutrée de travail.

Questions sur mes comptes, pas d'investissements, que des placements pour les bénéfices. Et je dégage enfin des premiers bénéfices.

Depuis une semaine, le soleil revient. Lézarde un maximum. Le ciel est bleu comme la mer, sauf qu'il n'y a toujours pas le mer à LC...


    Notes :
    Aimerai être le roi du look-and-feel.
    Emploi beaucoup le mot "travail".


09 septembre 15:55
People are strange
Mis à jour les liens de ma page liens. Musardé beaucoup dans le passé, surfant sur des sites comme Albator, Goldorak ou The Avengers.
Ce qu'il y a de bien avec Internet, c'est qu'on peut passer en deux clics de www.airnewzealand.com à www.alaincrozier.com.

Je lisais un jour un article sur les pensées des gens vis à vis des médias qui (sur)traitent la vie des stars.
L'une disait que ça la faisait rêver par rapport à sa vie morne... mais que savent-ils de ce que peut-être la vie d'une star? Souvenez-vous de Kurt Cobain, de Syd Barrett et que des fois on n'est pas fait pour supporter cette existence surmédiatisée...
L'un des buts du politisme-libéralisme-marketé est de faire croire au gens modestes qu'ils peuvent devenir riches.


10 septembre 15:55
Le bouclier fumant
Fait une marche dans la jungle d'Internet pour comprendre pourquoi mon site n'est pas référencé dans Yahoo. Arrivant devant une montagne d'interrogations, étrangement pointue, une lumière vint. Je suis allé voir ce qu'il en était pour d'autres sites internet hébergés chez Alice. Et là, mon cerveau brilla devant un curieux phénomène. Aucun de ses sites n'était trouvable sur Yahoo alors qu'ils l'étaient tous sur Google... Je me serais cru dans un épisode des Mystérieuses cités d'or.

Pensant faire un mini-site en anglais, je vais aussi réfléchir aux solutions pour être au plus vite référencé à Yahoo, via sans doute mon compte chez tripod, le journal de Crystal étant lui référencé chez Yahoo. Après, je déménagerai sur un serveur où j'aurai moins de problèmes.

Loin de moi d'être dans le tout informatique... Lu avec intérêt le MDA de l'été, James Sacré en couverture...
J'avais prévu pour aujourd'hui la fin des lectures du Dé Bleu, maintenant, je dois passer à l'action, retravailler ce petit ensemble de poèmes pour participer au Prix.


10 septembre 18:25
Mauvaise nouvelle des étoiles
Fait à l'encre de Chine les textes pour l'expo avec Cat. Une grosse chose de faite. Vu un doc sur Mao. Une semaine chinoise qui se termine...
Je viens de passer chez Sylvie qui voulait me voir pour m'annoncer une mauvaise. A propos de M. Elle m'a de suite rassuré qui ne lui était rien arrivé, mais... c'est grave.
Elle doit culpabiliser, se dire que tout ce qui vient d'arriver est sa faute... J'aimerai lui dire de ne pas culpabiliser, que c'est la vie, qu'elle a voulu vivre sa vie. Comment lui dire tout cela, vu l'état frileux de nos rapports ? Je pense à elle et à Lou, qui n'a plus qu'elle. Je ne pense qu'à elles. Dire que jeudi, c'était le 4ème anniversaire du jour où l'on s'est rencontré...
Cette nouvelle a jeté un grand froid sur cette soirée.
M...


11 septembre 20:10
Le crime ne paie pas
Les gens de passages sont partis. Le soleil fait de la résistante, nous ne sommes pas encore dans l'été indien, mais j'aime cette période de l'année où il fait beau mais moins chaud.
La cité nous ait rendu, l'inconnue passe moins inaperçue.

Tout peut être de la poésie. Les nouvelles, les romans.
Aucun crime n'est rémunérateur sur le long terme. L'arme finit toujours par se retourner contre l'auteur. Je l'avais déjà signaler ici.
Voler d'une vie, ce qui devait être le plus beau jour...


11 septembre 20:45
La voix de la justice
Le crime ne paie pas, donc. Si seulement M pouvait douter de sa culpabilité. Ne pas se dire que si elle avait fait ci, il ne serait pas arrivé cela. Elle aime la vie. C'était elle la victime.
Une ligne était tirée par la vie...
La Divine justice, celle d'en-haut, pas la justice des tribunaux, existe. Et la voix de la justice, finit toujours par ce faire entendre.


17 septembre 22:27
Le mariage de Phoebe et Evan
La première étape de mon re-travail est faite. Passer de 79 textes à une cinquantaine par une première lecture, l'épuration ciblant ceux n'ont pas de rapport évident avec le thème du livre dévoilé dans les trois mots du titre. J'arrive à 60.
Seconde étape, éliminer en seconde lecture les textes les plus "faibles" et ceux qui aurait échappé à la première visée.
Après, il faudra traquer les répétitions, tout en cassant les unités pour former un nouveau mélange, que j'aimerai tenu par un fil conducteur.
Destruction, pour une reconstruction, cela ne se fait jamais sans une certaine appréhension. Mais je vois maintenant le liant, après le dégroupage des textes, pour former un ensemble.

Cat m'a importé hier au au mariage d'un couple d'amis où elle était invité. Après, je l'ai exportée à une lecture privée. Elle pense porter plainte contre le fait que les week-ends passent toujours vite, je pense que c'est le samedi qui passe le plus vite.

Aujourd'hui, balade dominicale hors norme. Visite des deux plus anciens lieux de La Clayette pour les journées du patrimoine. L'église Sainte-Avoye, en face de chez mes parents, et le château de La Clayette et son parc, qu'on voit de la terrasse de chez mes parents. Chaque année, en fait, je vais voir "mon" château. Et à chaque pas dans le parc, je respire la sécurité venant de l'ancestralité ambiante.


20 septembre 15:16
Et pourtant, elle tourne...
Les journées passent si vite à coups d'imprévus. L'expression "ne pas voir le temps passer" prend toute sa dimension. Plus qu'une semaine pour finir de réécrire mon livre.
J'adopte un emploi du temps très clair. La première partie de la journée est consacrée à l'alimentaire et au business. La fin de journée à mes projets et au temps calme. Reste encore, certains jours, à définir la limite entre les deux parties.

Dû répondre à des offres. Ne peux refuser du travail chez des nouveaux clients en cette pleine période de développement. Mise à jour de fichiers, etc.
Le planning du séjour à Lyon la vendredi prochain sera encore très plein. Rentabiliser au maximum les déplacements.
Là il est 15:16, j'ai fini ma première partie, si ce n'est un rendez-vous chez quelqu'un pour un reformatage en fin d'après-midi.

Je me demande quel est vraiment mon côté obscur. L'informatique ou la création ?

Ca n'avance pas vite.

Je pars m'enfuir dans mes pages...


22 septembre 23:45
Le bal des vampire
Ré-écriture en phase 2. Couché à une heure du mat. Ecouté Deadman pour trouver la concentration extrême, et ai réussi mon entreprise. Je me suis dit que je devrais sentir les choses, comme pour un diaporama. J'ai assez vite trouvé le premièr et le dernier texte du livre. Je croyais ce livre le plus facile à travailler, mais c'est peut-être le moins simple. J'aime les choses compliquées. Ce projet est dur et passionnant.
Je laisse la mixture reposer une journée avant de passer demain à l'étape suivante. Je suis en avance finalement sur mon programme.

Rêve de PAD cette nuit. Rêve hyper moderne. Cauchemar. Trop pensé hier à ce cyber boulot de cyber consultant, et encore aujourdhui. Révisé les consignes jusqu'à la dernière minute, comme si je passais le bac.

JS organisait cette nuit un bal des vampires, et je me suis demandé tout au long du retour en voiture si j'allais y aller. J'ai respiré l'air de sa rue en passant. Ca avait l'air bien. Mais fatigué et mal à la tête, pas envie de fumée. Trop à faire ici, pas disperser mon imagination, mes idées, c'est le genre de soirée où je rêve trop et en ce moment, mon travail de réécriture a l'exclusivité de ma réflexion. Je n'ai plus que trois jours plein pour finir. Je suis en avance sur mon planning mais j'ai avancé la date butoir (!). Tant pis pour cette fête. Le milieu que je désire est déjà un assez gros bal des vampires...

Encore me coucher à une heure du mat, et pendant encore quelques nuits. Mais pas besoin de gousses d'ail.


 
Octobre 2006
 

07 octobre 23:45
Risky business
Deux semaines ont passé, le livre de poésie, nom de code " LCM ", a été envoyé pour le concours. Pas le temps de souffler. Rendez-vous sur rendez-vous, études de projets de websites à faire, paperasses... Lu des livres-poèmes pour me projeter dans le second manuscrit à travailler, "NM", un ensemble de textes sur M.

Passé hier la journée à Lyon. Squizzé probablement une offre de service le matin lors d'un entretien. Une possibilité de sécurité qui arrive évidement en même temps que le carnet de commande commence à se remplir. On a essayé de me coincer par des questions éthiques. J'ai été franc. Au bout d'un certain temps, j'ai vu que cette ouverture était trop étroite pour que ma philosophie de vie puisse y passer. Une trop grosse concession (je n'aurai plus de temps pour mes projets), et financièrement bien inférieure par rapport aux perspectives de développement de ma boite lors des douze mois qui viennent. Plus ça va et plus je pense que je vais me concentrer sur son développement, on verra bien ce que je gagnerai. Et Dieu que je ne veux plus faire de sacrifices par rapport à ma façon de travailler ( faire ce que je sais faire, aux prix que je doit être payé) et à mes projets personnels. Besoin de risques, de progressions imprévisibles. Pas d'attentes ou de ascension bloquée par des statuts rigides...

Mangé à midi avec Pierrette et donné mon premier cours d'info à une cliente de PG.

Avant de reprendre le train, j'ai pu aller 10 minutes un match d'entraînement du FCG contre le club local qui vampirise le championnat. Partout dans la ville on voit son merchandising...
Les teenagers sont formatés, look star'ac, dans les cas les plus désespérés s'ajoute la condition de fan de l'OL.

Dans le train, il y avait Pol. Discuté avec lui des nouvelles nouvelles technologies, et des nouveaux besoins non nécessaires. Je ne fais pas de pub pour le wi-fi et les options internet + téléphone + tv.

Soirée littéraire le soir avec deux autrices locales. J'y ai rédigé ces notes.
Je n'ai plus d'inspiration pour la prose poétique et de visions depuis que je retravaille mes livres. Justement par ce que je les réécrit.

Suis allé aujourd'hui à la Maison du Canton pour savoir si je pouvais exposer mes poèmes illustrés de LC lors des fêtes de fin d'année. En suis sorti avec ce que je disais hier à la soirée littéraire : ne pas compter sur l'administration et les institutions locales. Ici, c'est la culture proche du néant.

Travaillé cet après-midi sur la version anglaise de mon site. Faire ultra minimaliste. Ton à la (Vincent) Gallo.
Et ça continu de tourner dans ma tête...

Repris ce journal en même temps que la lecture de Microserfs. Le parallèle avec Microserfs va jusqu'à ce que j'ai la grippe en même temps que les héros.


09 octobre 19:39
Entrelune
Hier soir, alors que j'allais chez Cat, je suis resté quelques minutes au bord du lac. Dimanche soir. La lune se noyant dans le lac, comme dans l'un de mes textes.
Cat avait représenté la lune par un croissant pour l'illustration de ce poème. Un croissant, mais je crois que la lune qui m'a fait écrire ce texte devait être pleine. Elle se reflète encore plus ...
Au temps d'une nuit où LC et la promenade du lac étaient plongés dans le noir, temporairement privés de lampadaires, celle pleine lune dans le lac était encore plus captivante.

Samedi soir, la lune était pleine. J'ai fumé une cigarette sur ma terrasse face au lac. On aurait pu y lire un livre. Ou l'écrire...


11 octobre 18:25
Ten years after
Commencé à retravailler mon second livre, nom de code "NM". Aujourd'hui, c'était après le petit déjeuner. Cat m'a dit que j'avais bien raison, les idées sont plus claires à cette heure-là. En suis environ à 14 sur 80.
Peut-on, en retravaillant un livre, faire qu'il soit moins bien qu'avant ???

Je me rappelle très bien de tout ce quejai fait il y a dix ansaujourdhui. Départ pour Dijontemps grispluiepire qu Acheté dans le Centre Commercial Nord un dictaphonelinterview Dominique sa chambre dhôtel. Passéàappartavais avec Stefrue Berbiseyaurais pas du. CLASH ! Je vois partir LNet rapporterelle lui avait dit ne plus compter avoir ses nouvelles.
L'interview de Dominique A ? Je l'avais déjà rencontré par deux fois, heureusement, car ce jour là j'ai fait mon boulot sans rien apprécier de la vie. Physiquement présent mais bien absent à son concert le soir au théâtre. Rentré chez moi, bu du gin, appelé Anne-Gaëlle, aurait mieux fait de rester avec les membres de Flair, mon groupe d'alors, et quelques lycéennes.
Le lendemain, avec ma gueule de bois, j'avais revu Dominique et Françoise à la Fnac. Et après, beaucoup de fois le fantôme de LN dans la rue.

J'ai su il y a peu, par moi même, que LN s'était mariée et avait pris la voie qu'elle s'était tracé. J'étais content pour elle. Mais, ce 11 octobre 1996, on ne s'était pas donné rendez-vous dans dix ans, loin s'en faut.
C'était un vendredi, 11 mais ça valait bien un 13.

Elle était aussi mystérieuse que Mona Lisa.



"Si je fais si bien l'amour, c'est que je me suis longtemps entrainé seul."
(Woody Allen)


24 octobre 19:15
Domaine étranger
Depuis septembre, je vais presque une fois par semaine à Lyon pour mes services en informatique... Lyon, gare de Perrache... cela faisait des années que je n'y avait posé les pieds en sortant du train. Un cachet populaire que n'a pas l'artificielle Part Dieu. Le toit en verre, les souvenirs des premiers voyages en train, certaines sorties à Lyon...
Une journée comme j'ai toujours voulu en vivre. Partir pour à Lyon pas trop tôt, faire un travail qui me plaît pendant quelques heures, être bien payé pour cela, et rentrer chez moi pas trop tard. Les bons côtés de la Ville sans ses inconvénients.
Dangereuse habitude que celle d'aller au Café Anglais. Mais comme j'avais quelques minutes entre deux rendez-vous...
La liberté est ma plus grande richesse, un luxe.

3 mails importants ces deux dernières semaines.
- réponse de M, elle me remercie, est contente pour moi.
- bonnes nouvelles inattendues de Louve que je croyais disparue.
- proposition de collaboration de Jean-Michel à son collectif musical.

Réponse négative pour le concours de création du CG71. Ne pas tomber dans le manque de confiance...

Occupé depuis des semaines à la refonte biennale de ce website, j'en ai profité pour y inclure une version anglaise... me suis bien pris la tête, mais c'était nécessaire.

"Se masturber,
c'est faire l'amour avec la personne qu'on aime le plus au monde."
(Woody Allen)



Novembre 2006
 

07 novembre 17:28
Mardi matin
Un mardi matin, depuis presque 4 ans, c'est aller vers 10 heures au Central, après avoir été cherché un pain aux pralines et/ou croissant ou pain au chocolat. C'est lire mon hebdo, et des fois autre chose. C'est voir les copains, rencontrer des personnes inconnues.
La patron est comme un second papa, le café est un second chez moi, et plus ça va, plus c'est le cas.

Je recentre mes activités sur l'informatique et la création. Pas mal de prospection et une campagne publicitaire à finir. Les matinées sont consacrées à l'administratif, le reste la journée à la créativité. Bien qu'il y ait un peu de créativité dans mes travaux informatiques, et d'administratif dans la partie artistique.

Gros travail d'énième refonte purgeante de ce site Internet. Cat voit bien que je suis absorbé par mon travail. Mais bientôt elle me rejoindra dans cette noyade via la reprise de ses cours d'art-thérapie. Elle m'a proposé de prendre des jours pour aller voir un festival, des concerts, mais je n'ai pas encore la tête à cela. D'ici la fin de l'année, j'ai encore deux livres de poésie à réécrire (le fait est que je veux profiter de l'élan engendré par le retravail du 1er des 4 livres pour un prix littéraire )... et libérer ainsi de la place dans ma tête pour passer à d'autres choses (musique, recueil de nouvelles, arts plastiques). Une des meilleures résolutions à prendre est de terminer ce qui est en cours avant de passer à autre chose, même si on peut avoir plusieurs projets en simultané et aller de l'un à l'autre selon les événements, l'emploi du temps. Oui, c'est ça, c'est juste une histoire de planning ma vie... Cat sait aussi que j'aime que les choses soient claires, bien rangées, dans ma tête ou dans la pièce.

J'ai vu Jean-Michel à propos de son projet Ganyman. Mon travail pour l'instant consiste à envoyer des textes parmi la centaine en magasin. La chanteuse, Corinne, a une voix à la Catpower. Elle aurait trouvé un chant sur le 1er texte que je leur ai envoyé... à suivre.
Pour les autres collaborations musicales, c'est en stand-by.


09 novembre 22:24
Ca commence aujourd'hui
Deux journées pleines à Lyon. Fini en 5 minutes une installation informatique chez une élève. Ca ne paye pas le déplacement, mais le programme de mon séjour était bien tendu. Juste un moment libre pour un imprévu et passer chez Isa pour un problème de Trojan...
Alerte à la bombe ensuite, le soir, au métro Bellecour. Beaucoup de gens déroutaient de leur itinéraire initial. Au milieu de la foule, je croisais des milliers de personnes, en essayant de deviner lesquelles auront raté leur rendez-vous. Concert ensuite à la Bourse du Travail, mélange percussions et classique, intéressant même si je me sentais comme un imposteur.

Ce matin, suis passé à la bouquinerie que Bernadette a ouvert sur les quais. Besoin d'un peu de réconfort, les affaires sont dures pour tout le monde en ce moment (non "tout le temps", de plus en plus).
Deux fois invité à déjeuner, deux fois chouchouté. Hier chez mon élève et aujourd'hui chez Anne. Parlé poésie avec elle. Isa et Anne me proposent de m'héberger si je reste sur un Lyon un soir. J'ai vraiment de la chance.

Avant de partir à Lyon, j'avais écouté la démo qu'a fait Corinne à partir d'un de mes textes : EXCELLENT !!! C'est la première fois que quelqu'un compose une musique qui correspond exactement à mon univers musical. Un air de "Cocteau Twin(s) Peaks". Je lui avait brièvement expliqué mes influences et envies musicales quand on s'est rencontré. Pour un coup d'essai, c'est un coup de maître. Je ressens quelque chose de fort depuis, autant que celui que m'apporte l'amour. Comme si j'avais intégré en moi quelque chose de nouveau, d'important, autant que le fait de respirer. Un nouvelle vision de ma vie.

La réécriture de mes livres de poésie est une prise de risque à chaque retour à la ligne. Qu'est-ce qu'un bon choix?


22 novembre 19:23
Ce que veulent les femmes
Je suis actuellement sur la conception de deux sites Internet, ça devient mécanique, mais j'essaye d'accroître encore la hausse de productivité en minimisant les étapes par modélisation. Ces applications me servent pour la restructuration de mon site personnel, à moins que cela soit l'inverse.

Ces projets informatiques demandent beaucoup de réflection-synthétisation... du mal en fin de journée à passer à mes textes. Commencé pourtant lundi à ré-écrire un troisième livre de poésie. Les plus durs unité à créer) sont les plus intéressants. Enrichissant, agréable de jouer à ce jeu de ré-écriture. Enlever ou mettre une virgule, inverser ou supprimer des (groupe de ) mots, et le sens de la phrase change.
Battre le fer pendant qu'il est chaud : finir les deux derniers livres avant la fin de l'année (+ mon website).

Depuis que je suis avec Cat, j'ai l'impression d'avoir perdu des lecteurs (?) . Beaucoup de travail, moins de piments. Organisation carrée, moins de questionnements... le contraire de ce que veulent les gens...?


Préparation du voyage à Bruxelles, début décembre. Expos, musées... dépaysement en V.F. du moins partiellement.

 

Décembre 2006


08 décembre 18:59
LC 73 chez les Belges (LC 73 en de Belgen)
Rentré hier, tard, du voyage à Bruxelles. Appris quelques mots de flamand à force de lire les panneaux... (en, te, noor, zund, straat, etc...). Le double langage fait perdre de la place aux annonceurs. Tout en double, deux fois moins de place, pas facile pour la lisibilité. En même temps, c'est (à demi) exotique, un cosmopolitisme paradoxal, quand un pays possède plusieurs langues officielles.
Trouvé un repaire, le Cirio, rue de la Bourse. Gueuze meilleure qu'à la Mort Subite ou à la Bécasse. Je crois que ces trois cafés étaient parmi ceux à voir.
Les Belges disent "s'il vous plaît" quand nous on dit "merci"...

Que faire le lundi à Bruxelles quand tous les musées sont fermés ? Voir l'Atonium, la Tour Eiffel belge, vue imprenable sur la ville. Pas de soucis, les magasins sont ouvert le lundi, les lieux publics et la Bibliothèque Royale aussi. Son édifice me faisaient penser aux Facultés de Dijon, style stalinien... Heureusement les palais royaux étaient plus hausmanniens que nature.
Ce que j'ai bien aimé, c'est ce côté royal...

Dans les magasins de chocolat, les vendeurs étaient souvent des Chinoises. Est-ce que c'est à cause du nombre croissant de touristes de l'ex-empire du soleil levant, ou est-ce que parce que les Chinois ont fait main basse sur le chocolat ?

Cohortes de cortèges officiels, les sirènes...

Un peu le blues de rentrer, de passer d'une capitale à LC... Manque, envie d'y retourner.


17 décembre 14:45
One plus one
Fin d'année surchargée. Mais je suis sur le point de remplir les objectifs fixés. Cat m'a demandé hier soir si j'avais atteint ce que je voulais pour 2006. Oui, presque. Fini de retravailler mes lyrics, sur le point d'en finir avec les livres de poésie (il m'en reste encore un à réécrire en décembre, je pense y arriver d'autant plus que...), fait une expo (grâce à elle surtout) et en train de terminer la refonte de mon website, ma vitrine...
J'ai (re)trouvé un éditeur, pour le livre de poésie sur La Clayette que Cat a illustré. Cela devrait se finaliser début 2007.
Pour l'an prochain, l'objectif premier est musical : faire l'équivalent d'un album. Prospecter sans pressions pour les livres de poésie. Recommencer mes nouvelles, les retravailler sérieusement (ça fait deux ans presque que je cherche à dégager du temps pour cela, et maintenant que les livres de poésie seront achevés, je pourrais m'y consacrer).

Il n'y a pas plusieurs Alain Crozier. C'est le même qui écrit des poèmes modernes qui plaisent assez pour avoir été publié en revues (et qui seraient donc édités dans quelques mois par une maison d'éditions), et qui écrit aussi des textes de chansons, c'est la même personne qui s'exprime, avec la même exigence de qualité. Je ne vois donc pas pourquoi ça ne marcherait pas pour la musique.

Suis-je normal ? Je n'ai pas de PC portable, pas de lecteur MP3, I-pod, pas vu les derniers films qu'il faut aller voir, idem pour les livres...


31 décembre 19:38
La quatrième dimension
Fini hier le 4ème et dernier livre de poésie. Cet objectif est atteint. Par contre pour le website, il me reste plus que la partie des archives du journal... mais le plus dur est fait.

Pour la première fois depuis des années, je passe des fêtes de fin d'année loin du blues... mais à vrai dire, ces fêtes ne me font rien du tout. Est-ce la surcharge de travail qui ne connaît pas ces fêtes et que ces travaux sont prioritaires ? Est-ce le contrecoup de la réécriture pendant 4 mois, achevée hier, de mes livres de poésie ? Est-ce à force d'avoir entendu certains dire que ceux sont des jours comme les autres ? Est-ce...

Cat a eu une idée super de cadeau de Noël. Quelque chose dont nous avons besoin tous les deux, un cadeau en commun. Comme on est pas pressé, on va se le faire quand il y aura les soldes.

J'ai l'impression de vivre sur une autre planète par rapport à beaucoup de personnes. A moins qu'il s'agisse de la quatrième dimension : même lieu mais à un temps T différents.

En ce dernier jour de l'année, je cherche l'atmosphère qui régnait il y a longtemps quand on faisait les réveillons en bande. Tous sont loin ou pas motivés.
Bon, on y va, couper la soirée-poire en deux pour contenter tout le monde...

Pensée pour ces chers disparus de cette année : Dan le Rouge, Kiki, la Rondelle, Saddam, une seconde coupe du monde...


 
Janvier 2007


18 janvier 09:42
A design for life
Cat m'a dit son planning pour aujourd'hui, mais moi, je lui ai dit mon programme des trois prochains jours, où je dois caser deux choses, en plus de mon travail quotidien de prospection :
- le travail de redirection des mes anciennes pages Internet vers la nouvelle adresse, la communication qui en découle, les mises à jour d'inscriptions.
- relire mon livre de poésie sur LC, illustré par Cat avant d'envoyer le tout à mon éditeur. Faire une préface, remerciements, liste des revues qui m'ont publié, ajouter peut-être des textes. Cat doit me faire une illustration en couleur pour la couverture.
Trois jours, avant d'aller dimanche au Parc des Princes suivre l'épisode III de PSG-Gueugnon. J'ai bien aimé les deux premiers...

J'ai retrouvé la recette du gâteau de semoule de ma grand-mère : 1 litre de lait qu'on fait chauffer en ajoutant 100 grammes de sucre, puis 100 gramme de semoule. Selon les goûts, on additionne le tout de sucré vanillé, chocolat (pourquoi pas café, cannelle...). J'en suis à mon second gâteau en une semaine.

Le projet musical avance, et maintenant que mon site Internet est fini, je vais avoir du temps pour m'y investir, avec un cerveau dégagé de problèmes technique... Me suis perdu durant quatre à cinq jours dans les méandres, dans les composants de l'inexplicable l'informatique... J'ai mon propre domaine Internet. Je ne dépend plus de personne... à part de mon prestataire Internet. Un nouveau site, design idéal atteint.

"Libraries gave us power,
Then work came and made us free,
What price now for a shallow piece of dignity.
I wish I had a bottle,
Right here in my dirty face to wear the scars,
To show from where I came.
We don't talk about love, we only want to get drunk,
We are not allowed to spend,
And we are told that this is the end..."
(Nicky Wire)



20 janvier 22:46
Among the thugs
Mon programme de trois jours n'en a pris finalement que deux. Jeudi c'était journée com de la nouvelle adresse de mon site. Vendredi c'était journée de finalisation du livre de poésie sur LC. J'ai pu avoir mon samedi pour moi... J'ai rattrapé ainsi mon retard : répondu aux courriers qui traînaient depuis des semaines, voir plus ; écouté une k7 que m'a donné Cat ; réécouté surtout les morceaux fait par le collectif Ganyman. On doit passer bientôt tout un week-end ensemble à travailler sur trois titres...

Demain, sortie à Paris, et au Parc. Depuis les événement du 23 novembre, cela a, parait-il, bien changé. Mais cette visite dans ce lieu mythique sera une première personnelle. Voyage aux pays de durs croisés un 22 avril 2000...





Moi et le château de La Clayette, toute une histoire...

 


Un chien dans un jeu de quilles...


28 janvier 12:45
La guerre des gangs - 1ère partie
Qui a coupé les sapins qui étaient le long du stade municipal ? Le SRC ?! Un paysage sécurisant de 25 ans qui s'envole... désolant... tout ça parce que les arbres gênaient les joueurs? Plus ça va, et plus les choses qui me rappellent au siècle dernier disparaissent... Le Mamba, quatre ans déjà.
La guerre des gangs de LC, j'y pense souvent. Douce rivalité, qui n'allait pas bien loin. Elle avait plusieurs formes, mais tout cela s'est dissipé avec le temps et les départs.

Une semaine déjà...
La guerre des gangs n'a pas eu lieu dimanche à Paris. Elle n'est qu'amplifiée par les médias, qui parlent seulement quand ça va mal, pas quand ça se passe très bien, comme lors des deux rencontres il y a quelques mois contre Derry.
Sarkozy / Aulas, même combat, même coupe de cheveux ridicule*.
Merci à Jérôme pour les quatre premières photos ( © 2007 Jdeb71 tous droits réservés ) et à Antoine pour la cinquième et dernière.




UG gang...

 

... band

 

*ils vont arriver sans peine à unifier tout le monde, tous les clans rivaux, contre eux...



merci donc aussi à eux...

 

 

Depuis presque un an, j'assiste à tous les matches du FC Gueugnon à domicile pour raison professionnelle. Je me suis rapproché de ce club pendant que d'autres (s'en) sont écartés. Vases communicants plutôt que chaises musicales. Je m'en étais éloigné quand je me suis aperçu que d'autres se l'étaient trop approprié.

 

décalé... et avec toujours un peu de recul.


28 janvier 20:15
La guerre des gangs - 2ème partie
La guerre des gangs en France, c'est aussi celle-ci... Ceux qui chantent en français et ceux qui chantent en anglais. Choix courageux de chanter en anglais quand on est Français, mais "logique", du fait qu'on joue une musique anglo-saxonne. On n'a jamais fait un bon couscous avec de la choucroute.
Si tu chante en anglais, en tant que Français, en France, tu es cuit. Comme si en peinture, on écartait ceux qui font de l'abstrait, car trop anglo-saxon et pas assez français, et qu'on privilégierait des ersatz d'impressionnistes, même s'ils font de moins bonnes choses.
Air, Phoenix, Tahiti 80 ou Sébastien Tellier, ne sont pas médiatisés dans leur pays (nul n'est prophète...) alors qu'ils ont du succès dans le reste du monde et font des choses aussi bonnes voir meilleures (même si les goûts ne se discutent pas) que bien des "artistes" franco-français... Manu Chao, Bénabar et ses clones, ou les hypocrites du ghetto privé de SDF de la rue Montorgueil, qui participent à des soirées humanitaires, tous ces icônes de bobos...
Le français est bien pour la chanson française. Brel, Brassens, Gainsbourg, okay, mais combien de combien de Bénabar pour un Christophe Miossec maintenant ?
J'ai bien vite compris que pour réussir, le premier critère n'était pas la qualité. Pour vendre, cela doit être accessible, facile. Comme dans l'édition, les petites maisons de disques disparaissent ou sont mangées par des grosses qui ne pensent qu'aux chiffres et au sacro-saint marketing pour cela. Les directeurs artistiques sortent d'écoles de commerce.
J'ai vu hier sur une télé polonaise, un rappeur polonais rapper en polonais... vidéo tournée aux USA... uniformisation. Sans le son, impossible de différencier un rappeur polonais d'un rappeur Belge. Mondialisation d'une culture. Il arrivera un jour où la diversité sera terminée, tout le monde fera la même chose, la même forme... La plupart des gens n'iront pas chercher le fond. Pas de diversité, une multiplication des copies, formatage à grande échelle, et personne ne dit rien, puisque les médias et les maisons appartiennent plus ou moins aux même personnes. Globalisation des cultures, un jour tout se ressemblera et ce jour-là, vous pleurerez la diversité. Prenez une boite de pâte à modeler, mélanger le tout, il ne reste qu'une couleur, laide, gris marron.

La loi des quotas du catastrophique Jacques Toubon, était la porte ouverte à la baisse de qualité. La machine à dupliquer s'est mise en marche... peu importe si ce n'est pas varié. Les "nouveaux talents" sortent directement des grandes usines phonographiques.
Autre baisse de la qualité, les castes, peut-être encore plus présente dans le domaine du cinéma. A force de rester en milieu clos, le show (bizz) business ne s'enrichit pas, le talent n'est pas génétique.
Castes sur plusieurs générations dans le domaine des arts et des médias... Pour le cinéma, sur 100 films, combien ont dans leur casting des fils ou filles d'acteurs ou de people déjà installé ? Pas mal de grands-parents qui furent de grands comédiens de théâtre ou de cinéma, se retournent tous les soirs dans leur tombe en regardant le spectacle de leur lignée... fin de race.

La France est vraiment à part. Déjà que les arts sont très cadrés, institutionnalisés. C'est cela l'exception culturelle française.


30 janvier 16:56
Piquet de grève
Impression d'être grillé dans le secteur non-marchand de LC... quoique je fasse... m'en fout, s'il faut voir le secteur marchand...
Mais bon, je mène ma barque seul... j'ai mes compétences, peu m'importe si ceux ne sont pas celles qui compte le plus pour eux.
On arrive sur mon site en cherchant celui de Sainte-Avoye... pfff... si on me cherche, on trouve tout de suite, moi. Le jour où l'on me demandera, je ferais la grève de la représentation.

A propos des castes artistiques et médiatiques, je n'éprouve aucune jalousie, mais de la suspicion.




toujours aussi beau, du matin...


31 janvier 15:42
Moyen age moderne
60 millions de Français qui se disent défavorisés, se plaignent, veulent plus d'argent, de droits, d'avantages, etc. 60 millions de Français dans l'agitation de la compétition généralisée, traversée des strates de classes. Grandes provinces avec leurs seigneurs, communautés bourgeoises dans leurs villes franches, barons dans leurs citadelles, banquiers tirant les ficelles...
Un peu comme dans Mille milliards de dollars, le monde des affaires et celui des renseignements s'unissent pour fixer les règles du jeu.
J'ai enfin lu Toujours plus, j'attaque maintenant Plus encore, sa version réactualisée.

Le terme qui convient le mieux à mon milieu d'origine est "populaire". Ni petit bourgeois, ni prolo, un peu des deux. Et puis "populaire", c'est "pop" !
Bonjour le progrès social, vive la révolution ! La bourgeoisie a pris le pas sur la noblesse.

Libéral = Féodal


Egoïsmes concurrents

 

Février 2007


04 février 15:36
Le tunnel de l'amour
Cette semaine, je suis arrivé à trouver le temps de faire une heure de sport par jour, pendant cinq jours, alternant vélo et jogging. Bon jour, mauvais jour, j'arrive à faire ce qu'il y au programme du quotidien. Mon dieu, je guette déjà le printemps. Côté informatique, quelques rendez-vous à l'horizon. Les affaires reprennent. Je me consacre sinon, de plus en plus à la musique.

Hier soir, Cat et moi, on organisait une soirée chez elle pour le départ d'un de ses copains. Je crois que tout le monde a été content de sa soirée. On avait convié chacun des personnes qu'on aime bien, le mélange a donné que des personnes se connaissaient entre ses contacts et les miens, et que d'autres ne se connaissaient pas dans les miens. Toujours en moi ce plaisir de faire se rencontrer des gens. Comme j'ai dit à Cat avant de dormir :
- Quand on invite que des personnes sympas, il n'y a pas de raison que cela ne se passe pas bien.

Je ne sais plus ce qu'elle m'a répondu, mais on était plusieurs à avoir abusé des bonnes choses hier, dont moi...

Ce matin, PG et Sylvie m'ont dit qu'elles trouvaient que je n'avais jamais aussi bien vécu une histoire que celle que je vis depuis plus d'un an. L'expérience des baffes, oui, c'est cela l'origine de ma sérénité.

She's under my thumb Say, it's alright Say it's all... Say it's all... Take it easy babe Take it easy babe Feels alright Take it, take it easy babe

 



La plus grande capote du monde


Subversion subliminale


09 février 15:55
Les enfants de la Joconde
Pas facile de bosser avec le bruit des travaux de la "maison d'à côté", surtout quand il s'agit d'écouter en profondeur un "vieux" disque de JeanMix et lister les sons intéressants à repiquer pour notre nouveau projet...

Alexandre, Danny, avec leurs tableaux exposés au Central bar, ont fini par accentuer mon envie de retoucher aux arts plastiques, de peindre, coller, mixer. Depuis trois jours, je m'y suis remis pour participer à une expo collective en avril. Je me sens... bien. Les idées viennent assez vite une fois lancé. Février pourrait être le mois de la peinture.
J'ai déjà appris quelques notions de techniques, fait des tests... Comme j'ai dit à Cat, j'apprends vite.

conso-victime
normes ultra-standarisées
monoculture unifiée
illusion
industrie code-barrisée
acheter



12 février 15:58
J'entends pas la guitare
La collaboration musicale avec Corinne, Jean-Michel et Miloud, suit son court. Fabrice chante aussi et le cousin de JM est venu poser quelques notes de basse. Week-end de travail, sur les trois premiers morceaux assez avancé. Notre groupe, par nos éducations musicales, possède un haut degrés d'exigence.
Content de ce moment passé hors du temps.

Bien sûr, j'avais déjà écouté Boards of Canada, notamment lors du dernier réveillon. Bien sûr, j'avais déjà entendu des mélanges de nappes et de guitares... mais je suis encore sous le choc de l'écoute d'hier. Atmosphérique...

J'entend pas la guitare, mais c'est normal, il n'y en a pas pour l'instant. Mais j'ai appelé Dorian...


13 février 22:42
Une nuit au cinéma
Ma théorie selon laquelle les bons films sortent de septembre à avril se vérifie une nouvelle fois. J'ai été plusieurs fois au cinéma ces dernières temps. Il y a une dizaine de jours, c'était à une soirée spéciale avec Cat. Trois comédies franco-françaises au programme. Quelques autres films ont déjà retenu mon attention pour les prochaines semaines...

Ce soir on passait Une nuit au musée, je savais que c'était ni un film d'auteur, ni un film d'anticipation, je savais ce que c'était, mais j'en avais envie. Une fois de temps en temps, un film purement de divertissement, sans arrières pensées artistiques. Je suis déjà assez dans l'artistique. Fini les deux tableaux pour l'expo d'avril, mais je poursuis sur ma lancée. Achevé également un collage-peinture sur le week-end de l'an dernier avec Cat en Savoie et Suisse.
En fait, ce soir, je suis allé voir ce film parce qu'il se passait dans un musée...

Je regrette encore de ne pas avoir été, il y a environ un an, à la nuit de la trilogie du Seigneur des anneaux. En revanche, je n'ai pas manqué celle de La Guerre des étoiles, le dernier jour de l'An. J'aime bien ces performances passives.

Eu des nouvelles d'Howard. Depuis Noël, il bosse nuit et jour à la composition de la musique du prochain Bean...


14 février 18:37
Terrain d'entente
L'amour à deux ? Entre moi et Cat le courant est passé tout de suite malgré nos styles de vie très différents. Spirituels, dans les arts et lettres... Mais je reste un accroc (relatif mais drogué par rapport à elle) du sport de salon ou au stade, et de tv. Des vices, pas cachés.
Cat est débordée, ambitieuse, comme moi d'ailleurs, et a commencé il y a un an une formation assez lourde, qui demande un important investissement en études. J'ai des occupations et loisirs qui font quelle n'aura pas la sensation de me délaisser en se consacrant pleinement à ces études. Tout est parfait.

Il y a un an, je marchais quasi quotidiennement le long du lac pour oxygéner mon cerveau pris dans des questionnements. Cette année, je cours, je pédale, dans le cadre de mon heure de sport journalière. Quelle évolution !








16 février 22:55
Another message in a bootle
Comme un message dans une bouteille, jetée dans l'océan virtuel... Je cours...et n'arrive pas à bout de mon programme cette semaine. Toujours des imponderables...

Envoyé ce matin mon dossier pour participer à une expo (plutôt un salon d'art) en avril. Je ne sais pas si je serais pris, je ne suis pas dans le consensuel... Comme le disait Sol LeWitt, l'art conceptuel est à la base une idée, et les grandes décisions sont prises à l'avance, l'exécution n'est qu'un mécanisme. L'idée est une machine à faire de l'art.
Dans les arts plastiques, j'ai parfois l'impression que la qualité de l'oeuvre est jugée plus sur la manière d'expliquer la démarche que l'oeuvre en elle-même.

Tiens tiens, The Police se reforme... mais on ne sait pas s'ils vont rejoindre le très brun Nicolas Sarkozy comme l'on fait tant de people du show bizz et des médias.




20 février 16:51
Lacs et entrelacs
Ce n'est pas les Dombes, mais il y a pas mal de lacs dans la région. J'aime aller d'un point d'eau à un autre en vélo, par les petites routes forestières. Prendre des couleurs, prendre les couleurs.
Cat partage ce goût. Elle connaît mieux les couleurs, leurs variations, que moi. A vrai dire, elle a plusieurs années lumières d'avance sur moi...
Si seulement j'avais eu l'information plus tôt que les pellicules Fuji donnaient de meilleurs rendus que les Kodak... maintenant c'est trop tard, je suis passé, raison pratique, au numérique. Et puis à la question de savoir si je ferais, et comment je ferais, des expos de photos, j'ai déjà assez de matière. Ce qui compte le plus, en photo comme en art plastique, c'est l'idée. Peu importe le matériel. Un matériel noble sans idée vaut moins qu'une idée forte sur carton.




Le lac de Rambuteau, comme au Québec, à l'entrée de l'hiver...




Le lac de La Clayette, comme dans le grand Nord, en plein dans l'hiver...


23 février 23:33
Made in U.S.A.
Tous les ans, il arrive un moment où je dis "ça sent les prémisses du printemps". J'y suis, même si les terrasses ne sont pas encore sorties.. Depuis plusieurs jours, le soleil règne sur LC. Le piège serait de se découvrir, comme quand on joue face à une équipe italienne. La vie pleine de surprises l'est un peu plus à cette époque. Peut-être l'effet libido ? J'aime aller au Central pour lire, et/ou pour discuter avec des inconnus.. Souvent je rencontre des gens, et plus rarement j'en revois d'autres. C'était les deux cas aujourd'hui. J'ai revu Jenny pour la première fois. L'Australienne, rencontrée au même endroit dans le terrible été 2003, vit dans un canton voisin, mariée, un enfant. Beaucoup d'eau a coulé aussi pour moi, mais le temps ne semble pas avoir altéré la connaissance de l'autre. Trop fatigué pour parler en anglais, je l'ai laissé converser en français, où elle a fait de grands progrès.

Côté affaires, des contrats en vue. Début mars devrait clarifier la situation partiellement, avec une fin de semaine prochaine à Lyon pleine de rendez-vous. J'y finaliserai également la sortie de mon premier livre.

Avoir Cat comme professeur est une chance. Je réagis à son influence, cela accentue mes pulsions créatives. Elle me dit de commencer plusieurs choses en même temps, ce que je conçois dans les arts plastiques (pas dans la vie quotidienne). J'ai remarqué qu'il était bien de laisser reposer un travail avant de le reprendre. L'exécution en plusieurs temps donne une force. Je me retrouve donc avec plusieurs chantiers artistiques en cours. Même si c'est pas trop mon truc de tout éparpiller un peu partout, j'aime que tout soit ordonné, rangé... J'ai quand même pris la décision de sous-verriser quelques oeuvres que je voulais marroufler.

Comme j'aime bien de Kooning, J'aime bien aussi Franz Kline. Tout se recoupe dans mes repères. Est-ce parce que les principaux artistes et courants que j'aime viennent ou on vécu aux USA, mais quand je suis dans la pratique, je pense et écris en anglais... La littérature nord-américaine m'a beaucoup plus marqué que la trop sclérosée française.

En France, on emploie de plus en plus de termes anglo-saxons, surtout dans le monde de la belle entreprise moderne. Le problème est que souvent des termes français existent pour dire le même mot. Mais, c'est "moins marketing". Certains emplois ont des noms ridicules. Mais on est pas obligé de consommer... je veux dire, "utiliser". Mieux vaut un bon néologisme qu'une mauvaise traduction.


27 février 21:23
Les grandes familles
Ce week-end, deux grandes fêtes du cinéma. Samedi c'était la "grande famille du cinéma français", comme l'ont nommé des journalistes, qui était réunie. Dimanche soir, c'était le cinéma mondial qu'on honorait à Hollywood, le cinéma américain je voulais dire, le tout saupoudré d'un peu de scientologie.

Grande famille que le cinéma français… un jeu des sept familles. Où pas mal d'enfants sont nés dans le triangle "fertile" de Neuilly-sur-Seine - Paris (on ne précise pas toujours l'arrondissement) - Afrique du Nord. La famille est liée aussi aux autres formes artistiques, aux médias, à la politique.

Par où commencer sachant que la liste est trop longue pour être intégrale ?… Dans le désordre, c'est mieux pour l'effet de masse (source Wikipedia) :

La comédienne Emma de Caunes est la fille d'Antoine De Caunes qui est le fils de deux personnalités de la télévision française, Georges De Caunes et Jacqueline Joubert.

Mélanie Laurent est née d'une mère professeur de danse et d'un père comédien, Pierre Laurent, qui prête sa voix à l'un des héros des Simpson.

Clovis Cornillac est le fils de la comédienne Myriam Boyer et du comédien Roger Cornillac.

Lou Doillon, fille du réalisateur Jacques Doillon et de l'actrice Jane Birkin, demi-sœur de Charlotte Gainsbourg et petite-fille de l'actrice Judy Campbell, qui est la mère de Jane Birkin.

Patrick Bruel est le cousin d'Elie Semoun.

Benjamin Castaldi est le fils de l'acteur Jean-Pierre Castaldi et de la comédienne Catherine Allégret, fille de la célèbre actrice Simone Signoret et du cinéaste Yves Allégret et fille adoptive d'Yves Montand ( bel exemple de dégénérescence).

Vincent Cassel, acteur, (de son vrai nom Vincent Crochon) est le fils du comédien Jean-Pierre Cassel, le frère de Mathias (alias Rockin' Squat, leader de Assassin), et le demi-frère de Cécile Cassel.

Valeria Bruni-Tedeschi est une actrice, scénariste, réalisatrice de cinéma et comédienne de théâtre française d'origine Italienne, fille du compositeur Alberto Bruni Tedeschi et de l'actrice et pianiste concertiste Marysa Borini et la sœur de la célèbre mannequin et auteur-compositeur-interprète Carla Bruni.

Mathieu Kassovitz est le fils de Péter Kassovitz, réalisateur français.

Louis Garrel est un acteur français, fils du réalisateur Philippe Garrel et de l'actrice Brigitte Sy et petit-fils de l'acteur Maurice Garrel.

Eva Green est la fille de l'actrice Marlène Jobert, et de Walter, suédois et chirurgien-dentiste; elle a une sœur jumelle, Joy. Elles grandirent dans le 17e arrondissement de Paris.

Michel Drucker est le frère de Jean Drucker, l'époux de l'actrice Dany Saval et l'oncle de la journaliste Marie Drucker et de l'actrice Léa Drucker. Le père de Jean et Michel, Abraham Drucker, a eu un parcours étonnant de médicin-chef...

J'ai cru que Mathieu Amalric était le fils de Roman Polanski, parce qu'il lui ressemble beaucoup.: mais c'est le fils de Jacques Amalric, éditorialiste à Libération, et de Nicole Zand, critique littéraire au Monde (tiens tiens, étonnant mariage de journaux !).

Mathilde Seigner est la sœur cadette d'Emmanuelle Seigner, et de la chanteuse Marie-Amélie Seigner. Elle est aussi la petite-fille du comédien Louis Seigner, et la nièce de Françoise Seigner, tous deux sociétaires de la Comédie-Française. Père est photographe, mère journaliste.

Marion Cotillard est baignée depuis toute petite dans l'univers artistique, mère comédienne, père réalisateur.

Catherine Deneuve, de son vrai nom Catherine Dorléac, est une actrice française, sœur de Françoise Dorléac, et la fille de Maurice Dorléac, comédien de théâtre et de cinéma puis directeur de doublage à la Paramount. Sa grand-mère était souffleuse au théâtre de l'Odéon et sa mère, Renée Deneuve, comédienne. Elle a vécu avec le réalisateur Roger Vadim (avec lequel elle a eu un fils, Christian Vadim, en 1963), puis a épousé en 1965 le photographe Bailey dont elle s'est séparée en 1967, puis a vécu avec le réalisateur François Truffaut, l'acteur Marcello Mastroianni (avec lequel elle a eu une fille, Chiara Mastroianni, en 1972), et l'homme de médias Pierre Lescure dans les années 1980.

Isabelle Huppert, de famille bourgeoise, sa mère est professeur d'anglais et férue de piano, et son père est dirigeant d'entreprise, elle passe sa jeunesse à Ville-d'Avray. Trois sœurs et un frère complètent sa famille: Elisabeth et Caroline sont réalisatrices, Jacqueline enseigne l'économie et Rémi est écrivain.

Clotilde Courau elle, est au-dessus de tout cela, car elle peut devenir un jour reine d'Italie via son titre d'altesse royale, princesse de Savoie, de Venise et de Piémont. Fille de Jean-Claude Courau et de Catherine du Pontavice des Renardières.

Claude Brasseur est le fils de Pierre Brasseur et de l'actrice Odette Joyeux, c'est aussi le père de son fils, Alexandre. Claude Brasseur est aussi le petit-fils de Albert Brasseur, lui aussi acteur ! Son père (celui d'Albert), Jules Brasseur, avait été acteur au Palais-Royal, puis avait fondé le théâtre des Nouveautés.

Tonie Marshall est la fille de l'actrice Micheline Presle et de l'acteur et réalisateur américain William Marshall. Elle est la demi-sœur de l'acteur Mike Marshall, fils de l'actrice Michèle Morgan, première épouse de son père.

Marie-Christine Barrault, est une actrice française, nièce de Madeleine Renaud et Jean-Louis Barrault.

Arthur Jugnot est le fils de Gérard Jugnot et de Cécile Magnan, il est l'ex compagnon de l'actrice Salomé Lelouch, fille du cinéaste Claude Lelouch et d'Evelyne Bouix.

Vincent Lindon est le fils d'un riche industriel et neveu de Jérôme Lindon, le fondateur des Editions de Minuit.

Andrée Chedid, son fils Louis, son petit-fils M…

Depardieu père et mère, fils et fille...

Dans la musique, c'est pas mal non plus, où les fils d'amis sont amis (Souchon Voulzy), dégénérescence encore…

Michel Sardou : grands-parents paternels comiques à Marseille (sic), sa grand-mère maternelle danseuse, ses parents chanteurs et acteurs... un fils, Romain Sardou, romancier.

Delerm Philippe et Vincent…

Delon père et fils...

Gad Elmaleh et son frère...

Laura Smet et son père…

Pierre Arditi fils du peintre Georges Arditi.

Romane Bohringer est la fille du comédien Richard Bohringer, mais là, je trouve que c'est l'exception qui confirme la règle : le talent peut être génétique..

J'en oublie certainement... mais qu'on se rassure : VOUS allez encore manger longtemps du Chedid, Sardou, Voulzy-Souchon, Brasseur...

Notes diverses :

Pas beaucoup de personnes d'origine modeste, pas beaucoup de Coluche ou de Sylvie Testud... ou de... Jean-Jacques Goldman, qui n'est pas fils de professeur mais d'ouvrier.

Souvent, les fils du show bizz sont peu brillant à l'école (à l'exemple de Michel Sardou qui n'aurait même pas eu le bac G) : manque de motivation face à avenir déjà assuré ou démissions des parents?

Dans le monde du sport, que plusieurs générations occupent le devant de la scène est plus rare, car les amis de la famille, ne peuvent rien pour vous, si vous y arrivez, c'est uniquement grâce à vous. Peu d'exemples donc, sauf dans le rugby mais le nombre est plus limité (et les 3ème mi-temps prétexte à ...)

Conclusion :

Contrairement au moyen-âge où l'on pouvait étiqueter à gauche les bouffons (dans le sens proche du peuple, surtout financièrement), aujourd'hui, maintenant, ils sont pour la plupart à droite.

Le jeu est évidemment truqué. Le piston et le copinage dans le show bizz, les médias, sont bien plus répandus en France que dans d'autres pays. Ici, si on est pas le fils d'untel, si votre nom n'est pas déjà, les requins ne viendront que si le succès vient, et seulement pour se faire du fric sur votre dos, et dès que les profits baisseront, vous laisseront tomber.

Les artistes Français qui marchent à l'étranger (hors pays de la francophonie et de l'Italie) ne sont pas ceux qui marchent en France... car ces derniers chantent en français. Moins de copinage à New York, Berlin ou Bruxelles, au Royaume-Uni ou en Scandinavie... on peut pratiquer et être reconnu plus "librement".

Vous verrez bien un rapport avec le fait que plusieurs études ont montré par ailleurs que c'est en France que le fossé est le plus grand entre les médias et le public.

and we like what you say you got things we should learn and we like what you're doing you got speed to burn and you look so cool and you look so fine and you know where we live come on, drop us a line

yeah, you look so groovy and the chicks all scream it's like a 60's movie you know the one i mean and you look so cool and you look so hot and you look so wasted and, baby, i know why

take my money take my time take my sister i don't mind

( Not if You Were the Last Dandy on Earth by The Brian Jonestown Massacre )


 

Mars 2007


07 mars 19:10
Les visiteurs du mercredi
Pas mal de choses depuis mercredi dernier. Déjà, mercredi dernier, j'ai découvert en grandeur nature que le RC Lens avait bien le public le plus sympa de l'Hexagone, lors du match de Coupe de France à Gueugnon. Hélas ce n'était pas contre nous, mais contre le FC Montceau, le rival honni, qui continue encore sa route, se rapprochant du Stade de France. Un exploit, un mois après celui contre Bordeaux au même endroit. Incroyable mais... Les visiteurs de ces mercredis ont pris les choses à la légère, et moi je prends cela avec indifférence... Cette rivalité qui ressort après vingt ans sous terre et quelques descentes aux enfers des Montcelliens... Je ne pense pas que j'irai pas voir la demi-finale contre Sochaux dans la tribune des visiteurs (rivalité oblige), ni ailleurs, mais devant la TV.

Signé vendredi dernier mon premier contrat d'édition pour le livre de poésie sur LC, illustré par Cat. Après je suis allé à la soirée Verso et je me suis fait dédicacer le récent livre de Michel Ménaché, Ellis island's dreams.

Cela fait près d'un an que je n'écris plus de "poèmes". Depuis fin 2003, la source s'est endormie lors de mon patient travail de réécriture sous forme d'ensemble-livres des centaines de poèmes déjà sortis. Mon hypersensibilité a progressivement disparu... la sensibilité tout court. Des fois je me demande ce qu'il m'arrive. L'art plastique se prête mieux à mes sentiments axés sur l'engagement. Je suis plutôt dans le refus, la contestation, la contre-culture, l'anti-société... mais qu'est-ce que l'apprentissage me pose des questions !..

La gestion des projets commencés ou finis en arts plastiques est un gros sac de noeud que je démêle depuis quelques jours. Dans ma tête c'est la tempête. De mes trois domaines (écritures, musique et arts plastiques), c'est celui qui me cause le plus de problèmes, peut-être parce que c'est celui que je connais le moins, au niveau des détails. J'ai laissé aussi s'accumuler la malfaçon et les idées, ça part dans tous les sens, et des fois il en revient des trucs vraiment hybrides... C'est surtout pour ça que j'ai du mal à classer, mais peut-être que je devrais moins me poser de questions sur cela, et laisser faire le temps et le destin.

Mon boulot actuel c'est manager des possibilités. Ca paye pas mais ça ouvre des fenêtres sur du soleil. Aujourd'hui, il pleut...

monde
décadent
libéral
égocentré
psychothérapeutisé
interfaces industrielles



12 mars 02:50
Mélodie en sous-sol
Emmené hier Dorian jouer de la guitare pour notre groupe. Premiers contacts. Mettre un tigre dans le moteur, un mur de guitare pour les nappes de sons.
Le rock français (je veux dire "en français"), c'est comme le coca cola blak : on veut prendre un coca, on veut prendre un café, on hésite, et on prend finalement un truc ignoble...

Reçu mon admission au Salon d'art. Alexandre, Nadine et François aussi.

Evidement, il a fait beau aujourd'hui, pour la première fois depuis des jours, et je suis resté bloqué à l'intérieur, travaillant à la préparation de mes cours. Je n'aime pas quand je ne maîtrise pas quelque chose... ça me pose un souci... je veux toujours être au plus proche de la perfection.

Depuis plusieurs mois, j'ai en fond d'écran un lever de soleil sur le lac de LC. Comme ça, chaque fois que j'éteins l'ordinateur avant de me coucher, je vois l'aube et je me dis que c'est déjà demain...

Là, c'est déjà 3:00...


17 mars 20:40
Prison break
Commencé mon intervention en milieu carcéral. En rentrant le premier soir, j'étais plus que vanné. Tellement rentré vanné qu'impossible de me rappeler la température du programme de la machine à laver. Plus de mémoire instantanée. De moins en moins. Dans la vie quotidienne, quand on fait une mauvaise manipulation, quand cela engendre un événement malheureux, on aimerait parfois pouvoir faire CTRL + Z.

De moins en moins de mémoire, ou plutôt de plus en plus de sensations de saturation. De plus en plus rapprochées, fréquentes. Une semaine que je suis dans la préparation de mes cours. Intensif. Entre les interventions et leur préparation, je ne fais presque que ça, hormis des pauses pour dormir, manger... Je repasse du temps à lire et relire, à traquer toutes sortes de fautes. Quand je sens la saturation, j'arrête faute d'avancer. Mieux vaut passer le sur-place devant la tv. Enfin bon, depuis mercredi, je vois pas tout forcement comme je le voyais avant, quand je suis "dehors"...

Des rendez-vous pour d'autres interventions à donner. Une expo à monter. Planning déjà presque complet jusqu'à la fin mars... Trouver pourtant du temps "libre" pour trouver un nouveau nom de groupe, ou du moins pour "voir" ce qu'on trouvé les autres. Trouver un temps où mon cerveau est libre...

Fait écouter à Cat mon disque d'Yves Simon, The Best Of - 1973-77. Elle dit que ça fait années 70. Oui, c'est tout à fait ça mon amour.

Note : Kevin Costner ressemble de plus en plus à un hybride de Paul Newman et Steve McQueen.


        You're tearing me apart,
        Crushing me inside.
        You used to lift me up,
        Now you get me down.

        If I
        Was to walk away,
        From you, my love,
        Could I laugh again ?
        If I
        Walk away from you,
        And leave my love
        Could I laugh again ?


        Again, again...
        Again, again
...

        Again,
again...

        ...

        You're killing me again.
        Am I still in your head ?
        You used to light me up.
        Now you shut me down.

        If I
        Was to walk away,
        From you, my love,
        Could I laugh again ?
        If I
        Walk away from you
        And leave my love
        Could I laugh again ?

        I'm losing you again,
        Like eating me inside.
        I used to lift you up,
        Now I get you down.

        Without your love,
        You're tearing me apart.
        With you close by,
        You're crushing me inside.
        Without your love,
        You're tearing me apart.
        Without your love,
        I'm dazed in madness.
        Can't lose this sadness !

        I can't lose this sadness.
        Can't lose this sadness !

        You're tearing me apart,
        Crushing me inside.
        Without your love,
        You used to lift me up
        You're crushing me inside.
        Now you get me down.
        With you close by,
        I'm dazed in madness.
        Can't lose this sadness !

        It's riping me apart !
        It's tearing me apart !
        It's tearing me apart !
        I don't know why.
        It's riping me apart !
        It's tearing me apart !
        It's tearing me apart !
        I don't know why.
        I don't know why !
        I don't know why !
        I don't know why !

        Without your love !
        Without your love !
        Without your love !
        Without your love !
        Without your love !
        Without your love !
        Without your love !
        Without your love !

        It's tearing me apart...

        (Archive)



 

21 mars 23:57
Les nuits magnétiques
Plus que trois cours à préparer... et quelques exercices... mais je vois petit à petit la lumière revenir. Cat est comme moi, avec une énorme travail de synthèse à faire pour sa formation. On se voit surtout la nuit, c'est tout mais c'est bien.

Pour une fois, une pub trouvée dans la boite au lettre ce matin m'était réellement destinée. Aujourd'hui, j'ai enfin acheté un synthétiseur, après des années d'hésitations, d'impossibilités ou d'oubli. J'ai franchi le Rubicond. En espérant que cela aille mieux qu'avec la guitare.

L'universalité ce n'est pas le mélange des cultures mais leur cohabitation.



Avril 2007
 
08 avril 23:01
La loi du silence
Fini mon intervention à la prison. Reste une journée de bilan dans trois semaines. Suis en auto-débriefing prolongé depuis jeudi soir. A la suite d'un mois d'immersion, je renais. J'ai décéléré le rythme, mais aussi commencé à me pencher sur le retard accumulé. La cinquantaine de courriers qui traînait n'est plus qu'un souvenir. Les mises à jour sont mises à jour. Se remettre progressivement à ce que je faisais avant : heure de sport quotidienne, arts plastiques. Cat est partie cette semaine en formation, puis ce week-end en stage de gravure. Je m'isole totalement.

Le patron du Central prend les devants et ne veut qu'on fume à l'intérieur. Heureusement, la terrasse a été installée, on peut temporairement contourner le problème. Mon objectif d'arrêter de fumer reste présent, sans avoir recours aux discours moralisateurs des ayatollahs.

JM a trouvé le nom de notre groupe, qui reste pour le moment confidentiel. On a déjà près d'une dizaine de morceaux en cours.

Installé depuis peu la nouvelle version du Media player... on n'arrête pas le progrès (grosse ironie).

Content de mes oeuvres exposées en ce moment dans la cité thermale. Content de moi...

Passé hier soir chez Gros qui déménage en octobre si sa nouvelle maison est prête. Ce qui veut dire qu'en novembre, je devrais retourner vivre dans la maison de mon enfance avec Cat. Suis allé ensuite avec Pol et Sylvie au nouveau café-concert qui s'est ouvert dans la zone industrielle de LC. Décor entre moderne-branché et industriel... Couché à 4 h, croyant assister à la qualification des Canadiens pour les séries...

Journée bizarre où j'aurais voulu me couper en deux. Aurais voulu sortir pour profiter du beau temps et aurais voulu rester à la maison à me reposer. Finalement, suis sorti un peu et impression d'avoir pas fait grand chose, même si je rattrape peu à peu mon retard. L'absence de Cat a dégonflé mes envies peut-être.
Vu Oliver ce soir, et marché avec lui dans les rues de LC comme au bon vieux temps. Envie de passer du temps avec tous mes copains, mais ça semble toujours aussi compliqué de les réunir...

Je suis très songeur sur les règles du milieu visité...

Séquence logique
Version beta


Kurt...


19 avril 12:31
Remontons le temps
Course contre la montre, qui semble sans fin. Trop d'informations dans la tête, trop de choses en cours, trop de choses tout simplement. J'en fait trop, c'est ça. Entre l'alimentaire et la préparation de la sortie de mon livre qui commence, le projet musical qui pousse et la gestion du quotidien... Plus ça va, moins je suis inspiré. Peu de temps pour écrire. Peu de temps pour lire aussi.

Passé trop de ce précieux temps hier sur la prise de photos des récents travaux d'art.Trouvé la solution à mes problèmes d'éclairage grâce à a baguette magique de Photoshop. Je saurai retrouver ce chemin...

Chemins... Olive, Gros, plus de "fêtes", peu de retrouvailles tous ensemble... mal à accepter la vie qui passe, des routes forcement un peu différentes, la nostalgie de ce qui était mieux avant. Et tous ces petits pans de notre passé qui partent dans des chantiers de démolition. Monuments effacés. Je remonte le temps presque tous les jours quand je rêve.

Je prend le temps quand même de vivre, comme vendredi dernier avec Cat à Saint-Etienne. Rare moment de vacances... vu Musée d'art moderne, déçu, trop vu d'expos et musées. Envie de lui faire découvrir Dijon lors d'une prochaine évasion. Aujourd'hui, je vais aux 30 ans de la revue Verso à la BM de la Part-Dieu. Demain boulot à Gueugnon, samedi expos à Bourbon... pas mal sur la route en ce moment, entre travail et repos.

J'essaye de bien vivre la vie, même si le réchauffement climatique vient souvent souffler sur mes pensées.

Depuis quelques jours, une poussière jaune se dépose le matin, amené par un vent...




20 avril 15:21
Pourquoi viens-tu si tard ?
Bonne soirée Verso hier à Lyon. De plus en plus de gens que je connais, rencontré aussi des nouvelles têtes. Les pauses étaient des courses à la discussion. Les lectures étaient des pauses... Faire la pré-promo de mon bouquin, discuter avec mon éditeur pour éclaircir la situation et fermer mes questions. L'auditorium de la BM de la Part Dieu ressemble à la salle du grand voyage dans Soleil vert...

J'ai eu quinze ans très tôt, vers huit ans. Mais j'ai eu quinze ans pendant vingt ans. Dix ans de ma vie, troubles, que je dis souvent "perdus" mais sans lesquels je n'aurais pas amassé une telle matière à créer. Une certaine plénitude qui vient tard, mais mieux vaut tard que jamais.

Rentré hyper-tard en écoutant France Inter où était invité Daran. Pote avec Miossec donc quelqu'un de bien, non ? Réécouté Dormir dehors.... 1995, LN, Dijon, etc. Les paroles n'ont hélas pas pris une ride...

Je ne veux pas m'endormir, faire semblant d'obéir
Au mensonge millionnaire, cuisine équipée,
Je ne crois pas aux images, à l'imposture du langage,
Et à l'émotion mercenaire, du papier glacé.

Je préfère dormir dehors,
Je préfère dormir dehors,
Dormir dehors...

Tout va bien, sauf que tout va mal,
L'illusion est totale,
La routine nous caresse, cuisine équipée,
Je ne suis pas assez triste, pour voir mes yeux, mes cicatrices,
Se refermer sans aller voir de l'autre coté.

L'amour n'est rien,
S'il est pris au piège,
L'amour s'éteint,
Quand les gens se taisent.

Je préfère dormir dehors,
Je préfère dormir dehors,
Dormir dehors...
( Daran 1995 )



22 avril 19:30
La France a peur
En repensant à la super-soirée Verso de jeudi, je me dis qu'on est plusieurs à être meilleur intrinsèquement, d'un point de vu écriture, que les représentants de la nouvelle nouvelle chanson française (double sens possible avec la notion commerciale de l'histoire et la profession) . Pourtant...
Le succès dépend de la distribution, laquelle dépend d'un formatage très précis. Si on n'a pas le bon calibre, si on n'est pas compatible avec le format, on est cuit.

Trouvé une super comparaison pour parler du rock en français. C'est comme faire une tartiflette avec du fromage de chèvre à la place du reblochon. Ce n'est pas une tartiflette, donc.

Un lecteur de la soirée Verso a dit qu'aujourd'hui, les Français allaient choisir leur maître... "librement" si je puis dire. En tout cas, depuis vendredi minuit, ça fait des vacances de ne plus entendre les grand prometteurs.
Un dictateur dès ce soir ? La France s'est couchée cette nuit avec une certaine idée de la peur au ventre.

Ah oui ! Il y a d'autres élections après...

Putain, sept ans déjà, le Stade de France, une soirée de Nirvana...

Cinq ans, putain, que j'étais dans l'enfer de Virginie.

PS hyper important je trouve : pas une seule fois le mot "amour" dans les douze promesses. Pourtant...

Everybody's got to live together
all the people got to understand
love your neighbour
like you love your brother
come and join the band.

All you need is love and understanding
ring the bell and let the people know
we're so happy and we're celebratin'
let your feelings show.

Love is all, love is all, can't you hear the call
Love is all you need,
love is all you need at the Butterfly Ball

Ain't you happy that we're all together
at the Ball in nature's countryside
and although we're wearing different faces
nobody wants to hide.

Love is all and all is love and
it's easy yes it's so easy
at the Butterfly Ball where love is all
and it's easy.
All you need is love and understanding
ring the bell and let the people know
we're so happy and we're celebratin'
let your feelings show.
Love is all yes love is all at the Butterfly Ball
Love is big love is small
love is free love is all
at the Butterfly Ball.
When your back's to the wall
when you're starting to fall
you get something to lean on
Love is everything
it can make you sing at the Butterfly Ball
Love is all love is all love is all.


23 avril 16:44
Matin brun
Mal en me levant ce matin. Pris sans doute un coup de froid au BBQ de PG samedi soir. La soirée d'hier a fini de me rendre malade. Morosité déjà affichée. Pas fait grand chose aujourd'hui, pour l'instant...

Le futur de nos enfants semble encore plus difficile que le notre, mais je suis au bord de la fatalité et de me dire qu'il y aura du changement pour tous...


 

27 avril 23:55
Marchands de rien
Des rendez-vous annulés. En profite pour avancer dans le rangement de mes incertains travaux d'arts plastiques. Prise de décision : envoyé ma candidature à un autre salon d'art, régional auquel j'ai déjà participé. Besoin de défit, de me confronter... à moi-même. Un responsable de la FRAC a dit l'autre jour, à une remise de prix, que les travaux que je présentais lui faisaient penser à Jasper Johns (ce qui me rassure dans le sens où je vais bien là où je veux aller). Là, je ne sais pas trop ce qu'il pourrait dire... J'ai sélectionné des oeuvres assez variées, techniquement, étirées sur une longue période.

Cat part cette nuit pour Florence.

Mon Dieu ! Dimanche est après-demain et dans une semaine... déjà, et enfin. La "campagne" me saoule fortement, et je vais finir par devenir paranoïaque en analysant tout ce qui se passe. Matin de plus en plus brun...


I'm not sure what I'm looking for anymore
I just know that I'm harder to console
I don't see who I'm trying to be instead of me
But the key is a question of control

Can you say what you're trying to play anyway
I just pay while you're breaking all the rules
All the signs that I find have been underlined
Devils thrive on the drive that is fuelled

All this running around, well it's getting me down
Just give me a pain that I'm used to
I don't need to believe all the dreams you conceive
You just need to achieve something that rings true

There's a hole in your soul like an animal
With no conscience, repentance, oh no
Close your eyes, pay the price for your paradise
Devils feed on the seeds of the soul

I can't conceal what I feel, what I know is real
No mistaking the faking, I care
With a prayer in the air I will leave it there
On a note full of hope not despair

All this running around, well it's getting me down
Just give me a pain that I'm used to
I don't need to believe all the dreams you conceive
You just need to achieve something that rings true

All this running around, well it's getting me down
Just give me a pain that I'm used to
I don't need to believe all the dreams you conceive
You just need to achieve something that rings true

(Martin L. Gore)



 

30 avril 01:03
Dans sept jours le déluge
La pluie est réapparue aujourd'hui sur LC, couverte par des orages... Longues absences. Atmosphère pesante, irrespirabilité accentuée par le café. Loin d'une apocalypse, certes. Mais bientôt un certain déluge ? Un Antéchrist sans apocalypse ? C'est le pire.

Atteinte dans la nuit du seuil critique, limite critique, de l'état critique d'une paranoïa de matins bruns plus très lointains...
Une illusion perceptible de désillusions. Fini l'abstraction. Les gens seront fixés dans du concret.

Une guerre invisible. Un remède de cheval pour mon manque de sensations. Car je cherche à retrouver mes sensations d'il y a quelques années, oh, juste deux peut-être. Je cherche, mais je manque de courage, de temps.


Precious and fragile things
Need special handling
My God what have we done to you
We always tried to share
The tenderest of care
Now look what we have put you through

Things get damaged
Things get broken
I thought we'd manage
But words left unspoken
Left us so brittle
There was so little left to give

Angels with silver wings
Shouldn't know suffering
I wish I could take the pain for you
If God has a master plan
That only He understands
I hope it's your eyes He's seeing through

Things get damaged
Things get broken
I thought we'd manage
But words left unspoken
Left us so brittle
There was so little left to give

I pray you learn to trust
Have faith in both of us
And keep room in your hearts for two

Things get damaged
Things get broken
I thought we'd manage
But words left unspoken
Left us so brittle
There was so little left to give


(Martin L. Gore)


30 avril 20:58
New York story
Le soleil et ses lumières, remplis d'odeur de printemps, alternent avec le temps gris et lourd de l'été. Probablement une de ces journées à écouter Dummy de Portishead. Cat me manque, j'aimerai qu'elle soit là pour qu'on partage cela.
Envie de bouger, voir du pays, comme Dido actuellement qui voyage à travers le monde pour retrouver son copain musicien. En discutant l'autre soir à la spéciale de Verso, trois personnes m'ont parlé de leurs impressions new yorkaises, des impressions qui me font penser aux visions que j'ai de cette cité. Impression surtout d'être le seul sur Terre à ne pas avoir été à New York... Ce n'est pas faute de rêver.

Un jour j'irai à New York avec toi, toutes les nuits déconner. Et voir aucun film entier, ça va d'soit, avoir la vie partagée, tailladée...
Un jour j'irai la-bas...
(JL Aubert)



Et tu m'emmèneras... emmène-moi !


suite
 
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