Décembre 2018
23 décembre 23:46
L'homme pressé
Y
a vraiment des jours et des week-ends comme ça, hyper sombres… quand ça
touche les enfants c’est X fois pire… harcèlement, décès… le reste est
si insignifiant... vivement la fin de l’année, comme si la
nouvelle année, comme si le passage du 31/12/ au 01/01, allait changer
quelque chose…
Comment séparer l’auteur de l’éditeur ?
Intellectuellement ? La surcharge de travail de l’éditeur tue
l’inspiration de l’auteur à petit feu…
Long débat depuis quelques
années, qui devra être éclairci en début d’année. Cela a été mis sous
le tapis depuis trop de temps et il faudra bien le régler un jour.
Fade
away
Rice krispies
Isotop
Banana republic
Gap
31 décembre 01:01
Colf pressé
Mon corps
s’habitue au froid.
Mon cœur s’habitue au froid.
Peut être que ma vie est trop vide dans le sens de la profondeur pour
écrire régulièrement…
Port
Angeles
Laure Petrie
Coeur d'Alene
Cold case
Itchy and Scratchy
***************************
7 janvier 00:46
Nuit...
Le delta est
grand entre les débuts d’Internet (cf.
Microserfs)
et ce que sont devenus maintenant les autoroutes de l’information (trop
souvent un dépotoir ou un supermarché).
"
Si
l’information t’apprend une chose, c’est qu’il est inutile de tout
mémoriser. L’important, c’est de savoir où retrouver l’info."
Ca me rappelle ce que m’avait dit M, une fois sur le tri des papiers.
"Si tu es sûr de retrouver une
info quelque part ailleurs, tu peux jeter le papier"… (ça
vaut aussi pour les humains finalement).
Publier
enfin un livre de moi après tant d’années… c’est comme prendre l’air.
Penser enfin à soi, quand toute l’année, on travaille et on pense aux
autres en les éditant…
Et quel livre… celui que j’attendais depuis
si longtemps. Quinze ans après avoir bouclé cette histoire. Tourner la
page, fermer ce livre…
cryptographie
cr pt gr ph
y o a ie
paradigmatique
paradigmatique paradigmatique paradigmatique paradigmatique
paradigmatique
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16 janvier 02:42
... Marine
Passées
les heures à
bosser sur le salon du livre ,et une fois sorti des labeurs, je nage en
pleine vague nostalgique, mais
celle de la plus pure de mes périodes, de la plus belle période de ma
vie, désolé pour les autres. Et
cette vague me donne de la force, comme tous les éléments de cette
nostalgie.
Microserfs,
Buffalo'
66 et quelques chansons de Leonard
Cohen, Ian Mc Culloch, Jeff Buckley… Dodgy… .
A force
lire
Microserfs
j’ai tendance sans le vouloir à infinitifer plein de noms propres ou
communs. Cool quand même.
Une vague
Marine...
Les trains
me manquent… aussi…
batterie
Menlo Park
blue light of the moon
Oui, 1 livre qui me tient tellement à
❤
...
Il va sortir… et peut être que, je fermerai un pan de ma vie. Mais un
beau pan.
Je dois vraiment réinvestir ma qualité d’écrivain. Ca me fait tellement
du bien…
❤ A M M & Z.A.A.
❤
Putain, quelle nostalgie...
What have I done wrong to bring out the worst in you. Tell me what can
I do to change your mind.
What have I done wrong to bring out the worst in you. Tell me what can
I do to change your mind.
What have I done wrong to bring out the worst in you. Tell me what can
I do to change your mind.
What have I done wrong to bring out the worst in you. Tell me what can
I do to change your mind.
What have I done wrong to bring out the worst in you. Tell me what can
I do to change your mind.
25 janvier 00:37
It's Immaterial
L’inconvénient,
quand on lit un livre au compte goutte pendant des mois, avant d’aller
au lit, c’est que l’on se sent orphelin quand il est terminé.
Coup
de chance ? J’ai commencé
Jours
Ordinaires d’Yves Simon, sur
recommandation de mon médecin (il déménage et m’a filé plein de
bouquins). Rien avoir avec
Microserfs
de Coupland, mais sublime.
Longtemps que je n’avais pas pris autant de plaisir dans une découverte
littéraire.
« nous vous fabriquons des histoires parce que vous ne sauvegardez les
vôtres. » (in
Microserfs)
Sunset
Strip
Produit
Mantra
7 février 23:23
Friends
Depuis que j’ai terminé
Microserfs,
je n’ai plus rien noté dans mon carnet. La préparation du
salon
du livre
me prend toujours autant de temps > c’est grave impressionnant
<
… je me rassure en me disant que 80% du boulot est à faire seulement la
première fois, et que les prochaines années, ça sera moins de travail,
grâce aux méthodes posées, aux réseaux reliés, aux ponts jetés...
Je
suis hyper bien entouré. Je ne pensais pas former une équipe si
nombreuse, si vite, et qu'avec des gens de qualité. Allier quantité et
qualité, c’est rare. C’est hyper riche…
Je suis un sacré
entremetteur… depuis des mois, j’organise des soirées où mon plaisir le
plus profond et de voir des gens se rencontrer et s’apprécier… je dois
naturellement trier à la base me contacts, c’est pour ça qu’il n’y a
jamais d’embrouille dans ces soirées, et que des gens satisfaits et
heureux d’avoir passé une bonne soirée.
Il y a longtemps que je n’avais pas écrit un texte d’une seule traite…
17 février 23:34
Queens of the stone age
Des
connections… déconnection… Moment de plénitude. Moments oubliés du
passé, moments oubliés du présent… Endroit positif, ondes
+++,
recherche du 5ème élément du bien être…
Faire reset.
Le retour des déconnecteurs…
21 mars 23:44
Playground Lover
Le
temps s’envole… et ces parties de basket improvisées le vendredi
après-midi après le dernier cours… au lieu de traîner les cafés comme
je le faisais les années précédentes avec des copains de fortune…
On était 4 ou 5 en moyenne, et on s’amusait pleinement…
Étrange année de terminale au lycée…
Il n’y avait déjà plus l’ambiance festive qui marquait le vendredi…
Peut être le petit effectif de la classe nous mettait inconsciemment
dans cet état...
Je ne pense qu’à ces moments là quand je repasse sur ce terrain de
basket…
Oui, le temps a du suspendre son vol, comme on se suspendait à ce jeu…
Pourtant si près, et si loin…
Playground love,
highschool lover…
12 avril 22:43
Nuances de bleu ciel
Entre temps...
Entre saisons..
Première couleur...
31 mai 23:49
Voyage sans retour
Certaines choses du passé sont définitivement passées. Certains moments
du passé ne reviendront jamais.
La course à travers le temps est une chimère. Inutile de s’arrêter, on
se doit d’avancer. La vie est trop courte, et le planning trop chargé,
tant d’éléments à croquer. L’avenir est droit devant, et il faut le
regarder avec fun.
*
**
30 juin 23:55
La nuit...
La nuit, comme le
voyage, est un thème rencontré très souvent chez les auteures qui
m’envoient des textes. Je commence à travailler sur le hors série de
Cabaret consacré à cette source d’inspiration... cela sera un beau
voyage.
Je suis moi-même fan de la nuit. Oiseau. Beaucoup d’articles de ce
journal contiennent cette entée dans leur titre.
La
nuit est un voyage parfois à peu de frais. C’est un allié pour contrer
le manque d’ennui, source de non créativité… La nuit c'est une drogue,
en quelque sorte.
Je revisite
Les mysères
de l'Ouest depuis quelques semaines... comme un poisson
dans l'eau.
Ce soir, c'est La nuit du Cabaret hors série sur la nuit...
La nuit… nous sommes tous égaux…
30 juillet 23:32
Retiens la nuit...
Période où malgré de
gros travaux d’édition et post
salon
du livre,
je trouve quelques interstices de temps-présence pour faire de
nouvelles rencontres, tisser des liens et créer des passerelles entre
des gens qui vont s'aimer... et je revois des amis... ça renforce...
***
Travailler l’esprit critique ouvre l’esprit, forme à la tolérance…
***
Besoin de magie...
Dans la chaleur de la nuit…
29 août 21:05
Fin août, début septembre
Mon envie de liberté s’est dissoute dans un presque mois de congés…
Mais elle est revenue très vite à la forme solide..
Fatigante, physique…
30 septembre 01:02
L’histoire du garçon qui
voulait qu’on
l’embrasse
LC dans l’été indien d’un dimanche soir.
Les amis sont un bain de bien être d’où l’on ressort optimiste. D'une
fête l'autre, ce lien se renforce.
Un rêve d’une récente nuit, j’aimerai juste pouvoir me poser
Ne rien faire
En vie…
18 octobre 00:32
Rêve et chronique de
l’ennui
Tellement
en manque d’ennui que je rêve éveillé du temps où je ne travaillais
pas. J’avais toute la semaine pour rêver. Marchant en imaginant le
monde et le futur. Attendant dans des après-midis brumeux, bruineux,
pluvieux et gris, le matche du soir, comme une petite fenêtre sur
l’extérieur, du bonheur et du rêve.
Je dois partitionner mon
temps | organisation /création pure | si je veux m’en sortir, en
ressortir. Libérer du temps pour s’ennuyer…
Je n’avais pas écrit depuis un an. J’ai écrit deux petits
textes
à la noix en quelques jours... et cela a toujours l'effet d'une drogue
au final, comme quand un gros travail est achevé. Une libération. Et la
lecture est un complément alimentaire indispensable au bon
fonctionnement de l'ensemble.
Une Folle envie de Lo Fi, en me plongeant dans l’œuvre de
Daniel Johnston et dans un carton
de livres beat
génération punk donné par un ami…
Je prends toujours autant de plaisir à retourner dans la construction
des prochains numéros de
Cabaret.
Comme on construit de
petites maisons en bois chaleureuses… à défaut de faire des albums de
chansons… du Daniel Johnston...
30 octobre 23:25
Entre lunes
Entre plusieurs lunes, je retrouve l’inspiration… les contre feux
s’allument les uns après les autres.
Bientôt 20 ans,
Wilderness,
et la (re)découverte de la poésie…
Entre lunes et entre lacs ne font qu’un…
Je m’assieds
Je m’assieds, j’écoute le sifflement
de la circulation et j’invoque,
dans cette chambre incendiée,
dévastée, un fantôme, quelque
vague ressemblance d’un autre temps
De temps en temps,
Comme un long rêve
électrique et malsain.
C’est un état confus.
Là-bas tout le monde
est avide de son amour.
Ils draineront sa vie
comme de chauds connecteurs
s’infiltreront dans son âme
Par tous les cotés et fondront
la forme qu’elle avait pour moi.
Mais je le mérite
De tous les cannibales
je suis le plus grand.
Un avenir de fatigue.
Laissez-moi dormir.
Poursuivre ma maladie.
( Jim
Morrison -
Wilderness
)
29 novembre 01:01
Lost way
Des noms sur des boites aux lettres qu’on dirait abandonnées, me
transportent 30 ans en arrière… Que sont-ils devenus ? Où sont passés
tous ces gens, tous ces enfants ? La diaspora de LC a été créée par le
trou noir existentiel, professionnel d'ici…
Les usines fermées, les cadres sont partis, leurs enfants… les
institutions ferment.. tout ce gâchis, comme dans un pays en guerre qui
voit partir ses cerveaux. LC se meure… Ghost town.
Que reste-il de ces glorieuses années? Ceux qui sont restés sont si peu
nombreux…
On a récupéré à la place, des équipes de bras cassés... on se demande
bien ce qu’ils sont venus faire ici…
La folle course du temps et de ceux qui courent après, dans les
couloirs…