Octobre 2005
09 octobre 19:55
Wish you were here
Je rentrais à la maison il y a une semaine...
"
Bon anniversaire LC73 ! Tu viens
d'avoir trois ans . Maintenant, tu
vas à la maternelle... enfin, c'est moi qui t'y emmène depuis que ta
maman, que j'aimerai toujours, n'est plus ici..."
Je rentrais... de Lyon. Pour la première fois, ce retour à Lyon s'est
fait sans appréhension face à la nostalgie. Faut dire que j'avais passé
une soirée joyeuse le vendredi avec une fille sympa, dans la bière et
le blanc, à respirer l'air, suivant les quais du Rhône... La Passagère,
comme au bon vieux temps...
Tombé sur une mercerie introuvable quand je la cherchais pour des
perles à Lou... puis une vue sur Caluire et plus loin, la vogue de la
Croix-Rousse, l'appartement de Pierrette... fin du parcours à la gare
de la Part-Dieu.
Que ça me fasse du bien de revoir des endroits où j'ai passé des
moments bien avec une personne bien... sans que ça me fasse du mal...
c'était (le passé?) la personne que j'ai la plus aimée. Ce week-end
m'avait détendu. Je suis retombé amoureux de... cette ville.
Les derniers jours ont confirmé ma vision des hommes ( leur lâcheté),
la mienne (les histoires de cul... très peu pour moi), fortes
différentes. A un point que j'ignorais, faute d'avoir essayé.
Mais je passe mes journées à ne penser et ne travailler qu'à mes
projets.
La vie tourne, le tourbillon de la vie... je vais pleurer si je
commence chanter cette chanson.
So, so you think you can tell
Heaven from Hell,
Blue skies from pain.
Can you tell a green field from a cold steel rail?
A smile from a veil,
Do you think you can tell?
And did they get you to trade you heroes for ghosts?
Hot ashes for trees?
Hot air for a cool breeze?
Cold comfort for change?
And did you exchange
a walk on part in the war
for a lead-role in a cage?
How I wish, how I wish you were here.
We're just two lost souls, swimming in a fish bowl.
Year after year
Running over the same old ground.
What have we found?
The same old fears
Wish you were here
Pas eu l'inspiration pour écrire un poème
à la terrasse du Voxx.
10 octobre 23:36
My life story
Côté arts plastiques, je construis toujours mon univers. C'est junk
art, pop art. J'ai encore des nouvelles idées, mais avant d'explorer
mon univers, je dois finir de le délimiter, pour ne pas me perdre. Mon
atelier commence à se former.
Côté musique, j'ai commencé à retravailler mes textes et à les envoyer
en Angleterre. C'est comme faire l'amour sans capote. Une question de
confiance en l'autre... faire des enfants...
Côté écritures, je reprends à petit feu le premier recueil que j'ai
laissé reposer deux semaines. Et prendre des nouvelles de mon
illustratrice.
Quand les feux sont éteints, la vie de l'autre n'est plus la notre...
What I choose to do is of no concern to you and her friends.
And I'm tired and bored of waiting for you and all those things you
never do.
Cos it's me, and my life, it's my life, it's my life.
... not your life.
11 octobre 19:20
Singles
Ces textes que je retravaille, c'est comme quand on décide de changer
la décoration d'une maison. On ne garde que les fondations, on change
l'apparence, pour qu'elle soit conforme à ce qu'on est devenu et plus à
ce que l'on était quand on est rentré dans cette maison.
Je n'ai jamais autant bien vécu mon célibat qu'en ce moment...
Passé l'après-midi à Guetter l'automne...
11 octobre 22:53
Amour et musique
Je m'étais amusé cet été à "Unplugged de Nirvana" avec le guitariste du
groupe grunge de LC, celui que j'avais vu à la fête de la musique. J'ai
du boulot au niveau du chant, des techniques à voir, mais j'ai des
profs pour cela. Je ne sais pas encore tout à fait, précisément, ce que
sera ma musique, celle que je ferai ou qu'on me fera. Mais je me dis
que dans tous les cas, je l'aimerai. J'en saurais déjà plus dans un
mois. Je suis quelqu'un qui aime la douceur sous toute c'est forme je
pense. La musique que je rêve est douce. Pour l'instant, je ne fais que
théoriser la musique.
Dans un sens ça marine dans ma tête depuis quinze ans. Un truc qui
cuisine depuis quinze ans, ça ne doit pas être mauvais. En musique,
c'est comme en amour, je préfère ne rien faire plutôt que des choses
qui me rendent mal-heureux.
Encore un texte de retravaillé ce soir... ça se passe vraiment comme je
le pensais. Cinq ans de pratique de l'écriture, de la poésie,
permettent de bien lustrer ces textes écrits un peu dans les replis de
l'innocence.
La musique et l'amour sont les deux éléments avec qui je retrouve la
respiration. La musique est devenu ces derniers temps prioritaire.
L'amour... hors de mes attentes, comme jamais, et j'en suis content. On
m'a tellement dit que ça venait quand on ne s'y attend pas. Là, j'ai
fini de théoriser, je sais ce que je veux et ne veux pas. Je crois que
je pourrais tomber amoureux de n'importe quel physique, mais d'une
seule personnalité.
Qu'est-ce que je trouve le string vulgaire et pas du tout séduisant !
Vraiment, ça ne m'attire pas. Suis-je normal? Et qu'est-ce que la
normalité?
Le talent n'est pas héréditaire, sauf chez les Buckley. Si vous avez
ratez The Pale Fountains, ne ratez pas Badly Drawn Boy. Merci (enfin,
c'est pour vous que je dis ça).
13 octobre 00:37
Amours féminines
L'été indien perdure. Vraiment une belle journée. Farniente à la
mi-octobre, c'est puissant, c'est un luxe. Passé une fin de matinée
sympa. Revu une copine, Isabelle, et le patron du Central nous a invité
à manger. J'ai rencontré trois Isabelle cette année, de la même
génération, avec des points communs confondant. Des centres d'intêrets
proches, des discussions intéressantes, des idées qui se croisent. Des
projets en arts, musiques, écritures...
Finalement, je n'irai pas samedi au dîner républicain organisé par les
gauches du coin... je préfère aller à la journée
Attac à Roanne.
Comme
ça je verrai "l'accord râle" d'Isabelle la chanteuse, qu'elle souhaite
que je rejoigne, et ferai un tour à Pikinasso avec elle. Je perdrais
moins mon temps qu'autour d'un bourguignon et d'élus, et ferais plus de
choses. Il y aura peut-être Isabelle la décoratrice, qui a un projet de
happening dans une maison abandonnée pour l'an prochain.
Si j'avais une plaque à claquer, ce serait en développements géants
d'images, de sous-verres. Je pourrais ainsi faire des expos
personnelles. C'est juste une question d'argent.
Celle qui a les yeux d'amande...
Pas de bol d'être attiré depuis plus d'un an par une fille qui n'aime
que les filles. Je me plonge dans des statistiques pour me rassurer et
enfouir mon ironie.
Petit sondage effectué par le LCLC (LC Lesbians Club). 65% d'entre
elles le sont devenus par déception. 59% ont toujours était "au moins"
bi...(?). Seulement 15 % sont prêtes à donner une seconde chance aux
hommes, pour voir. 100% sont attirantes... Une étude menée par sa
direction, le CLAC (Cercle Local Autonome et Chaste), confirme ces
chiffres..!
Le cercle réuni hier soir m'a déçu par son manque d'homogénéité en
haute-culture... trop jeune, pas encore assez mûr. Mais il s'agrandira
avec le temps...
Marre de changer de coeur...Envie d'amitiés amoureuses...
13 octobre 16:50
Sauve-toi Lola
Repensé à l'après-midi passé avec ma Lola. Envie de lui dire de partir,
je ne supporte plus ce qu'elle supporte, c'est ma meilleure amie, je
déteste trop la savoir malheureuse...
33 ans, âge du Christ...
13 octobre 22:40
L'Aventure c'est l'Aventure
Rien ne me retient ici et rien ne m'attire nulle part. Il n'y a rien
pour moi ici, tout est ailleurs. Je pensais souvent à Paris ou Lyon
comme destination inévitable pour le boulot. Lyon à mi-temps, ça serait
bien, Paris à l'occasion. Et puis, surtout, besoin d'Aventure.
Il suffit que je sois dans un endroit où je ne connais personne pour
sentir le dépaysement. Pour une évasion, je ne me voit pas aller dans
le Sud à court terme, même si je pense beaucoup à Sète et que j'aimerai
y retourner. Envie d'une évasion, et comme j'ai envie de mer et de
bateau, ça ne peut être la montagne où la campagne. Et comme
l'atlantique, c'est comme le Sud, c'est pas ce dont j'ai envie dans
l'immédiat, il reste la Bretagne et la Normandie. J'y pense souvent.
J'en garde un tellement bon souvenir de cet été 1996 à Saint-Malo. De
cette nuit fantastique dans la brume du Pays de Fréhel. Fréhel Bourg,
Pléhérel Plage, camping du Cap Fréhel... embrumé.
Ca reste une allégorie, une représentation vécu de ce qu'est
l'Aventure. Une allégorie...
14 octobre 23:46
En route pour la joie
Suis retourné à Digoin cet après-midi, comme au moins une fois par
semaine. Etudes des perspectives et rapporté des livres d'arts... je
suis radieux à chaque fois que je retourne dans cette ville depuis que
je l'ai quitté.
Mon chat m'a réveillé à 6h30 et je le remercie pour ça. J'ai pu avancer
un peu plus dans mes projets. Je mange des films pour me relaxer, je
dévore des livres pour voir mon univers, je me nourris de musiques pour
écrire des chansons...
Le soleil est sur LC depuis dix jours. Pas 25°C, mais bien 20. Encore
plus de soleil...
Les rêves tuent les nuages...
To put a little bit of sunshine in
your life
Soleil all over you, warm sun pours
over me
Soleil all over you
Warm sun
And suddenly we're in love with
everything
15 octobre 20:45
L’Échappatoire
Un peu magique de se lever en se rappellant qu'il y avait de bonnes
perspectives hier, des bon signes, que c'était une journée pleine
d'espoir. Tellement rare de se lever en se souvenant qu'il y avait
ceci, puis cela...
Aujourd'hui, une nouvelle journée riche de rencontres. Je rencontre
toujours des personnes intéressantes à la terrasse du Central bar,
souvent anglo-saxonnes, comme aujourd'hui. On peut parler arts,
écritures, musique, même si être intéressant n'est pas que cela. A
Attac, c'était plutôt un intéressement philosophique et d'idées.
Comme Mike Skinner, je remercie toutes les personnes qui m'ont été
hostiles. Je me réfugie dans ma proprette chambrette d'une ville sans
histoire, me coupant d'un certain monde, m'échappant, pour oublier
beaucoup de choses et pour m'occuper de moi, seul. Ces hostilités m'ont
forgé, donné une volonté, une force, m'ont pressé dans l' échappatoire
qu'est la musique et ses dérivés que sont l'écriture et les arts
plastiques. Comme lui, j'ai trouvé le nom de groupe parfait mais jamais
les musiciens pour m'accompagner. Mais je sais que j'y arriverais, avec
une certitude frisant l'arrogance. Je remercierai surtout tous ceux qui
ne m'ont pas aidé. La liste est longue...
Je retourne à mon monde.
First the mic then a half cigarette
Singing Cathy's clown
That's the man that she's
married to now
That's the girl that he
takes around town
She appears composed, so she
is, I suppose
Who can really tell?
She shows no emotion at all
Stares into space like a
dead china doll
I'm never gonna know you
now, but I'm gonna love you anyhow
Now she's done and they're
calling someone
Such a familiar name
I'm so glad that my memory's
remote
'Cos I'm doing just fine
hour to hour, note to note
Here it is, the revenge to
the tune,
"You're no good, you're no
good you're no good you're no good"
Can't you tell that it's
well understood?
I'm never gonna know you
now, but I'm gonna love you anyhow
I'm here today and expected
to stay on and on and on
I'm tired I'm tired
Looking out on the
substitute scene
Still going strong
XO, mom
It's ok, it's alright,
nothing's wrong
Tell mr. man with impossible
plans to just leave me alone
In the place where I make no
mistakes
In the place where I have
what it takes
I'm never gonna know you
now, but I'm gonna love you anyhow
I'm never gonna know you
now, but I'm gonna love you anyhow
I'm never gonna know you
now, but I'm gonna love you anyhow
(Elliot Smith - Waltz #2 )
16 octobre 23:13
Dark side of the moon
Lune... Comme Duchamp, Wahrol ou moi, elle ne s'exprime que si elle a
quelque chose à dire.
Elle est toujours la meilleure...
|
Ode à Lune
Tu es sombre
Tu es lumière
Tu sombres
Mais renais
constamment
Tu es
puissante
Seule la
Louve t'égale
Et si
impuissante face toi
Tu es soleil
de nuit
Tu n'est que
mystère
Le plus
profond
Au plus
profond
Qu'il puisse
être...
Tu es Lune
|
Un repère parmi d'autres...
Au delà...Mawu, Tsuki-yomi
Viracocha
ipso facto, magique...
pour entretenir le mystère, elle l'entretient...
10 octobre 2005 - 1:10 am
Je n'ai rien à dire. J'ai tout à ressentir.
Avec tout ce que j'ai déjà compris, je ne devrais même plus savoir
pleurer.
Tu ne sais pas qui tu es. Personne ne sait
qui il est pour moi.
Personne ne saisit vraiment l'ampleur de ces adieux en prédiction.
Je ne veux pas vous voir partir. J'ai
encore du chemin à faire avec
vous. J'ai encore trop à apprendre de vous. Je suis encore trop enfant,
trop petite pour être seule ici sans vous. Et pendant que le temps
s'enfuit en courant, moi je le poursuit et je ne m'arrête pas à
comprendre... je ne m'arrête pas à mes douleurs et à mes craintes.
J'attend, je patiente. Tout devrait passer, un jour ou l'autre. La vie
est grande, énorme... la vie a des griffes pointues qu'elle aiguise à
chaque soir.
J'aimerais être celle qui part... un de ces
jours. J'aimerais me faire
regretter comme je peux vous regretter. Moi je ne bouge jamais. Moi je
vous sers pendant un moment... en attendant que vous trouviez ce que
vous cherchez. Je ne suis pas, je ne serai jamais ce que vous cherchez.
17 octobre 23:08
Broken Flowers
J'ai cassé mes séries de lyriques, comme j'avais cassé les groupes de
poèmes pour les reclasser en thèmes. J'atténue des sentiments,
j'élimine les lieux communs, j'image beaucoup. Des sous-entendus. A
chaque nouvelle chanson retravaillée, ma force est amplifiée.
Ce mois-ci, il repasse
Charlie et la
chocolaterie au cinéma. Mais ce
n'est pas ce film que je suis allé voir ce soir. J'aurais été un peu...
chocolat.
Broken flowers...
Avant, quand on me lançait des fleurs, ça m'irritait un peu.
Maintenant, je suis totalement indifférent.
Ce soir c'est nuit de pleine lune...
18 octobre 20:25
La pêche à la banane
Alors voilà ! Je me suis fait enrôler dans une chorale militante. Je
suis allé la voir samedi pour voir, et ça m'a plu. Je leur ai même dit
d'aller voir
là-bas si j'y suis...
Evidement, j'ai pensé à une autre chorale, celle de M, trop de
troublantes ressemblances. Je n'avais pas assez de pêche, la banane,
pour prolonger la nuit.
Je pense ce soir bien fort à Crys, qui est depuis peu présidente du
Gilbert School Yellowjacket Marching Band.
19 octobre 16:55
Rosemarine
Do you remember when you walked with me
In the streets into the square?
When my life becoming rosemarine,
Pressed our arms around our chests,
Promised luck and all the rest,
And put our fingers in our hair?
I had met you two months before,
Like a sight of fate,
In a house after you phoned,
How you wanted to drive me,
And me beneath your skin,
But all that had to wait.
I had come to meet you
With a question in my footsteps.
I was going up the hillside
And the journey just begun.
All I know of you
is in my memory
All I ask is you
Remember me.
20 octobre 16:45
Vingt ans à LC
J'ai vingt ans.
J'aurais toujours vingt ans.
Je n'ai pas eu vingt ans quand j'avais vingt ans.
Je rattrape le temps perdu.
Epris de liberté, je savoure ma l'actuelle.
Seules quelques chansons exercent une attractivité à laquelle je ne
peux résister.
Rose est ma couleur, et marine...
L'amour pour l'amour est-il un pêché? Comme dit Polly Jean Harvey dans
Angeline, il y en aura une qui
viendra à moi et ramassera mon âme.
Je l'ai peut-être déjà rencontré...
My first name Angelene
Prettiest mess you've ever seen
Love for money is my sin
Any man calls, I'll let him in
Rose is my colour, and white
Pretty mouth and green my eyes
I see men come and go
But there'll be one who will collect my soul and
come to me
Two-thousand miles away
He walks upon the coast
Two-thousand miles away
It lays open like a road
Dear God, life ain't kind
People getting born and dying
But I've heard there's joy untold
Lays on that open road in front of me
Two-thousand miles away
He walks upon the coast
Two-thousand miles away
It lays open like a road
It seems so far away
I see men come and go
Ttwo-thousand miles until
I reach that open road
My first name is Angelene
21 octobre 23:34
Agression
Si souvent, je fais partager mes émotions, on me remercie de cela. Ce
soir, c'est beaucoup plus important que cela. C'est le partage d'une
expérience de ma vie. Cela s'adresse à toutes celles qui enfanteront,
mais aussi à leur compagnons, car bien des femmes peuvent se comporter
comme le Judas de cette histoire vraie.
C'est tout simple, et probablement vieux comme le monde. Elle est
enceinte. Elle est une femme. Elle est sa femme. Elle accouche. Elle ne
devient alors pour lui que la mère à son enfant. Elle n'est plus sa
femme, elle est une mère. Ce qui aurait du être le plus beau jour de sa
vie sera un traumatisme.
Même en blaguant, je ne dirais jamais que je cherche une mère pour mes
enfants... Je l'ai dit une seule fois. Devant Elle. Je ne savais pas
que ce mot, "mère", pouvait lui rappeler le pire jour de sa vie.
Du plaisir avec les animaux... L'homme a pourtant perdu son instinct
animal.
Le choc des cultures n'est pas celui que l'on croit... un train peut en
cacher un autre.
27 octobre 23:55
La piste amoureuse
Beaucoup de vent ce soir sur LC. Ce n'est que du vent, mais je repense
à la grande tempête. Les feuilles tombent à la pelle, attendant qu'on
les ramassent. Des petits signes ces derniers jours que quelque chose
pourrait se passer...
Je rentre de chez
Aline où j'ai passé quelques jours sympas, dans
une
famille attachante. J'avais besoin de breaker, de faire des marches
comme les deux que j'ai fait. Oxygénation. Faire le pont, faire le
point. J'ai pris une décision, triste, mais raisonnable. Je continue à
marcher droit dans mes bottes, sur ma ligne.
La refonte entamée de mes chansons en anglais et le compte rendu de
Tarn en Poésie par l'excellent
André Velter dans le
Comme en Poésie
numéro 23, font que je me sens fin (faim) prêt pour retravailler au
corps mes recueils, tailler dans leur chair, enlever le gras. Les
quinze jours qui viennent sont très importants et je me remets au
travail de fond.
La "passion" dans le cadre de l'amour, j'ai toujours pensé que ce
n'etait pas une bonne chose, trop excessif, mais peut-être que je me
suis trompé. C'est peut-être ça qui permet de ne pas tomber dans la
routine du couple. Il y en a eu des erreurs, il y en avait d'autres en
vues, plus sures. L'expérience sert à ne plus se tromper et à savoir ce
que l'on veut, ça sert aussi à éviter des erreurs de comportements.
Toujours des signes, ici, là-bas, et ici. Mais toujours rien qui
n'arrive. Plusieurs routes semblent mener à l'Amour, mais une seule est
la bonne.
La piste amoureuse, ça pourrait être le début d'un nouveau recueil...
Ne pas être des consommateurs de choses inutiles.
28 octobre 21:45
Les Frangines
Mes quatre soeurs de coeur ne sont pas des âmes soeurs mais proches
chacune en leur genre, uniques...
PG, ma plus ancienne relation de confidence, la plus profonde, elle en
sait le plus sur moi, et a la plus proche approche de la vie de couple.
Dido, la plus proche de moi en caractère, celle avec qui je peux le
plus facilement bouger, la plus dispo.
Sylvie, ma grande soeur, rapport normaux chien et chat, celle que je
peux voir le plus souvent...
Lola ma jumelle, tout est dit.
29 octobre 19:25
Les travailleurs de l'ombre
Il y a déjà du monde à LC pour le week-end de la Toussaint. Et toujours
le soleil... Je me suis laissé doucement envahir par le travail. Ces
vingt-quatre chansons de la première série et les notes sur
l'atmosphère de ces textes à rédiger avant de rencontrer dans quelques
jours un compositeur. Ce premier recueil à finir après avoir fini de me
mettre en condition à coup de lectures, avant de rencontrer mon
conseiller littéraire. Cet univers artistique presque défini, me
restant juste à revoir Louis Pons et Jean-Michel Basquiat, avant de...
m'y mettre.
Pour faire une pause dans ces travaux, je passe de l'un à l'autre et...
je vais commencer à chercher des choses plus alimentaires.
Pour se changer les idées, il y a aussi les sorties avec les gens comme
moi qui ont besoin de faire une pause dans leur travail et de souffler.
Sortir de l'ombre quelques heure avant de s'y replonger. L'ombre permet
un certain confort, où l'on est pas dérangé. Se couper.
Alors, je vais sortir quelques heures de cette ombre pour rejoindre la
nuit.
30 octobre 16:55
Le Signe de la bête
Mettre l'autre sous son influence...
Maintenant que je sais jouer au chat et à la souris, je veux bien être
la souris qui attrapera le chat...
S'adapter pour survivre
31 octobre 16:55
L'école de la dernière chance
Je fais parti de cette école qui y croit toujours. Malgré un casier
lourd, on sait que l'espoir demeure, que tout n'est pas perdu. Parce
que l'on sait aussi qu'on savait qu'on se tromper un peu. Et l'on se
mentait.
Je ne manque pas de ce qui ne fait pas le bonheur.
Cette dernière chance est grande, profonde. Proche. D'ici 24 heures...
01 novembre 16:55
Un monde parfait
Une soirée musicale, sous la pluie, puis sous une pluie de bisous si
doux...
Réveil pensant à cette fin de soirée, et en pensant à mon rendez-vous
de ce matin avec un compositeur au Central. Il y a des matins comme ça,
on s'éveille comme dans un conte merveilleux. Tout coule de source, se
passe bien.
Il faisait soleil, tout le monde avait le sourire, je connaissais tout
le monde, tout le monde me souriait.
Chat, souris...
04 novembre 16:32
Un commissaire pas comme les autres
Alors que j'étais en train de boire mon café hier après manger, j'ai eu
un message de mon "conseiller littéraire" pour me disant qu'il ne
pouvait venir à LC. Notre entrevue s'est faite donc plus rapidement que
prévu, par téléphone. Ce dernier viendra l'an prochain, et m'a chargé
d'organiser une exposition sur sa
maison.
Cela fait quatre mois que je n'ai pas organisé d'exposition, mais
celle-ci, pour le printemps prochain, semble être facile. La matière
est déjà prête, je l'ai vu à Roanne l'an dernier. Reste" juste" à
trouver les lieux, établir un programme des festivités, ainsi qu'un
plan média. Cinq mois pour faire cela. Et je veux garder une totale
indépendance vis à vis des collectivités locales.
Finalement, ça me laisse un peu plus de temps pour finir mon recueil...
et puis depuis quelques jours, j'ai la tête et les lèvres dans la
douceur de rêves sucrés...
05 novembre 15:47
Le rêve américain (American dreamer)
J'avais six ans quand l'une de mes copines d'enfance partie pour New
York quelques temps. C'était mon amie d'enfance. Elle ramena dans notre
école un livre sur cette grande ville qui ne dort jamais. Mon cousin
Patrick avait envoyé peu avant une carte postale des USA. Ce rêve, mon
rêve, vient d'eux.
Je ne suis pas anti américain, mais anti-ultralibéralisme. J'aime
beaucoup de musiciens, écrivains, artistes américains, des coutumes,
traditions, faits...
|
J'ai
souvent voyagé aux Etat-Unis, toujours par
procuration. Comme en ce moment avec les photos que m'envoient Crystal
et JS. |
New York, taxis jaunes, Manhattan, Central Park, Woody Allen, sport,
road movies... Des mots, des images, des couleurs.
Mon rêve américain, c'est juste d'y aller une fois, pas d'y vivre. D'y
respirer tous ces mots, toutes ces images, toutes ces couleurs.
On n'est pas obligé d'avoir un rêve américain, mais pour tout ceux qui
en ont un, il est pour chacun d'entre nous différent.
Un jour...
One thing I was sure of,that my uncle
Leo was definitely the hero of my childhood.
The smell of his "Old Spice" carried me back into that lost childhood
more than the home movies did.
My uncle didn’t know it, but It was the sweet, cheap smell of car
dealers that took me back, and made me dissolve into a dream of the
past.
Leo was the last dinosaur that smelled of cheap cologne.
And he believed in the American dream.
I was crazy about him, because he believed in miracles.
And Even though he lived inside of life and sold Cadillacs, he always
looked like a ten-year-old boy whose sleeves were too long.
When I was ten, Leo gave me this great movie camera.
And My mother always hoped I'd become the next Milton Berle.
But dreams of houses, cars, and fresh-cut lawns aren't dreams when they
become real.
And somehow I understood what my mother meant by "Good morning,
Columbus."
And even if my mother didn't like what I was doing with my life, I
think she'd understand.
When I was about 11, I got this really weird earache that wouldn't go
away.
I went to about a hundred doctors but none of them could help me...
So what Leo did was he went into Mexico, and brought back this fat lady
witch doctor who did this mumbo-jumbo and fixed me right up.
I was grateful, but somehow I thought I might've been better off mute.
All in all, I had a very happy childhood.
My father was a border guard, who spent most of his life trying to keep
people from crossing lines.
Every night for 15 years, he'd smooth down the road between Mexico and
Arizona, and every morning he'd be out there looking for footprints in
the dirt.
But my father always said that work was like a hat you put on your head.
And even if you didn’t have pants, you didn't have to walk down the
street ashamed of your ass, so long as you had a hat.
And if somebody was to ask me why I don't get up right now and take the
next train back to New York, it's because you can't say no to your
childhood hero.
I decided to be his best man, but one thing I was sure of :
No matter how much I loved the smell of cheap cologne,
I was never going to become my uncle, and I was never going to sell
Cadillacs.
(Johnny Depp from Arizona
Dream dialogues)
09 novembre 16:49
Ce n’est pas une colonie de vacances
Voilà. Sans attendre les dernières corrections de Crys sur ma série 1
des lyriques, j'ai commencé à retravailler les autres séries . Je les
lui enverrai après pour correction. Soit environ une centaine, au
rythme d'une à quatre par jour, j'en ai facilement la fin de l'année.
Pas commencé à attaquer mon premier recueil. Je perd le fils de ma
concentration sur cela. Jamais facile de trouver et retrouver l'état
pour plongé dans un environnement de travail intellectuel. Tout doit
être calme. Un sport de glisse, extrême.
Dans un mois, je dois lire à Lyon et je n'ai rien préparé. Je suis loin
d'être en vacances.
14 novembre 23:38
Club 666
Nad et François m'ont fait la surprise, via Sylvie de m'annoncer qu'ils
venaient à LC ce week-end... je leur ai fait la surprise d'aller à leur
vernissage à la biennale off de Lyon vendredi. Ces trois jours avec eux
sont passés vite, quitte à mettre un rythme vif à ces journées. Une fin
de matinée dimanche au café, réchauffé par les rayons de soleil à
travers les vitres du Central bar, et par la chaleur dégagée par un
groupe d'amis, de potes.
Nad et François, Agnes et Domi, Sylvie, Laurent et Marie, Serge, un
réseau... Quelque chose est en train de se mettre en place ici. Des
projets, des idées, plein la tête...
Commencé à leur parler de mon envie de faire des happening. Musique,
écritures, arts plastiques, en un lieu.
Aujourd'hui, mis en place de l'expo de Domi au Central avec François.
Demain, prospection d'une maison pour Nad et François, de lieux d'expo,
et d'un nid d'amour couplé à un atelier. Rêve d'atelier.
des gens installaient ce matin les lumières de noël et ils mettaient
une étoile à ma fenetre
Soirée exceptionnelle pour la 666ème de LC73...
"je sais maintenant que des ténèbres sort la lumière...
17 novembre 16:33
Némésis
De personnalité parfois renfermée, je ne suis pas toujours compris par
tout le monde, y compris mes proches. Jugé par la norme. Je pourrais
m'en rapprocher, je ne sais pas si on verrait toujours la différence.
Fatiguant.
Je n'ai jamais voulu me venger de quoi que se soit, je ne suis pas
comme cela. J'ai payé pour d'autres, et j'aurai pu tellement faire
payer d'autres pour moi. Ce n'est pas mon intention.
18 novembre 22:45
Mauvaise influence
Pour avoir trop souvent subi des influences que je n'avouais pas
mauvaises par mensonge, je me suis retrouvé pris dans les fonds sans
fin... J'ai éliminé les mauvaises influences, à force de mauvaises
expériences, à force de savoir ce qu'est la vie.
Je vis sous une bonne influence maintenant, qui est réciproque. Pour la
première fois, je sens que je vais pouvoir arrêter de fumer ces putains
de cigarettes. Quand je suis avec elle, je n'ai besoin de rien. Quand
je ne suis pas avec elle, je pense à elle. Savoir qu'on veut se garder,
sentir que c'est vrai, savoir pourquoi c'est vrai... c'est ça qui fait
que je peux arrêter. J'ai beau chercher une mauvaise influence autour
de moi, je n'en trouve pas. J'ai su me protéger. Et nous devrons encore
nous protéger.
Et puis, comme tout va bien, le
Canadien est en
tête de la Conférence Est...
20 novembre 19:36
Lazy
J'avais finalement envie de ne rien faire du week-end. D'être pour une
fois feignant. Ca fait sûrement du bien... Enfin, si j'avais envie de
quelque chose, mais ce n'était pas possible aujourd'hui. Enfin, si, j'y
ai eu un peu droit au réveil. C'est pour ça que j'ai passé ma journée
dans les rêves...
While you go away
While you go away
While you go away
While you go away
Lazy, la, la, la, lazy
Lazy, la, la, la, lazy
Lazy, la, la, la, lazy
While you go away
While you go away
While you go away
24 novembre 16:34
Gros cubes et gros sous
En plein dans la prospection, tellement que ça fait une semaine que je
ne touche plus à mes chansons, faute d'envie... Envie de me reposer
après la prospection... Peux pas tout faire....
J'ai remarqué que je rêvais plus souvent, plus longtemps, quand je me
couchais tôt. Confirmation ces derniers temps. Il y a deux nuits,
c'était le genre de nuit où on ne fait pas un rêve mais plusieurs pour
le prix d'un. Le premier rêve était-il pour me botter les fesses et
dire que, par prémonition, je suis fait pour ça ? J'étais dans notre
feu squatt avec Oliver et les autres. Et puis Oliver met la radio sur
Bernard Lenoir, et je reconnais... ma musique ! Il avait envoyé une
cassette à France Inter... une version remasterisée de
Made for you. Ca
sonnait bien... et Bernard Lenoir disait qu'un mot de la chanson
n'était pas facile à prononcer... j'avais rajouté un mot, j'arrive pas
à me souvenir lequel, peut-être encore un néologisme... Rêve de gloire
? C'est bien la première depuis que j'ai rêvé une fois que je jouais
sous le maillot de la Roma au Stadio Olimpico...
Après cela, je me suis réveillé, il était 2h20. La suite de la nuit fut
un rêve bien différent, où un pote avait l'idée bizarre de liquider des
gens, et j'étais chargé de camoufler les corps ! Comme dans le film
Jo,
revu récemment. Heureusement qu'on a pas à justifier ses rêves...
Bref, faut que je me remette à mes chansons, parce que sinon...
PS : comme je le pensais ce matin, comme je le disais ce midi à mon
aimée, c'est bien d'avoir des rêves, ça permet d'avancer... Si t'as pas
de rêves, t'avances pas. Nous, on a des rêves plein la tête.
25 novembre 14:25
George Best est mort / Georgie is dead
Une Legende s'en va.
Simply the best.
Georgie...
Paul Ellis (AFP - vendredi 25 novembre 2005, 14h23)
25 novembre 16:55
Sainte-Catherine
Toujours pas écrit de poème pour ma Sainte Catherine, ma Catherinette,
mais j'ai toute la vie pour cela. Ca sera la suite et la fin du recueil
que j'ai commencé. Ce que je peux déjà dire, c'est que ça fait 32 ans
que je l'attendais, que je ne me suis jamais senti aussi bien avec
quelqu'un, que même si ça va vite, ça ne veut pas dire qu'on est fou,
ça veut dire qu'on a envie de cela.
Nous ne sommes pas un moteur l'un pour l'autre, nous sommes l'essence.
Juste des mots, des regards...
|
|
heureux |
bonheur |
|
essence |
richesses |
|
nous |
psychologie |
|
envies |
Best Regards..
26 novembre 12: 40
Il a neigé sur LC
La neige est tombée encore cette nuit sur LC.
Comme à Winsted.
Manchester, Belfast, je sais pas...
LC by snow
Winsted by snow
28 novembre 21:22
Simply the Best
Georgie Best était l’une des légendes du football, un joueur comme l’on
en fait plus dans le monde aseptisé et formaté actuel. Icône du
Swinging London, au sein d’un club, Man Utd, qui ne recrutait pas les
Ballons d’Or mais les formait, inventeur du rock’n’roll football, d’un
football total, il avait le talent d’un Pélé, la médiatisation d’un
Beckham… et connu une fin à la Garrincha. Excessif de la vie..
Totalement pur.
S’il avait était brésilien, argentin, néerlandais ou français,
aurait-il était le plus grand joueur de tous les temps ? Les Pelé,
Maradona, Cruyff, Platini, le dépassent en notoriété car ils ont eu la
chance de jouer pour des nations fortes du football, alors que
l’Irlande du Nord ne se qualifiait pas pour les phases finales des
grandes compétitions internationales.
Il a été le premier à ne pas être uniquement qu’un footballeur. Dans un
sens, Best était le meilleur.
(texte publié dans
France Football
du 6 décembre 2005)
30 novembre 21:01
In us we trust
Cher journal... il n'y a qu'à toi que je veux parler ce soir... Si les
mois de novembre comptait 31 jours, ça ferait un mois que je vis une
histoire d'Amour... "Brièvement", de cette histoire, qui nous incinte à
dire que ça fait pas longtemps, j'ai déjà dit et entendu des choses que
je n'avais jamais dit ou entendu avec quelqu'un d'autre. Le fait est
que, pour quelques jours, je ne vais pas voir mon Amour. Une semaine,
deux semaines, un jour...
Oui, je ne me suis jamais senti aussi bien avec quelqu'un. Oui, je n'ai
jamais pu dire à d'autres ce que je lui ai dit, comme si un ange
gardien m'en avait toujours défendu parce que ce n'était pas la bonne
personne. Là, pas d'ange gardien pour me dire quoique ce soit...
Je vais donc, je ne sais combien de temps, ne pas voir mon Amour. Je
sais que je peux tenir, physiquement, mentalement. J'ai de l'expérience.
Je sais aussi que j'ai confiance en elle, comme elle a confiance en
moi. Confiance en nous, j'ai confiance en nous, et c'est ce qui
m'aidera le plus pour tenir. Je sais aussi que, vu mon passé, je prends
un risque, en donnant ma confiance. Un risque important.
J'avais passé l'hiver dernier dans le froid et la solitude pour me
purifier de la pire personne que je n'avais jamais connu. Ca m'avait
fait du bien. J'y repense des fois. La solitude peut avoir du bon.
Maintenant, je sais aussi que je peux connaître après tout ça ce que
j'ai toujours rêvé. Partager ma vie avec quelqu'un.
Oui, j'ai confiance en nous...
03 décembre 12:06
Garde à vue particulière
La coupure a été décalée d'un jour. On y est. Je suis fort. J'ai
confiance en moi, j'ai confiance en celle que j'aime, j'ai confiance en
nous.
03 décembre 16:02
Comme un poisson dans l'eau
Tiens, je suis allé une expo cet après-midi dans le cadre d'une journée
portes-ouvertes dans une maison de retraite. J'aime bien les expos,
c'est toujours très intéressant. Là c'était très intéressant. Je me
suis plongé dedans.
Il n'y avait pas de livre d'or... Il y avait longtemps que je n'avais
pas écrit de poème. Ca vient avec le coeur si c'est de l'amour. Comme
un poisson dans l'eau...
Ne pas rester dans le bocal, aller trouver en dehors la force, la
liberté, la vie.
Je n'ai jamais autant aimé mes parents qu'en ce moment.
05 décembre 16:38
Les Rangers
Dan le Rouge est mort vendrediune semaine aprè s George Best.On ne en
pas encore vraiment compte. entendra plus son cor et sa guitare
rigolera de ses perruques masques verra casquettes chapeaux. Comme
dirait lautrec figure locale silhouettequi partie.
Je me souviens la première fois que j'avais parlé avec lui. C'était au
Central bar, il nous avait raconté son enfance au coeur de la guerre,
du maquis, de la famille de Rambuteau, comment on l'avait dénoncé.
Je me souviens aussi des deux brocantes passées avec lui l'an dernier.
J'aurai bien voulu découvrir son domaine, ses bois qu'il coupait, qu'il
vendait...
05 décembre 22:33
L'attrait de la mort
J'ai beaucoup philosophé aujourd'hui sur l'amour avec Guènn. Je suis en
train de devenir ami avec elle, ce que je ne pensais pas possible... Si
j'ai bien géré la rupture, c'est parce que je ne voulais pas, par
dessus tout, me déchirer avec quelqu'un pour qui j'aurai toujours des
sentiments sincères et importants, même si c'est physiquement fini. Si
je l'ai pas envoyé en enfer, c'est parce que mes sentiments étaient
vrais. Il faut accepter de s'être trompé, et respecter l'autre si on
l'aime vraiment, comme on le prétend. Pour bien vivre tout ça, il faut
avoir fait des erreurs avant. Et les accepter. S'accepter. Le vrai
amour ne meure jamais, sachant qu'il y a différentes façons d'aimer.
Hier chez Sylvie j'ai lu dans un livre une chose dont m'avait parlé
Cat. Pour bien vivre, il faut accepter l'idée de sa mort. Les
meilleures années de votre vie commencent à ce point...
06 décembre 16:40
Everyone can play guitar, it's fucking
easy
Après une semaine de glande, j'ai repris un bon rythme de travail. Me
suis enfin remis à mes chansons, déjà deux de retravaillées
aujourd'hui, mais toujours pas au recueil...
Visité ce matin une maison pour François et Nad. Très fonctionnelle
pour eux : atelier de sculpture et bureau d'ecrivain...
Fini toute mes lettres...
Mon article sur
George Best,
Simply the best a été publié dans le
France Football de ce matin.
Je n'ai jamais été autant sûr de la
publication d'un de mes articles...
Je tâtonne légèrement ma guitare comme dans une mélodie calme de
Vincent Gallo... mes doigts effleurent les cordes, ma voix effleure mes
cordes...
Remain the lonely boy I used to be...
all my life l'll be a child...
childhood memories...
06 décembre 21:39
Mais Gallo...
Je discuté hier soir avec Anne-Lo, j'avais aussi reçu un courrier d'une
fidèle lectrice (qui se reconnaîtra et dont l'un des enfants a été
formé au FC Sochaux, la même promo que Camel Meriem je crois). Anne-Lo
m'a dit plusieurs fois que je lui avait permis de se remettre à
l'écriture. Je suis un peu pour elle, ce que peuvent-être pour moi
Fante, Bukowski, Morrison en autres...
On dit que je suis narcissique, ce qui est mal me connaître. Ca
m'ennuie parfois, maintenant, je voudrais en rire. Je vais jouer au
Je.
Alors, j'ai pensé à un truc que certaines personnes qui seront
concernées par cela vont découvrir en lisant ces lignes. Un truc pas
original au premier degré mais qui est à prendre au second... pas
original mais Gallo, mon
maître en narcissisme n'y avait pas pensé.
Alors voilà ! Je vais fonder mon
propre Fan CLUB !
! !
J'entend Cat déjà dire "Moi moi moi..."
pis Lola m'a appelé, demain je vais garder Martin, faire un peu de
babysitting..!
08 décembre 21:34
The Girl Next Door (La Petite Amie du
footballeur)
Elle s'est demandé quand elle est tombée amoureuse de moi. Peut-être
bien avant qu'on se fasse des bisous... Quand elle m'avait dessiné cet
été, où elle me regarda et pour cause, pendant plus d'une heure ? Quand
je suis allé chez elle un soir pour lui présenter mes recueils et en
parler pendant des heures ? Quand on est sorti le soir de l'Halloween à
LC ?
Je suis sorti du bain et j'ai fini par me demander à partir de quand je
suis tombé amoureux d'elle. Moi j'avais la tête un peu ailleurs le jour
où elle m'avait croquer le portrait, même si je l'avais fixé du regard,
et pour cause. Cette soirée à lui expliquer mes poèmes, c'était bien,
je n'osais lui dire. Et qu'elle me demanda de lui trouver une idée de
sortie de soir de l'Halloween, ça m'avait flatté et troublé.
Je crois bien qu'on est tombé amoureux progressivement l'un de l'autre,
mais sûrement, à chacune de ses étapes. Euh... je me demande si c'est
pas le soir de l'Halloween, que je venais juste de sortir du bain, et
quand je lui ai ouvert la porte, que j'ai pas ressenti le truc qui fait
que je l'aime...
What am I gonna do
I feel like I'm on fire
If you only knew
That you're the object of desire
I keep hanging on, keep hanging on
And I swear by God that you're the only one
I keep hanging on, keep hanging on
And I swear by God that it won't be long
My aim is true
My vision is clear
My thoughts are crude
Whenever you're near
I keep hanging on, keep hanging on
And I swear by God that you're the only one
I keep hanging on, keep hanging on
And I swear by God that it won't be long
I keep hanging on
You've got a vicious streak
For someone so young
You're like solar flair
In the rising sun
I keep hanging on
I keep hanging on
I keep hanging on
I keep hanging on
(New
Order)
14 décembre 22:12
La ballade de la mer salée
J'ai longtemps navigué entre rêves et souffrances. Les rêves
permettaient d'atténuer les souffrances. Je n'en veux même pas aux
responsables de ces souffrances. L'envie de ne jamais retomber dans le
gouffre est une force, la force que Cathy m'indiquait hier soir sans le
savoir.
J'ai écris ce soir deux poèmes sur l'amour, sur elle. Un déclic.
Amour, force, sagesse...
Je luttais depuis deux semaines contre moi. Je vais bien mieux.
16 décembre 19:52
Point break
Seconde appel de la sagesse, comme un électrochoc. A ce point, c'est ce
qu'il fallait.
Faire un break pour éviter que ça casse.
Je me détends.
Jouer au poker ? J'en sais rien.
J'ai fini cette semaine la seconde série de mes chansons, et ce soir la
troisième. Il m'en reste encore cinq.
Demain, je vais peut-être faire mes grands débuts d'acteur pour des
lycéennes... c'est sympa cette envie commune avec Anne-Marie de
s'appeler pour se voir. Ca me sort un peu de mon quotidien. J'ai
vraiment besoin de voir du monde, je travaille trop comme je dit, et
comme elle dit, je ne dis pas tout.
Pour le réveillon du jour de l'an, je suis peut-être sauvé...
17 décembre 22:16
Une vie d'écrivain
Suis allé voir Anne-Marie. Pas de tournage finalement mais... On a
parlé littérature, j'ai pu me changer les idées. On a tellement parlé
littérature que ça ma piqué. Devant tout le travail que j'ai à faire
sur mes écrits, devant ce moment de break, la collision est parfaite.
J'ai la chance de pouvoir vivre la vie que je veux, pour quelques temps
encore, au minimum.
Je l'ai remercié pour cette soirée enrichissante et imprévue.
Décembre finira en spectacle.
Je plonge... ouf, c'est seulement dans mes écrits..!
18 décembre 20:37
Dieu, Moi et...
Encore de l'imprévu avec le visionnage au cinéma d'un diaporama sur les
JMJ par les jeunes de LC. Quoique, ça fait quelques temps que je sens
le besoin de me retrouver spirituellement et que j'ai été à deux doigts
de demander à Xavier des bonnes adresses de retraite...
On repasse à la télé Mr Bean... et pas mal de films pour s'échapper.
19 décembre 15:50
Love spreads
Love spreads
her arms
Waits there
for the nails
I forgive you
boy I will prevail
Too much to
take some cross to bear
I'm hiding in
the trees with a picnic
She's over
there yeah
Yeah yeah yeah
Yeah yeah yeah
She didn't
scream
She didn't
make a sound
I forgive you
boy
But don't
leave town
Cold black
skin naked in the rain
Hammer flash
in the lightning
They're
hurting her again
Let me put
you in the picture
Let me show
you what I mean
The messiah
is my sister
Ain't no king
man she's my queen
Let me put
you in the picture
Let me show
you what I mean
The messiah
is my sister
Ain't no king
man she's my queen
I have a dream
I've seen the
light
Don't put it
out
Say she's
alright yeah
She's my
sister
She didn't
scream
She didn't
make a sound
I forgive you
boy
But don't
leave town
Cold black
skin naked in the rain
Hammer flash
in the lightning
They're
hurting her again
Oh oh
Ooh yeah yeah
yeah yeah
Let me put
you in the picture
Let me show
you what I mean
The messiah
is my sister
Ain't no king
man she's my queen
Let me put
you in the picture
Let me show
you what I mean
The messiah
is my sister
Ain't no king
man she's my queen
Let me put
you in the picture
Let me show
you what I mean
The messiah
is my sister
Ain't no king
man she's my queen
Let me put
you in the picture
Let me show
you what I mean
The messiah
is my sister
Ain't no king
man she's my queen
Let me put
you in the picture
Let me show
you what I mean
The messiah
is my sister
Ain't no king
man she's my queen
Let me put
you in the picture
Let me show
you what I mean
The messiah
is my sister
Ain't no king
man she's my queen
Let me put
you in the picture
Let me show
you what I mean
The messiah
is my sister
Ain't no king
man she's my queen
Let me put
you in the picture
Let me show
you what I mean
The messiah
is my sister
Ain't no king
man she's my queen
I have a dream
I've seen the
light
Don't put it
out
Say she's
alright yeah
She's my
sister
(J. Squire)
19 décembre 23:27
Lundi investigations
Voilà, il est 23h27, je viens de finir de retravailler mon premier
recueil. Je l'envoi à une copain poète, je vais faire quelques
impressions car je vois jeudi l'illustratrice, et la semaine prochaine
un revuiste.
Une semaine qui s'annonce pleine et aujourd'hui a consisté à la
planifier, et gérer l'alternance entre le repos et la propension au
travail.
Break... je nous sens encore un peu plus amoureux depuis samedi.
20 décembre 22:25
I'm okay, you need work
Après avoir fait le tableau de bord du recueil de poésie, je me jette
déjà dans celui du recueil d'aphorismes. J'aurai peut-être besoin d'un
hétéronyme... enfin, j'avance, j'avance, j'ai déjà noté quelques
maisons. Il y a moins de concurrence et de concurrents dans ce domaine
littéraire... enfin j'espère !
Comme Isa vient chercher demain son ordinateur, j'ai réussi à faire
aujourd'hui tout ce que j'aurai du faire demain. Imprimé ce recueil,
rendu et pris des livres à la BM, fait quelques courses et reçu
quelques cadeaux.
Vu une expo Jules Vernes à la BM de Gueugnon... Puis fait un tour chez
Lola. J'étais heureux de revoir Fafa, elle aussi...
En plus, j'ai trouvé le moyen d'avancer aussi dans la préparation de
l'expo du Dé Bleu pour l'an prochain.
J'étais en avance toute la journée. Demain, c'est la plus courte de
l'année.
Quand j'ai parlé de break, j'aurait du écrire "break"... les guillemets
sous-entendent qu'il n'est pas strict... plus ça va, plus on s'aime et
on a envie de se voir.
21 décembre 16:58
Love shack
If you see a
faded sign by the side of the road that says
15 miles to
the... Love Shack! Love Shack yeah
I'm headin'
down the Atlanta highway,
lookin' for
the love getaway
Heading for
the love getaway, love getaway,
I got me a
car, it's as big as a whale
and we're
headin' on down
To the Love
Shack
I got me a
Chrysler, it seats about 20
So hurry up
and bring your jukebox money
The Love
Shack is a little old place
where we can
get together
Love Shack
baby, Love Shack bay-bee.
Love baby,
that's where it's at,
Ooo love
baby, that's where it's at
Sign says..
Woo... stay away fools,
'cause love
rules at the Lo-o-ove Shack
! Well it's
set way back in the middle of a field,
Just a funky
old shack and I gotta get back
Glitter on
the mattress
Glitter on
the highway
Glitter on
the front porch
Glitter on
the hallway
The Love
Shack is a little old place
where we can
get together
Love Shack
bay-bee! Love Shack baby!
Love Shack,
that's where it's at!
Huggin' and
a kissin', dancin' and a lovin',
wearin' next
to nothing
Cause it's
hot as an oven
The whole
shack shimmies!
The whole
shack shimmies when everybody's
Movin'
around and around and around and around!
Everybody's
movin', everybody's groovin' baby!
Folks linin'
up outside just to get down
Everybody's
movin', everybody's groovin' baby
Funky little
shack! Funk-y little shack!
Hop in my
Chrysler,
it's as big
as a whale
and it's
about to set sail!
I got me a
car, it seats about twenty
So c'mon and
bring your jukebox money.
The Love
Shack is a little old place
where we can
get together
Love Shack
baby! Love Shack bay-bee!
(Love
Shack...Love Shack...)
Love Shack,
that's where it's at!
Bang bang
bang on the door baby!
Knock a
little louder baby!
Bang bang
bang on the door baby!
I can't hear
you
Bang bang on
the door baby
Bang bang on
the door
Bang bang on
the door baby
Bang bang
You're
what?... Tin roof, rusted!v Love Shack, baby Love Shack!
Love Shack,
baby Love Shack!
Love baby,
that's where it's at
Love Shack,
baby Love Shack!
Love baby,
that's where it's at
Huggin' and
a kissin',
dancin' and
a lovin' at the love shack
By Kate Pierson /
Fred Schneider / Keith Strickland / Cindy Wilson
23 décembre 19:30
Ghostbusters
Jeudi, encore une journée speed. Atelier de lettre au matin, puis Isa
est venu pour chercher son ordinateur. On a mangé au Central, c'était
trop bon, c'est un plaisir à chaque fois. Ramené des bouquins à Pol,
mais pas trouvé la casquette de mes rêves. Peut-être à Lyon en début de
semaine ? Mon planning est presque rempli jusqu'au 31 décembre.
Commencé à travailler sur mon recueil d'aphorismes.
Hier, je n'ai pu voir mon illustratrice, mais je lui ai fait passer mon
recueil. Pas une journée où j'ai appris grand chose de neuf.
Aujourd'hui, j'ai hâte d'être à demain.
Un livre de Kerouac traînait depuis des mois sur ma table de chevet, je
me suis enfin mis à le dévorer. Avec
Vrai
Blonde et autres, je retrouve
les sensations de mon premier Fante.
25 décembre 19:23
C'est Noël toute l'année
Se dire que Noël est un jour comme les autres, dans le sens où c'est
Noël toute l'année.lor Se dire beaucoup de chose en ce moment. Cette
année, Noël ressemble à bien des dimanches. Se dire que c'est un jour
comme les autres, même si c'est plus dur quand on est fils unique, et
seul.
Ca pourrait être Noël toute l'année, j'en suis si proche...
28 décembre 19:28
Beat international
Alain Wexler en me décrivant comme une résurgence de la Beat generation
a soulevé un lièvre... à moins que même pour ce genre de connaissance
de soi, je n'ai pas assez de recul.
Je finis actuellement mon premier Kerouac. Fante m'a donné envie
d'écrire il y longtemps, et cette année, j'ai découvert le chaînon
manquant dans cette lignée, avec Gregory Corso.
"
La Beat generation n'est
pas une bande de voyous. En tant qu'homme qui
a soudain pensé à ce mot, "beat",
pour décrire notre génération,
j'aimerai avoir mon mot à dire avant que tout le monde dans le domaine
de la littérature se mette à qualifier ladite génération de
"culs-terreux", de "violente", d'"irresponsable", de "déracinée".
Comment des gens peuvent-ils
être déracinés ? Irresponsables de quoi ?
D'envies ? Culs-terreux parce qu'on a pas l'air élégant?
Beat ne veut pas tant dire
fatigué, ou éreinté, que beato,
béatifique
en italien : être dans un état de béatitude, comme saint François,
essayer d'aimer toute vie, essayer d'être absolument sincère avec
chacun, pratiquer l'endurance, la bonté, cultiver la joie du cœur.
Comment cela peut-il se faire dans notre monde moderne délirant de
multiples et de millions ? En pratiquant un peu la solitude, en partant
tout seul de temps en temps pour engranger l'or le plus précieux : les
vibrations de la sincérité."
(Jack Kerouac, in Agneau, pas
lion )
31 décembre 13:50
2005, l'état du monde
Jamais autant rencontré de monde que cette année : des revusites,
poètes, écrivains, intermittents, artistes, des Isabelle...
Sentimentalement, deux ruptures, l'une voulu, l'autre pas. Et puis
l'autre, c'était même pas des sentiments... donc une seule rupture.
Professionnellement, fin d'un contrat, prospection pour d'autres, étude
de la création de ma société.
Fini, enfin j'espère, de bosser sur un recueil d'aphorismes et un
recueil de poèmes.
Un article nécrologique paru sur le plus flambloyant footballeur de
tous les temps dans la bible du football.
Des rencontres aussi que la nouvelle année me confirmeront comme
décisives. C'est tout ce que je souhaite.
De belles perspectives. Je veux mettre des belles choses dans ma vie,
je veux une belle vie...
02 janvier 22:27
La ligue des gentlemen extraordinaires
C'est la première fois que j'avais aussi peu envie de faire le
réveillon. Je me suis décidé au dernier moment de rejoindre ce qui
reste du squatt, certains, enfin si peu, étaient excusés pour raisons
géographiques évidentes. Et ça se passait dans ma maison d'enfance.
Ca sentait d'ailleurs un peu la nostalgie chez certains, lors de cette
soirée. Au moins pour deux. Moi et Nando. Les années squatt, cela a été
un enrichissement intellectuel sans bornes, une chose que 99,99% des
jeunes n'ont pas connu, ne connaîtront pas. Cela a été une chance. Même
si des fois ça dérapait, on formait une bande hors du commun.
Nando, Gros, Pol et moi. Voilà ce qu'il y avait du squatt samedi soir.
Nous n'étions que quatre, plus Fati, Dido, Sylvie et les enfants.
Cathy avait entendu samedi mon horoscope, et que j'allais tomber
amoureux. Je l'ai rassuré en lui disant que j'étais encore tombé
amoureux... d'elle... C'est la deuxième fois, pour une première fois.
06 janvier 20:40
Je ne suis pas amoureux d'une cigarette
Elle m'a dit qu'elle était jalouse des cigarettes sur mes lèvres.
Ce sont des impostures.
J'aimerai qu'elles lui laissent la place.
J'irai voir l'hypnotiseuse qu'a vu Pierrette il y a quelques temps.
Pour arrêter, et avec l'amour que j'aurai, cela devrait être okay...
08 janvier 21:14
Entre la vie et la mort
Dix ans que Mitterand est mort, et le 11 janvier, ça fera dix ans pour
l'enterrement... mon anniversaire, inoubliable, mes 23 ans, l'âge à Ian
Curtis, la rencontre avec la Belle Hélène... Dix ans de repos pour
écrire un livre sur... mais ce n'est pas encore le moment ? Enfin, je
ne sais pas trop.
En relisant mes notes d'agenda 1989-1999 vendredi soir, le déclic s'est
produit. Celui de me remettre aux arts plastiques, alors que quelques
heures plus tôt, je me disais encore que je ne pourrais pas tant que je
n'aurais pas pris cet atelier qui me hante la tête et dont je rêve. Je
me contenterai pour l'instant de celui qui est dans les dépendances de
la maison. Mais j'ai besoin qu'on m'enseigne. Sylvie et Cathy me disent
que je n'ai besoin que de moi pour apprendre les techniques...
Passé voir Bruno aujourd'hui pour échanger, et pour mon recueil. Je
n'ai pas pu encore m'empêche, plus que l'empêcher, de repartir avec des
livres américains. L'envoi des mes recueils et la suite de la
réécritures de mes lyriques sont la priorité du moment. Je me gave de
conseils pour mettre le plus d'atouts de mon côté. Et j'aimerai que
cela soit pareil en arts... Ce n'est pas un crime?!?!?!
Fumer devient moins toléré au Central bar. Un autre atout pour arrêter
de fumer et de choisir entre la vie et la mort. Une de mes sculptures
m'aide dans ce sens, dans le sens où je me voit disparaître...
09 janvier 22:47
J'ai encore rêvé d'elle
J'ai encore rêvé d'elle cette nuit. Parce que depuis quelques semaines,
je pense à elle, qu'elle serait un élément de ma vision du bonheur, de
la plénitude, du futur que je souhaite, que je rêve. Elle, la maison de
mon enfance, que je retrouverai un jour.
Dans ce rêve, comme dans les deux identiques que j'ai fait il y a
quelques semaines, la scène est la même. Je suis dans ma maison,
entouré d'amis, et avec une femme, toujours la même, très intime. Mais
ce n'est pas celle que j'aime et qui m'aime dans la réalité. C'est la
femme d'avant. Qui avait été honnête avec moi, pleine d'amour même si
le destin nous a séparé, même si l'amour physique est terminé... Ce
n'est pas un prémonition, simplement que que la femme que j'aime
actuellement n'est pas encore avec moi.
Ca sentait le bonheur dans ces rêves, j'étais bien, enfin presque, il
manquait juste mon amour... Ce rêve se réalisera peut-être d'abord dans
la réalité. Ou peut-être ce soir en rêve... encore...
11 janvier 18:35
L'année du Christ
Pour parapharaser quelque peu Gregory Corso...
J'ai 33 ans
et enfin je fais mon âge, ou sinon moins comme depuis 20 ans.
Est-ce un bon visage, ce qui est encore un visage de gosse?
Il a l'air plus érodé. Et mes cheveux,
ils frisent un peu moins. Mon nez est-il gros?
Les lèvres sont les mêmes...
Et les yeux, ah les yeux sont de mieux en mieux à en croire les gens.
33 ans et j'ai rencontré une femme qui me veut, pas de d'enfant,
mais on a le temps.
Je ne fais plus le con.
mais je dois me laisser dire par mes soi-disant amis qui ne l'ont pas
vu :
"Tu n'as pas changé. Toujous aussi ténébreux."
Ils se sentent pas que je suis à l'aise quand je suis sérieux.
Qu'ils aillent à me voir quand je suis bien.
33 ans ; j'ai rien vu du Monde, mais j'ai rencontré des millions de
gens ;
fus magnifique pour certains, horrible pour d'autres.
Je me souviens de ma 31ème année quand j'ai soufflé :
" c'est à ce moment que je suis né...!"
Cet anniversaire-ci c'est différent.
Je sens que je veux être sage avec des cheveux blancs dans une vaste
bibliothèque,
dans un fauteuil profond près d'une cheminée.
Encore une année de plus où je n'ai pas volé.
25 ans que je n'ai rien volé
Je ne vole plus !
Mais je mens encore parfois,
et je suis toujours effronté quoique honteux quand il s'agit
de demander de l'aide.
33 ans et quatre amibiteux durs forts merveilleux
livres de poèmes et un drôle recueil d'aphorismes - le monde me doit un
million d'euros.
Je pense que j'ai eu 33 ans vraiment bizarres.
Et ce n'est pas de ma faute, vraiment.
Pas de choix entre deux chemins ; s'il y en avait eu,
je suis sûr que je les aurais choisis tous les deux.
J'aime à penser que la chance a voulu que je sonne la cloche.
L'indice se trouve, peut-être, dans ma déclaration, aucunement ébranlée
:
"je suis un bon exemple qu'il y a une chose appelée âme d'écrivain."
J'aime la poésie parce que qu'elle me fait aimer
et me présente la vie.
Et de tous les feux qui meurent en moi,
il y en a un qui brûle comme un soleil ;
il n'éclaire peut-être pas ma vie personnelle,
mon association avec les gens,
ou ma conduite envers la société,
mais il m'assure que mon âme a une ombre.
15 janvier 20:47
Portée disparue
Evasion dans les terres poétiques en ce dimanche ensoleillé, mais
retenu à l'intérieur par un virus. Echange avec une poétesse argentine,
et avec la fille d'un ami revuiste. Leur ai parlé de mes deux poétesses
préférées. Lune et Louve. Je me demande ce que devient Louve. Je viens
de lui envoyer un courrier.
Plus de nouvelles del'
Etoile Blanche.
Lune, Lyne. Plus de nouvelles du tout depuis deux mois. Des lunes...
novembre 15, 2005
Bien voilà. Tant qu'à écrire une fois
le mois, je me suis dit que
c'était peut-être le temps d'arrêter. Pour mieux recommencer un de ces
jours, qui sait.
J'ai retrouvé un plaisir à mon
intimité. Je n'ai plus rien à vous faire
voir. Je serai toujours plus libre en n'écrivant que pour moi-même. Je
referme une porte, je n'ai plus rien à prouver. Je n'ai plus besoin
d'être comprise. Ce n'est plus moi.
Merci.
posted by Lune at 4:12 PM
|
Oui, elle recommencera un de ces jours, une nuit. Forcement. Quand..?
27 janvier 16:50
A contre-courant
Comme l'an dernier, Margot est la providence. Son courrier la semaine
dernière pour me dire qu'on comptait sur moi et mes diaporamas pour la
petite soirée du Campagn'Art me projette dans la création. Des livres
d'arts m'éclaircissent les idées sur la technique. Une coupe de cheveux
m'aère.
Après une semaine de crève et de bullage, je reprends un rythme normal
depuis lundi, vu le travail à fournir. Quatre diaporamas à faire avant
le 18 février, 70 chansons dans les plus brefs délais, une
demi-douzaine de livres à manger, des dizaines de courriers. Mis à jour
les pages
poésies,
bio.
Pour couper cela, du badbington, jogging, vélo, café, amour...
J'ai commencé à envoyer mon recueil d'aphorismes à des maisons
d'éditions. C'est le 1er tour. Serais-je drafté au 1er tour, au 2nd...
Contrairement à la NBA, le 1er tour, c'est les gros qui choisissent
d'abord...
Je rame à contre-courant. Si j'étais individualiste, narcissique...
C'est usant de naviguer à contre-courant. Mais je tiens bon la barre...
29 janvier 12:30
En solitaire...
En relisant mon journal, fin octobre, j'avais senti qu'il se passerait
quelque chose. Ca s'est passé. Tout semblait écrit, depuis plus
longtemps que je ne pensais, puisque je ne connaissais pas toute la
partition du destin. Ouais, c'est beau quand même. Sortir de l'ombre,
nous les travailleurs de l'ombre... on s'est donc trouvé dans la
lumière. Cette dernière chance... Je me réveille dans ce même conte
merveilleux. J'ai traversé une tempête pendant deux mois et j'en sors
maintenant. Une traversée en solitaire, cherchant quand même quelques
balises pour me guider mais me méfiant des fausses bonnes indications.
Une traversée en solitaire, une double traversée, chacun de son côté.
On va se rejoindre...
03 février 16:48
Le revers de la médaille
Ca fait deux ans que je travaille avec sérieux sur mes recueils de
poésie. Le travail paye toujours... J'ai vraiment l'impression de
bosser avec sérieux, de ne pas précipiter les choses, que si elles
doivent se faire, elles se feront. Que mon heure viendra.
Encore un doute levé concernant mon lien avec la Beat Generation. En
lisant une revue, je découvre que Allen Ginsberg était un grand
amoureux des écrits de Walt Whitman, et qu'avec les Neal Cassady, Jack
Kerouac et autres William Burroughs, ils admiraient sans faille William
Blake, soit mes deux auteurs "classiques" préférés...
Pourquoi mes nouveaux héros sont Elliot Smith et Corso ? Héros, pas
idole. Jamais eut d'idole. Pourquoi se poser des questions qui n'ont
pas besoin de réponses..?
Je mange avec plaisir
Parole de la
nuit sauvage de Lou Reed et
Première
jeunesse de Neal Cassady.
Le risque que je prends en cherchant un éditeur, c'est de ne recevoir
que des réponses négatives, que ça pourrait me décourager, mais je m'y
prépare en me disant que ce n'est pas le plus important, que je suis
jeune, que Jules Vernes et d'autres on été refusé des dizaines de fois
avant de trouver un éditeur, que Decca a bien refusé les Beatles... Je
ne vais pas me jeter par la fenêtre pour si peu...
La semaine prochaine, je dois m'occuper des chats de Sylvie qui part
une semaine. J'investirai sa maison atelier pour réaliser quelques
idées d'arts plastiques. Une mise au vert près de chez moi.
Notes sur l'Amour : très important, il n'y a pas de règles en Amour.
09 février 16:30
Nos jeunes années
Mon cerveau devient un synthétiseur de pensées, à force de me
confronter constamment à des travaux intellectuels, mais je n'ai pas le
choix, et toutes ces réflexions sont importantes. Limite de la
saturation... micro-société, diaporamas, recueils, chansons,
philosophie interne...
Envie de relire
Microserfs
quand j'aurai fini Neal Cassady.
Deux fois en deux semaines, pour se rappeler que Charolles est de plus
en plus une ville morte. Les magasins ferment les uns après les autres.
Seules les agences immobilières poussent. Le café du Palais est
fermé... encore un pan de ma jeunesse qui part. Plein de rues,
d'immeubles qui me rappelle à quelqu'un, à un jour ancien.
Par l'intermédiaire de Dorian, j'ai un oeil, une oreille sur mon bon
vieux lycée. Les profs qui y sont encore... faudra qu'un de ses quatre,
j'aille au France.
Quelques heures plus loin, je trouve un courrier de Mathias... les
années pop dijonnaises...
Et puis je vais aller encore plus loin avec un diaporama...
C'est même pas de la nostalgie, c'est juste le plaisir de se rappeler
de bons moments.
Back from the future ..? Revivre par l'amour nos meilleures années...
en mieux.
ps : fait une BA pour mes chats.
10 février 20:50
Sex and the city
Fini hier le diaporama délicat sur Moi. Je voulais le faire et n'ai pas
écouté un avis disant le peu d'intérêt de la chose. Un autre avis
disant que tout le monde a le droit de faire ce genre de chose m'a fait
plaisir. Entre ces avis, la différence se situe entre l'incompréhension
et la compréhension avec... moi.
Aujourd'hui, j'ai fini et posté mon dossier pour la création d'une
micro-entreprise. Et le stress présent depuis lundi est parti... comme
une lettre à la poste. Une semaine bien chargée, et ce week-end, je
m'isole pour faire les deux derniers diaporamas que je (me) dois de
rendre pour dans une semaine.
Le numéro des
Inrockuptibles,
spécial concours des lecteurs musiciens,
que Pol m'a donné mercredi est la providence. Les biographies des
groupes français qu'il contient, le disque l'accompagnant, tout cela
m'a conforté dans ma sensation de relancer d'autres pistes musicales,
ce que j'ai fait hier, encore.
Sex and the city, à LC, ce
n'est pas une série mais tout un programme.
Tout le monde coucherait avec tout le monde... Que ça drague dur...
Bon, ça, j'ai jamais su le voir, encore moins quand mon coeur est pris.
On dit que s'il y avait un défilé de cocu, il n'y aurait personne pour
le voir...
11 février 14: 00
Instant love
Décidément, je suis bon. Hier, le diaporama sur
Rosemary de Suzanne
Vega a été "vite" expédié. Avec les photos que j'avais prise de Guènn
et ses tableaux. Il ne me reste qu'un diaporama à faire et j'en vois
déjà le fil conducteur.
Je pense beaucoup musique en ce moment. Dans la poussée musicale des
derniers jours, je vais revisionner le fameux concert de The Verve à
Wigan. The Verve était l'un des derniers groupes où régnait une
attitude rock, celle engendrée par les Rolling Stones.
Quelques musiques de spots publicitaires, dont vous vous demandez qui
en sont les auteurs, les groupes qui les interprètent, replacent le
rock sur le devant de la scène. Il semblerait que la France redécouvre
ce courant pourtant intemporel. Par exemple le musique pour la Peugeot
407 et le titre
Can you touch me?
de The Film, ou celle de la pub pour
la 407 SW,
(I'm gonna) Kick you out composée
par The Caesars...
Et puis j'ai entendu cette semaine que
Instant love de Mellow était la
bande sonore d'une publicité... huit ans après sa sortie...
Qui a dit que la France avait rattrapé son retard?
L'amour c'est surtout des instants...
13 février 16:53
Trève olympique
Cette semaine, je garde la maison et les chats de Sylvie. Avec mon
rasoir, on respecte la trêve olympique. Je viens de commencer la
lecture d'une thèse universitaire sur Jim Morrison,
Dernier poème du
dernier poète de Tracey Simpson, axé sur l'oeuvre littéraire de
celui
qui m'a conduit vers la poésie... du coup mon recueil que je comptais
relire et envoyer à mon conseiller cette semaine, attendra que j'ai
fini de lire cette thèse. Parce que des passages peuvent être très
intéressant pour moi et mon recueil, et toute mon oeuvre. Voir les
ponts et les différences... voir plus loin et plus profond aussi.
Ce matin, j'étais levé depuis 45 minutes, et Anne-Laure me donne une
impression sur le texte que je lui avais envoyé hier. Pas celle à
laquelle je m'attendais. Simplement me dire qu'on y sent l'influence...
de la Beat generation... Pourtant ce texte est plus philosophique que
littéraire. Juste un texte sur ma vision de l'Amour, du couple, de
l'autre... Et Anne-Laure de rajouter que mes textes auraient plus de
dimension en allant à la rencontre des autres, écrire avec le même
style sans parler de moi. Je comptais faire cela mais j'ai manqué de
temps. Ca tombe bien cette critique, parce que c'est peut-être ce qu'il
me fallait pour me motiver et me remettre dans mes nouvelles et romans.
Du coup, mon recueil attendra vraiment quelques jours une dernière
relecture, le temps que je finisse ce que j'ai à faire et que je sois
prêt à un dernier face à face avec lui.
Et puis Lola qui m'appelle à midi pour me dire que sa fille veut
absolument me voir avant de repartir à Paris, ça va droit au coeur.
Cette fille, la voir, c'est chaque fois l'émotion d'un bonheur simple,
l'amour entre moi et la fille de ma meilleure amie.
Et puis, revoir Cathy, la retrouver, ses yeux, ces sensations, cet
amour raffiné d'enrichissement intellectuel.
Je n'ai jamais été aussi fort que depuis quelques jours, peut-être
depuis quelques semaines, inconsciemment. Et cette journée m'apporte
encore plus de force.
Je ne réalise pas...
14 février 16:21
Au nom de l’amour
(notes précises et peut-être
défninitives sur l'Amour)
L'Amour ce n'est pas la jalousie, la possessivité, les menaces, le
chantage. Aimer quelqu’un, c’est vouloir avant tout son bien, quelqu’il
soit. Cela aide à accepter une rupture, ça aide beaucoup. Quitter cela
peut aussi vouloir dire aimer. M pour mon bien avait voulu qu'on se
sépare car je voulais des enfants, pas elle... altruisme. Et non pas
égoïsme...
L'Amour c'est la confiance, l'égalité, l'altruisme, la communication,
le partage, le respect. Mais c'est d'abord les quatre piliers du
mariage : l'’indissolubilité (très difficile à comprendre pour beaucoup
de personnes dans la "belle société "moderne" où l'on vit...) , la
fidélité (... qui parait désuète) , l’ouverture au don de la vie (la
procréation si vous n'avez pas compris) , et la... liberté (où là, les
"modernes" seront surpris de trouver leur "indépendance" mais est-ce
que cela la liberté, si ces modernes sont prisonniers de leur
modernité?). La liberté c'est ce qu’il y a de plus important. On peut
l’avoir a deux. La partager.
Aimer, c’est accepter l’autre comme il est. Les défauts de l'autre
apportent parfois un enrichissement. Ajouter y des valeurs importantes
et communes comme l'intégrité, la franchise, le développement de la
connaissance, l'enrichissement personnel et intellectuel...
Pour construire à deux, il faut que le Moi soit égale au Nous. Pas être
inférieur ou supérieur. Ne pas penser trop à soi, ni à l'autre. Penser
autant au Nous qu'au Moi.
A force d’expérience, on sait avec qui on peut vivre et avec qui on ne
peut pas vivre. Si l’on a ce que l’on veut, on ne va pas voir ailleurs.
Le passé est garant de l'avenir...
22 février 09:11
Le déserteur
Retourner au fond de moi parce que c'est là que se trouve ce qui me
permettra d'oublier ce qui doit l'être. Ce qui me permettra d'être
serein. Ce qui me permettra de tenir indéfiniment celle sérénité. Ce
qui me permettra de faire ce que j'ai à faire.
Prendre en moi mon énergie. Je dois le faire pour ne pas être dépendant
de l'énergie de l'autre.
Se détacher partiellement, ce que je ne sais pas faire. Se dégager
totalement des parasites, ce que je sais faire. Je suis un altruiste
dans un monde égoïste...
24 février 18:07
Sex born poison
Mes meilleures illusions, je sais où et avec qui je les ai vécues. Des
fois je prenais le dessus, des fois pas. C'était la belle incertitude
des corps à corps. J'ai besoin d'une personne qui soit mon égal. En
tout.
Je continu péniblement mon travail interne.
Péniblement dans le sens où
je n'ai pas beaucoup de temps, car beaucoup de choses à gérer.
Je joue seulement du personnage que j'ai créé, aimant à faire croire ce
que je ne suis pas.
Depuis ce matin, je me sens bien... comme si elle avait dormi avec moi.
Je sens sa chaleur. J'ai juste dormi avec son odeur dans le coeur...
(comme) attaché (toute la nuit) à elle...
Ce matin, je suis encore tombé sur de la B.O. de
Broken Flowers. Ce fut
un achat impulsif à midi. Fait le plein de livres à la bibliothèque.
Ce matin, ce matin... je suis tombé du lit à 5h. J'ai pris de l'avance
dans une journée pleine. Des choses sympa, d'autres moins. La vie, la
mort.
25 février 15:20
There is an end
Ce n'est pas que je sens le printemps venir, c'est que je sens la fin
de l'hiver. Le plus dur des hivers pour le plus beau des printemps.
Ca ne sera pas encore pour demain, mais peu à peu, ça vient.
Déjà les bourgeons frémissent...
Words disappear,
Words weren't so clear,
Only echos passing through the night.
The lines on my face,
Your fingers once traced,
Fading reflection of what was.
Thoughts re-arrange,
Familar now strange,
All my skin is drifting on the wind.
Spring brings the rain,
With winter comes pain,
Every season has an end.
I try to see through the disguise,
But the clouds were there,
Blocking out the sun (the sun).
Thoughts re-arrange,
Familar now strange,
All my skin is drifting on the wind.
Spring brings the rain,
With winter comes pain,
Every season has an end.
There's an end,
There's an end,
There's an end,
There's an end,
There's an end...
(Craig James Fox)
28 février 22:50
Dernier poème du dernier poète... donc
Notes sur la vision (sic)
"
Par l'éducation, l'homme met fin à
la perception enfantine. Elle fait
perdre à l'enfant l'ouverture vers l'inspiration, la capacité d'être
conscient du monde réel"...
Le génie poétique se compare à
quelque chose d'intangible, au message
d'une divinité. William Blake considère l'artiste visionnaire comme un
porte parole d'un monde indicible qui se situe juste au-delà du réel,
du concret.
S'appuyant sur l'universalité de
l'homme, William Blake suggère que
chaque homme possède le même potentiel de génie poétique, tout en
acceptant la variété infinie de ses manifestations...
Tout porte à croire qu'une vision
essentiellement dirigée vers
l'extérieure est voué à l'imperfection. C'est la faculté de percevoir
que doit chercher l'homme, pour mieux se connaître et comprendre le
monde qui l'entoure. Pour accéder à cette perception, à cette
connaissance divine, il doit donc intérioriser sa vision...
La véritable vision est donc
intérieure. Et pour l'atteindre, on se doit de se débarrasser des a
priori."
La Quête
"
L'inaction et l'absence de but dans
sa vie le rendent anxieux et imprévisible dans ses actes."
Ecrire, c'est faire partager des
expériences.
Dualité au sein de chacun dont les
aspirations se complètent, se
repoussent. Dans chaque individu coexistent deux faces. Celle qu'on
connaît et celle qui reste cachée dans l'inconscient. Dualité homme
femme présente dans tout être (science contre sensuel)."
La réalisation
Page 277-278, "justification" de mes listes dans certains de mes
poèmes, par rapport à une critique objective
Recherche d'un langage visuel universel. Séries d'images juxtaposées,
vers laconiques très descriptifs. Descriptions détaillées ou
schématiques.
Inventaire. Listes de sensations... c'est au lecteur d'imaginer les
liens, de trouver un sens.
"
Les artistes sont doués d'une
perceptions approfondie."
Alchimie des genres. Diversité artistiques = indécision ? ou en former
un genre complet?
L'art recherche
l'expression d'une même chose quelque
soit sa forme
Ce genre universel
se communique par
un langage
universel. Poésie dans cinéma, poèmes devenant musique, musique
devenant poésie, technique de cinéma dans la poésie... philosophie,
scène.
(in
Dernier poème du dernier poète)
Trouvé des réponses qui étaient en moi aux critiques...
Notes personnelles : le rapport entre enfant, éducation... si on met un
filtre sur l'éducation qu'on reçoit = vision meilleure?
Il ne s'agit plus de lire les livres, mais de les sentir. Maintenant
que j'ai fini de travailler sur mon premier recueil, je veux lire des
romans pour changer d'air.
Cet après-midi, j'ai profité de mon dernier jour de "vacances" pour
faire une dernière balade hivernale en solitaire à la neige tombante,
le long du lac. Car demain...
Je me suis baladé parce que j'en avais envie. Je vais lire des romans
parce que j'en ai envie. Satisfaire ses envies, c'est pour ça qu'on
vit...